AlloCiné
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Un pur moment de cinéma. La palme d'or sans hésiter. Jamais ressenti un public dans un tel état à la fin du film. Chef d'oeuvre absolu et incontournable qui fera date dans le cinéma français
Certes le sujet est grave et intéressant, certes l'émotion est présente (surtout a la fin), certes les acteurs sont formidables, certes les scènes d'activisme sont réalistes et utiles, certes les nombreuses scènes sexuels aident beaucoup le film (n'en déplaisent à certains puritains), certes certaines scénes sont durs mais jamais voyeurisme
Mais il manque ce supplément d'ame qui nous fait nous accrocher du début à la fin. Pourtant cette cause me tient beaucoup a coeur, mais ce film est trop imparfait pour crier au chef d'oeuvre. Par exemple, les dialogues sont parfois trop simples ou peu crédibles (la mère de Sean au moment de sa mort par exemple qui dit "oh mince"),
Autre faiblesse du film : les débats dans l'amphi sont surement tres utiles pour comprendre d'organisation d'Act-Up mais trop c'est trop, les seules au début auraient suffi, et puis que dire des interludes artistiques 3-4 fois dans le film, pas forcément bien réalisés.....
Mais il manque ce supplément d'ame qui nous fait nous accrocher du début à la fin. Pourtant cette cause me tient beaucoup a coeur, mais ce film est trop imparfait pour crier au chef d'oeuvre. Par exemple, les dialogues sont parfois trop simples ou peu crédibles (la mère de Sean au moment de sa mort par exemple qui dit "oh mince"),
Autre faiblesse du film : les débats dans l'amphi sont surement tres utiles pour comprendre d'organisation d'Act-Up mais trop c'est trop, les seules au début auraient suffi, et puis que dire des interludes artistiques 3-4 fois dans le film, pas forcément bien réalisés.....
J'ai 53 ans, je suis une femme, tout à fait hétéro, et j'ai trouvé ce film bouleversant. J'ai lu quelques commentaires disant que c'était un film communautaire, qu'il ne pouvait intéresser que les gays. Pas du tout d'accord. L'énergie qui se dégage de tous ces jeunes qui savent qu'ils vont mourir et qui, malgré tout, luttent pour les autres et continuent à s'aimer, est assez formidable. Les deux jeunes acteurs sont prodigieux, surtout celui qui joue Sean. Un très très beau film, je n 'ai pas vu passer le temps et n'ai vu aucune longueur.
Personne, je le pense, ne peut rester insensible à 120 BPM, et c'est la force du parti-pris de la mise en scène et du traitement de ce sujet, cette épidémie du SIDA des années 1990 que j'ai découvert avec ce film, enfant de la décennie. Sensibilisation certaine et film-choc, mais à la hauteur de la gravité de la cause qui y est traitée, donc film juste et magistral. On y est crispés sur notre siège entre inquiétude et émotion tout le long, certes, mais on en ressort grandis, certainement. De fait, un grand moment de cinéma.
Le film ressemble à certains moments à un bon documentaire sur le groupe activiste act up. A cela se mêle une fiction : notamment une histoire d'amour, et des personnes en fin de vie. On découvre ainsi un groupe de militants au combat, dans des AG, pour faire avancer les recherches scientifiques sur le sida, contre les laboratoires pharmaceutiques, pour aussi rendre publique cette maladie. C'est une réflexion sur la vie, et sur l'absurdité : un sentiment de désespoir parcourt le film.
La naissance d’Act Up Paris lors des années Sida. S’il est utile à plus d’un titre, ce récit quasi-documentaire qui a le mérite de mettre en exergue le fait qu’au sein d’une même association, les points de vue et les attentes de chacun diffèrent. Il soulève aussi les questions d'alors vis à vis des politiciens et des intérêts des grands groupes pharmaceutiques, les actions menées et les altercations lors de débats devenant souvent houleux. En revanche, suivre pendant trente minutes la fin de vie d’un individu au plus intime et donner une image aussi douteuse de la communauté homosexuelle, de par cette approche volontairement dérangeante et pour le moins personnelle du réalisateur Robin Campillo, laisse un goût amer au spectateur.
L'intrigue sentimentale est trop longue. D'un ennui mortel. Sevez la meme chose avec des heteros et tout le monde criera au "navet" mievre. Si le realisateur avait passe autant de temps a montrer vraiment les enjeux du combat sans tomber dans la caricature simpliste du "mechant" pharmacien contre les "gentils" gays plein de bons sentiments et super organises, que sur les scenes de sexe, totalement "cucul(e ?)s" par ailleurs - les dialogues sont tellement gentillets - , ce film aurait peut etre ete interessant. .
Bref, un film trop long qui ne traite pas vraiment son sujet ou de maniere simpliste, "fleur bleue". Je pense que la veritable histoire d'Act Up, aussi bien que celle de ses activistes, a du etre largement plus tourmentee et plus ambivalente que ca...Cf. l'oeuvre de la photographe Nan Goldin par exemple.
Bref, un film trop long qui ne traite pas vraiment son sujet ou de maniere simpliste, "fleur bleue". Je pense que la veritable histoire d'Act Up, aussi bien que celle de ses activistes, a du etre largement plus tourmentee et plus ambivalente que ca...Cf. l'oeuvre de la photographe Nan Goldin par exemple.
Film fort. Très juste. Histoire peu connue car chaque conquête est une vraie bataille du quotidien. A voir.
Très bons acteur et quelque bonne idée mais, à part cela, le film n'est pas convaincant. C'est un film typiquement français: rébellion même quand il y en à pas besoin. Lutte permanente et hystérique pour que les droits soient reconnus. Pour que on nous considère comme les autres. Toujours s'appuyer sur une différence que l'on aime bien exposer sans vouloir que les autres nous considèrent différents. C'est nauséabond. Un film trop long et qui veut à tout prix conquérir le public.
Et le SIDA passe en second lieu.
Et le SIDA passe en second lieu.
Ouah je sors de cette séance retourné presque mal mais que ce film est intéressant passionnant intrigant emouvant surprenant tant de superlatif pour qualifier ce film a la limite du film documentaire il devrait être reconnu d utilité publique
C'est un film émouvant, percutant, on est bien prit dans l histoire. Cela nous permet de comprendre le combat d act up et du regard de notre société qui peut être parfois jugeant vis à vis de certaines communautés ou actions menées. L'acteur principal joue très bien. Ce film est à voir
1990, le Sida tue depuis cinq ans. Les malades s’en remettent encore à l’Azt, guère efficace et aux effets secondaires sévères. A Paris, Act-Up Paris entre en scène. Pouvoir politique et communauté scientifique sont accusés de ne pas presser suffisamment l’allure pour lutter contre la maladie. Alors l’association, qui a fait de la visibilité publique une de ses armes, va employer les grands moyens, y compris la provocation et la violence, pour tenter de médiatiser la lutte contre le Sida. Jusqu’à l’arrivée des trithérapies…
A raison d’une réunion hebdo et de débats parfois enflammés, l’info circule à Act-Up sur l’évolution des traitements et un plan d’action est défini. Dans la rue, sit-in et manifs sont réprimés par la police et dans les labos, les poches de (faux) sang qui sont balancées à la volée ne facilitent pas le dialogue : « pas le temps, on crève ! » Pendant ce temps-là, les militants séropositifs poursuivent un épuisant parcours du combattant. Des histoires se nouent, comme celle de Sean et Nathan. Une histoire tendre, forte, à la fin inéluctable...
Passer du registre collectif à l’individuel, alterner le général et le particulier… C’est comme ça que Robin Campillo a bâti son scénario. Cela donne un film de bande, d’amour et de combat. Un film nerveux et ambitieux, où la partie témoignage est criante de vérité, alors que l’aventure personnelle est sujette à quelques pesanteurs vers la fin. La photo est très soignée à l’image du magnifique panoramique nocturne de la Seine rouge sang. Quant à la musique, elle renvoie au titre du film et à la House Music et ses 124 pulsations à la minute
A raison d’une réunion hebdo et de débats parfois enflammés, l’info circule à Act-Up sur l’évolution des traitements et un plan d’action est défini. Dans la rue, sit-in et manifs sont réprimés par la police et dans les labos, les poches de (faux) sang qui sont balancées à la volée ne facilitent pas le dialogue : « pas le temps, on crève ! » Pendant ce temps-là, les militants séropositifs poursuivent un épuisant parcours du combattant. Des histoires se nouent, comme celle de Sean et Nathan. Une histoire tendre, forte, à la fin inéluctable...
Passer du registre collectif à l’individuel, alterner le général et le particulier… C’est comme ça que Robin Campillo a bâti son scénario. Cela donne un film de bande, d’amour et de combat. Un film nerveux et ambitieux, où la partie témoignage est criante de vérité, alors que l’aventure personnelle est sujette à quelques pesanteurs vers la fin. La photo est très soignée à l’image du magnifique panoramique nocturne de la Seine rouge sang. Quant à la musique, elle renvoie au titre du film et à la House Music et ses 124 pulsations à la minute
Un film magnifique et saisissant, à voir absolument.
Techniquement d'abord le film est très beau. La lumière est extrêmement bien gérée, le cadre a toujours du sens, et le montage/scénario passe par des moments où d'un point de vu narratif "rien" ne se passe, mais qui permettent au film de respirer, d'installer une ambiance qui nous emporte de A à Z.
Je comprends que spoiler: les scènes de sexe
en particulier puissent en déranger certains, mais à mon sens ce n'est là que pour servir le propos, et jamais dans une volonté de "provoc". D'ailleurs seul ce qui doit être montré l'est, ces scènes restent maîtrisées et totalement visibles même quand on est pas fan spoiler: du nu / sexe au cinéma
, je veux dire par là qu'elles ne prennent pas toute la place dans le récit.
En tous cas, on est forcé de ressentir des choses, bonnes ou mauvaises, et c'est très positif : un film qui nous fait ressentir des choses est un film qui gagne son pari.
Pour moi, ce film est sublime à tous les niveaux, et en même temps ce qu'il nous fait ressentir, spoiler: en particulier l'impuissance totale quand l'état de Sean va en s'empirant et qu'on ne peut que l'observer mourir en sachant qu'il ne va jamais guérir
, est terrible. Il nous prend aux tripes, les retourne et nous laisse comme ça, complètement touché au cœur et impuissant.
Vraiment à voir donc, mais dans le bon état d'esprit.
Techniquement d'abord le film est très beau. La lumière est extrêmement bien gérée, le cadre a toujours du sens, et le montage/scénario passe par des moments où d'un point de vu narratif "rien" ne se passe, mais qui permettent au film de respirer, d'installer une ambiance qui nous emporte de A à Z.
Je comprends que spoiler: les scènes de sexe
en particulier puissent en déranger certains, mais à mon sens ce n'est là que pour servir le propos, et jamais dans une volonté de "provoc". D'ailleurs seul ce qui doit être montré l'est, ces scènes restent maîtrisées et totalement visibles même quand on est pas fan spoiler: du nu / sexe au cinéma
, je veux dire par là qu'elles ne prennent pas toute la place dans le récit.
En tous cas, on est forcé de ressentir des choses, bonnes ou mauvaises, et c'est très positif : un film qui nous fait ressentir des choses est un film qui gagne son pari.
Pour moi, ce film est sublime à tous les niveaux, et en même temps ce qu'il nous fait ressentir, spoiler: en particulier l'impuissance totale quand l'état de Sean va en s'empirant et qu'on ne peut que l'observer mourir en sachant qu'il ne va jamais guérir
, est terrible. Il nous prend aux tripes, les retourne et nous laisse comme ça, complètement touché au cœur et impuissant.
Vraiment à voir donc, mais dans le bon état d'esprit.
Touchée en plein coeur par ce film. Bien du mal à comprendre les critiques négatives qui en sont données. Impossible de rester insensible sur le sujet lorsqu'on appartient à cette génération qui a connu la fin de l'insouciance. Un chef d'oeuvre, acteurs au top.
Un film terrible et émouvant. Très émouvant. Cette montée incomprise du sida dans les années 80 , ravageuse dans le milieu gay puni doublement nous emplit de compassion et d'émotion. C'est bien écrit, bien joué. À voir absolument pour tous les âges à partir de... 12 ans...
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