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    120 battements Par Minute
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    4,2
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    618 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    La justesse. Voilà ce qui fait un grand film. Pas de pathos, pas de surenchère d'émotion, pas d'extrémisme, pas de clivage. Juste un moment de vie. Act'up et ce combat complexe pour une prise de conscience, pour une vraie politique de recherche médicale juste.
    Dès les premières minutes, nous faisons partie d'eux. Nous débattons, nous nous fâchons, nous rions, nous dansons, nous pleurons, nous accompagnons.
    Mais le film n'est pas que le film d'Act'Up. C'est aussi et surtout le film qui raconte une histoire d'amour, un combat contre la maladie, la sexualité et le sida, une histoire sur la différence, la désinformation, une histoire sur le courage, l'abnégation, la révolte et l'injustice.
    Un film essentiel.
    dagrey1
    dagrey1

    90 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    Au début des années 1990, le sida se propage depuis près de dix ans dans le monde entier. Les militants d'Act Up-Paris s’activent pour alerter les pouvoirs publics et trouver des solutions contre la pandémie. Nathan les rejoint, il rencontre Sean, séropositif.

    120 battements par minute est un film de Robin Campillo sorti en 2017. Le film a reçu le grand prix du festival de Cannes en 2017. 120 battements par minute représente le battement à un rythme moyen du coeur comme le rythme minimal de la techno, musique emblématique des années 90

    Mourir d'aimer
    Le film rappelle les enjeux du début de la lutte contre le SIDA alors que les pouvoirs publics faisaient le service minimum, pour des raisons jugées morales et pour ménager l'opinion publique qui considérait que seuls les homosexuels étaient frappés par la maladie. 120 BPM montre bien l'activisme d'Act up, ses actions spectaculaires et ne fait pas mystère des mésententes entre les membres de l'association sur la conduite à tenir vis à vis des laboratoires et des pouvoirs publics. Le film a aussi le mérite de rappeler la "politique de l'autruche" d'une certaine partie de la communauté gay, qui préférait ne pas être informée et continuer à avoir des rapports sans précautions ainsi que le cynisme des laboratoires pharmaceutiques.

    Eros et Thanatos
    Le film ressemble à la vie. Il est fait d'instants d'amour, de combats, de rires et de morts. Ponctué de quelques moments plus légers (images de la gay pride et des pistes de danse des boites de nuit), on y voit certains membres du groupe essayaient de continuer à vivre, lutter contre la maladie pour finalement finir par mourir, d'autant plus qu'à l'époque les traitements étaient encore en rodage et les patients, des cobayes. Le réalisateur montre d'ailleurs très bien le lien entre l'Eros et le Thanatos (l'amour et la mort) dans une séquence entre Sean, malade et hospitalisé et Nathan.
    Les acteurs sont très bons et très émouvants, au premier des rangs desquels Nahuel Perez Biscayart, incarnant Sean, l'icône tragique du film. On retrouve également Adèle Haenel, Arnaud Valois et Antoine Reinartz.

    La BO du film est signée Arnaud Rebotini.

    Le film comporte de nombreuses images à réserver à un public averti.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    276 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2017
    Il est rare de voir un film qui porte autant d'émotions, il faut dire que le sujet s'y prête bien. "120 battements par minute" est une vraie réussite, grâce à deux éléments : un panel d'acteurs criants de vérité, qu'ils soient plus ou moins confirmés ou carrément inconnus ; une réalisation sobre mais qui est au plus proche des personnages, qu'ils s'agisse des actions coups de poing, réunions, scènes d'amour ou de mort. Tout s'entremêle pour nous mener jusqu'à l'inéluctable, le sentiment de malaise grandissant au fur et à mesure que le film progresse. L'effet documentaire ne rend que l'émotion plus forte, on a vraiment l'impression d'être dans les coulisses d'Act Up. Un film qu'il faut voir, à fin de sensibilisation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Un film passionnant, quelque peu inégal, qui retrace une époque désormais révolue où les personnes infectées par le VIH mourraient, de façon terrible voire brutale pour leur entourage, avant l'arrivée des tritherapies.
    vinae
    vinae

    7 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    fort et cru! je dirai que la performance des acteurs y est pour beaucoup ( spécialement le petit gars sur l'affiche).ça tient quand même pas mal du docu et j'aurais préféré que le thème du film (le combat d'act up) soit traité davantage à travers l'histoire d'amour que les réunions qui l'alimentent constamment. très allégoriques certaines images dont celle de la seine en sang et très bien filmées les scènes de baise et de manifs.
    (j'avais quand même préféré eastern boys)
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    L'arrivée du sida est un choc en France car beaucoup ne veulent pas comprendre. L'association Act up va défendre, jour après jour, tous ceux qui en sont malades, et n'hésitera pas à frapper aussi fort qu'elle en est capable.. Le film montre aussi l'amour entre deux garçons, un, atteint par la maladie et l'autre qui en est resté toujours écarté..
    sameplayerparis
    sameplayerparis

    34 abonnés 139 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    J'aurais adoré adorer ce film, mais ce n'a pas été le cas. Les acteurs (et actrices !) sont excellent/es mais leurs rôles sont sans profondeur. Il y a des tensions entre les membres d'Act Up ? Très bien, mais pourquoi ne pas expliquer pourquoi? Le ton général est plutôt plat, il y a bien sûr des moments poignants mais, franchement ce n'est pas un chef d'oeuvre du 7eme art. Peut-être est-ce parceque je connais trop bien cette histoire que tout ceci m'a juste effleuré? Sans doute les personnes qui sont passées à côté du drame du sida en France ont appris quelque chose avec ce film, beaucoup en ont été bouleversées. Tant mieux, il aura au moins servi à ce que ce drame épouvantable ne soit pas trop tôt oublié.
    dolphinus31
    dolphinus31

    4 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Le film démarre mollement, comme un documentaire pas terrible. Et puis petit à petit le cinéaste nous enmène dans son histoire, dans l'Histoire. Une page dramatique des années 80, et un activisme né de la lutte face aux grands laboratoires pharmaceutiques et au scandale d'Etat autour du VIH. Les acteurs sont bons, Sean nous bouleverse. On en sort marqué. A voir absolument.
    Barry.L
    Barry.L

    23 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Chaque année à Cannes, un film crée l'évènement et provoque la surprise générale. Il y a deux ans, ce fut le terrible ''Fils de Saul'' (Làszlo Nemes) et il y a un an, la comédie allemande ''Toni Erdmann'' (Maren Ade) qui marquèrent les esprits. Cette année, il est évident que ''120 battements par minute'' a été Le film de Cannes. Réalisé par Robin Campillo, il reçut le Grand Prix, éclipsant au passage la Palme d'or. Si le film est indéniablement une réussite, on peut se demander (comme pour ''Toni Erdmann'' d'ailleurs) s'il mérite ce raz de marée d'éloges.

    L'action se déroule en France, au début des années 90. Le sida est apparu depuis une dizaine d'années, pourtant les gens ne semblent pas prendre conscience de l'ampleur du danger ; les hétérosexuels croient encore que seuls les homosexuels sont touchés par le virus. Act'up est une association luttant contre le Sida et, plus encore, contre le silence qui est fait autour de cette dangereuse maladie. Réunions, campagnes, manifestations scandent le film, en même temps que Nathan, un nouveau membre en pleine santé d'Act' up tombe amoureux de Sean, un autre membre séropositif de cette association.

    Au cinéma, comme dans bien d'autres arts, on assiste à une véritable bataille éternelle : celle du bien contre le mal. Dans ''120 battements par minute'', c'est à une autre bataille que nous sommes conviés : celle de la vie contre la mort. En fait de bataille, la vie et la mort sont les deux thèmes majeurs du film. C'est pourquoi la mise en scène de Campillo est pleine de contrastes. Les scènes intenses de réunion d'Act'up vont de pair avec les scènes de boîtes de nuit ou les scènes de manif dans les rues. En ce qui concerne ces dernières, on remarquera d'ailleurs que Campillo a particulièrement soigné la ''brillance'' de ces scènes. Qu'on pense à cette séquence où les protagonistes dansent et où Campillo finit par filmer un rayon de lumière bleu et ses particules ; ou cette séquence de manifestation où tombe des paillettes lumineuses. Parfois, le film est véritablement lumineux, malgré son sujet et, souvent, le film est énergique. Il a une autenthique pugnacité : voir la scène de l'attaque du laboratoire pharmaceutique. Energique, mais aussi bavard. En effet, la parole est là fondamentale. Comme il est dit dans le film : le silence, se taire, c'est mourir. En participant à Act'up, les séropositifs, tout en abordant des sujets mortifères s'éloignent d'une certaine manière de la mort. Car la mort est aussi omniprésente. Via le sida, elle commence à ravager les homosexuels d'abord. Mais la maladie finit par toucher tout le monde : les homos, les hétéros, les proches devant subir la mort de ceux qu'ils connaissent. De nouveau, Campillo incarne cet esprit mortifère à l'aide et à travers sa réalisation. Lors de l'agonie d'un des personnages, la force de la mise en scène et son urgence disparaissent au profit d'une austérité nécessaire. Les lumières sont cette fois-ci tamisées et le temps soudain, semble se figer. Tout cela au profit d'une lenteur qui tranche, donc, avec une certaine vitesse qu'avait adopté le film. La vraie force du film est d'échapper, parfois, au film bêtement engagé auquel on pouvait s'attendre. Campillo refuse de filmer les membres d'Act'up dans un perpétuel combat (avec raison : le film aurait été dans ce cas, très lourd). Car le perpétuel combat n'existe pas. D'où l'importance des séquences en boites de nuit, de la romance entre Sean et Nathan et de l'agonie d'un des protagonistes. Et d'où aussi le choix crucial et original d'incorporer au film des images oniriques qui permettent à ''120 battements par minute'' d'échapper, une nouvelle fois, au film social. On pense surtout à ce plan, hallucinant, de la Seine rouge sang.

    Pour autant, tout cela fait-il de ''120 battements par minute'' le chef-d'oeuvre annoncé ? Pas vraiment, juste un très bon film. La faute à deux défauts. Le premier semble être propre à Campillo : à savoir les longueurs. Déjà, dans Eastern Boys (2013), certaines scènes s'étiraient comme du chewing-gum (notamment celles du début). Même chose pour ''120 battements pour minute'' où, si le noyau de chaque scène est à chaque fois très beau, ce qui l'entoure est souvent un peu long. On comprend que Robin Campillo est voulu faire durer chaque scène : cela permet d'apporter au film une indiscutable dimension sociale (et, disons-le historique) Ainsi, l'oeuvre, en acquérant le statut de fresque sociétale esquive habilement le film dossier bien efficace et bien lourdaud dans lequel elle aurait pu tomber. Mais justement, un autre problème surgit, localisable dans l'aspect titanesque du film. Les plus grandes fresques sont celles qui englobent un nombre conséquent de point de vue (par rapport aux personnages). Or, et cela finit un peu par frustrer dans ''120 battements par minute'', il n'y a qu'un seul point de vue : celui des membres d'Act'up. Comme si ces derniers avaient été les seuls à lutter et à être touchés par le sida. De même, les rares membres des centres médicaux présent dans le film sont tous vus sous un mauvais jour (et atteignent ce qu'il fallait éviter dans ce genre de film, c'est-à-dire le rôle manichéen de méchant). Ce manque de variété des points de vue nuit quand même au film.

    En prenant la dimension de fresque social et historique, le film de Campillo évite donc la pesanteur du film dossier. Trop long, le film l'est ; manichéein, le film l'est pas mal. Mais difficile d'attaquer le geste artistique et politique de Campillo, et encore moins sa qualité de réalisation (non dénuée d'humour, en plus). Un très bon film, à voir.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    On reste sur une impression de relative déception qui naît au bout d'une demi-heure et encore davantage dans la dernière partie du film. La faute probablement à Arte, qui a projeté quelques jours avant de voir le film le superbe "Eastern boys" du même réalisateur, bien plus incisif, beau et cohérent. Si la réalisation est maîtrisée (Campillo est notamment très fort dans les scènes de mouvement comme les scènes plus intimistes), et les acteurs bons dans l'ensemble, elle demeure assez classique. Le scénario en revanche passe mal de la narration des débuts du mouvement Act up et son activisme désespéré pour secouer la société et ses acteurs institutionnels de la torpeur de l'inaction devant le fléau du SIDA dans les années 90 à la tragédie qui touche l'un de ses membres fondateurs. Peut-être que le propos principal fait le tour du sujet au bout d'une heure et qu'il aurait fallu en rester à un court-métrage.
    Nicothrash
    Nicothrash

    351 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Une tranche de vie crue et sans artifice qui nous rappelle le combat des séropositifs d'hier et d'aujourd'hui. On entre sans transition dans le quotidien de l'association "Act'Up Paris" pour y découvrir des personnages hyper attachants et surtout des comédiens de grande qualité. Si ce n'est pas toujours palpitant en revanche on a tout de même du mal à décrocher et ce malgré de longs plans interminables, on est au moins sûr d'une chose c'est que la qualité numéro 1 du métrage n'est pas sa mise en scène ! Par contre, oui, l'ensemble est assez poignant et surtout, à part "Philadelphia", qui commençait à se faire vieux, on parlait assez peu du sida au cinéma, c'est en ce sens que le film de Robin Campillo trouve aussi toute sa légitimité. Pour ma part, l'ensemble ne m'a pas toujours emballé, la faute à un rythme mollasson entre autre, mais je ne regrette absolument pas de l'avoir vu et l'on sait pertinemment au démarrage du générique de fin que l'on a assisté à quelque chose d'important ... Un film d'utilité publique en somme malgré un ton parfois très cru.
    ouadou
    ouadou

    80 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Passionnant. Émouvant. Drole. Bouleversant. Historiquement nécessaire. Mise en en scene magnifique. Acteurs épatants. Une bombe
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Quel choc! Curieusement l'histoire d'amour fil rouge de ce film ne m'a pas tiré de larmes, peut-être d'ailleurs parce que je n'ai pas été convaincu par la composition de Arnaud Valois. Au delà, j'ai trouvé un film très construit, très écrit, avec deux histoires racontées comme si c'était une conférence: celle de Act-Up Paris et de son combat que j'ai beaucoup mieux compris, l'urgence transparaît parfaitement, et puis la concrétisation de ce qu'est le SIDA, ce que cela voulait dire à l'époque.
    spoiler: Un truc m'a pris aux tripes: la mère, résignée. "Déjà!" dit-elle quand arrive la fin. C'est très touchant parce qu'on ressent parfaitement toutes les souffrances qu'elle a du endurer pour en arriver là.

    Bravo Robin Campillo!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Bouleversant, juste et important.
    Une réussite à tout niveau, scénario, dialogue, casting, BO,... il méritait la palme d'or
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Ce films retrace tout à fait cette époque, Il est bouleversant , le peu de musique choisi est extraordinaire... j ai vécu cette période et c est remarquablement raconte. À Je pas rate !
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