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Votre avis sur 120 battements Par Minute ?
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Un film d'une justesse infinie sur les avenir dramatique des homosexuels sidaïque en fase terminale du début des années 90, tourné commrn un documentaire d'image dure et réel, les comédiens sont tous excellent Nahuel Pérez Biscayart et Arnaud Valois en tête. Poignant et malheureusement d'actualité. Les États Unis ont eu Philadelphia, nous on a ce film.
Affligeant pour avoir connu ses années sombres , avoir perdu un nombre hallucinant d'amis et mon partenaire à Londres en 96 je trouve ce film bourré de clichés avec un mauvais jeu d'acteur qui ne permet absolument pas de s'identifier au personnage ! On comprend mieux pourquoi suite à ce navet Act Up s'est retrouvé squatté par les indigénistes et autres racialistes pour imposer leur nouvelle religion : "l'intersectionnalité"!
Bouleversant! il n'y a pas d'autre mot pour dèfinir ce troisième long-mètrage de Robin Campillo qui s'inscrit dans une èpoque où les mots ont leur importance! Un film universel qui montre que la politique ne met pas en jeu seulement les idèes..."120 Battements par minute" crie presque à chaque plan! Des rôles forts filmès de près! Une expèrience vertigineuse pour Nahuel Pèrez Biscayart (Cèsar du meilleur espoir masculin) et Arnaud Valois! L'un est un militant sèropositif et l'autre, un des rares à ne pas être contaminè par le VIH, mais qui dècide de rejoindre l'association! Leur rencontre a lieu dans une rèunion d'Act Up dont le prèsident est incarnè par Antoine Reinartz (ègalement cèsarisè). ils vont s'aimer, ne pas se lâcher jusqu'au bout! La rèvolte de leur jeunesse face à l'injustice qui la frappe passent aussi par les corps qui se tendent et exultent dans les boites de nuit sur de la house music! C'est constamment juste et ènergique avec une colère qui s'exprime mais dans un goût pour la lutte! Le tout est filmè dans l'urgence avec des gens qui sont en train de mourir! il faut aller vite, choquer! Et ça Campillo le fait admirablement sans tomber dans le larmoyant et l'apitoiement! 6 Cèsars ô combien mèritès...
ManoCornuta
Rares seront les films français à avoir abordé le sujet du sida, encore plus de cette manière: un ton quasi-documentaire dans la première moitié du film, avant de dériver vers le drame personnel peu à peu. La longueur du film me semblait un peu excessive de prime abord, mais ce n'était finalement pas de trop (encore que la scène finale, très allongée, finisse par peser très lourd, en comparaison du reste du film qui est très équilibré dans le jeu des émotions). Les interprètes sont vraiment dans le ton d'un bout à l'autre et le film restitue avec une grande force le combat d'Act Up et une certaine réalité du militantisme associatif face aux pouvoirs publics. Une belle réussite et un film qui interroge.
Film très cru et dur à l’image de la vie reflétant celle des malades du SIDA du tout début qui a fait tant de morts dans la souffrance, l’ignorance et l’indifférence des politiques
Act up a essayé de bousculer les pensées, avec l’énergie et parfois le désespoir des protagonistes
Ce film ne peut laisser indifférent, pour ma part j’ai adoré
Act up a essayé de bousculer les pensées, avec l’énergie et parfois le désespoir des protagonistes
Ce film ne peut laisser indifférent, pour ma part j’ai adoré
Je ne suis pas étonné qu'un tel nanar ait décroché la Palme d'Or à Cannes. Il s'agit d'un film militant de la pire espèce. Non pas de militantisme en faveur de la lutte contre le sida, mais de militantisme en faveur de la grande cause gay. Chacun a bien le droit de vivre sa sexualité comme il l'entend... mais de là à porter au firmament une telle horreur cinématographique ! Néanmoins, je vois un intérêt relatif à ce film, du moins dans sa première partie, celle d'un documentaire fiction sur Act Up et ses excès. Éventuellement aussi les relations houleuses avec les labos pharmaceutiques et l'aveuglement classique des mandarins face au remède que leur vantent lesdits labos. Ce qui est vrai pour l'AZT est vrai pour une flopée d'autres molécules, quelles que soient les maladies... Passées les 30 ou 40 premières minutes, on s'ennuie à mourir.
Le film prend aux tripes par son tempo singulier de la petite et de la grande histoire qui ne cesse de monter tout au long des scènes. Scènes du groupe Act'Up et scènes intimes, jamais larmoyant, toujours juste avec la fierté et le combat en ligne de mire. 120 BPM c'est aussi notre état de sortie.
Un film très marquant de part l'histoire et le sujet qu'il traite mais aussi et surtout le jeu d'acteur. L'acteur principal Nahuel Perez Biscayart est tout simplement bouleversant de vérité. Magistral.
On arrive même à rire parfois au milieu de l'histoire puissante qui prend aux tripes.
En revanche, j'ai été moins touchée par l'angle politique. J'ai trouvé cela un peu caricatural par moment
On arrive même à rire parfois au milieu de l'histoire puissante qui prend aux tripes.
En revanche, j'ai été moins touchée par l'angle politique. J'ai trouvé cela un peu caricatural par moment
Enfin un réalisateur français décide de chroniquer une fronde très parisienne en son temps, mais qui avait tout de même un écho suffisant pour avoir du sens dans toute la France. A l'époque où triomphait en salle des comédies comme "Les Visiteurs" avec des personnages ultra-normés, pour ne pas dire caricaturaux, cells et ceux qui souffraient d'une maladie honteuse se cachaient pour mourir dans une communauté libre.
Un contexte très bien mis en valeur par Robin Campillo. Une fronde sociétale donc, puisque dans l'ignorance générale ces militants décident de passer à l'action pour se faire entendre. De choquer une France qui avait choisi de ne rien dire.
Oui, les scènes de sexe sont longues. Et oui, même dans le peur et la douleur l'amour est là. Oui, le film se veut pédagogique. C'est un fait de société, une donnée de l'Histoire au même titre que la lutte pour les Droits Civiques aux USA. Il était évident et fondamental que l'on se penche là-dessus. Que l'on oublie pas qu'aujourd'hui cette lutte est toujours actuelle. Permettre de se rendre compte de ce qu'était la situation en France au début des 90s. De voir par contraste où nous en sommes aujourd'hui.
Un film vertueux, pas agréable à regarder souvent, parfois déprimant, mais une chronique de notre pays qu'on ne peut ignorer.
Un contexte très bien mis en valeur par Robin Campillo. Une fronde sociétale donc, puisque dans l'ignorance générale ces militants décident de passer à l'action pour se faire entendre. De choquer une France qui avait choisi de ne rien dire.
Oui, les scènes de sexe sont longues. Et oui, même dans le peur et la douleur l'amour est là. Oui, le film se veut pédagogique. C'est un fait de société, une donnée de l'Histoire au même titre que la lutte pour les Droits Civiques aux USA. Il était évident et fondamental que l'on se penche là-dessus. Que l'on oublie pas qu'aujourd'hui cette lutte est toujours actuelle. Permettre de se rendre compte de ce qu'était la situation en France au début des 90s. De voir par contraste où nous en sommes aujourd'hui.
Un film vertueux, pas agréable à regarder souvent, parfois déprimant, mais une chronique de notre pays qu'on ne peut ignorer.
Médiocre médiocre médiocre. S'il fallait trois mots pour résumer ce film. Il est médiocre. Les dialogues sont plats..."il fait chaud ici. Oui mais dehors il gèle"...ok.
N'étant pas gay les scènes crues m'ont juste fatigué j'en ai pas vu l'utilité. Il n'y a pas d'histoire, rien n'est raconté et c'est ce qui est dommage. A fuir à fuir
N'étant pas gay les scènes crues m'ont juste fatigué j'en ai pas vu l'utilité. Il n'y a pas d'histoire, rien n'est raconté et c'est ce qui est dommage. A fuir à fuir
Militantiste et brouillon, le message passe mal tant l’énergie déployé à montrer les coulisses des actions militante et de son processus prend toute la place. A l’image hélas de bien des causes qui se font écraser par ceux qui crie a la révolte et s’agitent partout en disant la défendre.
Les acteurs sont convaincants en revanche.
Les acteurs sont convaincants en revanche.
La dimension collective du film est très réussie, dans un registre réaliste et immersif : scènes de réunions hebdomadaires, actions sur le terrain... On est au coeur d'Act Up. Intensité, désespoir, ironie cinglante... Ça sonne juste et ça montre différentes facettes du groupe, plus ou moins positives, en évitant la célébration béate. La focalisation progressive sur la destinée de quelques personnages estompe l'aspect militant au profit d'un drame plus classique centré sur la maladie, le sida. Le film gagne en émotion mais pêche dans son dénouement par quelques longueurs, scènes appuyées ou répétées, qui alourdissent l'aspect mélo et contrastent avec le rythme alerte du reste du récit. Quoi qu'il en soit, le film laisse au final, sur le plan humain plus que sur le plan cinématographique, une impression assez forte.
Ce film reste impressionnant même après plusieurs visionnages. Certes niveau réalisation il y a rien de fantastique et j'admet. Mais ici, il fallait surtout du vrai, du pure. Pas du mensonge avec des scènes retravaillées. Et ça marche. On s'attache très vite aux personnages et à leurs histoires. Le scénario reste original et peu vu. 5/5.
Je m'attendais à un film sur Act Up, je n'ai vu qu'un énième film sur le sida traité pour la énième fois sur le mode compassionnel et morbide. Le sujet méritais un peu plus d'originalité dans son traitement.
Tant d'autres films ont fait tellement mieux sur le sujet (philadelphia, les nuits fauves, Peter's friends...) que je n'ai vu là qu'un film anecdotique.
Tant d'autres films ont fait tellement mieux sur le sujet (philadelphia, les nuits fauves, Peter's friends...) que je n'ai vu là qu'un film anecdotique.
Entre documentaire et film. Avec des acteurs formidables, passionnés, qui savent transmettre des émotions. J'ai beaucoup aimé les scènes de débats, j'aime voir ça au cinéma. Quand ça parle, quand ça échange, lorsque ça bouscule et ce même au sein d'une communauté qui se bat pour la même chose. Cela montre bien qu'au sein d'un même combat on peut être sur des longueurs d'ondes totalement différentes et de le matérialiser ici est très intéressant. Mais par sa volonté didactique à travers ce choix de film/documentaire le spectateur peut être perdu. De manquer peut-être d'attachement aux personnages (pourtant tous avec une personnalité, avec quelque chose d'intéressant). Un bon film qui mérite d'être vu par tous.
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