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ffred
1 687 abonnés
4 014 critiques
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3,5
Publiée le 14 septembre 2019
Vu en prévision de voir la suite Jeanne sur les écrans cette semaine. Il est vrai que les films de Bruno Dumont ne ressemblent à aucun autre, celui-ci restera sans doute ‘un des plus étranges et l’un des plus décalés. Une comédie musicale sur l’enfance de Jeanne d’Arc inspirée de Charles Péguy sur une musique électro et sur des chansons, ma foi parfois pas si mal, voilà sans doute l’ovni cinématographique français le plus improbable de ces dernières années ! On passera sur l’interprétation pas toujours convaincante (mais les acteurs chantent eux-mêmes) et sur un dénouement bien sûr connu, mais voilà une curiosité à voir au moins une fois ! Il n’ y avait que Dumont pour oser cela !
Incroyable que ce film ait pu avoir autant de communication autour de lui tant il est mauvais. Pouvons-nous vraiment parler de film lorsqu'il s'agit de comédie musicale ? Pouvons-nous parler de comédie musicale lorsque les acteurs ne font que lire leur texte sans intonation ? Pouvons-nous parler d'acteur alors qu'on ne leur fait faire que des danses étranges ? Et s'il s'agit d'un contenu principalement musical, pourquoi est-ce que le truc le plus raté reste encore le mixage entre la musique et les voix ?! Ils ont carrément dû mettre des sous-titres dans certains passages tellement les propos n'étaient pas audibles... C'été pourtant le truc à ne pas louper.
Jeannette est une œuvre d’exaltation où le corps, tiraillé entre son ancrage terrestre et son aspiration spirituelle, chante de tout cœur la passion et peuple de voix la tête d’un spectateur circonspect, perdu, rendu sourd par le chaos des forces en présence. L’enfance s’exprime dans toute sa fougue incontrôlable, dans ses excès qui rendent de nombreuses scènes épuisantes : sont récités les mots de Péguy, aussi mystérieux qu’incompréhensibles. Et c’est justement là que se tient l’originalité du film : dans sa proposition à laisser le texte jaillir de la bouche de ses acteurs amateurs sans enfermer le spectateur dans un commentaire didactique. La parole enfantine n’y comprend rien, mais la lecture adulte ne comprend guère davantage. L’œuvre de Péguy se voulait mystère au sens médiéval du terme ; Bruno Dumont fait se succéder les tableaux animés et dialogués où sont revivifiées les histoires et les légendes émanant des croyances populaires, il réalise son propre mystère dans les paysages d’une région qui l’enfanta et qu’il peint si bien. Ce qu’il y a de plus merveilleux dans Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc, au-delà de l’expérience cinématographique qu’il propose, c’est le silence qui perle entre deux rafales musicales. Dans ce silence, on interroge le créateur. Des interrogations demeurent, fondamentales. Mais on continue à chanter. Même faux.
Insupportable travail indigne d'un réalisateur qui nous avait donné le génial Ptit quinquin. Pauvre petite actrice, à la diction et au jeu trop faibles. Insupportable verbiage. Douloureuse bande musicale. Décor indigne. Une farce, sans doute ?
Je dois avoir vu trois films sur Jeanne d’Arc dans ma vie : le premier est évidemment la version violente, romanesque et hyper-exportable de Besson (que je n’ai jamais trouvé ratée, quoiqu’on en dise), les deux autres sont l’austère vision qu’en donne Jacques Rivette (avec Sandrine Bonnaire dans le rôle de la Pucelle) et un récent ‘Jeanne captive’ centré sur sa captivité et totalement oubliable. C’est qu’avec ce personnage central de l’iconographie historique et religieuse de France, on est soit dans l’épopée chevaleresque, soit dans la pure mystique contemplative : il fallait bien un Bruno Dumont pour ouvrir une troisième voie. ‘Jeannette’ est un de ces Objets Filmiques Non Identifiés dont le cinéma français nous gratifie de temps à autre. Partant d’une fable moraliste et hermétique de Charles Peguy, Bruno Dumont expose l’enfance supposée de la Pucelle d’Orléans, qui se sent déjà “appelée� mais toujours en proie au doute quant à la nature réelle de sa mission...tout cela avec la méthode Bruno Dumont, bien évidemment ! Des collines de Lorraine en décor de fond minimaliste, on passe ainsi aux traditionnelles dunes du Pas-de-Calais. Aux acteurs de théâtres expérimentés qui auraient pu donner corps à ces lancinants monologues ésotériques, Dumont préfère des enfants et des adolescents inexpérimentés, plus ou moins doués, qu’il laisse trébucher sur la complexité du texte et dont il ne se soucie pas de corriger les accents régionaux. Ce n’est pas tout : soucieux de faire oublier la raideur de ce ‘mystère de la charité de Jeanne d’Arc’ et de le rendre accessible au plus grand nombre, le réalisateur choisit la voie...du film musical, pour lequel Gauthier Serre, alias Igorrr, concocte une bande sonore inclassable, entre folk lo-fi, electro trip-hop et Metal extrème. Quand ils ne dansent pas ou ne headbanguent pas - j’ai même repéré de la tectonik - , les jeunes interprètes chantent leur texte en prise de son directe, choisissant eux-mêmes la ligne mélodique vocale qu’ils souhaitent tenir. Tout aussi amateurs dans ce registre, ils livrent une prestation aussi sincère qu’imparfaite. Ce mélange contre-nature des genres, cette croyance que l’amateurisme peut révéler des choses dont l’expérience serait incapable, Dumont les pousse plus loin qu’il ne l’a jamais fait. Une telle proposition est clairement fascinante...mais peut-être plus durant les vingt cinq premières minutes que durant l’heure trente qui suit...
Je connais bien Jeanne d'Arc. Ce film a su saisir son secret. On voit comment de manière progressive, Jeanne a compris l'étrange vocation qui était la sienne. Le cadre naturel dans lequel se déroule film est magnifiquement choisi. Les arbres, l'eau, le fond de ce vallon tranquille, les quelques arbres qui frémissent dans le vent et ces moutons si paisibles qu'ils sont presque irréels. Le chant et la chorégraphie créent une aimosphère poétique qui laisse entrevoir le mystère de la vocation de Jeanne et de son rapport avec ses voix. Les deux actrices qui incarnent Jeanne sont remarquables de grâce, de naturel et de simplicité. Un film original et vraiment remarquable qui ne ressemble à aucun autre film. Jean-Louis de Foimbelle
Dans ce long-métrage musical risqué et étonnant, Bruno Dumont nous conte l'histoire de l'enfance de Jeanne d'Arc sur des textes de Charles Péguy, des chorégraphies de Philippe Decouflé et une musique signée Igorrr. Le tout joué par des acteurs non professionnels, surtout des enfants, et tourné en son direct (zéro playback) près des côtes du Nord. Rien que ça ! Le résultat, forcément inégal, donne lieu à quelques moments maladroits mais aussi et surtout à plusieurs séquences d'une beauté époustouflante. La lumière est magnifique et met en avant les paysages d'une manière superbe. Un pari osé qui donne envie d'être défendu.
Après P'tit Quinquin et Ma Loute, Bruno Dumont s’attaque à la Pucelle d'Orléans qui libéra la France des Anglais en y apportant sa propre vision de son enfance. Jeannette, l’enfance de Jeanne D’Arc est une comédie musicale comme vous ne l’aurez jamais vue. En effet, le cinéaste s’entoure de visages d’anges pour les faire secouer leurs cheveux sur de la musique électronique. Entre sidération et émerveillement, on sait bien que cet ovni cinématographique ne plaira pas à la majorité. Pourtant, il réside ici une telle fraîcheur qu’on ne peut qu’admettre l’originalité. Certes, on n’aura pas retenu toutes les paroles, ni dire qu’on en a appris réellement sur l’enfance de Jeanne D’Arc, mais quelle claque ! D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
"Jeannette, l’enfance de Jeanne d’Arc" ne vaut pas grand-chose dans l’absolu. Avec ses acteurs amateurs dont on peine à comprendre les répliques, ses décors dépouillés et son texte absolument indigeste (non mais franchement, Charles Péguy...), on croirait surtout assister au spectacle de fin d’année d’une école privée. Néanmoins, ce film doit être salué pour son état d’esprit totalement « what the fuck ». Qu’on en juge : Jeanne-d’Arc, Péguy, la comédie musicale, le heavy metal, le rap, tout ça mixé ensemble, sans oublier les chorégraphies complètement improbables et les actrices qui marchent parfois façon "L’Exorciste". Certes, il existe un hiatus entre les intentions sur le papier et le produit fini mais s’il y a une voie que le piètre cinéma français doit suivre, c’est bien celle-ci...
L’image de Dumont rend ses films fascinants,c'est bien cet esthétisme qui happe le spectateur que je suis. Mais si l'image est le principal atout du cinéaste celui-ci possède aussi un sens bien personnel du cinéma et de ce qu'il veut montrer. Une fois de plus Dumont fait les choses comme personne et il a bien raison,qu'on apprécie ou pas son cinéma il est inattaquable sur le fait de faire un cinéma unique en son genre. Il est bien loin des prods marvel toutes calquées et sorties du moule,Dumont fait ce qu'il veut et comme il le veut et il a bien raison. Le cinéma de Dumont dénote dans un cinéma bien trop plat,qui n'ose plus imposer la vision d'un réalisateur au public,mais qui cherche à attirer le public en lui proposant des choses prémâchées qu'on aura aucune peine à lui faire avaler.
Comme d'habitude(salut cloclo) Dumont prend des acteurs amateurs, les fillettes ne sont pas très bonne actrices il faut bien le reconnaître. Elles déclament leurs textes comme une récitation dite sur un ton monocorde au spectacle de fin d'année de l'école,et si tu n'es pas l'un des parents tu n'en n'as rien à foutre. Il leur arrive de bafouiller,de regarder la caméra,d'oublier le texte et même de rire,Dumont n'a pas supprimé ces passages,il faut dire aussi pour la décharge des acteurs que les plans sont souvent très longs. C'est la mise en scène de Dumont et sa façon de faire qui surpasse tout ça. Et malgré le jeu très pauvre des jeunes actrices Dumont arrive tout de même à garder l'attention. Il y a aussi un ados qui rap, lui est encore plus mauvais,il fait des gestes de danse,il est risible un peu à la façon du commissaire dans le petit quinquin. Dumont lui donne des scènes comiques,mais elles ne fonctionnent pas pourtant elles sont dans la même veine que ma loute,mais c'est surement le garçon qui n'a pas le talent comique ,nécessaire pour amuser. On est pas dans le Jeanne D'arc de Besson,quoique le phrasé certaine fois très contemporain est proche du film de Besson.
La musique est signée Igorrr,si vous ne connaissez pas c'est un musicien qui mélange les styles,on entendra ainsi des sonorités flamenco pour passer à du black métal à l'électro etc...autant dire que l'on est loin de la la land et que ce mélange détonne encore plus. Mélanger le divin avec une musique considérée comme celle du diable est plutôt iconoclaste,enfin dieu et diable ne vont pas l'un sans l'autre,non? Donc il n'y a aucun problème à mélanger tout ça.Dumont fait même faire du headbanging à Jeanne et aux saintes. Un mouvement qui n'est sans rappeler celui des adorateurs de dieu qui se trouvent plongé dans une transe divine. On voit que Dumont à certainement dut regarder des vidéos de Black métal pour son film,puisqu'il insère une image de headbanging dans l'eau lorsque Jeanne chante,ce genre d'image est souvent présente dans les clip black métal.
On retrouve aussi un certain humour,bon on n'est pas dans ma loute quoiqu'il y ait des chutes,mais il reste tout de même de petites touches d'humour de ci de là. Jeanne se retrouve sur les plages du nord un lieu qu'adore filmé Dumont,mais que fait Jeanne sur ces plages? On est bien loin de la Lorraine qui la vue naître,il y a là peut être un point commun avec Jeanne et son futur qui la verra être brûlée,car oui le sable l'été sous les rayons du soleil brûle les pieds,bon ça va j’arrête mes conneries,car c'est surement un choix esthétique de Dumont et puis c'est tout.
Après avoir filmé des drames sociaux et mystiques, l'adaptation de la vie d'une artiste, après voir tangué avec autant de forces vers la comédie surréaliste ou déjantée, Bruno Dumont réussit le mystique pur grâce au film chanté et magnifiquement mis en musique. Jeannette est une nouvelle oeuvre gracieuse remarquablement mise en image (la beauté des plans larges des dunes du Nord est stupéfiante), jouée avec une sensibilité rare par des interprètes amateurs dont le cinéaste n'enlève pas les hésitations de langage ou leurs gestes hésitants. Il fallait oser aller chercher les textes austères de Charles Péguy. Bruno Dumont trouve le moyen de rendre le film fascinant en les enrobant d'une musique moderne et de danse. Dumont fait part dans une interview de la réussite des contraires (l'aridité du texte et l'amateurisme des acteurs doublée de la danse et la musique moderne). La partie avec Jeannette enfant est la plus brillante. Adolescente, sa relation avec son oncle (de son âge!) est une relative faiblesse (avec une juste dose humoristique, voir la chute) mais le passage de son départ avec ses parents est un sommet du cinéma. Ce film, une beauté à l'état pur, pose le problème de l'engagement et montre que Bruno Dumont est, selon moi, le plus grand cinéaste vivant français qui suscitera toujours autant de contreverses qu'il assumera sans problèmes.
Dumont surprend encore une fois. Avec P`tit Quinquin, le réalisateur avait pris une déviation qui semble aujourd'hui une autoroute pavée par laquelle il se déplace sans souci. Cette mini-série a servie comme changement de registre pour son réalisateur, qui passait de l'obscurantisme absolu -Hadewijch, Hors Satan, Camille Claudel 1915- à une comédie si illuminée qu'absurde, mais toujours fidèle à son style personnel. Juste après, Ma loute parvenait au summum de cette étape grâce à un plus grand déploiement technique. Quand on croyait que le périple comique du réalisateur finissait avant de retourner au drame, Dumont frappe de nouveau à son public: l'austérité technique de Jeannette nous fait apercevoir les fondements de son style en état brut, loin des artifices. En plus, cette fois-ci le cinéaste vise sur un des icônes historiques les plus sacrés pour le pays.
Le mystère de la charité de Jeanne d'Arc de Péguy comme guide, Dumont désacralise le théâtre raffiné transformant ses vers en opéra-rock. En plus, le film humanise des icônes religieux et historiques doublement: d'abord, racontant uniquement la vie de Jeanne d'Arc avant la guerre, ces moments qui ont provoqué qu'une gamine devienne une héroïne, sans nous raconter, toutefois, ses prouesses militaires. Si ce mérite correspondrait uniquement à Péguy, Dumont en plus donne les rôles de tous ces personnages aux acteurs non-professionnels, comme il a déjà tellement de fois fait dans sa carrière.
Hors, cette-ci n'est pas la seule rupture que Dumont réalisera grâce à ce produit si irrévérent. Jeannette est un musical atypique qu'on n'a jamais vu. Il se base sur des vers libres qui sont récité comme des prières, déchaînant des mélodies qui semblent improvisées et presque impossibles à suivre par les spectateurs. Même si les acteurs ne sont pas formés en musique, les styles passent du heavy au rap sans détonner, tout comme la caméra, qui suive les mouvements des danseurs en toute liberté, sans vouloir nous servir des plans parfaits: une jambe étirée, des cheveux qui frappent l'air, les plumes d'un canard mort... Des armes à double tranchant, malgré tout, qui provoquent la fausse illusion d'une longue durée même si on trouve la charge émotionnelle du film surtout dans sa deuxième moitié.
Au-delà des codes du genre musical, on est surpris par la mise en scène. Deux actes, l’enfance et l'adolescence, dans le même cadre: quelques dunes de la côte d’Opale qu'on fait passer par la Lorraine. Chaque une des deux parties, présente chaque personnage et chaque numéro musical quand la promenade de la protagoniste, suivit de façon linéaire, se voit interrompue. Dès son rencontre avec deux orphelins jusqu'à l'apparition des saints au premier acte; dès une conversation avec Dieu jusqu'à son départ clandestin en guerre au deuxième. Une continuité impeccable et tellement simple qui frappe les spectateurs les moins préparés face à un tel exercice de liberté. Jeannette est la preuve que Dumont est capable de pousser les limites de tout genre de cinéma.
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Il fallait oser. Mais était-ce vraiment nécessaire pour Dumont de prouver au monde qu'il est capable de faire ça. J'ai beau considérer que la plupart de ses plans et de ses films sont touchés par la grâce ultime du cinéma, j'ai vécu un supplice devant Jeanette.
Inarrêtable Bruno Dumont qui semble prendre un malin plaisir à enchaîner les projets de plus en plus fous : après sa première saison de "P'tit Quiquin" et "Ma Loute", le cinéaste nordiste s'intéresse cette fois à l'enfance de Jeanne d'Arc d'après les écrits de Charles Péguy. Mais le texte original n'est pas simplement une inspiration, il est soit récité soit chanté et dansé, accompagné par la musique électro-pop d'Igorrr et soutenu par la chorégraphie de Philippe Decouflé. Dumont continue son savant mélange d'éléments a priori contraires pour créer une harmonie étonnamment émouvante, réussit à donner des frissons lors d'un headbanging entre Jeannette et une Madame Gervaise dédoublée ou bien lors des adieux de Jeanne à ses parents alors que la jeune fille est sur le point de s'en aller vers Orléans. Cette émotion est la conséquence d'un double miracle, celui d'un assemblage d'éléments hétéroclites (une musique et une danse contemporaines sur un contexte médiéval) et d'une cohérence formelle totale qui fait joindre le XVème et le XXIème siècle en faisant de Jeanne d'Arc à la fois un personnage de son temps et une figure actuelle, et en filmant la Nature dans une pureté qui la rend intemporelle. Difficilement saisissable, le film tient à peu, si ce n'est au déploiement sublime d'une mise en scène qui parvient à faire oublier le caractère répétitif de certaines situations, en variant avec une science du découpage propre à Dumont les types de plans qui font d'un décor minimal (une dune, un ruisseau, une maison) un univers à part entière, à la fois dans le monde et hors du monde, où cohabitent la matière et le spirituel, l’innocence d'une fillette et la détermination d'une adolescente. Film imparfait mais incroyablement audacieux, gagné progressivement par une tristesse bouleversante mais sans jamais céder à la comédie (l'oncle qui slame ses répliques), "Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc" renouvelle l'utilisation de la musique au cinéma, met en avant sa puissance transcendantale et sa capacité à faire ressentir un texte parfois obscur en tant que tel.