Mon compte
    120 battements Par Minute
    Note moyenne
    4,2
    10378 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur 120 battements Par Minute ?

    619 critiques spectateurs

    5
    173 critiques
    4
    201 critiques
    3
    127 critiques
    2
    56 critiques
    1
    35 critiques
    0
    27 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Emma Schell
    Emma Schell

    9 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2017
    Difficile de critiquer un film qui fait l'unanimité à chacune de ses projections -à commencer par la standing ovation reçue à Cannes lors du dernier festival- et qui traite d'un sujet aussi fort et terrifiant que le Sida. Pourtant, je risque d'être une voix discordante dans le flot de critiques positives que j'entends autour de moi.

    Certes le thème est passionnant et à part quelques films (Les Nuits Fauves, Philadelphia, The Hours...), il n'est que peu abordé au cinéma. La bonne idée de Robin Campillo, c'est de s'être inspiré de son expérience de militant pour restituer à l'écran toute l'énergie, la fougue et même parfois la violence des membres de l'association Act Up dans leur lutte au quotidien. Et, si le film se voulait être un "devoir de mémoire" de ces années cauchemardesques pour toute une communauté abandonnée des politiques, rejetée par une partie de l'opinion -sans oublier toutes les autres victimes du sida : toxicos, hémophiles...-, ce film est une réussite.

    Malheureusement, nous sommes au cinéma et même si un sujet est passionnant, il -me- faut une mise en scène enthousiasmante.

    Flirtant avec le documentaire, filmé froidement, alourdi d'une histoire d'amour et gratifié de scènes crues -évitables ?- ; mon coeur ne s'est jamais emballé à 120 BPM. Devant cet objet cinématographique dénué de toute émotion, il s'est serré une seule fois. Très fort. L'orsque les premières notes de Smalltown Boy de Bronski beat ont raisonné, j'ai replongé 25-20 ans en arrière :

    - Freddy Mercury nous quittait,

    - Clémentine Célarié embrassait un garçon séropositif au Sidaction,

    - Hervé Guibert disparaissait,

    - Act Up-Paris déployait un préservatif géant sur l’obélisque de la place de la concorde,

    - Les campagnes de prévention se sont intensifiées grâce à des associations comme Act Up, Aids....

    Et c'est peut être cela que je retiendrai du film, le temps -monstrueusement long- qui aura été nécessaire pour faire bouger les mentalités, soigner dignement les malades mais aussi éduquer la jeunesse aux pratiques à risque...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    La vie des années fin 80, début 90.
    Pas de jugement de valeur SVP! Simplement un témoignage même si certains détails en erreur... les bouteilles, d'eau,... et puis non si l'on a la chance d'avoir un produit létale afin de partir dans la dignité, ce n'est pas un flacon entier, juste la dose...
    Pour les scènes de sexe.... Pas plus que dans les film avec hétéros...
    Film brut à voir par tout public à partir de ... 10ans : les petits voir pire sur leur portable avec les copains... A voir avec les parents puis débriefing sur plusieurs jours et rappel pour la prévention...
    Chris58640
    Chris58640

    210 abonnés 757 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Le film de Robin Campillo est à l’image de son sujet, et comment aurait-il pu en être autrement ? C'est-à-dire que « 120 battements par minute » est un film sans concession, que l’on reçoit comme la société française recevait les action d’Act Up dans les années 90, comme un coup de poing qui frappe fort, très fort et pile là où il faut pour faire un maximum d’effet. Techniquement d’abord, même s’il dure 2h20 et qu’objectivement c’est long, Robin Campillo trouve assez vite le bon rythme. En soignant ses transitions (des séquences musicales viennent « couper » le film à plusieurs reprises), en réalisant aussi de très belles scènes oniriques (la poussière, le virus en gros plan), il parvient à équilibrer son film alors qu’au départ, ce n’était pas gagné. « 120 battements par minute » n’est pas une succession de d’opération coups de poing et de scène de débats politiques, même s’il y en a beaucoup et c’est légitime. Le film n’est pas un simple catalogue des faits d’arme d’Act Up Paris et c’est heureux. Les scènes d’action, spectaculaires, succèdent aux scènes plus intimistes, voire très intimistes, et elles aussi s’alternent avec les scènes de débat au sein des réunions hebdomadaires, les fameuses « RH ». Campillo dose son film intelligemment pour que les 2h20 passent bien. Sauf qu’émotionnellement, 2h20 c’est difficile pour le spectateur pris à la gorge, c’est presque douloureux, et je pèse mes mots. Du coup, je me dois honnêtement de le dire, j’ai été soulagée de voir arriver le générique de fin, littéralement lessivée que j’étais ! « 120 battements par minute » n’est pas un film tout public, c’est une évidence que de le dire mais je le dis quand même, et pas seulement parce qu’on y voit deux hommes faire l’amour à plusieurs reprises et longuement. Il faut avoir le courage de regarder une agonie à l’écran, filmée sans fard et là encore dans toute sa longue horreur, et ce n’est clairement pas facile, croyez-moi. La musique (techno évidemment) est très présente et je retiens surtout la façon merveilleuse dont « Smalltown Boy » est mis en valeur. J’aimais déjà beaucoup ce titre des années 80, emblématique du mouvement gay, et je pense qu’à l’avenir j’aurais le cœur très serré quand je l’entendrais ! Concernant le casting, il serait assez malvenu de distribuer des bons point ou des mauvais points tant on sent que les acteurs connus (Adèle Haenel en tête) ou moins connus se sont attaqués à leur rôle la rage au ventre et la bave aux lèvres. Ca transpire dans toutes les scènes, cette hargne à incarner des combattants. Haenel, et c’est tout à son honneur étant donné qu’elle est la nouvelle coqueluche du cinéma français, ne tire absolument pas la couverture à elle. Je vais quand même faire une mention spéciale à Nahuel Perez Biscayart, qui interprète Sean, et qui donne à son rôle une intensité telle qu’on se dit qu’il a du sortir du tournage aussi lessivé que moi je suis sorti de la salle de cinéma ! On reverra très vite Nahuel dans le très prometteur film d’Albert Dupontel « Au Revoir Là-Haut », et j’en frissonne d’avance ! Le scénario de « 120 battements par minutes », c’est la rencontre entre Nathan et Sean au sein d’Act Up, c’est l’histoire de ce couple « à trois » avec la maladie, c’est une histoire d’amour et de mort. C’est leur histoire qui déchire le cœur, parce que d’emblée leur amour est condamnée à mort et qu’ils s’aiment quand même, en se protégeant physiquement mais sans aucune protection émotionnelle. L’agonie interminable de Sean, la présence de Nathan à son chevet, c’est un hommage cinématographique à tous ces couples qui ont traversé cette épreuve abominable depuis 30 ans et souvent dans l’indifférence générale, quand ce n’était pas dans l’hostilité sociale et familiale. Et puis, mourir du SIDA c’est moche, c’est très moche, c’est douloureux, c’est une mort tout sauf sereine. Alors la montrer à l’écran dans toute son horreur, c’est courageux, surtout quand on sait que le SIDA tue toujours, moins c’est vrai, mais il tue toujours. A côté de l’histoire de Nathan et Sean, il y a Act Up Paris, ses actions coups de poing et ses débats démocratiques. Concernant les coups médiatiques, je suis un peu surprise de ne pas y voir évoquer (autrement qu’en parole) la plus célèbre d’entre elle : la capote géante sur l’Obélisque ! Un coup de maître médiatiquement et aussi une prouesse logistique ! Les scènes les plus intéressantes à mes yeux sont les scènes de RH, les scènes de débats où les opinions s’affrontent, les rancœurs s’expriment aussi, et l’on se rend bien compte qu’à Act Up comme partout ailleurs, c’est difficile de déterminer une ligne de conduite et de s’y tenir, de trouver un consensus (surtout pour un mouvement qui cherchait à l’extérieur tout sauf le consensus !). « 120 battements par minute » est un film fort, très fort, trop peut-être parfois. Vers la fin, j’ai eu l’impression que Campillo m’avait pris au piège et tenait absolument à me faire pleurer (ça faisait bien longtemps que je n’avais pas pleuré comme ça au cinéma !) et c’était un peu difficile et éprouvant. Mais le sujet, son importance, sa force ne supporte peut-être pas la demi-mesure. « 120 battements par minute » à voulu frapper fort comme Act Up frappait fort, c’est finalement assez logique et recevable.
    Pierre-Antoine L.
    Pierre-Antoine L.

    3 abonnés 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2017
    Très mauvais film, mal dirigé (les scènes d'AG sont peu crédibles à travers les différentes interventions des protagonistes), vide (on n'apprend rien sur la période décrite), mal équilibré (trop de scènes de cul).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Excellent film, avec deux magnifiques acteurs principaux vraiment très doués. Non seulement il mérite sa palme, mais en plus il est captivant ! A voir de toute urgence !
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Lauréat du Grand Prix du Jury du festival de Cannes 2017 mais aussi « palme du cœur » d’une critique entièrement conquise, dire que 120 battements par minute était précédé d’un belle notoriété relève de l’euphémisme. L’attente était également renforcée par le précédent film de Robin Campillo, Eastern boys, qui avait su nous plaire dans sa première partie (gare et appartement) mais moins dans sa seconde plus mécanique (hôtel). Nous avions donc placé de gros espoirs dans ce film, aucun n’a été satisfait. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Alice D.
    Alice D.

    2 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Ce film m'a bouleversée, en tout point. Je n'ai seulement 18 ans et je n'ai rien connu de cette époque, j'en ai entendu rapidement. Ce film m'a marquer, choquer et fait énormément réfléchir. Même 1 semaine après je ne peux m'empêcher d'y repenser... Il faut voir ce film, absolument.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2017
    Le film fait irrémédiablement consensus. Un sujet social fort, une démonstration que la France est "insoumise" (ne pas y voir de connotation politique, ce parti n'a pas le monopole de la formule). Le coeur du film, ce qui en fait sa force, c'est bien évidemment les multiples débats au sein d'un amphithéâtre universitaire. Le nerf de la guerre, la négociation avant l'action, les meilleures scènes sont ici. Appréciant le travail singulier du cinéaste Robin Campillo sur son précédent film, Eastern Boys, je m'attendais peut-être à quelque chose de plus inattendu, encore plus subversif que le sujet lui-même. L'idée d'en faire un grand film fini par se voir, même derrière la sincérité des propos et une très belle histoire d'amour. J'ai plus cette impression d'être chez un cousin spirituel très éloigné de "La Vie d'Adèle", en tout cas sur la forme. Du coup çà me surprend moins, çà m'émeut moins, et les 2h20 me semble difficilement justifiable. Malgré, encore une fois, que j'imagine l'ampleur d'un tel projet pour ce cinéaste et donc respecte l'oeuvre en tant que tel, je n'y trouve pas assez mon compte cinématographiquement parlant.
    Sophie D.
    Sophie D.

    1 abonné 63 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    Une bonne piqûre de rappel guidée par une partie de l'histoire de l'association Act Up (association de lutte contre le sida) fondée en juin 1989, histoire amenée par les débats et les conditions de l'époque (sans portable ni internet), ou comment se battre pour mettre en avant une maladie mortelle non reconnue, ou comment protéger la population, ou comment ouvrir les esprits face aux préjugés...

    Un superbe film a la fois beau et dur, avec un thème qui malheureusement est toujours d'actualité presque 20 ans après, non solutionné, démocratisé certes mais la peur s'atténue je trouve, alors que la maladie tue toujours...

    Les acteurs sont parfait, beaux, justes, et touchants, jamais dans le "patho"... Un joli coup de cœur cinématographique.

    À mettre entre toute les mains, surtout celles qui pense être à l’abri...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 septembre 2017
    Beaucoup d'attente pour ce film dont on parle depuis un moment. Les critiques français en ayant fait leur favoris pour la palme d'or ! Évidemment, il l'avait raté. Mais il était quand même reparti avec le grand prix. L’intérêt était donc vif à sa sortie. Et si le film retrace avec plein d'émotion et de fureur ces quelques années d'Act-up, j'ai eu le sentiment mitigé d'un film qui manque un peu d'ampleur et reste scotché sur son sujet. C'est un peu le piège des sujets forts et autobiographiques, c'est que parfois, le réalisateur pense qu'il se suffit à lui-même. La narration patine parfois et l'impression de répétition affleure dans ces scènes d'amphis pourtant souvent brillantes. Par ailleurs tous ces acteurs quasi inconnus sont fantastiques, les répliques fusent avec justesse et parfois légèreté. Alors, alors, alors... l'impression bizarre qu'il me reste, c'est que le film aurait pu être un très grand film... mais qu'il ne sublime pas totalement son point de départ. Et oui, on en veut toujours plus ! A voir malgré tout.
    Jerem A
    Jerem A

    44 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Boom!!! Il y a des films que l'on apprécie regarder et d'autres que l'on subit. Celui-ci fait royalement parti de la seconde catégorie. Un film choc qui donne une furieuse envie de vivre, de survivre.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 5 septembre 2017
    C'est très mauvais et j'ai du mal à comprendre la bonne critique de ce film.
    Le seul point positif est l'interprétation des acteurs et leur jeu très crédible.
    Pour le reste je dirai :
    - histoire sans intérêt, le scénario ne met pas en valeur l'association act up et son travail ni d'ailleurs la communauté gay très stéréotypée.
    - décors étouffants : tout se passe en huis clos entre amphi, petits appartements, boites de nuits et hôpitaux
    - scènes de sexes crues , moches. on dirait un mauvais porno tourné en soins palliatifs. les scènes de sexe sont gratuites et rajoutent de la violence au film
    - Dialogues surréalistes et déshumanisés: on parle cadavre, cendres, sexe comme des objets.
    Le thème du film n'est pas le militantisme d'acte up, le vrai thème du film est comment on meurt du sida. A la fin du film il règne un silence gêné et malsain dans la salle. Ce film sent la merde, la sueur et l'amertume des médicaments. c'est gênant, gratuit et sans finesse....Dommage.
    - Bande son : aucune, des beats de house music lors des changements de scènes c'est tout.
    On a passé une mauvaise soirée et on était content de sortir du ciné.
    Henning P
    Henning P

    61 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Un film puissant, une ode à la vie , à l'amour. Avec omniprésentes la maladie et la mort qui rôde.
    Les acteurs sont tous excellents et le combat mené par Act Up est parfaitement retranscris entre doutes, certitudes et combat de tous les jours.

    On ressort de ce film un peu bouleversé même s'il n'y a aucune surprise. Le sida a fait des ravages dans la communauté homosexuelle dans les années 90 et le militantisme de ces naufragés de la vie a été très intense. Cela réconforte et cela choque également de savoir que de nombreuses personnes à l'époque ne se souciaient pas de l'épidémie de sida comme ils auraient dû.

    Un film qui peut déranger les âmes sensibles, les autres allez-y pour voir un film qui décrit parfaitement la lutte d'Act Up et une belle histoire d'amour entre deux hommes qui malgré la maladie vont s'aimer simplement.

    19/20
    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Une chose est certaine, vous vous souviendrez encore longtemps de "120 battements par minute". Un beau et vrai combat contre la maladie, mais qui n'est pas à sens unique, un groupe ultra solidaire pour eux et leurs prochains, raconté comme si l'on y était, à l'époque où le sida était tabou et réduit au silence. Aujourd'hui, nous pouvons nous rendre compte que si c'est une question d'état, le commencement est passé par ce genre de personnes, et que cette production leur rend brillamment hommage. Accrochez-vous, ça secoue.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 septembre 2017
    Beaucoup plus "classique" dans sa construction et dans son scénario qu'Eastern Boys, le précédent long-métrage de Robin Campillo (donc sous-entendu, si vous n'avez pas aimé Eastern Boys, cela ne veut pas dire que vous n'aimerez pas 120 battements par minute), 120 battements par minute est un film à voir, et de préférence au cinéma, notamment pour la qualité du son et des images qui offre de beaux moments de cinéma. 120 battements par minute parle d'une solidarité communautaire qui a pour ambition de lever l'indifférence qui pèse sur des minorités menacées de mort et dont on peut se demander si cet état de fait n'arrange pas certains. La mort rode dans 120 battements par minute, comme une grande faucheuse qui serait prête à frapper à tout moment. Cependant, le film offre également de beaux moments de vie où la danse est utilisée comme exutoire. On sent pourtant que ces danses nocturnes ne suffisent pas toujours à libérer les personnages des situations dramatiques qui les entoure. Le film est parfois dure. On a pas toujours l'impression de passer un "bon moment". Mais certaines scènes sont des moments de grâce où la mise en scène s'avère très sensible et laisse suggérer beaucoup de chose. L'émotion est alors au rendez-vous. Les seuls bémols que je pourrais faire au film : peut être un côté un peu répétitif dans les scènes de réunion militante spoiler: et une veillée funèbre un peu longue vers la fin (mais elle n'est pas dénuée de tout intérêt car elle dresse un éventail froid des différentes réactions possibles face à la mort)
    . Le film se termine sur spoiler: des battements de cœur
    . C'est brillant. On sort de là en ayant l'impression d'avoir pris une claque. On a pleuré, on a ri parfois, on a été dégoûté. En gros, on a été retourné.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top