AlloCiné
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Votre avis sur 120 battements Par Minute ?
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120 Battements par Minute est typiquement le genre de films qui plaît au public cannois. A mi-chemin entre drame, biopic et documentaire, il retrace l'existence difficile d'un groupe d'activistes pacifiques qui souhaitaient mettre en avant les dangers du SIDA à une époque où la maladie était encore méconnue et où les politiques faisaient tout pour l'éluder. C'est franchement bien réalisé, bien interprété et très humain mais le tout reste un poil trop linéaire pour constituer un véritable chef d'oeuvre.
Sujet clivant pour un traitement convenu. il y a les pour, il y a les contre... Plutôt de le 2d catégorie !
Ce film a une énergie incroyable et m’a fait découvrir une époque que j’ai vécue mais pas connue. La fin est particulièrement éprouvante mais tout est d’une justesse magnifique.
Un film coup de poing qui bouleverse. Tout est justement dosé, le jeu des acteurs est magnifique. Le film est très esthétique, bien rythmé et la bande son est juste parfaite.
Assez déçue de ce film vanté par la critique, je m'attendais à une histoire bien plus travaillée, pour un rythme normalement soutenu (120 bpm !), il possède de nombreuses longueurs. En revanche le jeu d'acteur est très bon, il est vrai (Nahuel et Arnaud) et certaines musiques sont envoûtantes.
Intrigué par le nombre de nominations aux prochains Césars , encouragé par les notes des critiques et des spectateurs sur le site, je me suis résolu à voir le film. Résolu car je n'en avais aucune envie après avoir lu le synopsis : j'avais peur d'une énième version de La Fureur de Vivre ou d'un"re-remake" de films sur les ravages du SIDA dans la communauté homosexuelle. Je n'ai pas été déçu. Il s'agit bien d'un film hommage aux militants d' Act Up évoquant leur combat dans les années 80 pour faire reconnaître leur situation désespérée . Mais j'ai assisté à tous les les clichés habituels de jeunes écorchés vifs, luttant pour leur survie dans une urgence frénétique dans l'indifférence générale. J'ai regardé avec beaucoup de crispations un film sombre, triste, violent et agressif comme un jet de bombe de faux sang , entrecoupé de longues scènes très réalistes de "b....e" (j'ai pensé à d'autres dans La Vie d' Adèle). J'ai cependant apprécié la descrip-tion très juste et sans concessions de personnages oscillant entre la maturité de victimes sachant leurs heures comptées et une insouciance hystérique déjà un peu démodée . Une scène résume pour moi ce film : quand un garçon demande à un autre (le héros) ce qu'il fait dans la vie et que l'autre lui répond : "je suis "seropo", c'est tout " pour le personnage je comprends, mais pour le spectateur c'est un peu peu..
Au final , en ce qui me concerne, j'ai trouvé un film à 120 à l'heure c'est vrai (gay pride, danses au ralenti en discothèque) mais aussi des interprètes excellents et troublants de sincérité. Hélas ça ne m'a pas suffi pour prendre du plaisir à voir ce film dont la fin est vraiment prévisible.
Juste après le générique, je me suis rué sur un bon vieux Columbo pour me remonter le moral...Ouf!
Au final , en ce qui me concerne, j'ai trouvé un film à 120 à l'heure c'est vrai (gay pride, danses au ralenti en discothèque) mais aussi des interprètes excellents et troublants de sincérité. Hélas ça ne m'a pas suffi pour prendre du plaisir à voir ce film dont la fin est vraiment prévisible.
Juste après le générique, je me suis rué sur un bon vieux Columbo pour me remonter le moral...Ouf!
Le film est très triste, j'ai apprécié mais je ne comprend pas l'engouement, je pense que le succès est dut car il parle d'un sujet sensible mais je n'ai pas été captivité tout au long du film, cela se laisse regarder
Un peu partagé sur le film qui réussit le meilleur et également le pire.
La plongée au sein du militantisme des années 80 et 90 est vraiment bien faite (on a l'impression de faire partie dans la salle des réunions hebdo d'Act Up).
L'acteur principal est excellent, et porte le film, avec Adèle Hanael.
Mais les petites histoires au milieu, plus la scène homo trop crue est gênante et implique trop le spectateur, donnent trop de pathos à l'ensemble.
On ressort donc un peu partagés, tout en ressentant une émotion réelle (d'où mon 3,5).
La plongée au sein du militantisme des années 80 et 90 est vraiment bien faite (on a l'impression de faire partie dans la salle des réunions hebdo d'Act Up).
L'acteur principal est excellent, et porte le film, avec Adèle Hanael.
Mais les petites histoires au milieu, plus la scène homo trop crue est gênante et implique trop le spectateur, donnent trop de pathos à l'ensemble.
On ressort donc un peu partagés, tout en ressentant une émotion réelle (d'où mon 3,5).
En dépit d’une cause honorable et d’un sujet sérieux sur l’épidémie du sida dans les années 90, 120 battements par minute déçoit. Le film enchaine en 2h réunions, manifestations, soirées en boite et romance avec un peu de similitudes avec Philadelphia vers la fin. 120 battements par minute ne parvient jamais vraiment à accélérer son rythme cardiaque mais tend plutôt à le ralentir au point de s’endormir devant l’ecran.
Un film saisissant sur la lutte d’act up, servi par une interprétation impeccable et une réalisation au cordeau. La première partie qui porte sur l’organisation de l’association et le volet politique m’a personnellement plus intéressée que la seconde qui se concentre davantage sur les destinées individuelles. Cela constitue toutefois un film très équilibré et qui a le mérite de nous replonger dans une histoire récente, fait plutôt rare dans la production filmique hexagonale. Adèle Haennel est toujours aussi juste dans ses apparitions à l’écran ! Un film à voir absolument
Curieuse sensation. Le film n'a pas manqué de superlatif et autres après sa projection Cannoise. J'ai zappé sa sortie en salles pour le reprendre en VOD.
A quoi mesure t-on l'impact d'un film, sa grandeur, sa puissance ? J'ai envie de dire au sentiment qu'il laisse dans le temps. Et quelques semaines après sa vision, il ne me laisse pas un souvenir des plus impérissables.
Certes, son dénouement est poignant, vous laisse coi mais j'ai connu plus bouleversant, plus, je veux revoir une oeuvre, aussi triste soit-elle. Et pour le coup, je n'ai pas envie de revoir ce film trop réaliste qui ne bascule pas suffisamment dans la fiction. A trop vouloir faire réaliste, Campillo oublie de créer des personnages avec toute la part qui fait qu'on aime le cinéma et les marbre dans un réalisme certes nécessaire mais dont il aurait pu, progressivement, se défaire. C'est pourtant quand il créait des ponts vers cette fiction, l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux, que le film s'élève. Grâce est rendu à l'excellent Nahuel Perez Biscayart, qui vaut bien tous les superlatifs. Arnaud Valois est certes très photogéniques mais j'ai trouvé qu'il héritait d'un rôle ou il avait peu à défendre, et somme toute le comédien se confond aussi dans ce peu.
Sujet fort, utile et nécessaire, certes, mais cinématographiquement peu porté par un élan !
A quoi mesure t-on l'impact d'un film, sa grandeur, sa puissance ? J'ai envie de dire au sentiment qu'il laisse dans le temps. Et quelques semaines après sa vision, il ne me laisse pas un souvenir des plus impérissables.
Certes, son dénouement est poignant, vous laisse coi mais j'ai connu plus bouleversant, plus, je veux revoir une oeuvre, aussi triste soit-elle. Et pour le coup, je n'ai pas envie de revoir ce film trop réaliste qui ne bascule pas suffisamment dans la fiction. A trop vouloir faire réaliste, Campillo oublie de créer des personnages avec toute la part qui fait qu'on aime le cinéma et les marbre dans un réalisme certes nécessaire mais dont il aurait pu, progressivement, se défaire. C'est pourtant quand il créait des ponts vers cette fiction, l'histoire d'amour entre les deux personnages principaux, que le film s'élève. Grâce est rendu à l'excellent Nahuel Perez Biscayart, qui vaut bien tous les superlatifs. Arnaud Valois est certes très photogéniques mais j'ai trouvé qu'il héritait d'un rôle ou il avait peu à défendre, et somme toute le comédien se confond aussi dans ce peu.
Sujet fort, utile et nécessaire, certes, mais cinématographiquement peu porté par un élan !
tony-76
Ayant remporté plusieurs prix au Festival de Cannes l'an passé, 120 battements par minute est un film évènement dans le paysage cinématographique français, qui bouleverse et qui, en même temps provoque le public par son sujet sensible et grave contre la lutte du sida dans les années 90 dans la capitale de la France. Un rappel historique du malaise et de l'indifférence de l'époque qui fait mouche, sans apporter pour autant d'originalité à l'histoire... Le long-métrage de Robin Campillo offre des bons moments
spoiler:
- les débats, les manifestations dans les entreprises -
mais souffre malheureusement de pénibles longueurs (après un début vraiment excellent !)... Les séquences de spoiler: sexe homosexuelles
sont interminables et embarrasse le spectateur, on n'est pas non plus dans la veine du remarquable La vie d'Adèle chapitres 1 & 2 mais il n'est pas loin ! C'est assez convenu au final spoiler: - ce qui va se passer vers le dénouement n'est pas surprise, c'était inévitable -
en revanche, le dernier tiers se rattrape de bel façon grâce à cette finale dont on en ressort grandi en soulignant l'importance d'être ensemble lorsque tout va mal, de se battre afin de faire changer les choses, mais surtout de continuer à vivre à fond tant qu'il en est encore temps. La musique de 120 BPM s'avère très bonne, presque envoûtante. Un casting révélateur (pour certains) avec Nahuel Pérez Biscayart - vu dans l'incroyable film de Dupontel, Au revoir là-haut - est saisissant dans son rôle, voulant se battre contre la crise du sida et mérite amplement un César ! Son partenaire, Arnaud Valois est une entière révélation, qui apprend à se battre avec la contribution de Pérez Biscayart. Adèle Haenel - découverte dans Les Combattants - s'avère à son tour, investie ! Donc, 120 battements par minute est l'une des plus belles réflexions dans le cinéma français actuel. Un portrait dont personne ne ressortira indifférent !
mais souffre malheureusement de pénibles longueurs (après un début vraiment excellent !)... Les séquences de spoiler: sexe homosexuelles
sont interminables et embarrasse le spectateur, on n'est pas non plus dans la veine du remarquable La vie d'Adèle chapitres 1 & 2 mais il n'est pas loin ! C'est assez convenu au final spoiler: - ce qui va se passer vers le dénouement n'est pas surprise, c'était inévitable -
en revanche, le dernier tiers se rattrape de bel façon grâce à cette finale dont on en ressort grandi en soulignant l'importance d'être ensemble lorsque tout va mal, de se battre afin de faire changer les choses, mais surtout de continuer à vivre à fond tant qu'il en est encore temps. La musique de 120 BPM s'avère très bonne, presque envoûtante. Un casting révélateur (pour certains) avec Nahuel Pérez Biscayart - vu dans l'incroyable film de Dupontel, Au revoir là-haut - est saisissant dans son rôle, voulant se battre contre la crise du sida et mérite amplement un César ! Son partenaire, Arnaud Valois est une entière révélation, qui apprend à se battre avec la contribution de Pérez Biscayart. Adèle Haenel - découverte dans Les Combattants - s'avère à son tour, investie ! Donc, 120 battements par minute est l'une des plus belles réflexions dans le cinéma français actuel. Un portrait dont personne ne ressortira indifférent !
En ce qui me concerne, j’étais plutôt en mode “à reculons� de par le sujet traité et surtout parce qu’en général je ne suis pas trop palmarès de Cannes.Et bien je ne regrette pas d’avoir visionné ce film qui m’a littéralement pris aux tripes. J’en suis ressorti sonné, presque KO debout.
Pourquoi ? Tout simplement parce que ce film est bouleversant, juste, les acteurs parfaits eux aussi. 120 bpm, où comment une association (Act-Up Paris) et ses membres vont lutter contre l’indifférence totale de la société (les politiques et les Français) pour se faire entendre, à une époque pas si lointaine où il n’y avait que le fait de se retrouver physiquement et de militer dans la rue pour échanger et se faire parfois entendre (pas de Facebook !!). Le récit nous ballade donc dans les différentes luttes de ce groupe face à la méconnaissance et l’incompréhension d’une maladie devenue dans les années 90 un fléau sanitaire mondial. Ce n’est pas tant l'homosexualité, de fait au cœur du scénario, que les luttes acharnées contre l'Etat, les lobbys pharmaceutiques, l’homophobie, les préjugés, les superstitions, et la maladie en elle-même, que l’on retiendra ici.
Et que dire de la BO, à l’origine du titre du film (120 bpm étant le rythme de la rave /house music), sinon qu’elle est tout bonnement salvatrice en tant qu’exutoire pour les protagonistes qui se battent, entre désespoir et rage de vivre (survivre), compréhension de la maladie et recherche de nouveaux traitements. Malgré une belle musique, il est cependant regrettable que cette dernière ne soit pas un peu plus présente et que les morceaux choisis ne soient parmi les plus représentatifs/emblématiques de cet âge d’or de la rave (Robert Hood, Jeff Mills, Laurent Garnier...).
Au final, un film, qui, si il avait existé et été diffusé dans les écoles à cette époque, aurait sans doute permis une prise de conscience et permis de faire reculer ce fléau. Autant le dire, ce film est un véritable coup de poing en plein cœur, comme les opérations menées par Act-Up, qui ne laissera personne indifférent, quitte à choquer parfois les âmes sensibles et puritaines.
Toutes mes critiques de films : clempaquito.tumblr.com
Pourquoi ? Tout simplement parce que ce film est bouleversant, juste, les acteurs parfaits eux aussi. 120 bpm, où comment une association (Act-Up Paris) et ses membres vont lutter contre l’indifférence totale de la société (les politiques et les Français) pour se faire entendre, à une époque pas si lointaine où il n’y avait que le fait de se retrouver physiquement et de militer dans la rue pour échanger et se faire parfois entendre (pas de Facebook !!). Le récit nous ballade donc dans les différentes luttes de ce groupe face à la méconnaissance et l’incompréhension d’une maladie devenue dans les années 90 un fléau sanitaire mondial. Ce n’est pas tant l'homosexualité, de fait au cœur du scénario, que les luttes acharnées contre l'Etat, les lobbys pharmaceutiques, l’homophobie, les préjugés, les superstitions, et la maladie en elle-même, que l’on retiendra ici.
Et que dire de la BO, à l’origine du titre du film (120 bpm étant le rythme de la rave /house music), sinon qu’elle est tout bonnement salvatrice en tant qu’exutoire pour les protagonistes qui se battent, entre désespoir et rage de vivre (survivre), compréhension de la maladie et recherche de nouveaux traitements. Malgré une belle musique, il est cependant regrettable que cette dernière ne soit pas un peu plus présente et que les morceaux choisis ne soient parmi les plus représentatifs/emblématiques de cet âge d’or de la rave (Robert Hood, Jeff Mills, Laurent Garnier...).
Au final, un film, qui, si il avait existé et été diffusé dans les écoles à cette époque, aurait sans doute permis une prise de conscience et permis de faire reculer ce fléau. Autant le dire, ce film est un véritable coup de poing en plein cœur, comme les opérations menées par Act-Up, qui ne laissera personne indifférent, quitte à choquer parfois les âmes sensibles et puritaines.
Toutes mes critiques de films : clempaquito.tumblr.com
L'action de militants contre le sida. Un film maladroit avec un parti pris et des personnages antipathiques et peu accrocheurs. Les personnages sont presque tous révoltés et se lancent dans des actions de révoltes anti-système. Les scènes de sexe étaient-elles vraiment indispensables ? Un certain malaise et beaucoup d’antipathie ressortent de ce film malgré le sujet qui se veut d'une grande importance encore aujourd'hui. Beaucoup de rabâchage et de débats stériles, pas assez de personnages accrocheurs.
Un film captivant, émouvant qui retrace une histoire de militance du siècle dernier. Nous avions presque oublié cette époque de liberté et d'engagement collectif. Les parties "documentaires" sonnent incroyablement justes et les acteurs magnifiques portent le film vers la tragédie finale, Nous pouvons saluer le courage du réalisateur qui, au lieu du défilé de stars habituel, a osé prendre des acteurs inconnus ( à part Adèle Haenel qui se glisse à merveille dans le groupe), ce qui permet une adhésion complète aux personnages et apporte une crédibilité.
Le film parle surtout de combat, de survie et d'amour. Il est à la fois cinématographiquement intéressant, avec des trouvailles visuelles fortes, des plans sur Paris hypnotiques, et sensible, ouvert à l'autre, au spectateur.
Le film parle surtout de combat, de survie et d'amour. Il est à la fois cinématographiquement intéressant, avec des trouvailles visuelles fortes, des plans sur Paris hypnotiques, et sensible, ouvert à l'autre, au spectateur.
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