Mon compte
    Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc
    Note moyenne
    2,4
    270 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Jeannette, l'enfance de Jeanne d'Arc ?

    40 critiques spectateurs

    5
    4 critiques
    4
    7 critiques
    3
    8 critiques
    2
    7 critiques
    1
    2 critiques
    0
    12 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Spe64
    Spe64

    26 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    Domrémy en 1425, dans un sobre et beau paysage, Jeannette est inquiète, elle s'interroge sur elle, sur la situation de la France..
    Cette comédie musicale multiplie les particularités, c'est une adaptation de 2 livres de Charles Péguy, l'intégralité des beaux dialogues du film proviennent des livres, les acteurs ne sont pas des acteurs professionnels et des maladresses ou erreurs y sont montrés volontairement, pour finir les chorégraphies sont accompagnées de musique oscillant entre de l'électro et du hard-rock.
    Un film très original, frais et touchant ou l'on passe de beaux moments, des fois drôles et des moments plus embarrassants aussi, pas évident de rentrer complétement dans cette vision de Jeanne D'arc complétement décalée et différente de ce qui existe.
    Hnahash
    Hnahash

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 juillet 2021
    Impossible a regarder entièrement sans un effort surhumain. Ridicule, d'une médiocrité sans nom, on dirait un film amateur fait par des débutants sans aucune compétence.
    Les acteurs bafouilles, le rappeur ne sait pas rapper, les danseurs ne savent pas danser, les acteurs ne savent pas acter...

    J'ose espérer que ce "chef d'oeuvre" français n'a pas une fois de plus bénéficié de subvention publiques....

    Le cinéma français se meurt.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    34 abonnés 2 334 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2024
    Relatant les jeunes années de Jeanne d'Arc, Bruno Dumont adapte une oeuvre mystique complexe de Charles Péguy, que je n'ai pas lue. C'est, sur le fond, un premier écueil possible. L'autre difficulté -peut-être rhédibitoire- est d'accepter, sur la forme, les partis-pris de mise en scène du cinéaste.
    Dumont transporte Domrémy, sa jeune bergère et ses moutons dans ses chères dunes du Nord dont il fait une scéne de théatre épurée. Surtout, le sujet se fond dans un film musical, sorte d'opéra-rock tout à à fait anachronique et incongru, au long duquel Jeannette exprime ses questionnements sur le Bien et le Mal, semble douter de l'existence de Dieu. Plus tard, l'adolescente Jeanne (interprétée par une autre comédienne) évoque, toujours en chansons et chorégraphies, sa mission de bouter les Anglais hors de France. Evidemment, la dimension intellectuelle du propos n'est pas de l'âge de l'héroine et constitue le premier anachronisme du film.
    Pour ma part, le cinéma de Dumont m'a toujours rendu curieux. Mais ce film-ci est quand même assez difficile d'accès. Sur la longueur, l'interprétation parfois marmonnée des jeunes comédiennes amatrices finit par devenir une forme de récitation rébarbative. Les textes n'ont pas de portée dramatique ni de beauté littéraire, et le cheminement de Jeannette devient long, trop long. Les premières séquences enfantines de Jeannette chantant et dansant sont gracieuses puis, passé l'effet de surprise, le concept de Dumont se délite dans la redondance et dans l'indifférence que produit le texte de Péguy.
    toupietournante
    toupietournante

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 mai 2020
    "Oh, Jeannette, pour aller jusqu'à toi, quel drôle de chemin il m'a fallu prendre !"
    Je ne sais plus vraiment avec quel état d’esprit j’ai abordé ce film… j’ai commencé Bruno Dumont il y a bientôt deux ans par Hors Satan qui m’avait un peu déboussolé, mais qui m’était quand même resté en tête avec le temps, puis j’avais vu Twentynine Palms, et là je n’avais pas du tout accroché, trouvé ça bête et sans subtilité : là où il y avait dans Hors Satan une lumière qui perçait au milieu du mal, je ne voyais dans Twentynine Palms que le pire de l’humanité aligné sans subtilité et sans pitié, mais malgré cela quelques images m’étaient restées et je ne savais en vérité pas quoi penser de ce film. Il faudra que je le revoie un jour… Et puis j’en étais finalement arrivé à P’tit Quinquin, que j’avais vraiment adoré, cette fois. Mais à peu près rien ne me préparait à Jeannette… La première fois que je l’ai vu, c’était sur une vidéo en 360p sur YouTube, mise en ligne en toute illégalité, et malheureusement retirée depuis. L’important est que cette version est celle qui a été diffusée sur Arte à la télévision, qui est très différente en plusieurs points de la version cinéma que j’ai vue plus tard en achetant le DVD. C’est un montage que je n’ai retrouvé nulle part ailleurs, que Arte doit sans doute tout de même garder dans ses tiroirs…
    En vérité j’ai d’abord ressenti un sentiment très étrange, d’être à la fois embarrassé et captivé par le chant a capella de la petite Lise, qui ne chante pas forcément très juste, mais au long du film je m’y suis assez vite fait, car la musique d’Igorrr est arrivée, et quelle merveille… je vois très bien ce que Dumont a voulu faire dans ce montage télé, en coupant le plan inaugural et en ouvrant son film sur une chanson, il met directement le téléspectateur dans le bain, ce dont n’a pas forcément besoin le spectateur de cinéma. Et quelle chanson ! Je reste tout de même extrêmement triste qu’elle ne soit pas présente dans le montage cinéma, car il s’agit pour moi de la meilleure de toutes… presque tous ceux qui verront le film le verront dans sa version cinéma, ne verront donc pas cette chanson sidérante de beauté, et c’est bien dommage… Mais le moment où j’ai définitivement perdu pied, c’est la chanson de madame Gervaise, lorsqu’elles s’avancent toutes trois vers la caméra pour venir headbanger ensemble, l’extase est à son comble. Il y a un nombre incalculable d’instants divins comme ça, cette danse de Jeannette mimant une guitare lors de l’apparition, ces contorsions lorsqu’elle est plus grande… je m’arrête, ma mémoire est trop pleine de ces images fascinantes pour pouvoir toutes les écrire.
    Ce qui impressionne vraiment avec ce film, c’est que Bruno Dumont se permet tout un tas d’excentricités, mais ce n’est jamais pour mettre en avant un quelconque anticonformisme, puisqu’en vérité tous ces détails lui viennent naturellement. Il n’y a qu’à lire son entretien dans les Cahiers du Cinéma en septembre 2017 pour voir comment il a pris la décision de faire jouer un personnage par deux jumelles, ou encore comment il a modifié les chorégraphies en fonction de ce que voulaient faire les acteurs (les roues de Jeanne Voisin, les moulinets et les dabs de Nicolas Leclaire qui joue l’oncle). Il n’y a rien de plus réjouissant que de voir un réalisateur résolument libre, mais qui n’utilise cette liberté que pour faire ce qui lui semble juste. Et puis cette fascination pour les pieds, que les critiques du Masque et la Plume n’ont pas très bien comprise… je trouve ça magnifique, de filmer une petite fille chez qui nait la danse, et de cadrer ses pieds, de montrer cette vitalité qui arrive à exister malgré un sol cruel, de montrer un rapport sensoriel et terre-à-terre (sans mauvais jeu de mots) à la danse et à la chanson… il y a quelque chose de profondément humain qui montre bien que Bruno Dumont aime les gens, contrairement à ce que certains persistent à croire…
    Quelque chose qui me bouleverse énormément, c’est le basculement émotionnel qui a lieu entre la première partie, où Jeannette est une enfant, et la deuxième, où elle a quinze ans. Pendant toute la première partie, on ressent une espèce d’entrain, Jeannette est encore une petite fille (13 ans dans la pièce, 8 ans dans le film), toute cette partie a beau être une sorte de longue plainte d’une enfant révoltée contre la misère humaine, on y ressent toujours une sorte d’extase, une colère qui ne va pas sans une certaine joie de l’enfance… et puis dès le début de la deuxième partie, on voit Jeannette qui a grandi, on la voit discuter avec son amie… mais c’est différent, car plus jeunes, Hauviette et elle bougeaient beaucoup quand elles parlaient, là on sent que les mouvements sont plus mécaniques, c’est dû à l’âge des comédiennes évidemment (elle jouent avec plus de sérieux et se maîtrisent beaucoup plus) mais ça transmet surtout le sentiment d’une joie, d’une agitation enfantine qui s’est perdue… et au final ça rejoint bien le fait que Jeannette sent qu’elle va bientôt devoir partir, laisser ceux qu’elle aime derrière elle. La deuxième partie est moins extatique que la première, plus triste, résignée, Jeannette acceptant sa mission… et c’est magnifique. Mais le film n’est jamais trop sérieux, comme toujours chez Dumont, d’abord grâce aux imperfections du jeu des acteurs non-professionnels, une quasi-constante dans son cinéma, mais aussi parce qu’il y a du rap… du rap quoi… au XVe siècle… si déjà c’est pas drôle dans son idée même… Il n’y a pas que ça, il y a tout un tas de détails qui font sourire, voire même parfois rire, et qui ajoutent à la complexité de cette œuvre.
    Car oui, il faut rappeler que comme l’ont dit les Cahiers du Cinéma, c’est probablement le film de Bruno Dumont le plus bizarre. On parle quand même de celui qui a fait Ma Loute… donc c’est dire si Jeannette est un film totalement insaisissable et retors. On ne sait jamais vraiment où se mettre… et c’est tant mieux. Jamais auparavant je n’avais ressenti devant un film autant d’émotions contradictoires, étranges et uniques. Je ne sais pas exactement ce que ça veut dire, mais c’est peut-être bien mon film préféré. Comme quoi, 360p, c’est ça la vraie HD.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Il faut prendre ce film vraiment atypique pour ce qu'il est : une tentative originale de renouveler l'image que l'on a de Jeanne d'Arc et en particulier de sa jeunesse en Lorraine. Le texte de Péguy est mis en musique. Les acteurs chantent, dansent. Ce film m'a rendu Jeanne très proche, attachante, très humaine. Loin des clichés.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 décembre 2017
    Je connais bien Jeanne d'Arc. Ce film a su saisir son secret. On voit comment de manière progressive, Jeanne a compris l'étrange vocation qui était la sienne. Le cadre naturel dans lequel se déroule film est magnifiquement choisi. Les arbres, l'eau, le fond de ce vallon tranquille, les quelques arbres qui frémissent dans le vent et ces moutons si paisibles qu'ils sont presque irréels.
    Le chant et la chorégraphie créent une aimosphère poétique qui laisse entrevoir le mystère de la vocation de Jeanne et de son rapport avec ses voix.
    Les deux actrices qui incarnent Jeanne sont remarquables de grâce, de naturel et de simplicité.
    Un film original et vraiment remarquable qui ne ressemble à aucun autre film.
    Jean-Louis de Foimbelle
    Olivier
    Olivier

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 octobre 2024
    Quand je l'ai emprunté à la médiathèque, la documentaliste ma dit "Mais pourquoi vous vous infligez ça ?", je lui ai expliqué que j'avais vu "Jeanne" qui était un sommet de comédie et que je voulais découvrir ce chef d'œuvre de Jeannette (classée comédie musicale à la médiathèque) et on a bien rigolé ensemble !!! Meilleur moment : le mec qui danse façon tecktonic et qui chante en rap ..... j'en ai pleuré de rire !
    Cecilia Lablanche
    Cecilia Lablanche

    3 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 juillet 2024
    Un film grandiose par sa nullité. Je crois n'avoir jamais rien vu d'aussi mauvais en cinéma occidental. Rien ne va. Absolument RIEN. Le film tout entier donne l'impression, probablement à raison, d'avoir été improvisé. Les acteurs n'en sont tout simplement pas. Les musiques ne sont pas faites pour l'oreille humaine. Les acteurs chantent (faux et visiblement en improvisant) et il semble que l'instrumental ait été rajouté par dessus totalement au hasard. Les chorégraphies sont tout aussi improvisée (et pourtant il y a bien un chorégraphe au générique...) et n'ont absolument aucun sens et sont interminables. Les dialogues sont éclatés au sol, les acteurs hésitent sur leur mots ou se trompent de réplique. Quant au décor, il y en a un seul durant tout le film : tout se déroule entre 5 buissons au milieu de nul part. Il est certain que c'est moins cher.

    Je n'ai jamais vu un film qui réussisse à ce point à absolument TOUT rater.

    Je recommande toutefois fortement pour égayer vos soirées entre amis ou famille : vous êtes certains de vous bidonner. Nous avons pleuré de rire durant tout le film tant rien n'a de sens et tout est mauvais.
    belegar ironhammer
    belegar ironhammer

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 novembre 2023
    Nul a chi**, ne recommande pas. Un jeu d'acteur médiocre, tout comme le scénario. Ni divertissant, ni instructif, une perte de temps.
    Glou Glou
    Glou Glou

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 août 2021
    Quel dommage d'avoir tourner de cette manière ce film qui en devient énervant et ridicule.
    Vraiment... (Jeanette se prend pour une rockeuse à balancer ses cheveux comme ça ?).. Ouai..
    Gwendoline
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top