Dans un Los Angeles alternatif et actuel évolue une société d’elfes, humains et orques, dans l’ordre hiérarchique décroissant de leurs dominations, le tout assaisonné de quelques fées, magiciens, centaures et dragons errants. Un binôme de flics, mixte bien sûr, un homme et un orque, se font engloutir malgré eux dans une enquête qui les fera voltiger au-delà des conflits historico-métaphysico-inter-espèces.
A la recherche d’une baguette magique convoitée par les elfes fédéraux ripoux, les bandes urbaines crasseuses d’orques, les rivalités entre gangsters de tout poil, les représentants d’un ordre mystico-guerrier adepte du retour prophétique des ténèbres, nos deux héros, brinquebalés dans une soupe d’actions et de violences, apprendront à composer des alliances saugrenues et à trier les rares vertus, de quelques espèces que ce soit, les leurs comprises.
Poursuites continuelles, abracadabrance dans la continuité des scènes, pétarades ininterrompues, bastons, coups de feu, arts martiaux, voltiges, magie, cris, grognements, insanités et humour cow-boy modèle 15 tonnes sous fond d’illuminati constituent les briques de cette grosse bouffonnerie fantasque, amusante au début, brouillon tout du long, fatigante sur la fin. Le seul trait d’originalité digne de rester dans les mémoires sera la dénonciation des castes et races composant la société américaine contemporaine en les caricaturant par les espèces tirées du Seigneur des Anneaux. Bon sang, faut-il que Will Smith, Noomi Rapace et Joel Edgerton aient besoin d’argent pour accepter de tourner dans des farces comme ça.