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    Lola Pater
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    3,4
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    78 critiques spectateurs

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    Sara H.
    Sara H.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2017
    Comment une femme retrouve son rôle de père? Comment un fils réagit en apprenant que son père est devenu une femme?

    Toute l’histoire et l’émotion du film tournent autour de ces deux questions et les explorent à fond, dans tous les sens.
    D’abord la transphobie et puis comment vivre cela dans la société.

    Des guet-apens de l’un et de l’autre forcent à se retrouver, à confronter leurs chamboulements de vie. Ce qu’il faut de raison pour abattre les freins de la pensée.

    Et les choix cornéliens de la vie: assumer son identité et donc prendre sa liberté ou rester en assumant le rôle du père en restant homme mais mentir à soi.

    Ferid décide d’écouter sa liberté et devient Lola. Son fils Zino lui reproche son égoïsme.

    Un noeud dramatique complexe qui se tend et se détend.

    La performance de Fanny Ardant

    Jouer à la fois une femme et un père. Une femme qui n’oublie pas ses réflexes de père comme la scène de la gifle lorsque son fils lui manque du respect. Lola est un très beau personnage de fiction, tiraillé entre les contraintes de la vie, les canons de la société et ses désirs.

    Le cinquième long-métrage de Nadir Moknèche offre un très bon moment de cinéma, à la fois doux et intense.
    poet75
    poet75

    273 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 août 2017
    J’ai déjà eu l’occasion de le dire lors de la sortie toute récente du superbe film de Sebastián Lelio, « Une Femme fantastique », et je le redis parce que j’en suis fortement convaincu, chaque fois qu’une œuvre nous invite à changer nos regards sur les différences, elle est la bienvenue. Nos jugements à l’emporte-pièce ne sont le plus souvent fondés que sur la méconnaissance et il peut suffire de se confronter à la réalité pour qu’ils en soient peu ou prou transformés.
    Certes ce film de Nadir Moknèche n’est pas doté d’autant d’efficacité ni de dynamisme que celui de Sebastián Lelio, dans lequel on avait affaire à une véritable transsexuelle. Dans « Lola Pater », ce rôle est tenu par une actrice des plus célèbres, Fanny Ardant, ce qui freine un peu notre adhésion de spectateurs. Même si elle joue de manière tout à fait convaincante, elle ne peut nous séduire autant que la « femme fantastique » du film chilien.
    Cette réserve étant exprimée, « Lola Pater » n’en est pas moins un film passionnant non seulement par le thème qu’il aborde mais par sa façon de le traiter. Tout est affaire de regard, en effet, et c’est précisément la peur du regard d’autrui qui avait fait fuir Farid du foyer familial, laissant derrière lui une femme et Zino, son enfant. 25 ans plus tard, sa mère venant de mourir, ce dernier est amené à retrouver son père qui, entre temps, s’est changé en femme ! Farid est à présent Lola, une professeure de danse orientale !
    On n’a pas de peine à imaginer combien cela peut être perturbant pour le garçon : au lieu d’un père, il a affaire à une femme, une femme qui, néanmoins, est bel et bien son père ! Or ce que ce film met en scène, c’est la conversion de Zino, je crois que le mot n’est pas trop fort. Comme le lui dit une des protagonistes du film, « on ne peut changer le cours des choses, mais on peut se changer soi-même ». C’est cette transformation difficile non seulement du regard, mais de tout l’être, qui est le pivot de « Lola Pater » et, de ce point de vue, cette œuvre est exemplaire. Elle mérite d’être saluée et applaudie. 7/10
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    47 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2017
    Un très grand rôle très bien interprété par Fanny Ardant et elle est bouleversante dans le rôle de Lola. Le film débute par un décès d'une maman et son fils est très très triste et pour la sucession il va être obliger de retrouver son père qui est devenu Lola. Cela sera difficile pour lui de l,accepter et le chemin sera long.C'est un film tout en sensibilité à voir
    Hayet L.
    Hayet L.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2017
    Un très bon film. Bravo au réalisateur et à ce bouquet d'acteurs extraordinaires. Une belle histoire émouvante si on a envie de passer un bon moment de cinéma.
    ffred
    ffred

    1 720 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2017
    En 2007, Nadir Moknèche nous avait offert l’un des plus beaux films de l’année avec Délice Paloma. Il récidive aujourd’hui avec ce Lola Pater. D’un sujet délicat, il tire une nouvelle fois un formidable portrait de femme. Lola a un passé particulier, elle n’en est pas moins femme pour autant. C’est toute la difficulté que va devoir surmonter son fils qui pense retrouver un père. Le metteur en scène signe là un scénario des plus délicats et des plus sensibles. Sa mise en scène est tout aussi fine, douce et respectueuse. Les deux alliés nous offre un film magnifique même si quelques petites baisses de régime par-ci par-là et un récit assez cousu de fil blanc ne gâchent rien à l’essentiel. Bien sûr, la trop rare Fanny Ardant est formidable. Même si elle est souvent limite d'en faire trop, sans jamais tomber dans l’excès. La marque des grandes sans doute. Tewfik Jallab (aperçu dans le récent Ce qui nous lie), non content d’être très agréable à regarder, est aussi très convaincant dans le rôle de Zino. D’entrée, on s’attache à leurs personnages et on les aime. Au final, on ressort touché, voir bouleversé par ce très beau film fait avec beaucoup de tact qui confirme tout le bien que l’on pensait de son réalisateur (et de ses interprètes). Une très jolie surprise.
    Michel C.
    Michel C.

    276 abonnés 1 471 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 août 2017
    Fanny Ardant dans un rôle déconcertant.... Franchement - si on ne connaissait pas le talent de cette actrice, on n'y croirait pas une seconde...Cependant la relation (mère-père) / fils est intéressant, car les phases depuis la surprise, le dégoût et l'acceptation par le fils, sont bien rendues. Joli rôle de Nadia Kaci, fraiche et simple. Pas un grand film.... !! **
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2017
    Ce film est une honte pour la communauté transgenre francophone au même titre que La Cage aux Folles était une honte pour les homos à l'époque en véhiculant tous les clichés faciles et dégueulasses que l'on connaît tous trop bien.

    À l'époque où l'actrice américaine noire et transgenre Laverne Cox joue des rôles de femme trans, dernièrement dans la série Doubt, en France on nous ressert un film sur le sujet trans qui a facilement 20 ans de retard ! Généralisation du terme transsexuel et absence de la notion de personne transgenre, au passage aux États-Unis ça fait vingt ans que l'on parle de "transgenders" et non plus de transsexuels, même les opposants de la droite religieuse américaine ne parlent plus de transsexuels ! C'est tout dire.  La France, le soi-disant pays des droits de l'Homme et des intellectuels, quel retard et quelle honte!
    Jorik V
    Jorik V

    1 278 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 août 2017
    Un mois après le beau film chilien de Sebastien Lelio, « Une femme fantastique », c’est un réalisateur franco-belge qui s’attaque au sujet des personnes transgenres à travers un drame familial mettant également en exergue la difficile acceptation de ce statut dans nos sociétés contemporaines, notamment par les proches. Force est de constater que « Lola Pater » est beaucoup moins réussi que son pendant latin. Dès le départ, on peut reprocher à Nadir Moknèche de ne pas soigner ses images, celles-ci étant particulièrement laides. Et point de velléités naturalistes ou réalistes en guise d’excuses ! C’’est toujours délicat à écrire mais « Lola Pater » souffre d’une forme déplaisante et datée.

    De plus, le long-métrage est particulièrement long à démarrer. Durant la première moitié du film, on s’ennuie beaucoup, le cinéaste ne parvenant pas à faire naître ni l’émotion, ni le désir et encore moins d’empathie envers ses personnages. Comme si le film attendait de faire se rencontrer ses deux personnages principaux. Cette attente est préjudiciable pour nous spectateurs, même si elle a pour but de servir le récit. Lorsque cette rencontre a enfin lieu, « Lola pater » se réveille et la force de ce que le film entend raconter peut enfin éclore, bien qu’il soit un peu tard. Les meilleures scènes du film sont donc sans conteste celles entre ce père qui n’en est plus un d’apparence et son fils. C’est à ce moment que l’émoi et le trouble peuvent enfin nous toucher par intermittence et leur rencontre nous emporter.

    Mais cette œuvre évite surtout l’écueil de l’anecdotique voire du déplaisant par la grâce à ses deux interprètes. Tewfik Jallab prouve une nouvelle fois qu’il est un bel espoir du cinéma français mais c’est Fanny Ardant, dans un rôle pas forcément facile à accepter mais qu’elle illumine de sa prestance, qui sauve « Lola Pater ». Dans chacune des scènes où elle apparaît, on ne voit qu’elle. On apprécie également les deux ou trois jolies séquences oniriques où apparaît Lubna Azabal et quelques moments poignants. Et si le film retranscrit bien le parcours difficile d’une personne qui change de sexe, il n’a pas la carrure nécessaire et l’ambition formelle adéquate pour être un beau mélodrame sur l’identité sexuelle.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    111 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2017
    Fanny Ardant , aux côtés de Tewfik Jallab, illumine cette chronique drôle, cruelle parfois, et émouvante qui pose la question de l’acceptation de la différence.
    Roman G.
    Roman G.

    19 abonnés 100 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 août 2017
    Difficile de rentrer dans ce film, au sujet pourtant fort. Fanny Ardant y est si peu crédible ( entre le travesti et la drag queen) Tout les clichés s'y retrouvent et la fin est prévisible dés le début du film. Un film à oublier très vite.
    traversay1
    traversay1

    3 623 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Nadir Moknèche a montré une grande sensibilité dans ses films précédents : Viva Laldjérie et Délice Paloma, entre autres, ainsi qu'un talent certain à dessiner de beaux portraits de femmes. Lola Pater ne déparera pas sa "collection", personnalité baroque et extravagante qu'incarne une Fanny Ardant que l'on est heureux de retrouver dans un rôle à sa (dé)mesure mais qui, paradoxalement, est parfois un peu trop démonstrative et haute en couleurs. Au contraire de son partenaire, l'excellent Tewfik Jalab, d'une sobriété exemplaire alors que sa partition est plutôt délicate à interpréter. Lola Pater est un film de situations, c'est aussi sa limite, dans un scénario qui stagne quelque peu, à partir du moment où les explications sont données : "Je suis ton père", clame à plusieurs reprises Fanny Ardant. La progression dramatique est celle que l'on attend et la mise en scène, trop calme, ne parvient pas à relancer un intérêt qui ne s'éteint pas tout à fait mais diminue quand même peu à peu. En contrepartie, le film ne cherche pas lourdement à délivrer une thèse mais certains messages passent tout de même avec subtilité, sur le patriarcat méditerranéen, notamment. Lola Pater ne laisse pas une mauvaise impression, au final, mais demeure aussi celle que le film aurait pu prendre davantage de risques en osant l'ambigüité et l'acidité.
    Fathy D
    Fathy D

    9 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2017
    Fanny Ardant parfaite dans ce rôle, apporte toute toute sa sensibilité au personnage qu'elle incarne. Face à elle, Tewfik Jallab, interprète avec tant de sincérité ce Fils Zino, qui découvre, après 25ans d'absence, son père sous les traits de Lola. Tous deux nous font vibrer par leur interprétation.
    Les décors , la lumière et la musique y ont également une grande place.
    Nadir Moknèche m'avait beaucoup impressionné avec un précédent film «Délice Paloma ».. une autre belle histoire !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 août 2017
    On n'y croit pas une seule seconde, et même si Fanny Ardant était moins diva et un peu plus Lola, le film serait quand même ennuyeux. dsl
    Christophe L
    Christophe L

    19 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2017
    Fanny Ardant dans le role d' une transexuelle il fallait oser !
    Une Fanny étonnante, tour à tour très masculine ou très féminine...
    Elle oscille entre délicatesse, pudeur et sensibilité.
    Héroine à la fois extravagante et mélancolique, elle évite les clichés et incarne son personnage avec conviction et subtilité.
    Mention au comédien qui joue son fils, très beau et très juste.
    Ainsi qu' à tout les seconds roles, tous très bons.

    Probablement une prochaine nomination pour Fanny Ardant aux césars 2018
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 août 2017
    Un beau film très touchant, qui met en avant un sujet fort.
    Et une Fanny Ardant au top, comme d'habitude !
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