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Un visiteur
1,0
Publiée le 16 octobre 2019
nul ! film facilement oubliable on montre une fois de plus que pour une femme le seul moyen de réussir est de se mettre à poil devant des hommes qui eux ont réussi dans la vie ..; Femme objet et qui plus est au lieu d'aller travailler autrement et de faire fonctionner leur cerveau, elles sont obliger d'utiliser leur corps pour aller leur piquer leur sous...
L’affiche, le casting, la bande-annonce et le sujet sont aguicheurs tout autant que les personnages qui s’incarnent dans « Queens ». Mais c’est une histoire vraie alors on pardonne quelque peu cette promotion mercantile et destinée autant à attirer des jeunes filles qui pourraient s’identifier à ces sulfureuses effeuilleuses que de réveiller la libido de ces messieurs. On y voit donc une oie blanche devenir hôtesse dans un club de strip-tease et apprendre les rouages du métier grâce à une collègue plus âgée. Un club réputé qui attire tous les cols blancs de Wall Street jusqu’à la crise de 2008 où tout ce petit monde se retrouve, par ricochet, sur le tapis. Plus tard, en bande, elles décident d’arnaquer les hommes de la finance grâce à leurs charmes prenant de plus en plus de risques. Une histoire assez incroyable qui ressemble néanmoins davantage à une anecdote ou à un fait divers qu’à un scénario de cinéma. Cependant les scénaristes parviennent à transformer cela pour un film qui tient bien la route.
La réalisatrice Lorene Scafaria s’autorise quelques scènes et répliques féministes très en vogue en ce moment avec le mouvement #metoo mais aussi d’envoyer quelques piques bien senties au monde de la finance, ce qui est également à la mode par les temps qui courent, tout en plongeant dans un univers vendeur (celui des clubs de strip-tease) où sexe, drogues et pouvoir se côtoient. « Queens » est donc sans mentir un film opportuniste et qui arrive aussi au bon moment. On ne le taxera pas d’hypocrite mais il en est à la limite entre ce qu’il veut dire et ce qu’il montre. Il a surtout le cul entre deux chaises, partagé entre le film indépendant qui voudrait aller plus loin dans le pamphlet social contre Wall Street et le comportement des hommes et le film de studio lisse et propre où l’on voit des histoires sentimentales de femmes malheureuses dans une boîte (à la « Coyote Girls »). On penche malheureusement un peu plus du second côté et il faut avouer que pour un tel sujet, « Queens » est extrêmement timoré niveau sexe et décolletés. Ce que l’on pourra trouver bien ou mal selon les raisons pour lesquelles on va voir ce film.
En tout cas son visionnage est plutôt agréable sans pour autant être passionnant. C’est parfois un peu émouvant, parfois un peu drôle comme la scène où le duo principal cuisine de la kétamine mais c’est avant tout une chronique de mœurs qui relate un fait divers étonnant. Et les meilleures séquences sont clairement celles où apparaît Jennifer Lopez. Elle ne fait qu’une bouchée de ses partenaires de jeu, surtout la fade Constance Wu qui apparaît comme une erreur de casting. Lors de sa première apparition, l’actrice et chanteuse fait un numéro de lap dance proprement ahurissant du haut de ses cinquante ans. Et en dehors de ses formes généreuses, elle s’approprie un personnage fort de manière royale. « Queens » est donc sympa sans être extraordinaire. Ce n’est pas le « Ocean’s 8 » de Wall Street en dépit de quelques effets de mise en scène bienvenus mais ce n’est pas non plus le terriblement midinette « Coyote Girls » précité. Niveau qualité et ambiance générale, on s’approche plutôt du « Magic Mike » de Steven Soderbergh, en mode inversé donc.
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