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Padami N.
62 abonnés
514 critiques
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2,5
Publiée le 16 août 2017
un bon sujet compliqué qui est traité en moins de 2h mais surtout impossible en quelques jours de narration et de rencontres. même la bonne interprétation des acteurs ne rend assez crédible l histoire.je ne suis pas arrivé à adhérer aux émotions et encore moins à la compréhension entre les personnages .il reste l histoire d action ne "personne qui va au bout de ses rêves
Il y a bel et bien dans ce film un sujet à exploiter au cinéma. Le changement de sexe d'un individu et les effets collatéraux qu'il peut engendrer dans l'entourage. Le film est construit autour de fanny Ardant, qui, évidemment, de par ses qualités de comédienne, donne toute la force possible à son personnage. On sent d'ailleurs que le film a été construit autour de sa présence. Sauf que le vrai sujet du film est le fils qui perd sa mère, puis retrouve son père devenu femme et d'un certaine manière il retrouve ainsi une deuxième mère. C'était là, l'intérêt de ce film. Les auteurs et le réalisateur passe à côté de cette angle de vue, qui, s'il avait été plus exploité d'un point de vue social, psychologique et relationnel aurait permis de vivre des moments plus émouvants ou en tout cas plus intéressants. Là, on reste sur notre faim, jusqu'à la fin. Dommage... domi...
Magnifique tout simplement. Délicatesse et émotion parcourent les images et les rôles sont parfaitement interprétés. Une phrase résume bien la situation de Lola : "Je suis un hétéro devenue lesbienne", ce que sont la plupart des personnes transgenres.
J’aurais souhaité aimé le film de Nadir Mokneche avec un sujet sensible que ce soit sur les questions sur le corps que l’on habite ou la relation père/fils, mais voilà tout est détruit par le choix du rôle principal.
En effet rien contre Fanny Ardant qui est une très grande actrice et comédienne, mais je suis désolé à aucun moment on peut penser qu’elle puisse être un homme dans une autre vie, elle qui représente la féminité dans toute sa splendeur.
Par certains moments, quelques gestes ou expressions de Lola rappellent malheureusement Eva dans Pédale Douce. A partir du moment où on ne croit au postulat, le reste nous intéresse moins alors qu’il y avait de belle possibilité.
Un film pudique, sensible et bien pensé, magistralement interprété et dialogué, qu'on apprécierai peut-être plus écorché et brut car bienveillant et sage. Mais tel quel, il a le mérite que le plaisir soit grand, ce qui est déjà très beau.
Sans avoir réalisé un chef-d'œuvre, Nadir Moknèche offre un joli rôle à Fanny Ardant - dont la science du jeu n'est plus à démontrer - et qui ressemble étrangement à Lola de "Tout sur ma mère" ...
Un très beau film débordant d'émotion grâce à Fanny Ardant admirablement soutenue par Tewfik Jallal.. PS à AlloCiné : vous auriez pu citer la musique de Pierre Bastaroli dans le casting ...
je n'ai jamais été déçu par les films de Nadir Mokneche les histoires sont toujours traitées avec justesse. Ici, on ne tombe ni dans la caricature, ni dans le pathos larmoyant. Le seul bémol fût la scène du dîner en tête entre le fils et sa petite amie qui fût pour moi un vrai supplice avec ces bruits de bouche infernaux entre deglutitions et piaffements...ok c'est un détail mais ça saute tout de même à l'oreille, au secours !!!
Dans tout ce qu'il y a de plus attendu, Zino enterre sa mère à coup de larmes, de piano aussi sur lequel il entame une mélodie infiniment triste qui ne quittera pas le film d'un bout à l'autre. Nous voilà donc précipités dans un mélo au sens strict du terme, où un père est devenu Lola, curieusement interprétée par une Fanny Ardant qui y croit certes, mais à laquelle il est difficile de croire. C'est à peu près ce qui est le plus signifiant dans ce film larmoyant, où alternent questions identitaires, piano, et œuvre baroque, dans un Paris décadent où l'alcool coule, les pianos se désaccordent, et les musulmans boivent du vin. Bien sûr, "Lola Pater" regorge d'idées scénaristiques. Mais est-ce du cinéma ? La mise en scène souffre d'un classicisme presque dérangeant. Par conséquence, l'émotion s'absente totalement du film. Le réalisateur abuse d'images à la Téchiné, sans en avoir hélas le talent, comme des flous au milieu de la foule, des balades en scooter au milieu de la campagne, et des voix off qui martèlent le récit au lieu de le relever. Bref, "Lola Pater" est passé à côté de son sujet. Le film aurait pu parler avec plus de nuance du drame qui traverse un quelque nombre d'hommes, a fortiori pères, contraints de s'assumer comme femmes, avec son lot de ruptures familiales, de suicides et de dépression. Mais on est loin de ce que le sujet aurait mérité de subtilité dans la mise en scène. L'académisme faillit pour une histoire sans grande importance.
Il y a semble-t-il beaucoup d’appréhension de la part de l’auteur-réalisateur dans la mise en scène de ce récit particulier d’un jeune garçon qui 25 ans après, lors de la mort de sa mère, décide de retrouver son père. Mais entre-temps l’homme est devenu femme et pour Zino c’est le refus absolu de reconnaître une telle vérité. Une incompréhension totale qui n’est peut-être pas à la hauteur de celle du spectateur découvrant Fanny Ardant dans le rôle transsexuel. On la connait trop bien, je pense, pour l’imaginer autre fois homme devenu femme. Ça fait quand même bizarre mais le réalisateur réussit assez subtilement à nous faire admettre cette silhouette aussi déconcertante que l’attitude qu’elle adopte lors des premières rencontres avec son fils. C’est violent et pourtant Nadir Moknèche filme tout en douceur, épousant la grâce de ces instants précieux où les êtres se cherchent, s’épient avant de fondre les mensonges et les apparences. Fanny Ardant et Tewfik Jallab portent bien le récit à hauteur de la vérité que les seconds rôles accompagnent eux aussi de très belle manière. Moknèche ne laisse rien au hasard. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
le film aborde un sujet pas évident il est bien tourné. Fanny ardant joue toujours à la perfection les autres comédiens aussi avec de très bon morceaux de musique
Un livre a pour titre "Père manquant, fils manqué". Le fils de Nadir Moknèche déplie la thèse inverse. Certes, l'absence d'un père crée un manque, un vide, une absence, mais elle ne signe pas pour autant le déclin prévisible. La question transsexuelle soulève de nombreuses interrogations d'ordre légal, éthique, médical, psychologique. Elle est surtout propice à de nombreuses projections fantasmatiques axées sur une conception normalisante et moralisatrice d'une donnée statutaire, identitaire, qui se trouve mise à mal par le malêtre de certain.e.s. On suppose que l'équilibre psychique est défaillant. Lola Pater vient questionner la rencontre d'un fils avec son père devenu femme. Ces retrouvailles ont lieu à l'occasion du décès de la mère du jeune homme. La question de l'héritage est l'occasion de convoquer du père, puisque le couple parental n'avait jamais été dissous. Le fils s'était cru abandonné par son père dans la petite enfance. Son retour est un choc et suscite le rejet brutal. Fanny Ardant est magnifique dans ce rôle de Farid devenu Lola, mais qui ne peut que se revendiquer comme père de Zino. Qu'est-ce qui rend l'identité sexuée si vacillante pour certain.e.s, qu'ils n'ont d'autre alternative existentielle de se faire "corriger" leur sexe d'assignation en adoptant le "sexe opposé" ? D'ailleurs, y a-t-il opposition entre les deux sexes masculin et féminin ? Dans "Lola Pater", Nadir Moknèche nous oblige à porter un regard indulgent, étonné, compréhensif sur cette problématique. Zino est né de l'amour entre deux, qui se savaient différents. Ils se sont rencontrés en Algérie, La mère a "désaliéné" l'homme qu'elle aimait, elle n'ignorait pas ses embarras identitaires, ils sont venus en France et la liberté a conduit à la libération, par la séparation du couple. Voici un film audacieux, qui donne matière à penser les aléas et les aménagements, auxquels certain.e.s ne peuvent échapper pour continuer à vivre. Les condamner ne rime à rien d'autre qu'à les condamner à mort...
Voilà une histoire sensible, émouvante, bien vue. Tous les personnages sont très bien. J'ai bien apprécié. Juste dommage que le film soit un peu court.
" lola pater" est une comédie dramatique sociale à la française honnête mais décevante. En effet j'ai trouvé le jeu de rôle de fanny ardant trop dans la caricature, la musique n'est pas adapté non plus laissant parfois un sentiment de décalage. Cependant l'acteur principal du film s'en tire bien avec quelques jolies passages pleine d'émotions dans la quête difficile de " lola " devenue femme.