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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mai 2020
Il est des films qui vous retournent le cœur, le cerveau, le ventre… Des films où chaque scène, chaque plan impriment si fortement la rétine qu’on les revoit défiler pendant des heures voire des jours… Des films qu’il faut évacuer par des larmes, qui coulent encore longtemps après que les lumières se rallument et que l'on quitte la salle… Des films qui vous empêchent de trouver le sommeil, vous réveille en pleine nuit, avec cette question lancinante… Qu’est-ce que j’aurais fait moi ? En général la réponse n’est jamais si folle et si courageuse que ce que l'on a pu voir à l’écran…
Dans ces années 90 dont j’ai la nostalgie et aime tant la musique, une guerre s’est jouée à quelques regards de mes yeux d’enfant… Une guerre avec ses batailles, petites ou grandes. Une guerre avec des résistants, des collabos, une majorité silencieuse… Une guerre avec ses pertes si douloureuses...
Au-delà de ses qualités formelles qui sont gigantesques (la scène de l’action au lycée admirable dans sa construction et son découpage par exemple), "120 Battements par minute" est avant tout le témoignage précieux, essentiel et inédit dans son ampleur, d’un combat dont peu de gens connaissent la rugosité, l’ingratitude et la violence.
Alors oui le mode d’action d’Act Up fut - et est encore aujourd’hui - brutal, radical, excessif aussi parfois… Mais c’était leur réponse, leur révolte, leur refus de crever à la pelle dans de sinistres chambres d’hôpital, dans une indifférence quasi générale… Aujourd’hui je pense à eux...
Très bon film, il nous prend aux tripes. Nous questionne sur notre rapport à l'action collective. Marque bien les différences de propos. On peut comprendre cette frénésie de vivre face à la mort qui s'annonce le lendemain. Choix audacieux, courageux relevant de ce qui fait l'histoire de tels mouvements. Très bon film.
Moi quand je vais au cinéma ou que je regarde un film c'est surtout pour voir des œuvres qui font preuve d'originalité, de sens créatif, des œuvres nouvelles qui vont me transporter le temps du visionnage dans leurs univers, ou encore pour être ému, toucher par des sujets fort qui sont transposé de belle manière a l'écran. "120 battement par minute" ne répond a aucune de ces attentes, j'ai eu l'impressions que pendant plus de 2h00 on me récitais des torrents d'informations diverse dur le SIDA, alors c'est une démarche qui ce veut peut être instructive, voire militante mais franchement a qui s'adresse encore ce genre de film ? Aucune saveur ne ce dégage de ça, c'est plat, c'est froid, ça ce contente de nous informer et de nous montré des action militante et d'essayé de nous choqué/émouvoir en nous montrant la lente agonie d'un jeune homme atteint du sida. Parce-que des documentaires sur ces sujets là (somme toute très important) il y en à beaucoup et pour le coup quand on ce met devant un documentaire on ne s'attend pas forcément à une démarche artistique , en regardant un documentaire on veut avant tous être informé et apprendre. Mais un film de cinéma a d'autre mission que d'informé et d'instruire non ? Dans " 120 Battements par minute" on suit un schéma rigide et carré tous du long et qui ce répète sans cesse jusqu’à la fin. Les personnages n'on absolument pas réussi a me transmettre la moindre emotion dans la mesure où ce ne sont que de pâle caricature jouer par des acteur qui récite des pavé d'informations et discours déjà entendu la plupart du temps. On nous et des scène de sexe inutilement longue et explicite pour ce revendiquer un petit coté transgressif, mais il n'y a plus rien de transgressif la dedans, c'est terminé, c'est du déjà vu. On s'ennuie ferme, on a l'impression d'entendre un discours moralisateur, et consensuelle pendant près de 2h30. Les fervent défenseure de la cause n'apprendrons rien, ceux que le sujets rebute n'irons pas voir ce film, quand a ceux qui voulais voir un film du 7éme art qu'est le cinéma en espérant découvrir une oeuvre et des auteurs faisant preuve de créativité et bien...ce ne seras pas le cas. J'ai du mal a comprendre cet engouement autour de ce film si ce n'est la compassion au malades ou le soutient a ce très beau mouvement qu'est ACT-UP-Paris, mais avait t'on vraiment besoin d'un film pour ça ? Et puis je trouve ça si facile d'écrire un film comme celui là, quel est le risque ? Quel est la nouveauté ? Ou est l'audace ? N'est t'il pas mieux de voire des films qui ont osé nous surprendre au risque de parfois ce raté ? des film qui font autre chose que de rentré dans le moule de la moralité et qui récite au lieu d'inventé et de créé ? . Bref "120 battements par minute" moi je trouve ça triste pour le cinéma.
Une véritable claque dans l'âme et dans le cœur. Ce film éblouissant nous permet de retracer le combat de la communauté LGBT face aux préjugés, à l'ignorance et la stupidité de la société de l'époque. La lutte contre le Sida est au cœur de ce récit. Les acteurs dont le jeu est exceptionnel portent leur rôle avec une vérité troublante et merveilleuse. Nous suivons ainsi le parcours de chaque personnage avec empathie et une émotion qui vous prend aux tripes. Difficile de ne pas penser à ce film plusieurs jours, plusieurs mois après l'avoir vu. Exceptionnel.
Ce film est fantastique. L'histoire présentée est cruelle mais puissante, poignante et cinglante. Cependant, il tombe beaucoup trop souvent dans des écueils trash, dans des visions stéréotypées qui ne sont vraiment pas beaux à voir. Le réalisateur a visiblement une très forte envie de nous montrer ses personnages comme des animaux. Qui se battent pour survivre. Qui font l'amour comme dans un documentaire animalier. Qui changent de partenaire, et re-font l'amour Qui s'énervent, crient, se rassemblent et crient encore plus. Les scènes de sexe veulent nous vendre ces produits, comme un film pornographique le ferait. Il y a une utilité bien définie à ces passages, j'en suis convaincu. Cependant, leur présence réduit le film à une provocation vulgos et, a fortiori, à une dégradation de l'image LGBT. Quant à l'esthétique de la photographie, l'histoire présentée est terre à terre, filmée à "hauteur d'homme" pour ne jamais montrer autre chose que l'Humain. C'est brutal, mais passionné. La photographie est propre, nette, et garde le rythme de marche, voire de course, toujours le poing levé.
Cependant, au refus de rêver, aux claques permanentes que cette réalité nous inflige, en tant que spectateur, au nombre de facteurs toujours plus alarmants et révoltants, où trouve-t-on l'espace pour respirer ?
Un très beau film, un peu trop prévisible pour moi. Je m'explique : pas besoin d'en faire trop la fin est lente est horrible c'est sur j'ai pleuré comme 99 % des gens dans la salle de cinema. MAIS est ce que c'est la solution pour en faire un grand film ? J'ai aimé pas pour ces raisons, mais pour sa bande son tout simplement grandiose, pour ses personnages bien différents de ce que l'on voit dans ce genre de films. Une belle histoire qui mérite d'être vue !
Ce film relate les actions réalisées par l’association Act'Up au début des 90's pour faire bouger les choses en terme de prévention, de traitements et de visibilité autour de la séropositivité et du sida à Paris et à travers les médias français principalement. Nous sommes plongés au début du film en plein milieu d'un amphi de fac lors d'une réunion hebdomadaire de l'association, où sont échangées les idées pour décider ensemble des actions futures. La diversité de la population est intéressante. On y trouve des homosexuels majoritairement, mais aussi des toxicos, des travailleurs du sexe, des victimes du scandale du sang contaminé, et quelques hétéros sensible à la cause. La dynamique des échanges fonctionne et nous prend au corps très rapidement, surtout que la grosse scène qui suit est une intervention marquante de l'association. Nous vivons aussi en fil rouge la rencontre entre Sean, membre historique de l'association, et Nathan, nouvel entrant au début du film, rare membre séronégatif du groupe. Leur relation va évoluer au fil de l'état de santé de Sean, s’aggravant jusqu'au décès inévitable et un moment de recueil d'une justesse et d'une beauté saisissantes. Le film est triste mais très beau sur l'entraide et l'humanité que des gens considérés par certains comme des rebus de la société sont capables de mettre en œuvre pour offrir au plus grand nombre la force, l'espoir et une cause à défendre dans la diversité et avec une dignité étincelante. Bravo à ces pionniers et merci, ce film vous rend hommage.
Un film sans conscesion très dur à voir et touchant racontant les années noires d'une jeunesse en proie au sida .Enfin un film français important digne et réalisé d'une main de maître. Ce film est nécessaire symbole de cette époque qui a vu tant de jeunes mourrir.. Un très grand film porté par de jeunes acteurs peu connus mais toujours justes .
Une œuvre galvanisante qui dépeint le combat du groupe de militants Act Up Paris, pour qui la lutte contre l'indifférence générale à l’égard de l’épidémie du sida est quotidienne. Le film nous plonge au plus profond du mal être des communautés touchées en mettant en lumière le combat des activistes Lgbt, en n’oubliant pas celui des prostituées, des toxicomanes et des étrangers. Il n’hésite pas à nous confronter à la brutalité de leur réalité en dévoilant à chaque séquence des plans toujours plus poignants. Une immersion magistrale au cœur des cœurs des protagonistes, brillamment incarnés par des comédiens qui livrent à travers leur jeu époustouflant un message d’une grande urgence. Pour réagir à certaines critiques qui s’opposaient totalement à la vision que je porte à l'égard de ce film, je dirai que la longueur des scènes qui pour certains font trop “cinéma français” nous apporte toujours quelque chose d’essentiel ; que ce soit dans la continuité de la narration, dans le développement d’un personnage ou d’un sentiment, chaque scène m’a semblé nécessaire et véridique puisque, rappelons le, cette histoire a été co-écrite et mise en scène par des anciens militants et président d’Act Up Paris, qui ne sont autre que Robin Campillo et Philippe Mangeot. 120 battements par minute n’est pas un simple “drame romantique” c’est un véritable chef d’œuvre dont on ne re sort pas indifférent, c’est un film qui va vous foutre une claque, le genre de claque qui te laisse une marque rouge ; celle qui ne part pas mais qui fait du bien. C’est un réel phénomène de société, un chef d'œuvre qui cri “lève toi”.
Film tourné à la façon d'un documentaire et qui nous plonge à l'époque du début de la propagation du virus du VIH et et des premiers morts du SIDA dans le monde, et, plus particulièrement, en France. Sujet intéressant, mais toujours d'actualité malheureusement, avec les clichés que l'on connaît. Ce film, aux scènes très crues parfois, nous replace bien dans le contexte de l'époque. Par ailleurs, le scénario est inspiré de faits réels, l'histoire de Cleews Vellay, mort du SIDA à l'âge de 30 ans. spoiler: La dernière demie-heure du film est assez émouvante, avec Sean, qui, épuisé par la maladie, choisit de se faire euthanasier par Nathan. Un film à voir si l'on souhaite avoir un aperçu de ce qu'a été la lutte contre le SIDA depuis la découverte de la maladie. Quelques longueurs néanmoins, le film aurait mérité d'être coupé par moments.
Ce film décrit parfaitement, et à la manière d'un documentaire, la société française à la fin des années 80 et début des 90, alors que l'épidémie de Sida s'étend toujours, et concerne au premier chef les homosexuels et les prostituées. Les premiers traitements n'offrent que de maigres avancées, les malades sont confrontés au désespoir. Ils font preuve de beaucoup de courage et de force de vie pour vivre ouvertement leur maladie et leur sexualité, dans une société qui n'est pas prête. Ils s'organisent collectivement pour faire évoluer les mentalités et presser la recherche et les expérimentations médicales, avec des meneurs à la forte personnalité.
C'est un très beau film, assez cru mais je crois qu'il faut ça de nos jours pour faire bouger certaine chose. Le film montre bien le combat des personnes atteintes du SIDA. Personnelement les émotions étaient très fortes, j'ai été obligé de pleurer toute les larmes de mon corps.
[Merci de m'indiquer quels sont les propos hors charte que contiennent ce texte car cela m'échappe]. Un requiem militant important, puissant, plein de vie et pédagogique. Pour autant je n'ai pas été complètement emporté. Certes 120 BPM réussit non seulement à transmettre sur le SIDA et le militantisme quelque chose de fort mais également de la nuance. Le débat sur le sang contaminé la "vitrine" du SIDA est passionnant par exemple. Faut-il cesser de la mettre en avant parce qu'il ne représente qu'UNE des facettes de l'épidémie du SIDA (et ce, même si Act-up en souffrira en termes de couverture médiatique ?). Pareil lors de l'opération de comm' dans les collèges, le film prend le temps, fait l'effort de montrerspoiler: deux profs l'un opposé et l'autre encourageant l'intervention des militants. Il ne dissimule pas non plus les inimitiés et la complexité des enjeux par exemple via le président d'Act Up dont l'apport à la cause est sans conteste mais qu'on devine également en recherche personnelle d'exposition médiatique. 120 BPM assume son coté documentaire et Robin Campillo assume son ton documentaire, fait le choix d'une image "sale" qui accentue le réalisme des scènes mais il place quelques plans oniriques d'une puissance saisissantesspoiler: la boite de nuit, les particules de poussières, le rapport sexuel entre Sean et Nathan/son ex prof ou la Seine devenu un fleuve de sang. Ce qui m'a par contre gêné c'est la féminisation caricaturale des homo en début de film. J'ai aussi eu la sensation que le film par volonté pédagogique cherche à tout couvrir de son sujet au risque de s'y perdre. Et si cela fonctionne souvent très bien (les séances pleinières, les actions coup de poing d'Act Up qui asperge les assureurs de cendres, réveille à coup de slogans et éclabousse de sang les labos) d'autres m'ont paru longues ou incompréhensibles (notamment les explications médicales et la position des labos). Le film est également construit sur un schéma répétitif qui aligne "discussion didactique sur le thème X" puis "action liée au thème X (et on ne lésine pas sur l'émotion)" avant de finir sur "boite de nuit avec effet lumière et musique assourdissante". Mais le final est beau, justement parce qu'il est spoiler: long et pénible comme l'est une vraie fin de vie. Et comme dans la vraie vie la mort de notre héros ne se conclue pas par un discours solennel mais par une hébétude que personnifie la maman "Mince, déjà ?" et un matérialisme que certains trouveront indécent : on fait le café, on sort les biscuits et Nathan va baiser sans attendre avec l'homme que ne pouvait pas saquer son ex.