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jean claude a.
29 critiques
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2,0
Publiée le 4 mars 2018
Le film est interminable, trop long avec des séquences répétées et sans trop d'intérêt qui durent. L'histoire est ancienne archi connue, passée et le scénario n'apporte rien.de nouveau. Beaucoup de clichés, les gentils et engagés séropos, les méchants labos, les flics qui ont peur de se faire contaminer, les profs mâles bêtes et méchants les profs femmes compréhensives et attendris, les collégiennes qui ricanent, les collégiens qui montrent leur peur. C'est banal à mourir. Et bien sûr à la fin un des héros meurt et ses amis le pleurent. Ce film aurait eu un effet il y a 30 ans, mais aujourd'hui il ne fait que rejouer un affreux cauchemar. Seul Fabius devrait être mal à l'aise en regardant ce film, les autres sont morts ou disparus.
C'est tout à fait le genre de "ramasse-prix" que je ne peux regarder qu'une fois, par curiosité. L'intention est très bonne, mais le manque de rythme, le scénario, les dialogues et le jeu des acteurs sont soporifiques. Dommage. Heureusement, la sensibilisation est là, mais ce n'était pas utile de la véhiculer dans un film de plus de 2h15 sinon de servir de puissant somnifère cinématographique.
Film presque documentaire, puissant, poignant aussi. Hommage aux militants, aux malades et à leur famille, quel courage dans ce combat contre la montre, et contre la mort. Indispensable pour comprendre les ravages de l'épidémie, quand il se disait que le SIDA était la punition divine des dégénérés...heureusement les mentalités ont un peu évolué, mais le combat continue. Récompenses méritées.
120 BPM est une vraie réussite en tout point de vue. Déjà le risque avec cette catégorie de film c'est de tomber dans le mélo et dans les sentiments, mais Robin Campillo ne tombe pas dans ces travers et nous envoi dans les cordes à chacune des séquences qu'il film.
Autour de cette très belle histoire, les acteurs sont fabuleux. Comment ne pas tomber sous le charme du jeu de l'acteur principal : Nahuel Pérez Biscayart. Certes les autres acteurs sont tous très bons, mais Nahuel Pérez Biscayart réussit à sortir du cadre et nous fou les boules à chaque intervention et on a envie de se lever et de crier à côté de lui.
Filmant au plus près des acteurs Campillo réalise la plus belle surprise de l'année 2017. Un vrai bijou
"120 battements par minute" retranscrit avec brio le mouvement Act Up, et pour cause, le metteur en scène est issu de cette association. Le film fait froid dans le dos et nous laissera parfaitement prendre conscience de la situation, le message en ressortira donc bien plus fort qu'une simple campagne de publicité préventive. Très bien réalisé, avec des acteurs entièrement crédibles, "120 battements par minute" décrit avec intensité le parcours du combattant des séropositifs tout en dénonçant le comportement de la société, de l'état, ou encore de l'industrie pharmaceutique à leur égard. Dépressif, réaliste, douloureux, brillant !
L'un des meilleurs films Français de l'année 2017, et même l'un des meilleurs films de l'année 2017. "120 Battements par Minute" est un très bon film dramatique intéressant, émouvant, impressionnant et marquant. Même si le film se passe au début des années 90, pendant le gouvernement Mitterand, on a l'impression que ça se passe à notre époque, mais franchement, ça dérange pas. C'est plus précisément un film qui montre à quel point le Sida peut être hyper dangereux, on suit un groupe de militants de l’association Act-Up qui lutte contre les lobbys pharmaceutiques, qui font des actions politiques et qui sont prêts à tout pour prouver leur valeur et pour leur lutte contre le Sida, à tel point qu'on est vraiment bien entraîné dans l'intrigue. Surtout qu'en parallèle, y'a une histoire d'amour entre deux mecs vachement émouvante et intéressante qui gagne en profondeur tout au long du film. Autant vous le dire tout de suite, sans spoiler bien sûr, y'a des scènes dramatiques vraiment fortes et dures dans ce film, à tel point qu'elles pourraient limite vous faire pleurer, surtout vers la fin. À part ça, la réa est au taquet et la mise en scène est forte. Quant aux acteurs, y'a aucun problème, ils sont vraiment tous bons, mention spéciale à Nahuel Perez Biscayart qui est excellent, surtout qu'il aura encore un rôle important dans l'excellent film "Au Revoir Là-haut" d'Albert Dupontel. Donc pour conclure, "120 Battements par Minute" est un excellent long-métrage émouvant, marquant et qui nous donne une moralité à en tirer. C'est un film mature et instructif, avec une musique intense et des tensions dramatiques vraiment bonnes. Vraiment, ça a bien mérité ses grands prix. Donc si vous l'avez pas encore vu, allez le voir impérativement !!
Tout le monde, qu'importe le sexe et la sexualité doit pouvoir s'aimer librement...sans risquer sa vie : sans mourir d'un mal qui quelque part naît de l'amour. C'est la leçon que je retiens de 120 battements par minute.
Bon, soyons clair, ce n'est pas divertissant. Pourtant, il y a de l'humour. On a régulièrement le sourire aux lèvres. Mais ce n'est pas pour cela que je retiens 120 battements par minute.
Une belle histoire d'amour ? Non, certainement pas. Pourtant il y a une histoire d'amour, et elle n'est pas moche. Mais on ne retient pas 120 battements par minute seulement pour sa belle histoire d'amour, ce serait très réducteur. Et puis, ce n'est pas parce qu'elle est belle que celle-ci se termine bien.
Un film qui dénonce ? Oui, assurément. Mais que dénonce-t-il ? Un paquet de choses. Le film nous plonge dans le contexte des années 90 où le SIDA fait des ravages depuis près de dix ans. On a l'occasion de voir une multitude de réactions issues de différents milieux (politique, médical, associatif, civil). C'est en suivant l'évolution de plusieurs personnages, tous membres d'Act Up (association militante de lutte contre le Sida et autres MST) que nous comprenons la gravité et l'urgence qui les pousse à agir. Les gens meurent, le mal court et rien ne semble vraiment pouvoir l'arrêter. Mais ce n'est pas seulement pour cela qu'on retient 120 battements par minute.
Un film documentaire ? Oui, d'une certaine façon. C'est romancé, mais d'une certaine manière, on apprend, on comprend, on se rend compte. Certains personnages sont malades. On les voit peu à peu sombrer, rongés par la maladie. D'autres sont des proches qui vont progressivement faire face à d'autres souffrances, se voyant impuissant face à un adversaire qu'ils comprennent et acceptent à peine. Mais encore une fois, ce n'est pas cela qui fait la puissance du film.
La vraie force de 120 battements par minute c'est qu'il réussi à faire tout cela à la fois et bien plus encore dans un seul long métrage, certes relativement long (2h23), sans qu'on décroche. Le film ne se perd pas dans les stéréotypes et assume clairement ce qu'il veut montrer. Les acteurs qu'ils soient principaux ou secondaires sont excellents ce qui vient complètement renforcer l'histoire. Les dialogues sont bons, les actions menées par Act Up sont présentées de manière dynamique et réaliste.
Pour moi, il fait partie des films qu'on se doit de visionner afin d'être à la hauteur de notre devoir d'empathie et compréhension de l'autre, de notre société et de notre monde dans sa globalité. 120 battements par minute fait parti des films qui n'ont pas pour premier but de divertir (bien que souvent, le divertissement reste présent) mais qui existent pour instruire et transmettre une leçon, au sens le plus humble, sur la vie.
Je m'arrête ici, car bientôt j'aurai envie de vous donner 120 raisons de le regarder...
120 bpm est un film qui ne peut laisser indifférent: il prend au ventre et nous invite à réfléchir sur ce virus, cette maladie qu'est le Sida. Il y a les scènes chocs, comme les scènes des activistes et leur poches de sang si caractéristique de leur mouvement, et les scènes de sexes. Et il y a aussi toute l'approche pédagogique de l'association qui est très bien retranscrite je pense. Bref c'est un film qu'on aime ou qu'on aime pas, qui choque et bouscule les tabous, c'est la sa plus grande force.
Superbe film, à la fois nécessaire, riche en émotions, insoutenable, grave et léger... Les acteurs jouent à la perfection, tellement juste que l'on croirait par moment un documentaire sur les années SIDA...Sidérant !
Je ne comprends pas l'engouement suscité pour ce film. C'est un sujet qui n'est plus d'actualité. C'est trop facile de faire un film sans se faire l'avocat de tous les partis. Même si le propos se veut sincère il n'en reste pas moins maladroit et m'exaspère.