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Un visiteur
1,5
Publiée le 25 décembre 2017
surfait. Un film qui enfile les poncifs comme des perles et renvoie au pires clichés sur la question de la réalité associatives des années 80. dommage !
Je n'ai pas aimé... Encore un film qui a gagné à Anne's pour ses scènes gay comme la vie d'adèle. Attention je n'ai rien contre les homos... Mais c'est toujours ces sujets qui sortent du lot. J'ai arrêté de regarder à la moitié je n'ai pas compris où voulait nous amener le film et j'ai décroché. Par contre les acteurs sont beaux surtout le couple principal. Niveau décor et tout je suis Dsl mais on se croit pas du tout dans les Années 80. Pas credible.
L'impression qu'il n'y a que le personnage de Sean qui bouge les lignes du scénario, son "fil rouge" fonctionne très bien, avec une évolution intéressante (l'acteur est excellent) par l'émancipation sentimentale que dans la lente aggravation de sa maladie, et ce que ça contient comme conséquence (quoi que le coup des cendres, ouate deu phoque ?!); parce que tout ce qui tourne autour de Act Up n'est évoqué que dans un rapport de force unilatéral, avec certes quelques nuances, mais le message semble autant clair tant il est inattaquable, je n'ai pas eu le sentiment d'avoir ma place, quand bien même était-ce l'enjeu du film, je ne sais pas trop. Et puis c'est parfois assez grossier dans le traitement purement cinéma, je ne me rappelle pas avoir ressenti ça dans Eastern Boys, rien que dans l'utilisation de la musique diégétique qui laisse place à des espèces de parenthèses qui brisent l'aspect brut de la mise en scène, tantôt dans le film coup de poing que dans l'utopie artificielle, l'émotion en pâti, je trouve.
et plus je vois Adèle Haenel plus je trouve cette actrice médiocre)
Whouaaa, une bonne claque là ! La gorge encore serrée, la musique encore présente et cette histoire qui reste dans la tête. Comme c'est bon de sortir d'une projection comme ça ! Ce film me rappel pourquoi j'aime le cinéma. Pourquoi j'aime ce cinéma... Tout y est : l'histoire, la mise en scène, le jeu d'acteur, la musique, le militantisme présent, la dénonciation, les faits historiques...
Bien moi J’ai détesté 120 battements ! C’ est tout sauf du cinéma !!! Aucune âme artistique dans ce film qui reste un très bon documentaire pour la première partie . La dernière partie est dérangeante, sans âme, sans respect face à la mort et à la limite de la rigolade tellement que c’est affligeant de filmer aussi pitoyablement . La fin sans musique pour donner de l’ émotion ?! ...désolé chez moi ça n’a pas marché tellement que c’était laid visuellement . Ce film n’ a aucune profondeur artistique . Allez voir Closet Monster, ce film est poignant, sensible et visuellement original et magnifique ! Et là la musique est omniprésente et en symbiose parfaite avec le film . Du vrai cinéma !!
ce témoignage nous ramène 25 ans en arrière : les actions coup de poing et importantes d'act-up, la pédagogie sur la maladie, la vie au quotidien des malades... succès public et critique, un drame social poignant, vrai et toujours digne : un document essentiel et rare.
C'est pour moi le meilleur film de l'année !! Obligé de verser des larmes pendant le film. Il est hyper touchant ! Un pur chef d'oeuvre du cinéma. Le sida est un sujet très important qui est à prendre au sérieux.
Un film poussif qui se contente de faire réciter à ses personnages des pages entières de Wikipédia sur les "années SIDA" et ses protagonistes. On est typiquement dans le film français, dans le sens négatif du terme, qui se veut "d'auteur" et militant. Hors, je ne vois pas trop qui, aujourd'hui, et même depuis le début du siècle, remet en cause l'épidémie de SIDA... Mais ça, c'est parce que le but du film n'est pas tant de nous parler d'Act Up Paris puisque cela reste un sujet d'arrière plan, non, le propos est de mettre en valeur la communauté gay. Même pas LGBT, car les lesbiennes sont ici quasi-invisibles et le plus souvent représentées comme timorées face au "combat". On suit donc l'amourette vulgaire et sans intérêt d'un séropo et d'un séroneg avec deux acteurs qui n'en mérite pas le titre. Jusque là, rien de vraiment étonnant, le cinéma français ne produit plus que ce genre de choses fadasses... Ce qui est le plus gênant, surtout pour un film sensé être fédérateur, c'est qu'à aucun moment les personnages ne sont amenés à nous être sympathique. Tous sont agaçants, gouailleurs, irrespectueux (un comble...), vulgaires et/ou violents. Comment remporter l'adhésion du public dans ce cas ? Ensuite, outre les interminables (surtout si on est hétéro) scènes de sexe explicite, j'ai surtout été géné par des messages très malsain distillés ça et là, tel ce dialogue : - Parait que t'es séronégatif ? - Ouais. - Dommage... T'es tellement beau. On peut se tortiller pendant des heures, à aucun moment cette phrase n'a sa place dans un film dont le but premier est de mettre en avant l'importance du port du préservatif et la dangerosité d'une maladie dont on est loin d'avoir le remède ! C'est juste malsain et ce n'est pas qu'une erreur car il y a d'autre pépites du genre... Ce qui me fait dire que ce film, dont l’insuccès commercial parle pour lui, était, une fois de plus réservé à un certain public partisan. Un VRAI film, fédérateur et agréable à voir, aurait certainement mieux servi la cause des LBGT...
avec une intelligence et sans tomber dans la facilité du pathos, le réalisateur filme au plus près et avec autant de pudeur que de rage le combat de ses jeunes investis dans le combat de "Act Up", créé en 1989 pour informer et prévenir contre le virus du SIDA. La caméra tourne autour de ses jeunes comédiens, respire avec eux, souffre avec eux et parfois à la limite d'un documentaire, suit leur combat, leurs actions souvent spectaculaires. Au milieu, on s'attache particulièrement à un couple dont l'un est séropo et l'autre non, qui ne se perdra jamais, et malgré tout, s'aimera sans concession jusqu'à la fin. Poignant, sincère et totalement en phase avec la réalité quand on a vécu en plein dans cette terrible période d'hécatombe.
Il y avait cette énergie sauvage et crue les 20 premières minutes, cette sensibilité à fleur de peau, écorchée et puis le film se prolonge, toujours plus cloisonné, toujours plus renfermé sur lui-même, dans cette histoire d'amour perdue d'avance, à l'issue forcément tragique et là le film perd son essence vitale, se disperse à force de trop se concentrer sur la démonstration de sa propre thèse, perd en altitude et devient un film uniquement militant. Il pose les bases d'un message fort et puissant ce qu'il perd en cinéma.
L'interprétation est splendide. Les prises de vues propres mais sans talent (téléfilm plus que film). Bien que ce film aille jusqu'au bout des souffrances infligées par le sida au quotidien, il se perd en larmoyages bavardeux et inefficaces. Ca démarre, ça freine, on charge de cap... Se contenter de dire oh la la comme c'est affreux fait manquer le souffle épique qui pourtant découlerait naturellement du sujet. Si c'est là le Grand Prix de Cannes on peut redouter les films qui n'ont pas eu de prix. A voir si vous avez le bouton de la zapette pour accélérer les scènes où on s'embourbe.
Robin Campillo nous fait vivre le quotidien de l'association Act Up-Paris qui est ponctué par de nombreuses réunions et actions en tout genre avant de progressivement nous faire vivre celui de Sean, membre du collectif et malade du sida. C'est un film réaliste, sobre, mais aussi très froid avec peu d'émotion, qui n'élude rien en montrant des scènes explicites, mais aussi chocs. Même s'il y a beaucoup de personnages, le réalisateur ne s'attarde jamais en détail sur eux, c'est vraiment un film sur les combats de cette association ce qui peut être perturbant surtout quand on voit la réaction des personnages après chaque drame. Ce n'est pas un documentaire, mais il en a tous les codes notamment en ce qui concerne le traitement parfois trop pointu avec de longs échanges parfois complexes, mais qui n'étaient pas inintéressants pour autant. Pour ce qui est de l'immersion, du réalisme et de ce désir d'informer, le film est réussi après j'aurais aimé ressentir plus d'émotion. Au final, c'est un bon film qui vaut surtout pour le très bon travail de Robin Campillo au niveau de la réalisation et pour la superbe interprétation des différents acteurs qui sont très naturels.
120 battements par minute offre un concentré de vie mêlant drame et joie de manière naturelle. On est emporté, touché, par cette "joyeuse" troupe qui nous rappelle qu'à une époque, il n'y avait pas internet ou les téléphones portables et qu'on pouvait être créatifs pour se faire entendre des médias dominés par la télévision.
Un film assez moyen et classique qui aurait mérité un scénario plus abouti. Une inflexion plus adulte et réfléchie sur le mouvement punk et ses moyens de communications aurait été salvatrice, avec une rétrospective sur ces années tv où le scandale et l'anarchie rendaient le combat réel consécutif de la société du spectacle. Le trou de serrure et le voyeurisme faisant recette (La vie d'Adèle), à cela on ajoute la patte d' "Entre les murs" dans les stigmates d'incompétences, puis le grand prix cannois. Les scènes de discussion en petit comité sont quant elles assez réussies. Mais tout s'enchaîne sur une petite période et le temps du film est corrélé à celui de la vie de Sean, personnage secondaire plutôt inintéressant mais évidemment sensationnel. C'est bien dommage de s'en tenir à l'immaturité des activistes mais on comprend néanmoins la douleur de ces jeunes réduits à l'état de marge intrusive. La dernière séquence peut porter à débat, quant à l'efficacité d'un tel acte et au comportement des jeunes gens lors de la veillée funèbre. Américanisation des attitudes où la monstration tapageuse gouverne les idéaux et leur mise en oeuvre au détriment de modes de pensée plus subséquents de notre culture..Il fallu peut-être ce déphasage pour que les politiques français prennent conscience du drame et de leur inaction. Mais le film évite ce sujet malgré quelques alarmes ici et là. Les scènes de boîte de nuit sont indolentes, la mise en scène parfois réussie ou scolaire. Une déception, ou une réussite pour un produit "passe partout", où c'est l'émotion première qui surplombe une histoire sociétale difficilement comprise.