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Gregory S
26 abonnés
577 critiques
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3,5
Publiée le 3 décembre 2018
Bonne reconstitution, bons acteurs, avec un discours où on montre bien que tout le monde dans act UP n'était pas d'accord sur les moyens de revendications. Film qui plaira beaucoup à la communauté LGTB mais les hétérosexuels sont un peu mis à l'écart d'où ma note. Par ailleurs scène de sexe gay très forte et belle mais qui peut choquer.
pas rentré dans le film jamais on dirait parfois un documentaire. la musique est soulante , les scènes sont crues et vulgaires. ça ressemble à du voyeurisme, bref j'ai pas aimé.
Le message est très touchant, ce qui en fait un très bon film, et les acteurs s'investissent pleinement dans leur rôles, l'histoire ne me parlait pas de base (faisant partie de la génération "moins" touchée par le sida), mais m'a fait prendre conscience de certaines choses, qui hélas touchent notre société actuellement, et risquent de le faire pour encore longtemps...Un moment très enrichissant et émouvant à regarder un film au message universel.
« 120 battements par minute » est évidemment un film militant... mais il serait bien dommage de le limiter à cette seule étiquette, un peu négative ! En effet, il a aussi une grande valeur sociale et politique, ce qui fait de lui un indiscutable témoin de son époque ! Il nous rappelle, sans aucune concession (c'est le moins qu'on puisse dire), la terrible solitude ressentie par les malades du SIDA et l'impitoyable chape de plomb qui a entouré cette saleté de maladie dans les années 90. Le scénario, particulièrement dynamique, nous fait revivre le combat acharné des militants de l'association « Act Up » qui ont multiplié les actions chocs pour bousculer l'opinion publique de l'époque. Certaines de leurs actions étaient sans doute discutables, mais elles étaient également dictées par l'urgence de la situation et des gens qui meurent. L'industrie pharmaceutique, tout comme le gouvernement, sont d'ailleurs très justement montrés du doigt pour leur froideur et leur apparente inefficacité à apporter une réponse adaptée à la gravité du phénomène... Peut-être, un jour, faudra-t-il simplement tirer les enseignements de l'infernale tyrannie de l'argent qui rend si inhumaines toutes nos sociétés modernes... A voir, pour méditer et se faire son opinion sur le sujet !
120 battements par minute est un très beau film. Les personnages marquent dès le début par leur réalisme et leur complexité (tous ne partagent pas les mêmes opinions sur les méthodes d'action). Ils ont une vraie personnalité, un vrai parcours qui les définit, on s'attache beaucoup à peu. C'est très intéressant de voir la vie d'association étudiante, les émulations d'idées (avec notamment leurs habitudes conventionnelles de ne pas applaudir mais de claquer des doigts). Les deux acteurs principaux (Nahuel Perez Biscayart et Arnaud Valois) sont excellents. Nahuel Perez Biscayart est la révélation du film. L'acteur y est bluffant. La détresse et la volonté dans leur combat des personnages est palpable (du fait que certains sont condamné par la maladie). Film magnifique grâce à des personnages incroyablement justes et humains.
Film évidemment choc qui ne devrait laisser personne indifférent cependant ce n'est pas parce que le thème est grave que je me dois d'être condescendant ou complaisant. J'ai aimé tout ce qui concerne le militantisme spoiler: même si les actions présentées sont violentes symboliquement et visuellement (pas de violence physique sur d'autres hommes à part un peu de violence policière) , j'ai moins aimé le côté vie personnelle des personnages pour lesquels je n'ai pas réussi à vraiment avoir de l'empathie ou à m'identifier à l'un d'eux et je me serai bien passé de certaines scènes intimes même si j'imagine qu'elles étaient nécessaires pour la force du film. Bon je ne suis ni homosexuel, si séropositif, ce film est censé commencer à la fin des années 80/début 90; Actup est une association issue du milieu homosexuel, a été créée en 1989 et ses méthodes de militantisme viennent des Etats-Unis donc c'était une autre époque ou l'on parlait moins du SIDA, où l'on avait vraiment peur de cette maladie, où l'on traitait les séropositifs comme des "pestiférés" et où la recherche était moins avancée pour soigner cette maladie. Actup milite donc pour les homosexuels et les hétérosexuels séropositifs mais dans ce film on ne voit que la communauté gay et lors de la scènespoiler: où ils sont dans l'école une jeune femme dit en parlant du préservatif "moi je n'en ai pas besoin, je ne suis pas homo" et personne ne la reprend alors que cela concerne tout le monde; de même lors d'une scène Sean, spoiler: déplore que son ami ne soit pas séropositif et cet ami ne voulait pas faire l'amour pour la première fois avec son partenaire avec une capote alors qu'il milite à Actup et couche avec une personne séropositive... ... 2h17, dures à vivre, c'est sûr, ce n'est pas un film pour se détendre (mais à moins de ne pas du tout savoir de quoi ça parle on le sait avant visionnage) jusqu'au final dont on se doutait depuis le débutspoiler: avec la mort du personnage clé . Alors beaucoup de thèmes importants sont abordés (la recherche, le statut des homos et séropositifs dans la société, la lutte militante et les avis divergents etc...) mais je déplore la manière dont certains sont traités, l'image que l'on donne des homosexuels et le côté barbacker de certains. Sur le sujet c'est un film à voir, il n'y a pas de contestation là-dessus mais personnellement je préfère 120 fois "Philadelphia" avec Tom Hanks. et la B.O de Bruce Springsteen donc 2.5/5 pour ce "120 battements par minutes"dont je trouve la note globale généreuse et la palme d'or un peu trop téléphonée.
Grand Prix à Cannes. C'est un film très bien réalisé qui sait marier habilement le film d'amour avec le film politique, des scènes collectives et des scènes extrêmement intimistes. Les personnages sont tous touchants et les acteurs crèvent tous littéralement l'écran. Après ce qui moi m'a un peu géné dans le film c'est cette propagande pas très fine à Act Up. Certes cette association fait avancer les choses et mène les actions coup de poing qui méritent amplement le respect mais l'appel à l'adhésion est pour moi bien trop appuyé. Reste un très beau film, une belle histoire d'amour tragique mais jamais larmoyante. A voir donc !
Tout repose sur le mouvement, nous sommes embarqués, pris à la gorge pendant deux heures trente ; un vent de liberté souffle, un vent teinté d'une pesanteur dramatique et politique. Vent artificiel, substitut à la respiration, remède à la pensée personnelle et à l'opinion contraire. 120 battements par minute est une cloison, et comme toute cloison il sépare, enferme et empêche le débat de s’installer alors qu’il passe son temps à débattre. Les actions ne sont jamais remises en question, les personnages se confortent mutuellement dans ces actions et s’érigent au rang de martyrs sanglants. Le problème n’est pas Act-Up, encore moins la réalité du SIDA que le cinéma contemporain d’ailleurs ne délaisse guère (The Dallas Buyers Club ou Philadephia pour n’en citer que deux parmi les meilleurs). Le problème réside dans la posture adoptée par le film, cette posture de « si t’es pas d’accord t’es homophobe ». Il s’agit d’une œuvre extrêmement violente qui puise sans cesse dans le fond de révolte présent en chacun de nous, révolte à l’encontre des exactions et des injustices pour un droit aussi fondamental que la santé. Les scènes intimistes, elles, sont réussies, nous font ressentir le quotidien éprouvant des personnes contaminées, jusqu’à ce que l’exubérance prenne le pas sur la retenue ; mais l’exubérance comme mode de vie n’est pas un souci, nous n’avons pas à en juger tant qu’elle ne nous est pas imposée. L’humain (et la sensibilité qui en découle) dans 120 battements par minute est aussi bouleversant que révoltant, saisi dans ses contradictions, dans sa volonté aveugle d’agir coûte que coûte comme ultime sursaut avant le noir complet. Mais le film se sert de l’urgence – l’urgence qu’impose une fin de vie imminente – pour légitimer les actes de nos protagonistes, pour fouler au pied les pouvoirs publics forcément corrompus et pourris, pour exacerber l’hypocrisie des laboratoires et de la médecine. Du réalisme, bienvenue dans la démagogie, dans la croyance idéologique infondée. Ce qu’on oublie alors, c’est les responsabilités qui pèsent sur nos chercheurs, c’est la volonté de ne pas vendre un faux-espoir. Mais tout cela est tu, bien entendu. Tout comme la zone de parole et de dialogue qui devrait s’établir entre le film et le spectateur. Le public est contraint d’adhérer, ou tenu à l’écart. 120 battements par minute donne l’illusion de défendre la liberté et la vie pour, finalement, ne défendre que ses thèses de la manière la plus arbitraire qui soit. Un film sur la tolérance intolérante que je ne trouve pas tolérable.
Un film juste, fort, sur le plan symbolique comme sociétal, étonnant, audacieux, marqué par des ruptures de ton surprenantes et puissantes - comme la blague sur le partage des cendres en pourcentages à la fin du film. Sa manière de filmer la parole collective est très intéressante, d'un point de vue éthique impeccable, et les acteurs sont superbes, un beau collectif.
un film quasi tourné comme un documentaire. J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce film durant les premières minutes puis aprés cela a été. Un film militant et utile qui nous montre la triste réalité de cette maladie. Les acteurs sont époustouflants de vérité. Le rythme est soutenu, tourné d'une façon nerveuse et sans relâche comme cette maladie qui ronge les corps.. On ressent l'envie de vivre à 100 à l'heure de ces malades. Le temps est compté à chaque instant.
Un film tourné en mode quasi-documentaire, interprété par une jeune troupe de comédiens qui incarne, avec justesse et sans pathos, cette génération d’oubliés des années sida. Cesar du meilleur film 2017.
le film relate les actions d'Act Up Paris à ses débuts. Leurs réunions, leurs actions, la difficulté à se faire entendre. Le sujet du sida est omniprésent, méga sensible cependant il n'y a pas de mélo bien que le sujet soit dramatique. Quasi-documentaire, il nous apprend de nombreuses choses sur la maladie mais également sur le point de vue de différents acteurs et ce n'est pas toujours glorieux. Phrases chocs qui vont me hantaient et scènes passionnelles. Le combat n'est pas fini et ce film devrait être largement diffusé afin d'en informer le plus grand nombre.
Film militant passionnant dans ses échanges et touchant dans ses histoires personnelles. Je suis bluffé par le naturel des réunions qui semblent tellement réalistes. Les acteurs sont tellement dans leurs rôles. On alterne entre la prise de tête certes mais avec cette passion du combat à gagner coûte que coûte, l’amour qui lie des personnages, la maladie aussi avec sa triste réalité. De plus n’oublions pas les interludes qui donnent au film cette tonalité dramatique. Vraiment fort.
Ce film s'inscrit dans l'hyper-réalisme de ses scènes, la brutalité de la maladie et la détermination du combat homosexuel. il nous ramène aussi à la réalité d'aujourd'hui de se protéger lors des rapports sexuels. Le spectateur est durant tout le film est au coeur des débats , proche des personnages qui jouent avec passion et vérité. les acteurs sont parfaits.
Je me suis ennuyée, c’est dommage car je suis sensible à la cause homo et au sida. Trop de longueur, trop de caricature. Et aussi, vu les critiques exceptionelles 4,3, je m’attends à mieux.