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zorro50
117 abonnés
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3,0
Publiée le 17 octobre 2019
Ce film de femmes s’adresse en priorité à un public féminin, mais pas exclusivement car il relate un fait divers bien réel qui peut intéresser tout le monde. Cependant, comme il traite du commerce entre les prostituées sans scrupules et leurs clients friqués obsédés sexuels, j’avoue n’avoir que du dégoût pour tout ce petit monde, et par conséquent, je ne l’ai pas trop apprécié
Déroulement longuet car, dans une large première partie, la mise en scène et les actions sont répétitives. Dès lors que les personnages ont été présentés, que l’entourloupe est cernée et qu’il n’y a plus que les victimes qui changent, ça tourne en rond, à faire penser que ça n’avancera plus et que ça finira sans aucune espèce d’intrigue ou de rebondissement. Ce n’est que vers la fin que des éléments extérieurs viennent perturber le train-train de l’escroquerie et permettent de soutenir une nouvelle attention jusqu’au dénouement. Trop tard pour que l’ensemble ne soit pas assez lassant.
Ce film est tirée d'une histoire vraie, adaptée de l'article "The Hustlers at Scores" (2015) de Jessica Pressler publié dans le magazine New-York. La plongée dans les coulisses du club de strip-tease est bien vue, la reconstitution balance constamment mais judicieusement entre les strass et le glauque même si la prostitution est abordée mais de façon si anecdotique qu'on sent une certaine réticence à montrer l'envers du décor. Le film reste cependant très plaisant, un joli rythme d'ensemble, une intrigue bien troussée à défaut d'être approdonfie, et en prime une B.O. solide. Le film reste un drame social intéressant et bien construit auquel il manque surtout un peu plus d'émotion et une description moins polissée. Site : Selenie
L’affiche, le casting, la bande-annonce et le sujet sont aguicheurs tout autant que les personnages qui s’incarnent dans « Queens ». Mais c’est une histoire vraie alors on pardonne quelque peu cette promotion mercantile et destinée autant à attirer des jeunes filles qui pourraient s’identifier à ces sulfureuses effeuilleuses que de réveiller la libido de ces messieurs. On y voit donc une oie blanche devenir hôtesse dans un club de strip-tease et apprendre les rouages du métier grâce à une collègue plus âgée. Un club réputé qui attire tous les cols blancs de Wall Street jusqu’à la crise de 2008 où tout ce petit monde se retrouve, par ricochet, sur le tapis. Plus tard, en bande, elles décident d’arnaquer les hommes de la finance grâce à leurs charmes prenant de plus en plus de risques. Une histoire assez incroyable qui ressemble néanmoins davantage à une anecdote ou à un fait divers qu’à un scénario de cinéma. Cependant les scénaristes parviennent à transformer cela pour un film qui tient bien la route.
La réalisatrice Lorene Scafaria s’autorise quelques scènes et répliques féministes très en vogue en ce moment avec le mouvement #metoo mais aussi d’envoyer quelques piques bien senties au monde de la finance, ce qui est également à la mode par les temps qui courent, tout en plongeant dans un univers vendeur (celui des clubs de strip-tease) où sexe, drogues et pouvoir se côtoient. « Queens » est donc sans mentir un film opportuniste et qui arrive aussi au bon moment. On ne le taxera pas d’hypocrite mais il en est à la limite entre ce qu’il veut dire et ce qu’il montre. Il a surtout le cul entre deux chaises, partagé entre le film indépendant qui voudrait aller plus loin dans le pamphlet social contre Wall Street et le comportement des hommes et le film de studio lisse et propre où l’on voit des histoires sentimentales de femmes malheureuses dans une boîte (à la « Coyote Girls »). On penche malheureusement un peu plus du second côté et il faut avouer que pour un tel sujet, « Queens » est extrêmement timoré niveau sexe et décolletés. Ce que l’on pourra trouver bien ou mal selon les raisons pour lesquelles on va voir ce film.
En tout cas son visionnage est plutôt agréable sans pour autant être passionnant. C’est parfois un peu émouvant, parfois un peu drôle comme la scène où le duo principal cuisine de la kétamine mais c’est avant tout une chronique de mœurs qui relate un fait divers étonnant. Et les meilleures séquences sont clairement celles où apparaît Jennifer Lopez. Elle ne fait qu’une bouchée de ses partenaires de jeu, surtout la fade Constance Wu qui apparaît comme une erreur de casting. Lors de sa première apparition, l’actrice et chanteuse fait un numéro de lap dance proprement ahurissant du haut de ses cinquante ans. Et en dehors de ses formes généreuses, elle s’approprie un personnage fort de manière royale. « Queens » est donc sympa sans être extraordinaire. Ce n’est pas le « Ocean’s 8 » de Wall Street en dépit de quelques effets de mise en scène bienvenus mais ce n’est pas non plus le terriblement midinette « Coyote Girls » précité. Niveau qualité et ambiance générale, on s’approche plutôt du « Magic Mike » de Steven Soderbergh, en mode inversé donc.
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le destin de quelques danseuses qui pour continuer à gagner de l'argent après la crise financière de 2008 mettent en place un système frauduleux pour dépouiller quelques clients fortunés. tiré d'une histoire vraie on a quelques scènes assez "chaudes" mais le film reste assez sage.
J-Lo en reine du pole dance, tête pensante de la débrouille et de la revanche des strip-teaseuses, Constance Wu en mère un peu paumée qui suscite l'empathie. Voilà les deux raisons de voir ce film un peu trop lisse et surtout trop répétitif.
Sous ses atours un peu putassiers (la bande annonce est un désastre, dans le seul but d'aguicher les mecs qui ont pas le temps de se payer une tournée au strip-club), le film est une vraie surprise : film profondément politique et engagé, c'est une véritable oeuvre féministe, où les femmes se servent de leurs armes, leur corps et leur sexe pour reprendre le pouvoir, qui se cache sous son vernis vulgaire. Le film est plus que l'exposition d'un fait divers, c'est deux mondes qui se cotoient et s'affrontent, dans une ambiance jouissive. J Lo est absolument phénoménale. Bref, ne vous laissez pas berner par l'affiche ou la bande annonce, le cinéma est plus riche que ça.
DIRTY DANCING. On laisse pas bébé J.Lo dans un coin. L'important est de participer. Une danse sexy avec des louves, tous crocs dehors. Du dégât annoncé pour des filles prêtent à tout. Un commerce non essentiel. Et je taille au couteau des sourires sur les joues des princesses.
Le film se vente d’être inspiré d’une histoire vraie. Le problème c’est que cette histoire n’a rien d’exceptionnelle et l’adaptation ne la transcende pas vraiment. A part la prestation rayonnante de Jennifer Lopez, un rythme et une esthétique entraînante, pas grand chose à se mettre sous la dent si ce n’est une accumulation de clichés.
Le film démarre assez fort mais ne tient pas sur la durée. Si l'histoire se révèle être intéressante, la mise en scène chute au fur et à mesure du film. Un peu trop de longueur. Le casting féminin est intéressant. Mention spéciale pour Jennifer Lopez.
Lorene Scafaria à qui l'on doit le scénario du très beaux "Une nuit a New-York" mais aussi "Jusqu'a ce que le monde nous sépare". Malheureusement, j'aime moins "Queens "en particulier à cause de son scénario maladroit. Ainsi que le manque d'ambition dans sa mise en scène, l'impression d'avoir déjà vu chacun des plans. Du côté de la distibution, Jennifer Lopez trouve ici son meilleur rôle, dont une scène chez le concessionnaire très drôle. Très bonne prestation aussi pour l'excellente Constance Wu. Boulevardducinema.com
On voit souvent les strip-teaseuses dans les films, mais rarement de leur point de vue. Queens montre comment ces femmes s'organisent pour gagner leur vie, profitent de l'argent de leurs clients, et dans le cas précis, dépassent la légalité. Les performances de Jennifer Lopez sur une barre de pole dance, alors qu'elle avait 49 ans au moment du tournage, sont stupéfiantes ! Quant au fond de l'histoire, il invite les hommes à la plus grande vigilance, surtout lorsque des femmes sophistiquées succombent trop facilement au charme de leur carte de crédit. Quelqu'un peut m'expliquer pourquoi le nom de Doug est bippé ?
Ça se laisse regarder. Pas vraiment de morale dans tout ça. Je n'aimerais pas fréquenter ces hommes faciles, ni ces femmes superficielles ! De loin, le film est rythmé. À déconseiller aux moins de 16 ans. 3/5