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    120 battements Par Minute
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    618 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    Vu vendredi. Sans aucun doute, le film de la rentrée, de l'année. J'en suis sorti bouleversé comme rarement, totalement en larmes. Un film d'urgence, d'énergie, de combat, qui ferait passer Les Nuits Fauves pour une sorte de '' Sida pour les Nuls ''. Un film à voir, à revoir, pour les jeunes, les moins jeunes. Pour tous ceux que les pouvoirs publics et les lobbys pharmaceutiques délaissent en nous faisant croire que le Sida serait devenu une maladie comme une autre.
    Refus de distributeurs de préservatifs dans les lycées, refus de communiquer des résultats, mépris envers les personnes atteintes de cette saloperie. Le film traite tout et n'évite rien, surtout pas le sublime.
    Dans ce film, le sublime est le personnage de Sean, joué par Nahuel Perez Biscaraz, un jeune acteur que vous pourrez voir chez Dupontel en octobre. J'ai beau avoir plus de 1500 DVD, je crois qu'on tient là, le nouveau Patrick Dewaere. Sensible, solaire, viril, courageux, vivant. Le dernier m'ayant fait cet effet est Guillaume Gallienne dans Les Garçons et Guillaume, à table. C'est dire.
    En résumé, c'est le Ciné cool jusqu'au 2 septembre. 4,50 Euros la place, alors évitez de vous abreuver de merdes façons block buster et aller voir de la qualité, à ce prix là :)
    joelle g
    joelle g

    85 abonnés 859 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    Avant tout une playade d'acteurs fabuleux ......qui donnent au film un réalisme criant...on se croirait dans un reportage.......Quelques scènes très dures , ....jamais Trash......
    Je ne me souvenais plus trop de ces événements...et le film nous y plonge avec réalisme....violence.....
    Film à voir.....intéressant.....
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Ce film m'a coupé le souffle tellement il est poignant, puissant ! Et quelles émotions il nous fait ressentir, j'en suis ressortie bouleversée, sous le choc et surtout émue.
    Le sujet délicat du Sida est abordé d'une façon phénoménale. Il y a autant de colères, de peines que de joie et de rires.
    Il n'aurait pas pu être mieux abordé que ça, chapeau au réalisateur pour avoir fait cette merveille.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    32 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    J'étais sorti sidéré par la scène du cambriolage dans Eastern boys. Là c'est tout le film du début à la fin qui m'a emporté et bouleversé. Une oeuvre magnifique débordante d'énergie qui a laissé toute la salle de ciné sonnée et émue après le générique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 septembre 2017
    un film poignant qui relate le combat contre la maladie, l'inertie des pouvoirs publics, la volonté des associations à informer le grand public,... Alors oui il y a des scènes trashs, oui il y a des actions militantes violentes, oui ca se passe à une époque différente,... mais je vous conseille d'aller voir ce film
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 2 septembre 2017
    Sensation cannoise 2017 et objet d'une dithyrambe critique unanime, "120 BPM" m'a effectivement procuré un sacré choc... de déception.
    Construction, scénario, mise en scène et direction d'acteurs: rien ne m'a plu, ni ému, ni bouleversé, hormis les scènes qui aboutissent à la séquence finale, et qui m'ont plutôt provoqué dégoût et réprobation morale.

    Je m'aperçois qu'il est dur en fait de dissocier le film de son sujet car, là où j'ai trouvé le film intéressant et didactique, c'est quand il montre les missions "nobles" d'Act Up (les fameuses RH, les tentatives de table ronde avec le laboratoire, les interventions en lycée etc.), mélange de mai 68 et de lobbying activiste.

    Mais les personnages m'ont semblé mal écrits, sans corps ni existence propre en dehors de leur vie militante, peu incarnés et pas vraiment bien joués (hormis Adèle Haenel) et malheureusement souvent réduits à des stéréotypes qui n'aident pas à élever le débat ni à s'attacher à eux: militantisme queer caricatural, discours agressif et victimaire, positionnement de martyrs...

    Mais ce parti pris aurait pu évoluer. Au lieu de ça, la 2ème partie du film (où l'aventure collective cède totalement la place à une histoire singulière d'amour et de maladie) m'a laissé sur le bord du chemin et embarrassé, tant elle m'a semblé mal amenée sur le plan narratif, avec un pénible sentiment de prise d'otage affective.

    On parle beaucoup des scènes d'amour: de leur longueur, leur redondance, voire de leur inutilité... J'ai cependant trouvé que les deux dernières (à l'hôpital et l'étreinte mortifère ? de Nathan à la toute fin) étaient belles, sensibles et apportaient du sens. Elles avaient tout à fait leur place dans ce film qui, sans être réussi, a tout de même le mérite d'exister et de refaire vivre ces années noires du SIDA.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    621 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    C'était avec une grande excitation que je suis allé voir LE film dont tout le monde parle depuis le festival de Cannes, la révélation de l'année, le film engagé revenant sur une période oubliée par la nouvelle génération où des hommes et des femmes se sont battus pour leur liberté et pour leur vie face une société distante et semblant peu soucieuse du sort des malades atteint du SIDA. Par le biais d'opérations coup de poing mais pacifistes, les militants d'Act-Up Paris, atteint ou non de la maladie, passent tout leur temps à faire valoir leur droit de façon radicale. Le côté réaliste de la mise en scène nous captive, certes, les transitions silencieuses à base de molécules contaminées et de poussières pris en vol viennent dérythmer la fougue de ces longues scènes de réunion et de débat autour des actions futures du groupe militant. La sensibilité et la conviction des acteurs nous percutent de plein fouet ; je pense avant tout au jeune acteur argentin Nahuel Perez Biscayart qui délivre une performance puissante, percutante et subtile. Arnaud Valois, lui aussi, réussit à nous toucher par sa clairvoyance et son charme naturel. Le reste du casting, parfois inégal, reste simple et juste. J'ai simplement été énervé par le jeu agacé et figé de Adèle Haenel, toujours identique et manquant de nuances sur l'ensemble du film, à l'image de ses précédents rôles d'ailleurs.
    Donc oui, "120 battements par minute" nous touche, nous percute grâce à ce scénario construit habilement où le collectif et l'individuel se confondent, imprégné de désespoir et de rage de vivre. Mais de là à crier au chef-d'oeuvre et de ne pas pouvoir se remettre du film au bout de deux jours... Il y a tout de même une marge. Les scènes de réunions sont nombreuses et plutôt longues, et notre ennui se récupère heureusement par des scènes d'action choc constituant toute la singularité d'Act-Up face à l'injustice. L'indifférence des laboratoires et des responsables nous consternent et semblent mériter ces intrusions pacifistes mais crues. On aurait peut-être aimé comprendre cette indifférence avec un personnage d'un labo qui témoignerait à l'image d'un avocat du diable car ce désir de se montrer et d'agir peut faire passer les militants d'Act Up pour des enfants gâtés sans limites qui n'écoutent même pas leur principaux interlocuteurs. En effet, les dialogues semblent parfois saturés laissant peu de place à des solutions envisageables. Une ouverture au dénouement aurait sûrement donnée un sens à cette fin froide et triste. Les scènes de militantisme sont alternées par des scènes plus intimes où les personnages se rencontrent et se désirent. On a le droit à une scène qui a suscité de nombreuses sorties de salle, me rappelant alors celle de "La vie d'Adèle". J'admire les acteurs par leur simplicité lors de ces scènes mais la mise en scène s'étire, capturant un vrai moment de vie, nous rendant au bout d'un moment voyeur et non plus simple spectateur. Il n'y a pas de malaise mais l'effet est trop long sans qu'on sache pour quoi, comme un désir de provoquer et de montrer que l'acte sexuel peut être partagé entre un homme contaminé et un autre en bonne santé. Bien que le propos de ce film soit fort, on attend cette fameuse fin qui semble répondre aux "chamboulement" dont tout le monde parle, et oui, cette fin est très forte, poignante de réalisme et de d'émotions. Le parcours du personnage de Sean témoigne d'un rythme de vie pleinement profité et secoué par la maladie, et devient une véritable métonymie de cette période marquée.
    Et pour finir, et en essayant de ne rien spoiler, "120 battements par minute" (qui aurait pu avoir une super bande originale avec un tel titre...) témoigne d'une liberté sexuelle exacerbée et poussée et je n'ai personnellement pas apprécié l'image qu'on donne des homosexuels à la fin du film. A savoir, spoiler: lorsque Sean décède, Nathan passe directement la nuit avec un autre et lui fait l'amour, donnant un peu l'impression bizarre "mon petit copain vient de mourir, pas grave, je bande encore"... Super l'image !
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    11 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    120 battements par minute, une très grande cause mais un film mauvais. Car ce film cherche le sensationnel avant le fond, le traitement d'une cause noble et urgente, le laborieux chemin de lutte contre le sida. On ne peut pas reprocher à Paris Match de faire du sensationnel pour vendre des magazines et aimer ce film. Soit on traite ce sujet avec le sérieux d'un film historique et alors on nous épargne des scènes d'amour, en longueur avec gros plans, arrêts sur image et sons associés. Soit c'est une histoire d'amour entre homexesuels, deux militants, alors c'est un autre film, l'amour mérite mieux. Il n'est pas nécessaire de nous imposer les longueurs des RH (réunions hebdomadaires) pour persuader le spectateur que ces jeunes voulaient vivre, s'amuser et militer efficacement afin d'augmenter les moyens pour soigner tant ceux consacrés par le pouvoir politique que ceux des laboratoires privés. Finalement un film pour faire du fric mais pas un film pour servir une cause.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 septembre 2017
    tbon film qui m a rappele bien des souvenirs c est un peu le piege d ailleurs on y rentre comme ds un bar gay ou l on va un soir ss aucune attente particuliere et ou l on va y passer une nuit forte intense et memorable les jours suivants !
    les personnages evoluent naturellement au gré des reunions des liens se tissent plus forts une relation se noue devant nos yeux et nous voila entraines on sourit on a mal on a tt en 2h20 ! on en sort reel chamboule !
    c est pour cette raison que ce sera dur d aller recommander ce film a des amis proches on devra les mettre en garde car il n est pas facile d avoir a revivre ttes ces peripeties au final annonce et d etre mal apres pour les avoir en qq sorte revecues ! chacun y trouve son compte l effet miroir est puissant et ne se deforme pas ! il est intact ! l interpretation est d une justesse le parler la situation est la rien a enlever ni a ajouter ! on se souvient de ces ambiances house ds les clubs ces odeurs aussi nous reviennent !
    c est un film qui servira bcp a des plus jeunes qui se conduisent comme leurs aines il y a 35 ans et qui decouvrent un beau jour qu ils entrent ds la maladie en 2017 ! c est un film militant et percutant !
    je conseille aussi le telefilm un printemps de glace et le film longtime companionshift qui sont tres forts aussi tournes tous les deux au tt debut de l epidemie et qui avait deja cette force d espoir a travers l histoire !
    en lisant les ressentis un peu partout ce film ne laisse pas indifferent ! j ai pu relever maintes fois les mots de gifle de raclee bref comment le pourrait il ? nous y avons laisse une part de notre jeunesse qq plumes tres certainement ! mais ce sentiment de blessure ouverte est la preuve que nous sommes vivants je dirai meme des survivants !
    Roub E.
    Roub E.

    891 abonnés 4 940 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2017
    Après tous les éloges qu'il a reçu j'attendais beaucoup de ce film, sûrement trop d'ailleurs. J'ai été happé dans un premier temps, avec une plongée dans la France des années 90 et de l'engagement des membres d'Act Up dans la lutte contre le sida. J'ai trouvé le travail de reconstitution de ce qu'était l'association et de ses messages vraiment excellent. La volonté de ses membres de faire des actions marquantes avec parfois l'énergie du désespoir pour médiatiser l'épidémie à la fois dans un but de prévention mais aussi vis à vis de la recherche donne une énergie folle au film. Il Montre que dans nos sociétés apathiques quelques personnes décidées peuvent déplacer des montagnes. J'ai franchement cru que cette énergie allait être constante tout le long du film. Las le film glisse peu à peu vers le mélodrame qui même s'il garde l'envie de bousculer le spectateur à la manière d'Act Up en n'épargnant pas son auditoire en montrant la vérité de la maladie perd de sa force avec l'histoire de Sean et Nathan qui donne un air de déjà vu et un côté mélo qui gâte le film aussi forte soit elle ( et même si je comprend son intérêt pour la narration du film). Chapeau aussi à la bande d'acteur vraiment formidable; exception faite d'Adele Haenel qui plus je la vois plus elle me laissé dubitatif quand à son talent d'actrice (j'ai vraiment l'impression de la voir faire la même chose à chaque film). Alors oui 120 battements par minute est un très bon film mais pas le chef d'œuvre auquel je m'attendais.
    Mathilde C.
    Mathilde C.

    24 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Très beau film, tous les acteurs jouent extrêmement bien, nous fait comprendre bien des choses sur le sida et cette génération qui a marqué les esprits
    David S.
    David S.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Un film fort. Une direction d'acteur impeccable qui mets en avant de jeunes acteurs parfaits. A voir absolument !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 septembre 2017
    Une grosse claque, le film est d'une beauté, tu ressors de la salle bouleversé.
    120 BPM est fort, puissant et très cru. Les acteurs sont vraiment très bons, Nahuel perez biscayart (dans le rôle de Sean) est d'une puissance folle. Les scènes qui pourraient paraitre longues ne le sont pas, elles sont belles et nous font clairement comprendre les choses spoiler: , les poussières dans l'air pour la maladie qui se propage, le sang dans la seine pour la mort qui arrive...

    Tu apprends sur Act up et sur leurs vies, je recommande mille fois.
    Le film te suit longtemps après.
    ATON2512
    ATON2512

    56 abonnés 1 118 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Le troisièmme film De Robin CAMPILLO (2017) est exceptionnel à plus d'un titre.
    Immersif à nous (re) plonger dans une époque pas si lointaine (les années 90) et pourtant vu le chemin parcouru vriement révolue. Toute l'ambiance de cette époque tant au niveau sociologique , qu'historique est d'une rare exactittude! Les médias, l'abandon soujacent des minorités, la peur véhiculée par les médias, le déboussolement des politiques ....
    L'autre force du film est son côté immersif dans le fonctionnement m^me de l'association ACT-UP et de ses relations avec la communauté "gay" et des autres associations de soutien aux mala des comme "AIDES" .
    Ceux qui ont vécu de l'intérieur ACT-UP se retrouveront catapulté près de 30 ans en arrière . Un film d'une grande force sur l'amitié certes, mais aussi et surtout sur le Militantisme, le vrai celui qui d'un coup fait bouger les choses et transporte une poignée de personnes.
    Sans oublier bien sûr l'interprétation d'une grande justesse et d'une grande passion . Bravo notamment bien sûr à :
    Nahuel PEREZ BISCAYART , Arnaud VALOIS et Adèle HAENEL.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 1 septembre 2017
    Dans sa forme agressive, frontale, âpre, le film cherche clairement à nous prendre par le colbac pour nous mettre le nez dans son sujet. On assiste à la projection comme à un passage à tabac lors d'une garde à vue qui tourne mal. "Tu vois ce que c'est le Sida, hein tu le vois ! Tu vois comment des milliers de gens sont morts depuis trente ans et tu n'as rien fait!" On a envie de répondre "oui monsieur mais j'y suis pour rien moi." "Maintenant tu y seras pour quelque chose !" nous répond le film, à chacune de ses images. Avec ce film, comme avec La vie d'Adèle, ou d'autres titres qui m'échappent (Les nuits fauves ?) nous assistons à un cinéma qui se revendique par la force d'un sujet à contenu sociétal (mais jamais social) cherchant l'électrochoc des consciences tranquilles, cependant sous sa fine couche d'impertinence se dissimule un film profondément ringard, poussiéreux, et d'arrière-garde. Ce film est un exemple de ce que des gens comme Truffaut, Chabrol et Godard avaient dénoncé autrefois "on ne fait pas de grands films en traitants de grands sujets" entre les pages, me semble-t'il, d'une revue en son temps vraiment impertinente, qui s'appelait Les Cahiers du cinéma. Revue qui est aujourd'hui l'antithèse de ce qu'elle défendait à l'époque, lorsqu'elle louange ce pensum ingrat déroulé comme un bréviaire indélicat. Un grand sujet peut également accoucher d'un grand film, dès l'instant où il s'intéresse à des problèmes humains. Hors ce film nous prend en otage pour nous parler des difficultés à vivre d'une communauté homosexuelle atteinte par le VIH. On a envie de répondre "Et alors ? Il y a aussi des malades atteints de sclérose en plaque, de myopathie, de la maladie de Charcot, d'Alzheimer, du cancer de la moelle osseuse et que sais-je encore ? Des maladies pour lesquelles la médecine reste impuissante, mais espérons que la recherche avancera un jour." La raison d'être d'un film comme celui-ci est en réalité bien plus tordue qu'elle n'y parait. Il s'agit de nous forcer à adhérer à une religion : celle du Sida, comme il existe une religion du 11 Septembre, une religion de la Shoah, une religion du gaullisme, une religion du D.Day, une religion du Mitterrandisme, une religion de la religion. Nous vivons dans une époque où le cinéma se fait le relais des religions, lesquelles se substituent au politique, et au social. On peut en inventer à l'infini des religions, et le cinéma sera là pour les promouvoir avec tambours et trompettes.
    Par ailleurs, j'ai eu aussi le sentiment, en regardant le film, d'avoir fait un voyage de trente ans en arrière, et d'assister à un film-réflexe, tourné sur le vif, un peu comme Les nuits fauves, exemple de film dont on se rend compte aujourd'hui à quel point il s'intéressait moins à l'humain qu'à quelques humains autoproclamés "représentants d'une génération". Personnellement je pensais qu'ACT-UP n'existait plus tant sa couverture médiatique s'est réduite en l'espace de 20 ans. Une chose est sûre, c'est que le Sida ne concerne plus la jeunesse comme il la concernait dans les années 80. On a désormais du recul, la phobie de la maladie n'est plus aussi prégnante qu'autrefois, et la sexualité chez les jeunes et les moins jeunes, est en train de se libérer de ce carcan totalitaire, et c'est tant mieux. Elle est peut-être là la raison d'être de ce film, à mon goût injustifiable.
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