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    120 battements Par Minute
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    618 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 août 2017
    Décevant, trop long, mal joué, on est à notre époque loin mais très loin de l'idée que le sida ne concerne que les homos, mais dans le film tout est centré sur eux. Donc l'histoire d'amour, évidement c'est deux homos, histoire qui prime sur l'action d'Act Up, et que de longueurs, les scènes de sexes gratuite qui n'apportent rien au film, spoiler: (Après vingt [spoiler]minutes
    d'une scène incluant fellations et sodomie, nouvelle couche à l'hôpital avec masturbation).[/spoiler] . spoiler: Et quand la mère en apprenant la mort de son fils dis"Oh mince", trop crédible.

    Contrairement à l'action d'act up, le film est stigmatisant, à éviter.
    Domnique T
    Domnique T

    56 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 août 2017
    La description des débuts de Act’Up – validée par certain de ses anciens membres – est incroyablement crédible d’humanité, de démocratie directe exaspérante, de contradictions. L’ambiance festive de ces années-là est plus édulcorée et carrément trop sage. (mais une magnifique allégorie de la poussière soulevée par les danseurs laissant penser au virus qui se répand sur ces jeunes gens qui s’amusent …) Cette partie quasiment documentaire est plus intéressante qu’émouvante. Et quand les scènes redondantes se multiplient, les interventions musclées, les réunions houleuses et interminables, le film dérive sur l’histoire d’amour du protagoniste principal. C’est joli, romantique, sobre, pudique même, et ennuyeux à souhait. Le personnage de Nathan est insipide et transparent. Tout cela se termine dans un pathos nauséeux avec une veillée du corps du défunt qui est interminable …
    Thomas S.
    Thomas S.

    11 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 août 2017
    Je vous conseille ce film qui quelque part a un peu d'un documentaire, du témoignage car inspiré de la vie au sein d'Act Up dans les années 80. Chose que le réalisateur du film à lui même vécu en tant qu'activiste de cette asso. Pas dithyrambique, mais complément intéressant à des films comme Dallas Buyers Club, Philadelphia pour ne citer qu'eux.
    islander29
    islander29

    785 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 août 2017
    je suis partagé entre deux côtés du film, même si au final l'émotion est forte. même si cela peut sembler intéressant, il y a une partie assez médicale (trop à mon gout) entre AG en amphi et pourparlers avec les compagnie de médicaments. beaucoup de termes spécifiques pour un néophyte. L'autre côté et c'est lui finalement qui fonctionne, ce sont les personnages et leurs émotions; On vit de grands moments de tristesse à leurs côtés. on sent le drame qui a agité les communautés minoritaires autour du Sida dans les années 80 principalement. Un film qui frappe comme un coup de poing dans le ventre et qui peut laisser KO. Drôle d'époque, en définitive et le film montre que le combat était nécessaire, car les murs étaient dressés dans les esprits avec beaucoup de sectarisme.....Le film est beaucoup moins démonstratif et esthétique que son homologue américain sur le sujet, (Dallas buyers club) mais il sait parler d'un fait de société qui fut majeur.
    iamameloche
    iamameloche

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2017
    Brillante réalisation, brillante interprétation et une histoire coup de poing, réaliste, sans filtre... on comprend que la Croisette ait récompensé ce film cette année. La dernière heure est franchement agonisante pour le spectateur,. C'est dur mais c'est ça aussi la vie.

    À voir une fois, peut être pas deux...
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    26 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    J'étais sorti sidéré par la scène du cambriolage dans Eastern boys. Là c'est tout le film du début à la fin qui m'a emporté et bouleversé. Une oeuvre magnifique débordante d'énergie qui a laissé toute la salle de ciné sonnée et émue après le générique.
    Ufuk K
    Ufuk K

    474 abonnés 1 413 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2017
    "120 battements par minutes " prix du grand jury au dernier festival de cannes et vu en compagnie de l'équipe du film est bouleversant. En effet hormis quelques longueurs le film qui porte sur le combat d ACT UP dans les années 90 contre le virus du sida et l'indifférence général touche en plein coeur par la justesse de la composition et mise en scène .
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    388 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 août 2017
    Documentaire, fiction et poésie. La caméra est proche des visages tandis que le phrasé des acteurs semble tout droit puiser sa source d’inspiration du quotidien. Par ces aspects de documentaire, le long-métrage de Campillo se révèle juste dans les fragments de vie qu’il dévoile. Néanmoins, le cinéaste parvient à transcender cette forme par des instants poétiques de fiction qui rappellent les films de la Nouvelle vague. Un mélange des styles qui élève 120 battements par minute jusqu’à des cimes rarement atteintes au cinéma.
    virnoni
    virnoni

    94 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2017
    La claque de cette rentrée ! Attention au grand huit émotionnel, sortez vos mouchoirs! On en ressort fourbu, les yeux rougis, une boule dans le ventre et le coeur en miette. C'est cru, hard, cash, sans concession (pourquoi pas d'interdiction au moins de 12 ans? Plus par son approche de la mort que par ses scènes de sexe d'une folle beauté) comme c'est poétique, drôle, sensible, sensuel, politique, engagé sans démonstration.
    Petit miracle aussi cinématographique avec une mise en scène éblouissante. Robin Campillo sait montrer le virus de SIDA sans scènes visuellement choquantes (pas de ravages de la maladie par exemple). Tout reste pudique mais pas pour autant aseptisé et violent. Bien au contraire! C'est par les scènes (parfois longues) en boite de nuit que le virus se propage insidieusement, alors que la fête est à son comble. On sent que la mort rôde et ne s'est pas gênée pour attaquer encore. C'est la mort qui cogne à la vie ! Les effets visuels proposés, l'utilisation de certaines métaphores est censée et assez poétique (le fleuve rouge sang, les éléments de poussière qui se mêlent à une molécule de virus...). On ressent l'urgence à vivre de ces hommes et femmes, qui s'oppose comme elle se lie au danger permanent, à la déchéance ; comme la révolte et la colère percutent la beauté de la vie ! Tout est beau ici : la bande son, les couleurs, les images léchées, le montage, les dialogues directs.
    Le réalisateur sait également filmer les manif, les actions, les oppositions et les égos internes, la peur de la mort, comme les corps (scènes de sexe et d'amour bouleversantes...d'amour et de justesse), les émotions, les coups d'éclats de ces activistes qui ont la vie chevillée au corps, une certaine réalité et une époque. La mienne.
    Et pourtant j'étais loin de bien comprendre cette vie, ces actions mal montrées par les médias qui les dépeignaient comme des fous furieux. Ils sont dc qq part réhabilités : ils agissaient avant tout comme des humains épris d'amour, de vie et de justice, laissés pour compte d'une société qui n'avançait pas à la même vitesse, à qui on cachait qu'une minorité se mourrait, abandonnée par les pouvoirs publics incompétents et lâches. Merci donc au réalisateur de rentre hommage à ce groupe qui mérite ce coup de projecteur car leurs actions au final, qu'on soit pour ou contre, a certainement fait avancer les choses. Ici d'ailleurs, pas de jugement, juste des faits dans la première partie.
    La deuxième partie dévie lentement vers l'histoire d'amour entre 2 personnages attachants qui vont se révéler autrement au fur et à mesure que la mort prend le dessus. A l'urgence de vivre du départ, s'oppose la lente et presque misérable agonie d'une jeunesse qui voulait juste s'amuser et se retrouve prise dans un combat amer et qui devait certainement la dépasser. Voici un vrai couple de cinéma avec ces derniers instants d'amour et de plaisir (déchirante scène de sexe à l'hôpital ou comment donner encore une fois à l'autre, sans misérabilisme, juste pour l'autre). Le vrai don de soi. Le réalisateur confronte les spectateurs à la mort et elle n'a rien d'envieuse. Elle est dure, laide, lente, choquante. Comme elle permet la réunification de personnes différentes (c'est intéressant de ne jamais les montrer en-dehors de leurs actions justement, comme s'ils n'étaient identifiables que par leur révolte au sein d'act-up, leur séropositivité, leur homosexualité).
    Les acteurs sont merveilleux : mention bien sur à la révélation Nahuel Perez Biscayart, et au couple si tendre et complice qu'il forme avec Arnaud Valois.
    Que dire de plus si ce n'est d'y aller aussi vite que cette jeunesse a été décimée. Remettre l'histoire dans son contexte et sa vérité. Pleurer sur tout ce qu'on a perdu, pas vu et pas su. Merci ACT UP d'avoir osé défier les lois et les autres et tenté de réveiller une époque bien pensante, avachie dans ses principes. Je me réveille en retard mais pleine de gratitude et d'espoir. Ce film est avant tout une formidable et vibrante leçon de vie, de respect et d'amour pour la différence.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 août 2019
    Rapidement, 120 battements par minute s'impose comme un film de groupe. Pas un film choral qui ferait entendre l'harmonie des différentes voix, mais un vrai film de groupe, à la partition résolument collective. Qu'on le voie s'échauder dans un amphithéâtre devenu arène, défiler dans les rues en scandant ses slogans d'une même voix, ou danser à la lumière des stroboscopes, le groupe insuffle au film toute son énergie rageuse. La maladie et la mort semblent presque disparaître du scénario, tant la lutte elle-même y prend de place. En se concentrant ensuite sur l'histoire d'amour et sur les aspects concrets de la maladie, Campillo délaisse le film de groupe. En même temps, il montre l'enjeu réel du combat mené par le corps collectif d'Act Up : la survie de chacun, de chaque corps atteint par le sida. Une scène bouleversante montre Sean allongé dans son lit, malade, alors que des plans sur la Seine devenue rouge sang s'intercalent à l'écran. Le simple "happening" politique devient un magnifique symbole de solidarité, un fleuve de sang pour irriguer le cœur d'un seul homme.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-120-battements-minute/
    Dr. La Peloche
    Dr. La Peloche

    43 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 décembre 2017
    Un film poussif qui se contente de faire réciter à ses personnages des pages entières de Wikipédia sur les "années SIDA" et ses protagonistes. On est typiquement dans le film français, dans le sens négatif du terme, qui se veut "d'auteur" et militant. Hors, je ne vois pas trop qui, aujourd'hui, et même depuis le début du siècle, remet en cause l'épidémie de SIDA...
    Mais ça, c'est parce que le but du film n'est pas tant de nous parler d'Act Up Paris puisque cela reste un sujet d'arrière plan, non, le propos est de mettre en valeur la communauté gay. Même pas LGBT, car les lesbiennes sont ici quasi-invisibles et le plus souvent représentées comme timorées face au "combat". On suit donc l'amourette vulgaire et sans intérêt d'un séropo et d'un séroneg avec deux acteurs qui n'en mérite pas le titre.
    Jusque là, rien de vraiment étonnant, le cinéma français ne produit plus que ce genre de choses fadasses...
    Ce qui est le plus gênant, surtout pour un film sensé être fédérateur, c'est qu'à aucun moment les personnages ne sont amenés à nous être sympathique. Tous sont agaçants, gouailleurs, irrespectueux (un comble...), vulgaires et/ou violents. Comment remporter l'adhésion du public dans ce cas ?
    Ensuite, outre les interminables (surtout si on est hétéro) scènes de sexe explicite, j'ai surtout été géné par des messages très malsain distillés ça et là, tel ce dialogue :
    - Parait que t'es séronégatif ?
    - Ouais.
    - Dommage... T'es tellement beau.
    On peut se tortiller pendant des heures, à aucun moment cette phrase n'a sa place dans un film dont le but premier est de mettre en avant l'importance du port du préservatif et la dangerosité d'une maladie dont on est loin d'avoir le remède ! C'est juste malsain et ce n'est pas qu'une erreur car il y a d'autre pépites du genre...
    Ce qui me fait dire que ce film, dont l’insuccès commercial parle pour lui, était, une fois de plus réservé à un certain public partisan. Un VRAI film, fédérateur et agréable à voir, aurait certainement mieux servi la cause des LBGT...
    BirdyNumNum
    BirdyNumNum

    1 abonné 25 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 28 août 2017
    Incroyable ! Quelle déception, il n'y a rien d'intéressant dans ce film qui mélange une histoire d'amour et le côté documentaire de la naissance d'art Up Paris. Ce n'est ni intéressant cinématographiquement ni instructif documentaire ment.
    Bref, une véritable imposture, ça m'a mis en colère, ça n'en finit pas... Bref c'est insupportable.
    Passez votre chemin, il n'y a rien à voir.
    Eric D.
    Eric D.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2017
    Un peu déçu après tout ce battage et cet enthousiasme quasi unanime. Certes le sujet est fort et passionnant, mais beaucoup d'éléments ne "collent" pas : beaucoup de lacunes (les politiques sont juste évoqués, les médias idem...), le film se concentre sur les malades homo hommes, le thème musical principal m'a gêné, il y a trop de longueurs, trop de plans serrés qui étouffent. On en apprend peu sur Act up, ses financements, sur l'évolution de la société civile vis-à-vis de l'épidémie. La tension se résume essentiellement à un face à face houleux avec un labo. Très bien par contre pour les réunions hebdo en amphi, où l'on voit l'envers du décor, les discussions animées, les désaccords. Au final, je n'ai pas été embarqué, ni vraiment ému.
    Tilou D
    Tilou D

    2 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2017
    Bien moi J’ai détesté 120 battements !
    C’ est tout sauf du cinéma !!!
    Aucune âme artistique dans ce film qui reste un très bon documentaire pour la première partie .
    La dernière partie est dérangeante, sans âme, sans respect face à la mort et à la limite de la rigolade tellement que c’est affligeant de filmer aussi pitoyablement . La fin sans musique pour donner de l’ émotion ?! ...désolé chez moi ça n’a pas marché tellement que c’était laid visuellement .
    Ce film n’ a aucune profondeur artistique .
    Allez voir Closet Monster, ce film est poignant, sensible et visuellement original et magnifique !
    Et là la musique est omniprésente et en symbiose parfaite avec le film .
    Du vrai cinéma !!
    Santu2b
    Santu2b

    221 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2017
    Il a frôlé de près la Palme d'or à Cannes, voici "120 battements par minute", troisième long-métrage de Robin Campillo qui s'impose définitivement au sein du giron hexagonal. Le film revient sur les implications du mouvement Act Up dans les années 1990, période étrangement méconnue surtout auprès de la jeune génération. D'emblée, le processus filmique frappe car l'oeuvre fonctionne énormément sur la rhétorique. Il consiste en de longues discussions tard le soir dans les amphithéâtres où les militants débattent, se crêpent le chignon et échafaudent leurs opérations. Loin d'être rébarbatifs, ces instants sont passionnants et doublés d'une construction visuelle recherchée, faisant alterner théorie et pratique. Les acteurs sont tous irréprochables, pour ne pas dire exceptionnels (Nahuel Pérez Biscayart). A partir de là, quel dommage que le film ne décide de suivre une autre voie dans sa dernière partie. Quittant définitivement ce premier champ basé sur le mode argument contre argument, le film se transforme en pure histoire d'amour entre Sean et Nathan. Dès lors surviennent quelques longueurs ainsi qu'une certaine surcharge mélodramatique. Mais "120 battements par minute" constituera à coup sûr un coup de coeur justifié !
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