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    120 battements Par Minute
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    4,2
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    619 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Dans sa forme agressive, frontale, âpre, le film cherche clairement à nous prendre par le colbac pour nous mettre le nez dans son sujet. On assiste à la projection comme à un passage à tabac lors d'une garde à vue qui tourne mal. "Tu vois ce que c'est le Sida, hein tu le vois ! Tu vois comment des milliers de gens sont morts depuis trente ans et tu n'as rien fait!" On a envie de répondre "oui monsieur mais j'y suis pour rien moi." "Maintenant tu y seras pour quelque chose !" nous répond le film, à chacune de ses images. Avec ce film, comme avec La vie d'Adèle, ou d'autres titres qui m'échappent (Les nuits fauves ?) nous assistons à un cinéma qui se revendique par la force d'un sujet à contenu sociétal (mais jamais social) cherchant l'électrochoc des consciences tranquilles, cependant sous sa fine couche d'impertinence se dissimule un film profondément ringard, poussiéreux, et d'arrière-garde. Ce film est un exemple de ce que des gens comme Truffaut, Chabrol et Godard avaient dénoncé autrefois "on ne fait pas de grands films en traitants de grands sujets" entre les pages, me semble-t'il, d'une revue en son temps vraiment impertinente, qui s'appelait Les Cahiers du cinéma. Revue qui est aujourd'hui l'antithèse de ce qu'elle défendait à l'époque, lorsqu'elle louange ce pensum ingrat déroulé comme un bréviaire indélicat. Un grand sujet peut également accoucher d'un grand film, dès l'instant où il s'intéresse à des problèmes humains. Hors ce film nous prend en otage pour nous parler des difficultés à vivre d'une communauté homosexuelle atteinte par le VIH. On a envie de répondre "Et alors ? Il y a aussi des malades atteints de sclérose en plaque, de myopathie, de la maladie de Charcot, d'Alzheimer, du cancer de la moelle osseuse et que sais-je encore ? Des maladies pour lesquelles la médecine reste impuissante, mais espérons que la recherche avancera un jour." La raison d'être d'un film comme celui-ci est en réalité bien plus tordue qu'elle n'y parait. Il s'agit de nous forcer à adhérer à une religion : celle du Sida, comme il existe une religion du 11 Septembre, une religion de la Shoah, une religion du gaullisme, une religion du D.Day, une religion du Mitterrandisme, une religion de la religion. Nous vivons dans une époque où le cinéma se fait le relais des religions, lesquelles se substituent au politique, et au social. On peut en inventer à l'infini des religions, et le cinéma sera là pour les promouvoir avec tambours et trompettes.
    Par ailleurs, j'ai eu aussi le sentiment, en regardant le film, d'avoir fait un voyage de trente ans en arrière, et d'assister à un film-réflexe, tourné sur le vif, un peu comme Les nuits fauves, exemple de film dont on se rend compte aujourd'hui à quel point il s'intéressait moins à l'humain qu'à quelques humains autoproclamés "représentants d'une génération". Personnellement je pensais qu'ACT-UP n'existait plus tant sa couverture médiatique s'est réduite en l'espace de 20 ans. Une chose est sûre, c'est que le Sida ne concerne plus la jeunesse comme il la concernait dans les années 80. On a désormais du recul, la phobie de la maladie n'est plus aussi prégnante qu'autrefois, et la sexualité chez les jeunes et les moins jeunes, est en train de se libérer de ce carcan totalitaire, et c'est tant mieux. Elle est peut-être là la raison d'être de ce film, à mon goût injustifiable.
    Drole D.
    Drole D.

    6 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Un bon début de film qui raconte le combat des personnes atteintes du sida mené par des personnes courageuses et touchantes puis très vite on s'ennuie amour sexe et mort . Les scènes ne m'ont tiré aucune émotion.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2017
    Il a frôlé de près la Palme d'or à Cannes, voici "120 battements par minute", troisième long-métrage de Robin Campillo qui s'impose définitivement au sein du giron hexagonal. Le film revient sur les implications du mouvement Act Up dans les années 1990, période étrangement méconnue surtout auprès de la jeune génération. D'emblée, le processus filmique frappe car l'oeuvre fonctionne énormément sur la rhétorique. Il consiste en de longues discussions tard le soir dans les amphithéâtres où les militants débattent, se crêpent le chignon et échafaudent leurs opérations. Loin d'être rébarbatifs, ces instants sont passionnants et doublés d'une construction visuelle recherchée, faisant alterner théorie et pratique. Les acteurs sont tous irréprochables, pour ne pas dire exceptionnels (Nahuel Pérez Biscayart). A partir de là, quel dommage que le film ne décide de suivre une autre voie dans sa dernière partie. Quittant définitivement ce premier champ basé sur le mode argument contre argument, le film se transforme en pure histoire d'amour entre Sean et Nathan. Dès lors surviennent quelques longueurs ainsi qu'une certaine surcharge mélodramatique. Mais "120 battements par minute" constituera à coup sûr un coup de coeur justifié !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 31 août 2017
    Film très ennuyeux, les scènes de sexe durent une éternité et certaines scènes sont limites hardcore... Pas mon style de film
    mondidi
    mondidi

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2017
    Un film sur le combat, magnifique, qui passe essentiellement par la parole, la mise en scène est très nerveuse et colle au sujet, surement le film de l'année
    petitbandit
    petitbandit

    90 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2017
    120 BPM/mn et l'histoire d'un groupe de militants d'Act up dans les années fin 80 début 90. Si le sujet est sensible et très fort émotionnellement, il ne suffit pas d'en parler pour en faire un bon film. La longueur d'abord, interminable avec des séquences qui auraient pu être évitées. Les personnages ensuite, remarquablement interprétés, le tout filmé un peu comme un documentaire n'arrivent pas à transmettre l'émotion suffisante qu'on peut attendre. Si les scènes "crus" sont présentes et utiles pour montrer le milieu gay, la cause anti sida, le militantisme et la conviction de ces personnes, la maladie, la mort, le tout ne m'a pas totalement convaincus quand même dans sa narration. Les plans de profil, trop souvent utilisés sont justes insupportables. Déçu par ce film qui présageait mieux mais utile pour comprendre les années de lutte contre ce fléau qu'est le sida.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 août 2017
    Ce film n' est pas un divertissement! Il relate les actes engagés, la bravoure de ces militants qui mettent leur séropositivité au service de la communauté... Emouvant et queer!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2017
    Un film honnête qui a le mérite de ne pas tomber dans le pathos malgré l'époque des années SIDA qui était la porte ouverte à un lot de dérives. Il est dur car ces temps étaient durs. A voir par certains jeunes qui n'ont pas connu cette époque. A revoir par certains moins jeunes qui ont oublié cette époque.Un portrait vrai de gens qui n'avaient rien a perdre ... car ils mourraient.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 31 août 2017
    C'est un film beau et émouvant contenant des images chocs. Comme on s'y attend très engagé sur le sujet du Sida, le film se centre sur les actions d'une association en particulier puis se ressert peu à peu autour de deux personnages principaux. Nous sommes totalement plongés dans les années 90 et pourtant c'est aussi un message que de nombreux progrès reste à faire dans ce domaine encore à nos jours. Toutefois, je me suis trouvée un peu mise de coté au début du film car il nous est difficile de nous identifier à un personnage quelconque dans la première demi-heure de visionnage. Je terminerais par dire que la dernière scène manque également selon moi un peu de poésie et tranche énormément avec la compassion que nous avons pu développer pour ces personnages bels et bien révoltés. Ce n'est pour moi pas un film tout public mais que je recommande vivement
    mat niro
    mat niro

    354 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Le réalisateur, Robin Campillo, ancien membre d'Act-Up, revient dans les années 90 à travers les militants de ce mouvement qui se battent contre les laboratoires pharmaceutiques ou les assureurs pour lutter contre l'épidémie d'une nouvelle maladie : le SIDA. Il n'y a pas ici de jugement sur ces agissements mais tout simplement un constat glacial de l'inertie des autorités. Le reproche que l'on peut faire lors de la première partie du film, c'est peut être d'utiliser un langage complexe sur les pathologies de la maladie. Pour le reste, l'histoire d'amour entre Sean (Nahuel Perez Biscayart) et Nathan (Arnaud Valais) est tout simplement bouleversante. Un flm choc sur une maladie toujours d'actualité malheureusement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2017
    Une claque !
    Dur, dur les minutes, les heures qui suivent la vision de ce film...
    Bravo et merci Mr Campillo.
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 août 2017
    Voilà sans doute l’un (le ?) des films français les plus attendus de l’année. Donné gagnant pour la Palme d’or cette année à Cannes, le film repart tout de même avec le Grand Prix. Personnellement, j’en attendais beaucoup. Eastern Boys, le précédent film de Robin Campillo, était l’un de mes préférés de 2014. L’excellente rumeur en provenance de la Croisette me faisait cependant un peu douter. Heureusement, pas de mauvaise surprise, le film est un choc. Même si à l’époque j’avais à peu près l’âge des personnages, je ne me sentais pas encore concerné et vivait loin (plus ou moins consciemment) de tout cela. D’entré, Campillo nous prend à la gorge et ne nous lâche plus jusqu’à la dernière seconde. Sa mise en scène est ultra puissante, sèche, sans concession. Le scénario, inspiré de sa propre expérience au sein de l’association (sans être auto-biographique) est au diapason. Il mélange tous les genres (politique, drame, tragédie, romance…) avec un certain bonheur et une certaine efficacité. C’est dur, fort, brutal, plein d’amour, de violence, de passion, de mort, et à la fois plein de vie et d’une folle espérance : celle de vivre justement, tout simplement. L’interprétation est tout aussi puissante. Le casting est hétéroclite mais ô combien séduisant et convaincant. Si Nahuel Perez Biscayart n’est pas une révélation pour moi (il tient le premier rôle de l’excellent Je suis à toi), Arnaud Valois en est bien une. Espérons qu’il change d’avis et se remette définitivement à tourner lui qui avait tout arrêté après seulement trois films il y a quelques années. Avec aussi, dans un second rôle, la toujours excellente Adèle Haenel. On en ressort donc complètement sonné, assommé, à l’image d’une salle, d’un silence de cathédrale, où l’émotion est encore palpable tout au long du générique de fin. Un film marquant qui fait son petit bonhomme de chemin dans la tête et qui hante encore plusieurs jours après l’avoir vu. Gageons qu’il en sera ainsi pour les votants des prochains César ! Du grand cinéma pour un grand film essentiel et bouleversant. Le film d’un combat (et il n'est pas terminé), le film de l’année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2017
    J'ai pleuré pendant le film. J'ai pleuré une fois le film terminé. J'ai pleuré en étant dehors. Je pleure encore. Ce film m'a bouleversé. Je ne m'en remets pas... C'est comme si j'avais pris un uppercut dans la tronche !
    Ce matin, en me réveillant j'étais encore sous le choc de ce film.
    Cette claque, ce coup de poing que je me suis pris dans la gueule était juste énorme.
    J'ai rarement été aussi touché par un film.
    hgyur
    hgyur

    14 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    Superbe Scénario sur La Mobilisation et SURTOUT La prevention du Sida dans tous les Contextes différentes, sexualité Homosexualité, hétérosexuelle et qui concerne Tout le monde ! Une seul chose : Mobilisez-Vous pour avancer la recherche et avoir Des Traitement avancé et efficiences et Pas les techniciens (Robots) qui sont Dans leur Bureau et qui patiente à l'attentes d'un Résultats parfait à annoncer ! On nous a enfermé dans une Société où il y a trop de Confort où les Jeunes sont trop livré à Papa et Maman, il faut soulever la Question de parvenir à se libérer de cet enferment médiatique que génère les médias sur beaucoup d'idée reçu; on est influencé ! FILM à Voir absolument une Fois !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2017
    Percutant et plein d'émotions.Les personnages ne sont pas des caricatures et vous transmettent des sentiments forts !
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