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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 janvier 2018
a l'approche de mes soixante ans, je me suis soudain remémoré mes premiers combats dans les groupes de AIDES et Ancien militant ACT UP. les manifs, les journées dans les rues de Montpellier à distribuer des tracts, des préservatifs, j'ai revu le visage de mes amis disparus emportés par cette terrible maladie. Ce film m'as replonger dans ses années cruelles et militantes que j'ai vécu, et je l'ai trouvé réaliste, époustouflant et ma rappeler des souvenirs, il est tout simplement magnifique. j'ai étais replonger des années en arrière et ravivé des cicatrices difficiles a refermer. un film époustouflant de réalisme de cruauté, d'amour, et d'emotion...Merci de m' avoir rappeler pourquoi ont s'ai battus et c'est malheureusement pas fini...
C'est tout pourri, on s'ennuie du début à la fin. Trop de longueurs. Des scènes improbables. Sous couvert d'une noble cause, tout le monde trouve ce film fantastique alors que j'ai rarement vu un navet pareil. Probablement le pire qu'il m'a été donné de voir !!
Parce qu’il s’empare des problèmes de face, et non par ellipses et autres sous-entendus, “120 Battements par Minute“ fascine par sa franchise et sa justesse, comme il peut choquer par sa crudité. Là où Act-Up choisit l’activisme pour passer ses messages publiquement et souvent choquants, “120 Battements par Minute“ prend finalement le parti de l’intime pour faire passer durablement son message activiste: la charge en est tout aussi féroce qu’émotionnelle et humaine. Assez pédagogue dans son introduction et généraliste par les multiples protagonistes, c’est dans un premier temps avec Act-Up et un groupe de militants auxquels s’attache R.Campillo: les réunions RH passionnent par leurs débats et les points de vue qui s'en détachent, les actions publiques surprennent par leur brutalité, puis on comprend vite que derrière les messages et les actes, il y a des femmes et des hommes qui vivent, crient, souffrent, et mentent ou se cachent. Puis l’étau se resserre sur la relation amoureuse entre Sean et Nathan, impudique et empoisonnée par un virus qui emmènera l’un des 2 vers une fin attendue et tragique. R.Campillo capte l’authenticité et le réalisme, caméra vibrante au début pour signaler le militantisme et la force des propos, caméra posée et images travaillées dans son dernier tiers pour procurer une émotion (très belles scènes de la dernière manif, de la Seine rouge.... ). Les dialogues semblent ne pas avoir été écrits tant ils sont appropriés par les acteurs avec une spontanéité déconcertante, comme on s’étonnera d’un casting qui joue la carte de l’authenticité sans jamais donner le sentiment de jouer, mais plutôt de vivre les situations. On peut reprocher certaines longueurs (les scènes de boîte de nuit, la longue scène de sexe est-elle utile?, le défilement final des amis auprès de Sean) comme on peut ne pas être d’accord avec le propos ou la brutalité qui s’en dégage, mais on remerciera le réalisateur par cette volonté constante de ne pas imager son histoire et de ne jamais la rendre larmoyante. Car il y a beaucoup de vie et d’énergie dans ce film, loin d’être un antidote contre le sida, mais véritablement un film coup-de-poing dans un gant de velours qui frappe intelligemment les esprits en nous prenant par des sentiments et par des vérités.
Je suis un peu déçu de ce 120 battements par minutes, j'en attendais plus et il avait plus à offrir, mais malheureusement le film se perd sur la fin et privilégie ce qui est le moins intéressant à savoir le mélo qu'on a déjà vu mille fois.
En fait tout le début du film est vraiment bon, en fait j'adore vraiment toutes ces scènes de réunion, parce que tout simplement on sent le collectif, on sent les tensions, on voit comment sont prises les décisions, comment se passe une réunion et on arrive à apprendre quelque chose des relations entre les personnages au travers de ces réunions. On voit qui apprécie qui, qui est en froid avec qui, etc.
Et là Campillo vient nous mettre par dessus une histoire d'amour peu intéressante, avec un personne peu intéressant, forcément atteint du Sida et qui a donc son avenir ou plutôt son non-avenir tout tracé pour faire pleurer dans les chaumières. Alors ce n'est pas forcément larmoyant, on évite les violons, mais c'est trop quand même. D'ailleurs la manière avec laquelle ça se finit dessert limite le film. Je suppose que Campillo a rajouté ça pour justement montrer qu'on meurt du Sida et que c'est horrible en le faisant partir comme ça, il passe à côté du sujet. On ne voit pas quelqu'un qui meurt du Sida, on voit juste quelqu'un de très malade.
La seule chose que j'ai appréciée dans cet arc narratif c'est la réaction limite calme et absurde de la mère au moment fatidique qui dit que "Mince, déjà ?" parce que ça je ne l'avais pas déjà vu. Autant tout le reste ce n'est rien que de la redite d'autres films du genre, surtout que la relation n'est pas particulièrement belle ou touchante, mais le pire est le fait que du coup on sacrifie les autres personnages qu'on aurait aimé découvrir.
J'aurais par exemple adoré savoir ce que les autres séropositifs pensaient et ressentaient en voyant leurs amis mourir les uns après les autres sachant qu'ils seront les suivants et c'était faisable au sein de la réunion, ou lorsque le groupe se déplace pour aller aux enterrements, etc. On aurait pu voir les visages changer au fur et à mesure que le temps s'écoule parce que certaines meurent...
Et ça mène à un autre gros reproche, c'est qu'on n'a pas la moindre notion du temps. On parle de la gaypride, je suppose que c'est une fois par an, on voit des scènes que je suppose être de la gaypride et plus tard dans le film on nous dit que ça va de nouveau être la gaypride... Mais jamais je n'ai eu la moindre impression qu'un an s'était écoulé et ça c'est quand même problématique pour des gens pour qui le temps est compté.
Il y a plein de défauts comme ça qui viennent alourdir le film qui, je le redis, aurait vraiment dû faire vivre les personnages comme dans les films de Laurent Cantet (que Campillo scénarise) à travers le groupe et leurs interactions sociales au sein du groupe. Parce que là vraiment l'organisation je trouve ça passionnant, les débats internes, car il n'y a personne qui a tort ou raison... et donc la manière de structurer les différents mouvements internes, de les faire cohabiter et coexister, c'est juste fascinant, pourquoi s'en priver ?
Bon sinon le film reste bien, mais bon... ça reste du gâchis.
Conçu, filmé et monté tel un documentaire par Robin Campillo, « 120 battements par minute » suit les réunions (surtout) et les actions engagées au début des années 90, des membres de la section parisienne d’Act-Up. Le propos a beau être nécessaire et obtenu bon nombre d'éloges, il n’est pas exempté de déficiences, s’en éloigne par le biais notamment de l’histoire d’amour entre Sean (Nahuel Perez Biscayart d’un incroyable charisme) et Nathan (très bon Arnaud Valois) et manque étrangement d’émotion J’aurais aimé avoir plus d’info sur l’association en elle-même. Trop de certaines séquences ne sont apparues prolixes, longuettes, confuses, voire carrément inutiles parfois. Celles des danses des molécules et des poussières ne font que casser le rythme et je n’ai pas du tout saisi l’intérêt de la dernière scène de sexe qui ne fait que véhiculer une image peu flatteuse de la communauté gay. Cela dit, ce film a le mérite d’exister et n’est-ce pas là l’essentiel finalement.
Une bonne claque qui nous plonge dans les années 80/90, à l'apparition déjà très visible du SIDA. Super réaliste, acteurs qui jouent très bien,ça nous permet de bien nous immerger dans le quotidien (surtout des RH!) d'act Up. Des scènes posées, très longues et par moment très intimes (sans faire la vierge effarouchée)!
Mon film préféré ! Avec Au Revoir Là-Haut, 120 Battements Par Minute est le meilleur film que j’ai pu voir. Il est extraordinaire. En 2017, j’ai pu découvrir Nahuel Pérez Biscayart avec ces 2 films. Un mot pour décrire ce film et cet acteur : Perfection.
Film engagé où l’on se croit vraiment dans la vraie vie. Cependant peut être un peu trop long et des scènes trop crues qui pour moi ne se justifiaient pas.
Cannes et ses palmarès détestables, tellement prévisibles tant l'assurance d'y trouver ce qu'il se fait de plus médiocre n'est jamais prise en défaut. Le seul moment où votre coeur approchera peut-être les 120bpm sera certainement au défilement du générique de fin, libéré que vous serez de ce documentaire aussi bruyant qu'émotionnellement vide, hymne à la fascination typiquement française pour la contestation, l'anarchie et la revendication brutale et violente. La sensation très partagée qui ressort est l'exact inverse du but d'un tel film, où l'on en vient à sincèrement détester cet activisme vociférant. DBC avec M. McConaughey est un vrai bon film sur le sujet, 120BPM c'est Notre Dame des Landes l'écologie en moins.
Extrêmement déçu par ce film, porté par une critique dithyrambique mais qui, au final, ne semble révéler que les faveurs d'un petit microcosme parisien. Rien d'exceptionnel, rien de notable. Sur le même sujet (maladie, Sida), je pense que ce film s'oubliera là où d'autres films resteront (Philadelphia, Dallas Buyers Club, Les Nuits Fauves). Le film est long, trop long et le réalisateur ne nous épargne pas, dans les dernières 30 mn, avec les effets et grosses ficelles inutiles visant à susciter l'émotion. Le début du film est pourtant vraiment intéressant, avec de bons acteurs et j'aurais aimé que le film continue sur l'histoire de cette association, son fonctionnement, ses luttes intestines, ses actions et ses résultats plutôt que de sombrer dans une histoire d'amour au final un peu banale et sans réel autre intérêt qu'un voyeurisme racoleur, se voulant sans doute choquant mais que j'ai trouvé sans grand intérêt pour ma part. Au final, l'impression désagréable d'avoir été manipulé par le film comme par la critique. Pas terrible et surtout décevant
Un drame français qui a fait grosse sensation à Cannes, et qui est plutôt compliqué à en parler. "120 battements par minute" est un film fort, intéressant, et touchant, qui évoque des sujets importants avec la lutte contre le sida. Je dois tout d'abord reconnaître que je n'ai pas vu le temps passer. Je n'ai pas pour autant passer un moment incroyable mais j'étais vraiment dedans et j'avais pourtant peur de l'ennuie devant cette durée plutôt impressionnante de 2 heures 20. Certaines scènes sont tout de même assez longues et pas forcément nécessaire je pense à l'ensemble. Après il faut savoir que ce genre de film n'est pas le plus adapté chez moi. Le film se passe dans les années 1990, époque où les soins n'étaient pas aussi aboutis que de nos jours, mais le propos reste actuel et ça reste prenant. Le personnage principal Sean, joué par le talentueux Nahuel Perez Biscayart, porte le film qui serait surement pas perçu de la même façon si l'acteur argentin n'était pas là. On le retrouvera d'ailleurs également en tête d'affiche dans un autre drame d'une bonne réputation avec "Au revoir là-haut" sorti deux mois à peine après. On suit des alternances entre des scènes qui se passent lors de manifestations, en boîte de nuit, ou encore lors de réunions en amphithéâtre des militants de cette association Act Up-Paris qui sont les meilleures du film pour ma part. Le film reste dur à voir et même si je suis content de l'avoir vu, je ne pense pas me le remettre un jour. C'est là où c'est assez spécial de parler du long métrage. De plus, le film laisse derrière lui un questionnement et des réflexions personnelles au spectateur et c'est pour cela qu'il est particulièrement notable. En tout cas, je le recommande, il est marquant, c'est une belle expérience, mais je ne vais pas aller jusqu'à dire que c'est un mes films français préféré de l'année, contrairement à "Patients" par exemple que je reverrais plusieurs fois et qui traite également d'une histoire sur un sujet bouleversant et très humain au cinéma, en allant jusqu'au bout de son propos. Enfin, je pense que "120 battements par minute" n'est pas fait pour ceux qui n'aiment pas les drames français.
un tres bon film/documentaire sur un sujet tres hard. traité avec pudeur et talent. le seul HIC est sans doute des passages bcp trop longs et un rythme lent, dommage.
Un film sur la vie et le combat, la résistance, l’amour, l’engagement et la mort. Comme « Dallas buyers club », il nous plonge dans une époque et un combat qu’on avait un peu oublié. Il y a aussi une belle histoire d’amour, avec des scènes de sexe et de danse comme dans l’excellent film « Pride » qui lui aussi nous plongeait dans ce milieu et cette époque en Angleterre.
Exceptionnel. Filmé comme si nous y étions, ça sonne vrai. Un angle de vue sur une communauté gay, des hommes ensemble, des choses que l’on connait mal. Une vraie performance. Bravo.