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    120 battements Par Minute
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    619 critiques spectateurs

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    Michael D
    Michael D

    18 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 septembre 2017
    Quelle déception après Eastern Boys, un film que j'ai adoré. Le film est long et ennuyeux, prétentieux et bourré de clichés. On a du mal à s'attacher à ces personnages qui accusent le monde entier et on ne comprend pas bien leur revendication à part celui de la survie. On a l'impression que le réalisateur a voulu faire un film à la Costa Gavras mais sans aucun sujet de conflit ou véritable scandale de société, le conflit est ici très artificiel ou peut-être uniquement mal traité.

    Le seul aspect intéressant du film est de décrire dans un style quasi documentaire et pendant deux heures trente l'agonie du sida.
    Pierre Andre E
    Pierre Andre E

    13 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 septembre 2017
    La première partie du film m'a fait un peu peur... Ca fait un peu sitcom d'AB productions genre Helene et les Garçons ont le sida... Trop de discours, trop de " faux jeu" naturel, on n'est absolument pas dans l'émotion... La suite, avec la lutte contre les labos et la réalité vécue de la maladie donne chair au film... Oui, on se retrouve bien au début des années 90, et moi même qui ai été militant ( à AIDES ) je mesure le chemin parcouru dans la trithérapie mais ( hélas ) perdu au niveau de l'information et de la visibilité de la maladie. J'aurais vraiment aimé que ce film secoue les consciences... mais je ne pense pas que ça arrivera...
    gabco59
    gabco59

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2017
    Immanquable, sublime, nécessaire. Vrai, sans pathos, sans caricature, acteurs formidables et réalisation génial, foncez !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Exceptionnel! Les acteurs, le jeu d'acteur, la maniere de filmer, la bande originale et le sujet sont autant d'atouts qui font de 120bpm le film de l'année!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 septembre 2017
    Lauréat du Grand Prix du Jury du festival de Cannes 2017 mais aussi « palme du cœur » d’une critique entièrement conquise, dire que 120 battements par minute était précédé d’un belle notoriété relève de l’euphémisme. L’attente était également renforcée par le précédent film de Robin Campillo, Eastern boys, qui avait su nous plaire dans sa première partie (gare et appartement) mais moins dans sa seconde plus mécanique (hôtel). Nous avions donc placé de gros espoirs dans ce film, aucun n’a été satisfait. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Poignant, bouleversant, magnifique !
    Acteurs formidables
    Superbe histoire d'amour
    Permet de comprendre la "brutalité" de l'action d'act up
    Nathan R.
    Nathan R.

    24 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    On ne croit pas une seconde que le film se passe dans les années 90, à part les 5 têtes d'affiche les autres acteurs sont mauvais, beaucoup de scènes sont trop longues et parfois pas nécessaires du tout. Surtout quand ces scènes sont assez dures, certains diront que justement ce film dénonce mais il faut savoir mesurer et s'arrêter avant que le film devienne insupportable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 août 2017
    Trop long, trop documentaire, les réunions interminables, une histoire d'amour qui n'en est pas une, on parle beaucoup des homosexuels hommes touchés par le sida mais quid des lesbiennes, toxicos, prostituées et hétéros...
    Bref ce film est une grande déception !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 septembre 2017
    Film surcoté. Très long... Trop long, peu d'émotion. On a l'impression de voir un documentaire sans intérêt. Avec quelques scène sexuelles vulgaires et longues.
    Des scènes qui ne servent à rien. Il faudrait plus de 2h10 pour exprimer toutes les critiques négatives de ce film. Les acteurs jouent bien mais le contenu est fade.
    Grand prix du jury?? Ce film nous montrent que malheureusement le lobbying a de l'influence sur le festival de Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Un film passionnant, quelque peu inégal, qui retrace une époque désormais révolue où les personnes infectées par le VIH mourraient, de façon terrible voire brutale pour leur entourage, avant l'arrivée des tritherapies.
    amafu
    amafu

    6 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2017
    Le film est extrêmement bien fait, il dure deux heures vingt et on ne voit pas le temps passer...J'ai toujours trouvé très agaçantes les provocations et le combat politique d'Act Up, qui (à mon avis) desservent plus qu'elles ne servent la cause qu'elle veut défendre. Mais cela n'est pas le propos, même si mon irritation devant les scènes de réunions que je trouve très politico-gaucho-bobos, avec leurs slogans, avait du mal à céder la place au film proprement dit. De même que les éternelles accusations contre les laboratoires pharmaceutiques qui comme chacun sait ne pensent qu'à se faire de l'argent sur le dos des malades...Certaines scènes d'amour sont trop longues, mais dans l'ensemble le film, même s'il ne m'a pas convaincue, m'a fait passer un moment plutôt intéressant.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2017
    Robin Campillo nous fait vivre le quotidien de l'association Act Up-Paris qui est ponctué par de nombreuses réunions et actions en tout genre avant de progressivement nous faire vivre celui de Sean, membre du collectif et malade du sida. C'est un film réaliste, sobre, mais aussi très froid avec peu d'émotion, qui n'élude rien en montrant des scènes explicites, mais aussi chocs. Même s'il y a beaucoup de personnages, le réalisateur ne s'attarde jamais en détail sur eux, c'est vraiment un film sur les combats de cette association ce qui peut être perturbant surtout quand on voit la réaction des personnages après chaque drame. Ce n'est pas un documentaire, mais il en a tous les codes notamment en ce qui concerne le traitement parfois trop pointu avec de longs échanges parfois complexes, mais qui n'étaient pas inintéressants pour autant. Pour ce qui est de l'immersion, du réalisme et de ce désir d'informer, le film est réussi après j'aurais aimé ressentir plus d'émotion. Au final, c'est un bon film qui vaut surtout pour le très bon travail de Robin Campillo au niveau de la réalisation et pour la superbe interprétation des différents acteurs qui sont très naturels.
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2018
    pas rentré dans le film jamais on dirait parfois un documentaire.
    la musique est soulante , les scènes sont crues et vulgaires.
    ça ressemble à du voyeurisme, bref j'ai pas aimé.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2017
    Le film s'ouvre sur une caméra épaule, derrière une scène de théâtre où a lieu une conférence sur la recherche contre le SIDA avec notamment un conférencier qui se félicite de l'ambiance studieuse dans la salle. On entend subrepticement des battements de cœur qui dit tout de l'angoisse des militants avant de débarquer sur la scène et d'arroser de leur colère et de faux sang, les protagonistes qui discutent sagement de l'épidémie. Le nouveau film de Robin Campallo raconte avec une sorte d'urgence sensible, la complexité pour un mouvement comme Act Up d'exister à la fois sur la scène publique, et de porter un regard militant et consensuel sur une maladie dont les membres fondateurs sont eux-mêmes atteints. "120 battements par minute" n'est pas très loin du documentaire où le réalisateur filme avec passion des échanges musclés entre ces jeunes gens malades, qui disent tous pêle-mêle leur combat social contre le fléau qui guette les homosexuels, les drogués, et les prostitués, et en même temps, leur propre rapport à la mort prochaine qui doit les atteindre. On est en pleine révolution des traitements et le film montre avec effroi les résistances politiques des laboratoires et des pouvoirs publics à œuvrer contre le SIDA, alors que des jeunes gens meurent vraiment dans d'atroces douleurs. Une fois qu'on a dépassé le style à la limite du documentaire, on se rend compte que le réalisateur a délibérément choisi pour son film une esthétique de la joie et de la désespérance. Il se plaît à montrer des semblants de cellules qui se mêlent aux espaces dansants et festifs des années 90, il regarde des cours d'école du haut d'une grue immense, il filme des visages, qui, même malades, conservent l'insolence et la beauté de leur jeunesse, des visages qui aiment, rient et pleurent. "120 battement par minute" est une ode à la sensibilité et la fulgurance de l'amour, qui nous rappelle avec justesse, que le SIDA, si c'était une épidémie résolument mortifère, c'était aussi dans les années 90, les prémisses d'un combat pour la liberté et l'émancipation sexuelle. A cela s'ajoute des acteurs passionnés et passionnants, emportés comme nous dans le tourbillon musical de leur lutte pour la vie.
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2017
    Rares sont les films français qui nous parlent de cinéma, ou qui en redéfinissent les termes. Par son succès cannois, quasi indiscutable (apparemment), « 120 battements par minute » s’avance avec ce statut dans les salles françaises et évidemment de nos jours, par sa réputation acquise à travers la presse bien sûr, mais également via les réseaux sociaux (forcément). De ce fait le poids porté sur cette œuvre est relativement important et, subjectivement, se conjugue au ressenti qu’on a pu avoir sur le film. C’était un chef d’œuvre annoncé, lacrymal en soi où on ressort dévasté…trop lourd tribu qui peut légèrement en atténuer le ressenti au moment du générique fin sans en dévaluer ses qualités.
    Soyons clair, « 120 battements par minute » est un film guerrier, militant, impactant, nécessaire et plein de vie. Mais sans dénigrer l’œuvre, on peut émettre une parenthèse sur l’ensemble du film, du moins sur le plan émotionnel que chacun pourra y trouver.
    En outre, ce qui émerveille avant tout dans le film c’est la capacité de Romain Campillo à peindre et rendre juste et réaliste cette période au début des années 90, où certains ce sont battus pour le droit de vivre, pour le droit de vie de certains exclus (« putes, toxicos… »). On reconnaît immédiatement la patte et la touche narrative du scénariste d’ « Entre les murs », c’est immédiateté, cette vérité et ce miroir quasi documentaire de ce qu’à pu être le on/off d’Act Up. Les dialogues sont ciselés, parfaits, les relations entre les protagonistes, justes, touchantes et vraies. Et pour porter le récit et l’ensemble de ces répliques, l’intégralité du casting est simplement fantastique, aucune fausse note (hormis peut-être Adèle Haenel en tout début de film), du plus petit au plus grand rôle, chacun dégage le sentiment d’avoir vécu ces années là, d’avoir souffert et été concerné par cette période de combat, de lutte acharnée. On peut même déjà penser qu’en fin d’année, au moment des nominées pour le totem doré, chacun (sinon plus) sera représenté dans chacune des catégories d’interprétation. Romain Campillo les dirige parfaitement dans des rôles qui semblent avoir été écrit pour eux avec mention spéciale à Nahuel Pérez Biscayart, Arnaud Valois et Antoine Reinartz.
    Et puis bien sûr il y a cette mise en scène, son sujet et ces vecteurs humains qui ne font plus qu’un. Par un choix de montage judicieux, de séquences rêvées, fantasmées ou festives qui viennent comme des interludes, des respirations tout au long du film, tout prend petit à petit l’intensité souhaitée. Par sa volonté de filmer les corps au plus près (probablement aussi pour une économie de tournage bien réappropriée, notamment lors des gay prides, les scènes de manif…) Romain Campillo, cadre serré, installe le spectateur au plus près des instants vécus, de la souffrance, comme de la lutte fraternelle qui les a tous unis à une époque pour faire changer les choses. Changer les choses pour le simple droit à la vie, car « 120 battements par minute » est avant tout un film étendard pour cette lutte simple, celle de vivre. Le film en déborde, comme il déborde également de cet aspect mortuaire contre lequel il fallait toujours lutter, en groupe comme en couple, quotidiennement. Ici encore, dans les instants les plus intimes, de gestes d’amour comme de survie, Campillo vise juste et pose sa caméra avec intelligence et une certaine pudeur. Il sait alors rendre dans les instants les plus sombres, toute la dignité nécessaire aux séquences les plus dures, rendant hommage à un collectif qui n’a jamais baissé les bras, toujours unis même si en désaccord, et du se battre chaque jour pour faire avancer les choses.
    Oui, « 120 battements par minute » est un film puissant, probablement le film français le plus impactant de l’année. Mais malgré toutes les qualités que ce dernier porte et transmet, on peut rester un peu à quai sur le plan émotionnel, ce qui ne retire en rien ses qualités majeures mais n’en fait pas le chef d’œuvre (hélas trop) annoncé. Et c’est peut-être mieux ainsi, « 120 battements par minute » n’est pas un film qu’on doit s’acquérir par obligation, c’est un film à méditer, digérer, qui donne à réfléchir et ressentir. Après ça, l’embarquement n’est pas forcément obligatoire, immédiat, sans pour autant ne pas avoir été touché. C’est en tout cas un film qui redonne un espoir dans le cinéma français, autant dans ce qu’il a à dire que dans son savoir-faire. Il passe ici, par une représentation immédiate d’une époque où les luttes collectives étaient nécessaires pour faire avancer les choses, ou le droit à simplement vivre était laissé de côté par tout un pan politique époque mitterandienne. Au-dessus de tout ça, l’amour et la fraternité survolait cet ensemble, et c’est sans doute cela qu’il faut retenir, qu’en « 120 battements par minute » Romain Campillo redonne la fréquence à suivre pour réinventer un cinéma perdu ces dernières années et sans donner de leçon, rend un hommage puissant et sentimental à tous ces acteurs du passé, qui le temps d’une œuvre cinématographique redonne un sens au 7ème art.
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