Mon compte
    Visages Villages
    Note moyenne
    3,7
    3009 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Visages Villages ?

    150 critiques spectateurs

    5
    36 critiques
    4
    57 critiques
    3
    28 critiques
    2
    12 critiques
    1
    11 critiques
    0
    6 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 juillet 2017
    Une fois de plus Madame Agnès Varda dans tout l'éclat de sa splendeur c'est frais , léger , pas prise de tête , original ce film documentaire nous fait voyager dans notre belle France le duo est au diapason tout été réuni pour faire un bon film , pari gagné haut la main merci madame
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Un duo, des vies, un regard bienveillant et artistique posé sur la France et ces anonymes. Une œuvre indispensable !!! A voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    pas plus que ca pour ce film ou les deux protagoniste ont l'air tendus, la relation pas toujours facile, où les conversation ne sonnet pas toujours tres juste.
    Mais belle balade à travers site, donc je le conseille tout de même car d'autres que moi ne seront pas gênés parle décalage dans les répliques
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    "En attendant Godard" aurait été un meilleur titre. Un chef-d'oeuvre de mépris et de méchanceté à l'égard des personnages photographiés. Vraiment dommage que JR et Agnès Varda se soient rencontrés, pour notre bien et pour le leur
    Charles R
    Charles R

    52 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    89 ans ! Elle vient d'avoir 89 ans, la jeune Agnès Varda. Jeune parce que, malgré son âge, elle a su garder un enthousiasme communicatif et ce qu'il faut bien appeler une âme d'enfant. Certes elle a bien du mal à gravir les escaliers et ses yeux ne lui permettent qu'une vision floue, mais elle est "toujours partante" (c'est l'expression qu'elle-même emploie au début du film) pour de nouvelles aventures cinématographiques. Et la voici aux côtés de JR, photographe d'une trentaine d'années, prête à sillonner la France à bord d'une camionnette en quête de nouvelles images qui la ramènent à sa passion première, la photographie. Mais l'aventure n'est pas qu'esthétique. Il s'agit pour JR et sa complice de rencontrer des gens, ceux qu'on appelle - souvent avec une certaine morgue - des petites gens, mais qui ont leur histoire, leur sensibilité et leur dignité. Agnès Varda s'est toujours voulue respectueuse des gens et ce film plus que tout autre le prouve pleinement. JR se chargera de la partie technique de l'opération en photographiant des gens dont l'image en noir et blanc agrandie aux dimensions des murs se trouvera exposée au regard de chacun. Aussi le singulier duo va-t-il partir à la rencontre des gens du Nord et des souvenirs plus ou moins heureux qu'ils véhiculent de la vie dans les mines de charbon, puis des gens du Sud ou des gens de la côte normande : on n'est pas près d'oublier la séquence de Pirou, ce village fantôme du Cotentin auquel AV et JR parviennent à redonner un semblant de vie en convoquant la population voisine et en l'honorant d'images festives. Le film devient alors un lieu de mémoire : mémoire collective bien sûr, mais aussi mémoire individuelle. Et ces gens - ces sympathiques inconnus qui entendent bien le rester - deviennent malgré eux les héros d'une Histoire qui fait leur fierté. Agnès Varda, si humble dans sa démarche, en profite cependant pour évoquer par petites touches la grande aventure qui fut la sienne au cœur de ce qu'on appela dans les années soixante la Nouvelle Vague. Bien sûr il est question de Jacques (Jacques Demy, le compagnon d'Agnès décédé en 1990 auquel elle avait rendu hommage dans un très beau film, "Jacquot de Nantes"), mais aussi de Jean-Luc Godard, l'"imprévisible" Godard à qui manque une qualité si chère à Agnès, la fidélité. On aura compris que le film développe une réflexion humaniste mais dégagée de toute prétention intellectuelle. Agnès et JR aiment les gens, ils nous le disent en nous offrant un film souriant mais où la mélancolie parvient parfois à s'insinuer.
    Criticman17
    Criticman17

    7 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Documentaire sous forme de road trip qui a comme sujet la mémoire avec comme support les visages de personnes vivant dans des villages français.
    Cette rencontre de ces deux artistes de deux générations différentes, JR 33 ans photographe moderne et ingénieux et Agnès 88 ans cinéaste expérimentée et monument du cinéma aboutit à une œuvre rafraîchissante qui dégage une belle complicité et amitié à travers ce duo qui jouent de bienveillance envers les femmes et les hommes qu'ils rencontrent sous une musique de M en fil conducteur.
    Documentaire à faire découvrir.
    Isabelle B
    Isabelle B

    9 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    Sur une forme de dialogue écrit et lu par JR et AV qui pèse un peu parfois par son côté artificiel, il s'agit d'un documentaire relatant un road trip entre deux créateurs à l'imagination fertile. Le passage dans le Nord, les pleurs de Jeanine, le souvenir des corons et le passage chez les dockers du Havre sont les plus émouvants à mon goût. On y voit ces deux artistes réfléchir à des projets commun, à leur envie de réaliser ensemble et de laisser des traces. On passé un bon et doux moment.
    mx13
    mx13

    249 abonnés 1 918 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Bon film qui permet de montrer de manière vaste les habitants de la France meilleur film de Varda. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
    Minh Ha N.
    Minh Ha N.

    5 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    La bienveillance est Le mot qui est dans toutes les bouches en ce moment Mais Pour une fois Il Est vraiment adapté aux deux héros de ce film..... Et Elle semble réciproque cette bienveillance entre Varda qui nous étonne du haut de ses 88 printemps Et de jr qui est un photographe plein d idées ! Un Tour de France En image, des portraits de personnes qui donnent envie de partir sur les routes à notre Tour !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Extraordinaire de sensibilité et de légèreté. Une bulle d'art et de tendresse dans un quotidien parfois difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    L'idée était bonne... mais un manque total de mixité qui rend le film à la limite du gênant....
    Un tour de France sans arabe ni noir? Vraiment?....
    hugo m.
    hugo m.

    1 abonné 12 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2017
    très bon film sans budget qui a le mérite d'aborder de nombreux thème sous un angle original avec en prime la bo du film réalisé par M.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    55 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 juillet 2017
    vu le 20170710 et avis le 20170712

    on retrouve bien la patte habituelle d'agnes varda, mélanges de poésie/érudition/intime, franche liberté de ton/d'action. Deux artistes à l’œuvre.

    J'apprécie peu les interludes, les moments joués entre JR et Agnés pour apporter de la dramaturgie au film. Je pense qu'il s'en serait bien passé. En particulier leur façon de discuter entre eux qui me fait penser aux jeu d acteur nouvelle vague, désincarné et à distance.

    De grandes idées d'artistes, comment d'une idée ténue on peut faire quelque chose de remarquable, des idées qui sont moins réussies de mon point de vue. Par exemple, les doigts de pied sur le wagon citerne ou la baguette de pain m'ont semblé prodigieux. La friche industrielle avec les habitants des environs, la citerne aux poissons m'ont moins plus. Le mur des containers m'a plus mais pas le discours pour expliquer le choix des trois femmes et le message véhiculé qui m'ont semblé arbitraire / plaqué et peut être même une justification après coup. Si le mur m'a plu, pas lorsqu'elles sont dans le container porte ouverte. C'est bien de voir des idées qui provoquent des réactions, d'autres peuvent apprécier ce qui ne m'a pas plu et inversement.
    En tout cas, ce film illustre assez bien ce que c'est d'être un artiste en recherche, qui expérimente.
    cceintrey
    cceintrey

    23 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Visages Villages est un film documentaire d'Agnès Varda et JR, qui a été présenté hors compétition au dernier Festival de Cannes.

    JR, 33 ans, chapeau et lunettes vissés sur la tête, et Agnès Varda, 88 printemps, font équipe pour sillonner des villages à la rencontre de leurs habitants. Au fil des rencontres, ils les photographient. Ils impriment ensuite leurs portraits à l'aide du camion photomaton mobile et les collent, souvent en format géant, sur les murs et mobiliers urbains, statiques (comme un château d'eau) ou en mouvement (à l'instar des wagons d'un train).

    On va de découverte en découverte : des maisons de mineurs du Nord délaissés par tous sauf par une femme qui fait de la résistance, des chèvres avec ou sans cornes, un carillonneur, des femmes de dockers au port du Havre, un portrait du photographe Guy Bourdin sur un blockhaus... et faire bien d'autres rencontres.
    C'est aussi l'occasion de partager leur recueillement dans le minuscule cimetière où reposent Henri Cartier-Bresson et sa femme Martine Franck. Les musiques de Matthieu Chedid accompagnent ces joyeuses pérégrinations qui nous mèneront jusqu'à la grand-mère centenaire de JR et spoiler: la rencontre manquée avec Jean-Luc Godard. Une réjouissante visite du musée du Louvre à 100 à l'heure lui rend d'ailleurs hommage...


    Ce film est une vraie bouffée d'air frais, un vent d'optimisme contagieux est imprimé sur la pellicule et les photographies ! Les chamailleries entre les deux protagonistes traduisent une dose infinie de tendresse entre ces deux créatifs que la génération semble opposer mais qui ont en commun leur grande curiosité et leur humanité. Un film sans cliché, drôle et plein de malice.
    alpha-pixel
    alpha-pixel

    30 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2017
    Comme le dit spontanément un des protagonistes : « Ce film est surprenant !… Mais l’art, c’est aussi fait pour surprendre les gens, non ? ».
    Surprenant, certes il l’est ce film, un ovni du cinéma. Quelle foi il faut avoir en sa propre créativité, en son imagination pour oser lancer un tel ouvrage. Les producteurs, même face à la grande Varda, ont certainement dû fuir. La preuve en est du mode de financement participatif par crowdfunding, via KisskissBankbank.
    Atypique et inventif, mais surtout un film plein de poésie, de délicatesse. Il est le fruit d’une rencontre entre Agnès Varda 88 ans et JR 33. Elle est toute petite et arbore un sourire narquois sous son inénarrable coiffe bicolore style panda. Lui est un grand escogriffe planquant obstinément sa prévenance derrière des lunettes noires.
    Il y a cinquante ans, Agnès captait déjà avec son Leica les passants de sa rue Daguerre, et elle a réalisé deux films en 1980 à propos des Murals de Los Angeles. Il y a peu JR a immortalisé les habitants de la cité des Bosquets de Montfermeil en les placardant sur d’immenses murs. Ces deux là étaient bien faits pour se rencontrer.
    Leur projet à la Depardon a été, sans aucun misérabilisme, d’aller à la rencontre des « petites » gens des villages. Ils ont voulu fixer des visages pour en faire quelque chose de grand. Pour ainsi moins abdiquer face au temps qui avale leur vie dans l’indifférence. Agnès et JR en quête de visages et de villages ont donc parcouru la France, la sillonnant à bord d’une drôle de camionnette, un gigantesque Photomaton.
    Agnès Varda est une glaneuse de vie, et elle a ce « désir de mettre en valeur les gens, ceux qui n’ont pas l’habitude d’être en valeur ». Alors les immenses tirages de JR sont collés sur d’improbables supports verticaux de rencontre.
    Un muralisme photographique en noir et blanc réservé aux oubliés de notre époque, tout comme le muralisme de Murillo affichait les indiens mis de côté au Mexique. Les collages de Varda et JR sont magnifiques, époustouflants.
    Ils rappellent parfois les belles installations d’Ernest Pignon Ernest , lui qui disposait ses dessins sur les murs de Naples ou d’ailleurs. Varda : « je photographie les visages pour qu’ils ne tombent pas aussitôt dans les trous de ma mémoire ». Qui ?... un facteur, une éleveuse de chèvres, un groupe d’ouvriers, une conductrice de poids-lourd… Toutes sortes de gens de rencontre.
    Sans que cela soit explicite, il est question de verticalité tout au long du film, comme une toile de fond symbolique du temps qui dégringole : murs ou précipices, immense empilement de containers ou hautes parois de châteaux d’eau… Un blockhaus est tombé en contrebas sur une plage de Normandie, un retraité de fraîche date raconte son vertige face au vide de son lendemain « comme au bord d'une falaise », une chèvre et un jeune veau sont tombés d’un à-pic…
    Les photos de JR et Agnès quêtent l’immortalité. Mais voilà, tout autant que la vie les photos sont éphémères, et une marée a tôt fait d’effacer un grand tirage collé sur le blockhaus trop près de l’eau. Agnès n’est jamais loin des larmes dès qu’est évoqué son mari Jacques Demy décédé précocement. Peut-être est-ce une certaine obsession de la disparition qui donne une nostalgie, une mélancolie douce au film. Visite émouvante à Henri Cartier-Bresson, qui n'est plus qu'une trace délaissée dans un cimetière anonyme. « Que laissons-nous derrière nous ? » telle est la question.
    De la douceur, le film en est empli. Celle d’Agnès, celle des relations taquines entre elle et JR. Le film apparaît alors comme un ensemble de jeux délicats : le manège affectueux entre eux deux, et puis une manigance subtile à facettes : Agnès, JR et le spectateur face à la genèse artistique. Devant nos yeux, est tracé, avec quelle légèreté, le processus même de la création. Comme dit Agnès : « Le but, c’est le pouvoir de l’imagination ».
    Le film devait finir sur une rencontre avec Godard, ami de longue date d’Agnès. Rendez-vous était pris un matin dans sa maison près du lac Léman… On peut imaginer que Godard a voulu entrer dans le film d’Agnès, mais à sa manière. En tous cas en se dérobant à un échange convenu entre anciens combattants du cinéma. Merci Godard…
    Bienveillance, optimisme, générosité, nostalgie, intelligence, humour, grâce … une bouffée d'air frais… Ce sont les mots qui reviennent le plus souvent à propos du film. Un bijou. Critique publiée sur alpha-pixel.blogspot.fr
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top