tant mieux si ce projet à égayer la vie de certaines personnes mais tout ça est assez niais, au bout de 40 minutes on a compris.... en plus c'est moche... et c'est ringard.
Entre Agnes Varda la glaneuse et JR le colleur les points communs sont nombreux et la rencontre d'une évidence folle...malgré (ou à cause de) leur demi-siècle de différence. Tout les deux partagent l'amour de l'Homme, des rencontres et essaient de transformer le monde autour d'eux en jolis petits poèmes photographiques. Ils déambulent au volant de leur ingénieux camion-studio photo et improvisent au hasard des découvertes et des gens peuplant ces petits villages de France. Il en ressort un très agréable "feel good documentary" et on quitte la salle un peu ému, léger et heureux.
pas plus que ca pour ce film ou les deux protagoniste ont l'air tendus, la relation pas toujours facile, où les conversation ne sonnet pas toujours tres juste. Mais belle balade à travers site, donc je le conseille tout de même car d'autres que moi ne seront pas gênés parle décalage dans les répliques
Agnès Varda, accompagné par JR, nous offre un nouveau documentaire qui films visages et villages avec pudeur justesse et le sens du jeu. Ces différents portraits de français comme vous et moi dessine en creux un autoportrait d'une cinéaste vieillissante qui sent la mort approcher. Un film intelligent et poignant.
J'aime généralement bien les films de Varda. Bon pour celui là, y a pas de quoi crier au génie ni à la nouveauté non plus : on reste plus dans le docu un brin bobo que dans une vraie œuvre de cinéma je trouve. Les " rencontres " ne sont pas spécialement très touchantes ni très profondes .... Avec le Pass ça peut aller, sinon, ne dépensez pas 10 euros pour ça.
Visages, villages rend évident dans son titre ce qui Varda a toujours fait au long de sa filmographie: une compilation des lieux et de personnes anonymes dont le représentant majeur est Les glaneurs et la glaneuse, où Varda parcourrait la France faisant des portraits des gens qui glanaient tout genre de matières. Ce film finissait avec un éclat émotionnel quand on nous présentait un homme lambda sans aucune grâce qui faisait les tours des marchés de la capital pour manger les légumes jetées à la poubelle. Un choc initial qu'on oubliait au bout des larmes quand on découvrait que cet type donnait des cours de français gratuits aux immigrés dans son temps libre. La lentille précise de la cinéaste nous montrait la beauté des profils inconfortables et du tout attractifs à nos yeux. Visages, villages s'en sert de ce principe déjà exploité par la réalisatrice, mais ici elle fait participer les nouvelles générations dans le processus.
JR est un artiste qui a su diffuser ses œuvres, et surtout être connu partout, grâce aux réseaux-sociaux, spécialement grâce à Instagram. Le réseaux qui montre les captures des murs de l'artiste connecte à la perfection avec un nouveau public qui a accès à l'expression de l'art à travers la technologie et l’instantanéité. Varda ne veut laisser passer l'opportunité de connaitre ces nouveaux canaux de communication entre l'artiste et ses spectateurs. Pour ceci, elle crée ce projet comme legs de sa carrière qui montrera aux nouvelles générations la possibilité de défendre des valeurs politiques et sociaux dans l'art même si dans l'atmosphère actuelle ce l'aspect visuel qui règne.
Elle défend encore une fis la beauté des profils qui passent inaperçus dans une époque où on se promène tous avec une caméra dans la poche: une voisine qui ne quittera pas son appartement, échantillon des années de minières du village, les fermiers qui refusent de couper les cornes de leurs chèvres, les femmes des ouvriers du port du Havre... La réalisatrice choisit un profil à exposer et le jeune artiste le transforme en fresque. L'image sera alors aperçue par les utilisateurs des réseaux étant, peut-être, capables de capter la profondeur au-delà des filtres de la surface.
Ce but devient presque ironique vers la fin du film, quand le couple part à la rencontre d'un autre génie des codes de cinéma. Le grognon excentrique par excellence avec qui Varda a toujours eue une bonne relation. L'homme en question pose un lapin au duo, laissant la cinéaste ravagée face à une telle attitude. Malgré la déception finale après l'absence, cet épilogue met en évidence lequel des deux survivants de la Nouvelle Vague s'engage à partager ses valeurs et principes en société et qui se préoccupe plus de son ego et son image. Merci, Agnès.
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Je cherche l'intérêt, à mon sens infiniment minime de cette farce grotesque qui consiste à nous faire croire qu'il s'agit d'un film social.
Les témoignages ne servent à rien, ne sont pas approfondis et sont là uniquement pour combler un vide déja pesant.
Et que dire de ces deux égocentriques qui utilisent toutes ces naïvetés pour assouvir leur soif de regard vers l'unique point qui les intéressent c'est à dire leur propre nombril.
Les dialogues sont dignes d' enfants qui s'ennuient.
Bref, une véritable perte de temps! Je vous invite à aller lorgner du côté de Raymond Depardon, vous y trouverez un travail d'adulte responsable.
La bienveillance est Le mot qui est dans toutes les bouches en ce moment Mais Pour une fois Il Est vraiment adapté aux deux héros de ce film..... Et Elle semble réciproque cette bienveillance entre Varda qui nous étonne du haut de ses 88 printemps Et de jr qui est un photographe plein d idées ! Un Tour de France En image, des portraits de personnes qui donnent envie de partir sur les routes à notre Tour !
La cinéaste Agnès Varda (Mur murs - 1980) et le photographe JR (Women are Heroes - 2011) partent sur les routes de France, en quête de rencontres spontanées ou organisées aux quatre coins de l'hexagone.
Visages Villages (2017), est à la fois un voyage poétique et nostalgique, conté par la douce voix mélancolique d’Agnès et la voix toujours rieuse de JR. Lors de ce voyage, c’était l’occasion de découvrir et de partager des moments intimes ou des anecdotes avec des habitants du monde rural. Dans le Nord (à la rencontre d’anciens mineurs), dans le midi au coeur d’un authentique village, ainsi qu’à l’usine Arkema de Saint-Auban où les ouvriers se sont prêtés au jeu de la photographie, en Normandie (dans le village fantôme de Pirou et au blockhaus de Sainte-Marguerite-sur-Mer), au port du Havre (avec les femmes de dockers), jusqu’en Suisse et sa rencontre avortée avec Jean-Luc Godard.
Entre taquineries et belles découvertes, c’est un très beau voyage humaniste qui nous est proposé, l’histoire de français et françaises mais aussi celle de leur amitié à JR & Agnès. L'écrivain Vasco Varoujean disait "L'amitié n'a pas âge ni de temps" et ce n’est pas eux qui diront le contraire, avec les 55 années qui les séparent (lui 33 et elle 89 ans).
Un Depardon superficiel, nombriliste et peu inspiré. Le film commence par une présentation croisée qui ressemble à du lustrage réciproque de membres et fini en posant une question du même ton : comment ces deux références ont ils pu se manquer jusqu'alors ? Visages Villages propose de réparer cette injustice. Agnès Varda et JR, un rebelle en Stan Smith qui ne met pas sa ceinture lorsqu'il conduit (les règles c'est bon pour les prolos qu'il photographie) traversent la France et ses villages. Le procédé est toujours le même 1H30 durant : réaliser des portraits géants des "petites gens". C'est bien sûr un objectif louable mais le rendu m'a semblé répétitif et pauvre artistiquement. Je l'ai même trouvé démagogique lors du "repeuplement" d'un village pour un jour. On ne ressent rien car on ne sait rien, pourquoi ce village est déserté ? Quel est son histoire ? On fait un pique nique, des photos, des interviews qui ne disent rien. On ne saura rien de plus de ces gens que leur portrait. Quel intérêt ? Le lendemain le village sera de nouveau désert et nos artistes de retour dans le 14e, avec leurs stagiaires dont le générique révèle les origines... Même à Neuilly on ne voit pas une telle concentration de particules. Je ne comprend pas que ce film ait pu ravir au-delà du cercle restreint des critiques Télérama et bobos parisiens qui s'offrent depuis leur canapé un roadtrip en France profonde mais... en restant à distance. Là où certains ont vu de l'humanité, de la bienveillance j'ai vu du vide, du gnangnan. On reste toujours à la surface : des vies et de la démarche. Quel est le sens d'une pose, du choix d'une photo plus qu'une autre, du support ? On n'en sait rien, on n'explique pas. Même à la jeune femme qui livre son malaise d'être affichée sur 15mètres de haut, pas de réponse des artistes qui ne comprennent pas que quelqu'un n'ai pas envie de se montrer. Du coup les artistes résoudront le problème en arrêtant de faire semblant de s’intéresser aux autres pour se focaliser sur les seuls qui semblent vraiment les passionner : eux-mêmes. La séquence suivante nous propose de faire rentrer la caméra dans l'usine mais ici encore nos deux artistes ne sont que de passage : on ne verra rien du travail de ces gens, de leur vie, leur réalité. Sans surprise la photo qui en découle sonne comme une séance de team building où l'on loue "l'idée d'être en groupe, de mélanger les services, y compris la Direction...". Quelle audace artistique ! Idem pour la séance "sociale" qui suit : 50 secondes chrono en gros plan pour l'homme qui s'avance vers la falaise de sa retraite. Les dialogues sont d'une pauvreté affligeante et les échanges avec les gens sans aucune profondeur, on préfère nous montrer une partie de ping pong, des gros plans de poissons à la criée et la reconstitution d'une vieille photo de Varda dans laquelle JR vient opportunément s'incruster. Les séances sont ponctuées de transitions dialoguées sur-écrites qui sonnent aussi naturel qu'une chèvre écornée et surtout là encore : creuses. Et puis il y a le problème de la découverte de l'intimité de gens que l'on connaissait ici seulement par leur travail et leur réputation. Et c'est assez terrible, car si l'on entend chez Agnès quelques phrases particulièrement touchantes "je vois que ce sont des femmes oiseaux", chez JR c'est le désert. Ce qui ne nous empêche pas de le voir sauter d'un container à un autre sous les regards admiratifs d'une dizaine de paparazzi en iphones. Quel intérêt ? Quel message ? Je cherche encore. Le film se conclue par la non visite à Godard qui parvient à être abject sans même paraître à l'écran, ce qui n'empêche pas Varda de pardonner quasi instantanément au génie. Au final je crois que je ne garderai de Visage Villages que le beau moment du sonnage des cloches.
Une rencontre entre deux personnages bien différents mais artistiquement complémentaires donne un documentaire vraiment sincère. Le sujet de celui-ci est simple et laisse le spectateur penser et réfléchir par lui-même en le touchant dans son humanité la plus profonde. Un film pour tous à ne pas louper.
Agnès Varda n'a pas d'équivalent pour raconter une histoire, une aventure, un quotidien. Accompagnée de l'artiste JR, cette ballade en France à la rencontre d'anonymes est généreuse et humaine. JR n'est pas ce qui intéresse le plus, avouons qu'il n'a pas le charisme de son aînée ni sa modestie. Ce qui fait l'intérêt du projet c'est cette vision de Varda. Son expérience d'artiste, de photographe, de documentariste, du réalisatrice. Et de femme. Tout ce qui la définie à travers son regard sur ce projet et ses aléas. Elle est passionnante à écouter et à regarder. Jusqu'à cette fin terrible et bouleversante où, dans une élan presque romanesque, elle décide de renouer avec Godard. Nous offrir sa sagesse, et ces très beaux moments avec M. et Mme tout-le-monde font toute la beauté de ce documentaire.
J'ai d'abord eu du mal à rentrer dans le film à accepter le côté naïf, un peu surfait, puis petit à petit on se laisse prendre par leur poésie et à se laisser porter. Bon petit moment qui donne envie de re-découvrir Godard :)