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NeoLain
4 955 abonnés
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1,5
Publiée le 8 octobre 2013
Un visage d'ange qui met à bout tous les hommes. Le dernier film du réalisateur Nagisa Ōshima (Furyo), qui traite encore un sujet peu commun au cinéma, l'homosexualité au sein des samouraïs. Je sors mon katana et je vais dire que son long-métrage est trop hermétique. Malgré de bons acteurs comme Takeshi Kitano, ou bien encore l'occasion de découvrir Ryuhei Matsuda (mannequin japonais), avec son aspect androgyne tant à l'écran que dans la vraie vie, l'émotion est inexistante ce qui est fort dommage surtout au vu de la qualité de base concernant le sujet ainsi que les personnages. La réalisation, peu de souplesse, elle est même presque totalement aussi insensible. Par contre la musique elle, se veut pénétrante.
Grâce à la qualité de la mise en scène de Nagisa Oshima, à la très bonne performance des comédiens et surtout pour la superbe photographie concocté par Toyomichi Kurita, on passe un très bon moment devant ce film japonais. Dommage néanmoins que cette histoire de samourai ne soit pas plus fascinante à suivre.
Malgré un sujet qui aurait pu être très intéressant, le film s'enlise de dialogues pâteux et ridicules, de scènes où l'esthétisme est mille fois trop poussé, et d'acteurs très peu convaincants et charismatiques. Si le réalisateur voulait dégager de la poésie de ce film, il n'en ressort que de la prétention. Même la musique n'est pas belle. En clair ,j'ai trouvé que "Tabou" est un foirage complet.
L'intrigue est assez prenante avec des passages amusants même si au final le film reste bien en dessous de ce que l'on pouvait en attendre. Il serait intéressant de savoir si c'est revisite d'un monde samouraï gay friendly se base sur un constat historique.
Il semblerait que je sois condamné à aimer de Nagisa Oshima que "L'Empire des sens" (bien que je n'ai pas encore vu "Furyo" donc la situation n'est peut-être pas désespérée !!!). Ses premiers films style Nouvelle Vague japonaise m'avaient pas du tout emballé, son dernier non plus. Aborder l'homosexualité dans le milieu qui se veut très strict des samouraïs et les ravages involontaires qu'il cause dans cette structure a-priori solide pouvait donner un sujet passionnant. La musique entêtante de Ryuichi Sakamoto et l'idée très bonne de mettre des intertitres (hélàs vite abandonnée !!!), une recherche visuelle paraissaient vouloir aller dans ce sens. Mais le traitement trop hermétique, l'absence totale d'émotions, que donne le réalisateur, la froideur des personnages et, ce qui découle peut-être de ceci, les acteurs que l'on sent peu concerné par leur rôle en font vite une oeuvre ennuyeuse. Un exercice vain faute de consistance.
Le jeune homme aime être un objet de désir pour les autres et il joue de son charme juvénile mais le désir de ces hommes doit être caché et même s'il fait l'objet de railleries dans le groupe, il est existant à tel point qu'il engendre des drames et des rancœurs chez les samouraïs attirés, qui ont envie de coucher avec lui mais en même temps de le tuer pour "tuer" leur honte de ce désir homosexuel: cette "tendance". Avec sa musique oppressante digne d'un "basic instinct", le film un peu froid est assez fascinant aussi par le mutisme du jeune homme convoité pour son physique troublant.
Un film de samouraï troublant et ambigu, esthétiquement très réussi avec des scènes de combats assez stylées et une intrigue passionnelle originale et mystérieuse.
Film de samouraïs en proies entre deux combats (et sûrement pendant aussi d’ailleurs) à des pulsions sexuelles pas toujours assumées, « Tabou » est une curiosité aux qualités esthétiques remarquables. Dommage cependant qu’il connaisse quelques longueurs et que le récit perde un peu en intérêt au fur et à mesure, car c’est un film vraiment atypique, fascinant dans sa première partie.
L’intérêt de Tabou (2000) est qu’il s’agit d’un film de samouraï traitant de l’homosexualité (chose assez rare dans le paysage cinématographique Japonais). L’intrigue nous amène au milieu du XIXème siècle au Japon, lorsque la milice se retrouve désorientée suite à l’arrivée d’un éphèbe androgyne. Seulement, au bout de quelques minutes, on déchante rapidement, tant le film en lui-même peine à retenir notre attention. Certes, il y a Takeshi Kitano, mais hélas, il en faut plus pour que le film devienne réellement intéressant. La mise en scène fait peut être un sans faute, on ne peut pas en dire autant des acteurs, qui une fois sur deux, sont loin d’être crédibles face caméra. On n’y croit pas un instant, l’alchimie ne prend pas et on le regrette amèrement car le film avait du potentiel.