Mon compte
    Le Client
    Note moyenne
    3,8
    1279 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Le Client ?

    126 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    49 critiques
    3
    47 critiques
    2
    14 critiques
    1
    5 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    Un sujet fort, un traitement passionnant, un casting impeccable et une mise en scène qui fait la part belle aux interrogations, "Le Client" est le nouveau film coup de poing du réalisateur iranien Asghar Farhadi. Une oeuvre singulière profondément humaine.
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Il s'agit d'un film dramatique iranien particulièrement remarquable.
    L'intrigue est excellente, le suspens bien entretenu et tout ce qui se joue humainement est terrible.
    On est vraiment absorbés et happés par cette histoire, en particulier pendant toute la dernière demi heure qui est poignante et émouvante.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2016
    "le client" primé lors du dernier festival de cannes et l'un des favoris pour les oscars m'a laissé un avis mitigé. En effet j'ai trouve le dénouement bizarre avec de nombreuses longueurs et mise en scène très lisse, cependant grâce au réalisateur j'ai compris le poids du regard des autres sur la société iranienne et la domination de l'homme sur la femme.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 21 novembre 2016
    Un film bien décevant après les précédents. Seules les 20 dernières minutes sont poignantes.
    Beaucoup de longueurs et les scènes en milieu théâtral sont d'un ennui absolu.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Une déception, par rapport au Passé et la Séparation que j’avais adorés.
    Moins universel, plus iranien, Le client abord une problématique de relations homme-femme plus spécifique à l’état actuel d’un pays en train de se réveiller après trente ans de pouvoir religieux.
    Comme souvent chez Farhadi, dans les personnages flotte dans une part d’ambiguïté mais elle apparait cette fois-ci comme un peu plaquée et convenue, tout comme la chute finale d’ailleurs n’arrive pas à surprendre. Du coup, la caméra portée fatigue parfois parce que le film tarde à démarrer, et bouger dans tous les sens n’est pas un but en soi.
    Voici donc un bon metteur en scène qui a du mal à se renouveler ? Le parallèle entre la vie réelle et théâtre n’est pas inintéressant, comme moyen de faire passer des messages, envers les élèves du professeur, ou vers le collègue, producteur et protecteur ambigu.
    Bien aimé son jeu à elle, Taraneh Alidoosti, détruite et incomprise, mais pas vraiment celui du mari, joué par Shahab Hosseini, moins convaincant sauf dans son rôle de prof sympa.
    GE en vo - nov 16
    folyr
    folyr

    27 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    Ashgar Farhadi ne fait pas que des bons films, contrairement aux a priori du jury de Cannes. La Séparation était un chef d'œuvre, Le Client est un mauvais film, racoleur avec cette métahore théâtrale, aux propos douteux : il ne faut pas dénoncer les violeurs parce que ça fait trop de peine à leur famille ? J'avoue que cette morale me laisse perplexe. Tout comme le prix du scénario à cette histoire poussive, brouillonne, qui ne sait pas où elle va.
    Acidus
    Acidus

    632 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Après une incursion en France avec "Le passé", Asghar Farhadi signe son retour dans son pays natal. Et c'est un retour gagnant pour le cinéaste iranien puisque "Le client" est une de ses meilleures oeuvres.
    On reconnaît sans problème sa touche personnelle que cela soit dans la mise en scène ou dans les thèmes abordés. Une nouvelle fois, Farhadi traite du couple et des difficultés qu'il peut rencontrer notamment après une épreuve compliquée. Le scénario fait preuve d'intelligence et d'une grande subtilité avec, par exemple, ce viol qui n'est jamais explicitement cité. La censure peut-être un handicap pour certains mais le réalisateur sait habilement la contourner et en faire une force pour ses films. A travers ce drame, on peut percevoir également une critique sous-jacente de la place de la femme dans la société iranienne, surtout vis-à-vis de l'homme. Ainsi, l'honneur du mari passe avant la douleur de sa femme.
    Farhadi inssuffle ce qu'il faut d'émotions à ce long métrage qui reste un des oeuvres les plus percutantes du réalisateur.
    PaulGe G
    PaulGe G

    101 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    pour sur c'est bien , même très bien réalisé, mais le début est tellement ennuyeux , le thème de la vengeance, mais surtout l'agression faite aux femmes en Iran prend un aspect thriler assez inattendu . La fin est éblouissante dans sa réalisation et son montage. singularité : il n'y a pratiquement pas de musique pour rendre l'histoire encore plus lourde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 décembre 2016
    Le Client est un long métrage qui n’est pas toujours facile à appréhender, multipliant les changements de direction et les fausses pistes. Tout est en fait construit pour culminer dans une dernière demi-heure assez formidable, où les enjeux se cristallisent véritablement. Le tout est servi par des acteurs très justes dans leur interprétation. Une nouvelle fois, Asghar Farhadi frappe juste et fort.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2016
    En allant voir « Le client », le spectateur se retrouve témoin du quotidien de personnages vivant à Téhéran et il se laisse porter à la découverte de la culture et des traditions montrées de façon détaillée.
    Au moment où pourrait survenir un début d’ennui, l’histoire prend un tournant dramatique imprévisible et une tension s’installe et monte en crescendo, jusqu’à la scène finale qui frise l’apoplexie (c’est le cas de le dire) !
    Asghar Farhadi parsème son film de dénonciations morales, culturelles et traite en parallèle du poids du jugement et des diverses perceptions possibles. Le tout est vraiment subtil et nous met très souvent à contribution.
    La mise en scène, simple en apparence, est très soignée, à l’image de la direction d’acteur qui est excellente et menée avec brio. Le non-dit permanant laisse la part belle aux expressions faciales et c’est tous le talent des acteurs qui s’exprime avec force et conviction.
    Finalement, l’immeuble qui va s’écrouler au début du film semble plus stable que les relations humaines si friables et fragiles. Elles le sont d’autant plus quand il s’agit de cacher sa honte face à une société puritaine. C’est face à ses peurs les plus profondes que l’on choisit de pardonner ou au contraire de punir. Un grand film sur l’humain, montré en Iran mais qui reste totalement universel.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    L’auteur iranien signe un film écrit mécaniquement, interprété sans grande conviction et le parallèle entre théâtre et réalité souligne lourdement l’ensemble. On se demande bien ce qui a tant séduit le jury cannois qui l’a doublement récompensé.

    LA SUITE :
    vincentasc
    vincentasc

    28 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2016
    Le film est construit autour de la rédemption, le pardon et la vengeance. C'est un film implacable. D'une grande force émotionnelle qui n'a pas usurpé son prix à Cannes. Il est aussi porté pas des comédiens tous sans exception formidables. Mais la lenteur de la mise en scène et des scènes étirées empêchent le spectateur de s'investir complètement.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    166 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2016
    Asghar Farhadi frappe fort encore une fois avec son dernier film. Les deux prix à Cannes sont largement mérités. Tout d'abord, l'histoire nous raconte le point de vue d'un homme suite à l'agression et le viol de sa femme, comment il le vit, ses sentiments de culpabilité, de vengeance, de connaissance et le respect qu'il éprouve auprès de son épouse. Interviennent les points de vue des voisins qui ont eu connaissance de l'agression et leurs manières très personnelles d'y répondre donnant l'état d'esprit de la société iranienne. C'est très bien ficelé et on ne s'ennuie pas une seule minute. La réalisation correspond au style du cinéaste : caméra à l'épaule, collée au personnages, lumière naturelle. Shahab Hosseini mérite son prix d'interprétation. Il est extrêmement touchant mais aussi grâce à sa partenaire Taraneh Alidoosti qui est fabuleuse. Un très bon film qui nous met face à la sensibilité des hommes suite aux viols de leurs épouses.
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 novembre 2016
    Le dernier film du réalisateur iranien Ashgar Farhadi a frôlé la Palme d’Or à Cannes, obtenant le prix du meilleur scénario et celui de la meilleur interprétation masculine. Il suscite une impatience d’autant plus grande qu’il succède à deux chefs d’œuvre : « Une séparation » (2011) et « Le Passé » (2013).

    Le plus russe des réalisateurs iraniens creuse le sillon tracé par ses précédents films. On y retrouve les mêmes personnages issus de l’élite intellectuelle libérale iranienne. Ils sont confrontés à des dilemmes moraux similaires. Ils sont filmés dans les mêmes intérieurs étouffants dont la caméra ne s’évade quasiment jamais, métaphore à peine voilée (c’est le cas de le dire) de la société iranienne au bord de l’implosion.

    Comme dans ses précédents films, Fahradi recherche une vérité aux multiples facettes. Dans « Le Client », cette quête prend des allures d’enquête policière. Il s’agit de découvrir l’identité du client de la précédente locataire de l’appartement où Rana et Emad viennent de s’installer.

    Féministe sans le savoir, Fahradi égratigne chacun des personnages masculins tandis qu’il épargne chacun des personnages féminins. C’est un trait commun qu’il partage avec le réalisateur coréen de « Mademoiselle ».

    Comme ces précédents films, « Le Client » met mal à l’aise. C’est un feel bad movie. Mais qui a dit que les bons films devaient faire du bien ?
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    60 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Avec le Client, Asghar Fahradi creuse le sillon du neo-réalisme iranien : un film ancré dans le quotidien et pour lequel, comme pour ses autres films, il a pris le choix de se soumettre à la censure, au risque d’un certain affaiblissement du propos.

    Sans être le chantre de l’Iranian way of life de la République islamique, bien au contraire, le réalisateur Asghar Fahradi a choisi de parler de l’Iran sous les feux de la censure, contrairement à son compatriote Jafar Panahi qui filme désormais en contrevenant à l’interdiction qui lui en a été faite, interdiction d’une durée de vingt ans.
    De fait, dans Le Client, il y a une très courte scène qui se passe dans un taxi, qu’on a envie de voir comme un clin d’œil amical à Jafar Panahi, et une référence malicieuse à son Taxi Téhéran. En même temps, dans ce taxi, souvent collectif dans ce pays, une femme agresse le protagoniste, Emad (Shahab Hosseini), au point de demander au chauffeur de changer de place avec un autre passager. Ce dernier, un élève d’Emad qui l’apprécie beaucoup, lui déclare avoir eu honte du comportement de cette femme alors que manifestement, Emad ne lui avait rien fait. Une occasion pour Emad d’expliquer au jeune homme que sans doute cette femme a été agressée par un homme dans un précédent voyage en taxi, ce qui peut expliquer son comportement.
    Ainsi va le film d’Asghar Fahradi, comme il en est allé de tous ses films précédents. Avec des petits riens du quotidien, il arrive à créer un sous-texte beaucoup plus signifiant, ici cette agression faite aux femmes. Le Client, dont le titre original, Forushande (vendeur, commis-voyageur) est une référence explicite à la pièce d’Arthur Miller, Mort d’un commis-voyageur (Death of a Salesman), est rempli de ce genre de petites allusions qui font l’intérêt du film.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top