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    120 battements Par Minute
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    4,2
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    618 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    un film fort, percutant, nécessaire que chaque jeune et moins jeune devrait voir pour realiser les ravages de cette maladie, les combats qui ont été menés et qui reste à mener....
    Linda N.
    Linda N.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Comment ce film a eut le Grand Prix de Cannes!!!!!! Plusieurs personnes ont quitté la salle et nous sommes sortis avec une envie de vomir! Horrible !!
    orlandolove
    orlandolove

    126 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Après la claque "Eastern Boys", Campillo confirme qu'il est un des cinéastes majeurs du 7ème art français. Le scénario glisse intelligemment du groupe vers l'individu, de la cause vers l'intime. Avec passion et émotion. Les acteurs, peu connus pour la plupart, sont grandioses.
    JARS
    JARS

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Ce film est une véritable claque ! Il aurait pu se contenter de retracer de façon documentaire la lutte d'Act Up au début des années 1990 (les scènes dans l'amphi sont toutes formidables et souvent drôles) mais il va bien plus loin : il est aussi une leçon de cinéma dans la façon dont il filme ces corps exposés à la mort pour qui chaque minute de vie compte. spoiler: Le dernier geste du personnage principal est d'ailleurs un geste militant et souverain ultime, un triomphe sur la décrépitude de son propre corps.
    120 Battements par minute est aussi un film pédagogique au sens le plus noble du terme : si ça ne tenait qu'à moi, il faudrait le projeter dans tous les lycées (oui, je sais, impossible à cause de certaines scènes) pour que les jeunes d'aujourd'hui voient ce qu'était le SIDA à cette époque. Parisien, gay et aujourd'hui cinquantenaire, ayant comme beaucoup de gens de ma génération perdu des amis, nous vivions alors chaque jour avec une épée de Damoclès au-dessus de notre tête et nous considérons aujourd'hui comme des rescapés. Le film m'a subitement ramené 30 ans en arrière en faisant ressurgir plein de souvenirs enfouis. C'était dur mais salutaire.
    Michael D
    Michael D

    17 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Quelle déception après Eastern Boys, un film que j'ai adoré. Le film est long et ennuyeux, prétentieux et bourré de clichés. On a du mal à s'attacher à ces personnages qui accusent le monde entier et on ne comprend pas bien leur revendication à part celui de la survie. On a l'impression que le réalisateur a voulu faire un film à la Costa Gavras mais sans aucun sujet de conflit ou véritable scandale de société, le conflit est ici très artificiel ou peut-être uniquement mal traité.

    Le seul aspect intéressant du film est de décrire dans un style quasi documentaire et pendant deux heures trente l'agonie du sida.
    Yves G.
    Yves G.

    1 411 abonnés 3 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    À Paris. Au début des années 90. L’épidémie du Sida fait rage. Act up Paris milite pour dénoncer l’inaction du gouvernement et le cynisme des laboratoires pharmaceutiques. Portrait de groupe : Sophie, la pasionaria, Arnaud, le nouveau est « séro-neg », Sean est « séropo » et livre une course contre la mort avec la mort qui menace, le sens politique de Thibault, le président, ne convainc pas toujours ses camarades…

    Qui a dit que le cinéma français manquait de souffle ? Le troisième film de Robin Campillo – déjà remarqué pour "Les Revenants" et "Eastern Boys" – en a plus qu’à son tour. Il l’a montré à Cannes dont il est revenu avec le Grand Prix alors que les pronostiqueurs unanimes – moi y compris – lui promettaient la Palme. Il l’a montré en faisant la couv’ de Télérama et la Une du Monde et en donnant à un été cinématographique bien tristounet un peu de piment.

    Manuel d’action politique. On a beaucoup dit que "120 bpm" chroniquait les années Sida. Ce n’est vrai qu’en partie. Sans doute évoque-t-il la lutte contre l’épidémie à travers les actions coup-de-poing (les « zaps ») d’Act Up : zap des laboratoires Roche (peureusement rebaptisé « Melton Pharm » sans doute pour s’éviter des poursuites judiciaires) qui refusait de diffuser les résultats des essais de son anti-protéase, actions de prévention dans les lycées, « die-in », Gay Pride… Mais l’ambition de Robin Campillo n’est pas de faire l’histoire d’un mouvement. L’eût-elle été, il aurait attaché plus de soin à en décrire la chronologie alors que le film se déroule sans souci de progression. Les scènes les moins convaincantes du film sont d’ailleurs celles où il utilise des archives d’époque, béquille inutile à un récit qui n’en avait pas besoin.
    En revanche, Campillo relève un défi : décrire la discussion politique et sa mutation en action. Rien de plus difficile à filmer que l’AG d’une association. Rien de plus ennuyeux que des militants qui prennent la parole en désordre. Pourtant, dès la première minute, avec une pédagogie évidente, 120 bpm nous fait pénétrer dans une RH (« rencontre hebdomadaire ») de Act up, nous en explique les codes (on n’applaudit ni ne siffle), nous en présente les protagonistes et les enjeux.

    Du collectif à l’individu. Après nous avoir raconté les actions d’Act Up, "120 bpm" se resserre progressivement vers le destin de ses membres. Et plus particulièrement vers celui du couple formé par Arnaud et Sean (l’exceptionnel Nahuel Perez Biscayart qu’on reverra le mois prochain dans l’adaptation du Goncourt de Pierre Le maître Au revoir là-haut). Il aurait pu y perdre son unité. Il n’en est rien. Sa durée exceptionnelle (deux heures vingt qui filent sans qu’on les perçoive) le lui permet sans doute.
    Ce couple est bouleversant. Sa première nuit d’amour est l’une des plus belles jamais filmées. Moins par son esthétisme – comme le sont trop souvent les scènes de sexe. Moins par sa longueur – qui rappelle celle de « La Vie d’Adèle« . Moins par sa crudité – le film d’ailleurs n’est pas interdit aux moins de douze ans. Mais par ses… dialogues ! Les scènes de sexe au cinéma sont quasiment toujours muettes : les deux héros (hétérosexules) se séduisent, s’embrassent, et s’enlacent dans une musique d’un romantisme échevelé pendant que la caméra détourne pudiquement les yeux vers un coucher de soleil ou un feu de cheminée. Rien de tel ici où Arnaud et Sean se parlent, se racontent, se confient.

    L’épilogue du film arrachera évidemment des sanglots aux plus endurcis. Je me souviens de mon émotion devant "Philadelphia". Je ne sais pas si elle serait toujours aussi forte vingt-trois ans après. J’ai l’impression que "Philadelphia" était noyé dans un pathos excessif – et une musique envahissante. Ce qui m’a frappé dans "120 bpm" est la pudeur de ces dernières scènes, leur refus de la grandiloquence, le soin apporté aux détails vrais et peut-être vécues (la mère qui prépare du café et peine à refermer le clic-clac du salon). À ceux qui n’ont pas encore vu "120 bpm" et qui s’y précipiteront sitôt terminé la lecture de cette critique, j’offre en cadeau une dernière surprise : l’ultime réaction de vie, la pulsion de vie qui l’inspire contre toute décence, mais le deuil qui fait son chemin dans les sanglots qui l’accompagneront.
    bladgik
    bladgik

    86 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Les critiques ne s'y trompent c'est un très bon docu-film . A la manière de "polisse" on rentre Au cœur d'une des pires maladies le sida. Porté par une équipe d'acteurs d'une grande justesse, 120 battements est un film très réaliste. La Fin Est très poignante . Bravo .
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Film surcoté. Très long... Trop long, peu d'émotion. On a l'impression de voir un documentaire sans intérêt. Avec quelques scène sexuelles vulgaires et longues.
    Des scènes qui ne servent à rien. Il faudrait plus de 2h10 pour exprimer toutes les critiques négatives de ce film. Les acteurs jouent bien mais le contenu est fade.
    Grand prix du jury?? Ce film nous montrent que malheureusement le lobbying a de l'influence sur le festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    C'est un film qui restera longtemps gravé dans mon esprit. Les acteurs sont bluffants. Un sujet traité avec beaucoup de justesse et de délicatesse. Jamais vulgaire, d'une esthétique remarquable.
    PLR
    PLR

    443 abonnés 1 534 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Une immersion méthodique et réaliste dans l'activisme militant et les affres de la maladie. Film d'une très grande intensité. Très prenant, très pesant. Silence (de mort) lorsque le public sort de la salle. Un grand film. Une référence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Re-plongée dans la période de découverte du sida et du scandale du sang contaminé. Style reportage lors des actions et des histoires plus personnelles entre différents personnages. Pas un instant de répit, un flot de d'images émouvantes et dures, des destins tragiques, de désespoirs et de tristesse.
    L'oubli progressif de cette cause sera grâce à ce film sera ralenti et les plus jeunes auront des notions du chemin parcouru depuis le début de l’épidémie.
    Cati A
    Cati A

    10 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    J'ai 40 ans et je me souviens très bien des actions d'act up, je ne comprenais pas tout mais je les trouvais courageux.
    J'y suis allée avec une amie qui a 10 ans de moins que moi et qui n'avait pas conscience qu'il avait fallut se battre pour parler de sida et de capotes... Dur, drôle, Trash, instructif et à voir absolument!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    des acteurs enormes de verite, film tres prenant. pas de vision malsaine, une atmosphere qui nous prend aux tripes au fur et a mesure que l'histoire avance.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    120 battements par minute nous replonge au début des années 90. Le sang contaminé, les traitements médicamenteux extrêmement lourds, les recherches en laboratoires trop longues, et surtout le silence des médias et le rejet de la société. Le film ne reconstitue pas chaque action d'Act up dans le détail. Il s'intéresse à ceux, malades ou non, qui ont fait vivre l'association. Le jeu des comédiens est bouleversant de vérité. Le film tire un peu en longueur. Mais il dresse un portrait très juste du combat que les malades ont du mener pour être reconnus et soignés dignement. Un film à voir donc, pour ne pas oublier qu'aujourd'hui encore de nombreux malades se battent.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    166 abonnés 1 107 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    120 BPM est un film essentiel par ce qu'il montre et démontre et permet aux jeunes générations d'en apprendre plus sur Act-Up et son combat vital à une époque où notre société ne prenait pas conscience des vies brisées par le Sida puisqu'il ne touchait "que les personnes en marge". L'interprétation est superbe et le réalisateur n'hésite pas à montrer les dissensions présentes au sein de l'association. Malheureusement la mise en scène classique voire scolaire et une toute fin dont le procédé ne laisse pas d'autre choix au spectateur que d'être ému (ce qui chez moi a provoqué l'effet inverse) font que 120 BPM n'est pas le grand film qu'il aurait dû être.
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