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    Le Client
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    Stéphane C
    Stéphane C

    59 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Asghar Farhadi est toujours en quête de vérité et met le couple à rude épreuve en lui imposant, une fois de plus, un cruel dilemme moral ... remarquable !
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Un film impressionnant de maîtrise à tous les points de vue : scénario, mise en scène, direction d'acteur... Même si Le Client n'a pas la même puissance émotionnelle que les précédents films d'Asghar Farhadi, il n'en reste pas moins passionnant de bout en bout, interroge le spectateur à force de scènes d'une ambiguïté folle, navigue entre thriller psychologique et vrai film social montrant la complexité des rapports humains, du couple, dans la société iranienne. C'est franchement déstabilisant mais d'une grande force.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Avec "le client", Ashgar Farhadi revient ses thématiques de prédilection, à savoir l'atomisation du couple et l'observation au microscope des particularités de la société Iranienne. Cette fois, "le grain de sable" survient dans le couple entre Rana et Emad, un soir où celle ci nouvellement installée dans son appartement avec son mari se fait agresser. Il s'avère que l'appartement était auparavant occupée par une femme aux "moeurs légères" qui recevait des amants occasionnels.
    Ce drame entraîne chez Rana et Emad une analyse et des réactions différentes. Tandis que l'homme est rationnel et cherche une solution, la femme communique son mal de vivre différement, incapable de rester dans l'appartement et d'avancer. Peu à peu, tout l'entourage du couple est au courant de l'épreuve qu'ils traversent...

    Ce schisme qui se creuse chaque jour davantage entre les 2 protagonistes est facilité par les codes de la société iranienne, très conservatrice et patriarcale dans laquelle la femme demeure sous la tutelle du mari. Dans la société iranienne, il est fait grand cas du "quand dira t-on?" et de l'opinion des voisins. Comme dans "le passé" et "une séparation", le réalisateur montre les non dits de la société iranienne, qui s'apparentent parfois à des mensonges déguisés.

    J'ai trouvé le propos un peu longuet, l'intrigue du film aurait pu s'inscrire dans un métrage de 105 minutes.
    Le casting est très bon avec notamment Shahab Hosseini (Emad), prix d'interprétation à Cannes en 2016 et Taraneh Alidoosti (Rana).
    pierre72
    pierre72

    137 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 novembre 2016
    Je suis sorti du "client" assez dubitatif. Les plus de deux heures que dure le film ont défilé sans l'ombre d'un ennui car, comme d'habitude, le scénario d'Asghar Farhadi aux ressorts dramatiques qui s'enfilent les uns à la suite des autres, permet de garder l'intérêt jusqu'au bout. Cependant, une impression de lourdeur ne m'a pas quitté de toute la projection. La scène d'introduction, à la symbolique un peu trop appuyée, donne le ton à la suite qui ne se départira jamais de surligner chaque rebondissement.
    Ca démarre comme un film catastrophe ( sans les trucages hollywoodiens). Un couple de comédiens est obligé d'évacuer prestement son logement qui risque de s'effondrer suite à des travaux de terrassements voisins. Ces murs, ces vitres qui se lézardent autour de ces hommes et de ces femmes qui s'enfuient font bien sûr penser à une société iranienne perdue et au bord du gouffre ( trop de changements dus à une certaine modernité ou un régime trop autoritaire ?).
    Avec l'aide d'un ami, le couple aménagera dans un nouvel appartement.Suite à un malheureux enchaînement de circonstances, quelqu'un s'introduira dans ce nouveau home et agressera la jeune épouse sous la douche. Arrêtons-nous ici deux minutes pour préciser que la scène n'a rien à voir avec celle de "Psychose" et ne risque pas de lui faire concurrence, car tout se passe hors champ. Pas question pour un film iranien, visible sur les écrans de son pays d'origine, de montrer le moindre bout de corps féminin, ni d'ailleurs le moindre toucher entre les époux à l'écran, ni qu'on puisse voir l'héroïne sans un voile sur la tête ( ainsi, elle dort même avec ) et je ne vous pas des circonvolutions de langage pour parler de l'agression ! Toutes ces obligations dues à la censure islamique pèsent un peu sur le film, surtout pour nous occidentaux. Le réalisateur arrive tout de même à garder le cap de son histoire, en versant ensuite dans le conte moral ( version Dardenne pas Rohmer). Devant le refus de l'épouse à porter plainte, le mari décide décide de la venger. C'est facile pour lui car l'agresseur, empressé de prendre la fuite, a laissé les clefs d'une voiture et son portable. A partir de ce moment là, le scénario emprunte les rives philosophiques de la vengeance et de son questionnement... De révélations en révélations, nous nous acheminons vers un final pas mal appuyé.
    Je dis appuyé, car les deux comédiens jouent au théâtre une pièce d'Arthur Miller, " Mort d'un commis voyageur " dont les extraits que nous voyons sont en parfaitement adéquation avec la vie réelle du couple. Son délitement progressif nous est donc asséné deux fois.
    La fin sur le blog
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Il s’agit d’un malentendu. Le couple, la femme, l’homme. Un malentendu qui s’étire. Peut-être à l’image de l’Iran, ce malentendu entre un peuple et son pays. Le client n’est à aucun moment un film sur l’Iran. L’Iran est en toile de fond, comme le décor de cette pièce de théâtre que l’on joue malgré tout, malgré la censure qui donne à sa mise en scène un air surréaliste, où l’on joue la nudité tout habillé et on finit par en rire.

    L’Iran est un immense malentendu, et l’intimité y est paradoxale. Parce que la distance que l’on impose entre les hommes et les femmes a fait oublier comment dire les plus beaux poèmes d’amour persans, alors les mots d’amour ne s’entendent plus que dans les chansons que l’on écoute en souriant dans l’intimité de sa maison...

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 août 2016
    Rarement une filmographie de cinéaste n’aura été aussi homogène et complémentaire que celle d’Asghar Farhadi, scénariste et réalisateur iranien. La fête du feu (2006) laissait présager Une Séparation (succès de l’année 2010), qui lui-même a engendré Le Client (dans les salles le 9 novembre 2016) dans la plus logique continuité. Ses films se répondent, tissent des liens entre eux et on y retrouvent les thématiques chères au réalisateur : vengeance, humanité, mensonges, moralité. Dans son dernier drame moral, Le Client donc, un couple issu d’une classe moyenne cultivée, va devoir faire face à l’agression de l’héroïne dans leur nouvel appartement. Son compagnon n’aura de cesse de chercher un coupable. Farhadi s’essaie au mélange des genres, insufflant du suspense dans un drame intime et psychologique. En filigrane le cinéaste montre la difficulté pour un jeune couple de vivre à Téhéran. L’immeuble fissuré qui menace de s’effondrer au début du film, c’est une métaphore de cette ville en chantier, entre destruction et reconstruction, tiraillée entre ses habitants perdus, qui cherchent leur place dans ce nouveau Téhéran.

    En parallèle, on assiste aux répétitions de la pièce de théâtre dans lequel Emad et Rana jouent en soirée : Mort d’un commis voyageur de Arthur Miller. Grâce au scénario habile et bien écrit de Farhadi, l’histoire de ce couple trouve de nombreuses ressemblances avec la pièce de Miller, telle une mise en abyme. Le Client est peut-être son oeuvre la plus aboutie, la plus maitrisée tant au niveau de l’écriture que de la mise en scène. Une maitrise qui se révèle un peu handicapante, car rendant le film hermétique à l’émotion. Et ce n’est pas la faute des acteurs principaux, tous deux excellents : Shahab Hosseini et Taraneh Alidoosti, déjà vus dans la filmographie de Farhadi. Ils sont au centre du film, tout en finesse et en grâce. Deux acteurs brillants pour un beau film, qui s’il ne s’élève pas au niveau d’Une Séparation, rappelle qu’Asghar Farhadi est le meilleur pour filmer et raconter la nature humaine.
    PLR
    PLR

    465 abonnés 1 558 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2016
    Ouais bon, c'est assez typique de ce que le Festival de Cannes aime bien couronner avec son prix du scénario. Alors, parlons-en du scénario ! C'est l'Iran. On a déjà des frissons. Une société avec des mâles virils et dominants et des femmes voilées qui nous renvoient à l'envie une image puritaine. Notamment, cachez-moi ce sexe tarifié qu'un Iranien ne saurait voir. Et c'est vers-là que va fouiner notre réalisateur... même pas censuré par les autorités de ce pays (la morale officielle Marocaine a été moins tolérante avec "Much Loved", primé aussi à Cannes décidément). Frissons, je vous dis. Allez, je spolie en partie par précaution bien que l'affaire se devine de la bande annonce et du titre. Un couple un peu moderne (pas trop, c'est l'Iran) se retrouve à habiter l'appartement dans lequel officiait précédemment une fille de joie (en Iran ? bigre !). spoiler: Ignorant le changement d'occupants, un client se pointe et ça tourne au fait divers. Le mari offensé bien qu'il n'y ait pas eu réellement agression de son épouse, juste traumatisme du fait de l'entrée impromptue d'un inconnu dans l'espace domestique, n'aura de cesse que de retrouver ce client. Menant sa petite enquête, il le trouvera. Et ce sera la confrontation, avec en arrière-plan quoique tiré par les cheveux cette société iranienne qui se fissure comme l'immeuble d'habitation de la scène de début (allégorie !).
    Sauf que dans un film de plus de 2 heures (bien trop long), il faut 1h30 (durée au terme de laquelle un long métrage s'achève habituellement) pour arriver à cette scène qui justifie l'histoire et le titre. Et comme si la mise en scène n'était pas déjà suffisamment théâtrale, on vous aura bassiné avant avec une pièce de théâtre incrustée dans le film. A la sortie de cette séance d'un lundi après-midi, j'ai vu plus d'un spectateur bailler ! Moi aussi.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 novembre 2016
    Le festival de Cannes, par le biais d'un jury incompétent, a livré un palmarès qui, à chaque sortie d'un film présent lors en compétition, montre son incohérence. Donner un prix au Client était déjà superflu, mais lui attribuer celui du scénario, nous pouvons rester coi. La faiblesse de ce film étant justement un scénario faible, manquant d'inspiration et de créativité. Un sujet souvent rabattu et un récit au déroulement très prévisible. La mise en scène parfois inspirée au début du film et surtout lors de la partie théâtrale ne tient pas sa promesse sur la durée. Comment peut-on supporter sans gêne le plan d'un homme cloîtré dans lequel le prof éteint la lumière suivi par celui dans lequel un homme se trouve enfermé dans un cercueil sans compter que la lumière se rallume sur la scène ? Le client paraît traiter de la notion de vengeance, du pardon et de la misère humaine à travers une humanité qui existe chez tous. Pourtant, il faut réfléchir sur le rapport au théâtre, à la scène par rapport aux bassesses humaines. Farhadi, dont j'aime beaucoup la plupart des films, reste confus dans son hésitation entre le thriller (ce que le film n'est pas) et le huis clos étouffant que Le client semble être. Rien à voir avec Alfred Hitchcock, mais le film évoque plutôt un Roman Polanski en petite forme. Un petit suspens et de grandes lourdeurs. Une déception qui a fait rire des spectateurs dans des scènes tragiques. Mais les acteurs sont bons.
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Moins prenant que ses précédents film, la dernière réalisation d'Asghar Farhadi est de qualité, la thématique forte, le travail sur le couple toujours aussi bien traité, malgré un scénario moins convaincant, bien qu'ayant gagné un prix, et des scènes de théâtre, comme souvent au cinéma, assez barbantes.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    Plébiscité dans les plus grands festivals, couvert de récompenses, Oscar et César pour Une Séparation que j’avais beaucoup aimé, ayant tourné en France, Le Passé que j’avais nettement moins aimé, Asghar Farhadi revient avec une nouvelle histoire de couple, Le Client, Prix du Scénario et Prix d’interprétation masculine au dernier Festival de Cannes. J’en suis ressorti perplexe, dubitatif mais en même temps je reconnais ne pas avoir ressenti d’ennui à un film d’un peu plus de 2 heures…Shabab Hosseini, mérite-t-il son prix d’interprétation ? Certes il est convaincant avec toute l’ambigüité de son personnage, avenant avec ses élèves, détestable dans son désir de vengeance et de justicier solitaire…A ces cotés, Taraneh Alidoosti est une splendide Rana qui aurait tout aussi bien pu obtenir le prix d’interprétation féminine…mais Bérénice Bejo l’avait déjà eu pour Le Passé, quant au prix du meilleur scénario, s’il est original, d’autres comme Mademoiselle, l’étaient plus…Je me demande si le jury n’est pas parfois victime d’un effet contagion, un cinéaste titré ne pouvant repartir sans nouvelle distinction…Contraint de quitter leur appartement menacé d’effondrement suite à d’importants travaux de terrassement contigus , apparemment sans protection ( évocation d’un certain délabrement de la société iranienne ??) , Emad et Rana emménagent dans un nouveau logement loué par un ami, membre de la troupe de théâtre amateur dont ils font partie. Un incident tragique en rapport avec l’ancienne locataire va bouleverser la vie de ce jeune couple d’intellectuels qui répètent La mort d’un commis voyageur d’Arthur Miller…Comme dans Barbe Bleue, il y a dans l’appartement une pièce mystérieuse dont l’ouverture forcée libérera un enchainement fatal…cauchemar éveillé pour Rana, obsession de la souillure féminine, réputation de la femme dans un environnement cadenassé par la religion, ivresse de la vengeance solitaire pour Emad… le spectateur est baigné dans ce thriller intimiste et comme le héros tragique de la pièce qu’ils répètent, Emad se retrouve humilié, victime de son aveuglement , persuadé que sa quête de vérité ramènera la sérénité et la concorde dans leur couple tout en agissant comme si son honneur blessé était plus important que la santé de sa femme Si la peinture de ce traumatisme peut montrer des moments d’intense émotion avec Rana, on a peine à s’émouvoir et à ressentir ce que Farhadi veut nous conter. Et pour moi, Le Client n’a pas la puissance d’une Séparation…
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    411 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    Asghar Farhadi est un maître des questions morales. Le bien, le mal et la limite très fine entre les deux sont les moteurs thématiques de ses films. Comment un homme bon peut-il faire du mal ? Peut-on juger la vie des autres sans rien savoir de celle-ci ? Dans Le Client, c’est la vengeance qui est au centre du récit et comme à son habitude, le cinéaste iranien signe une œuvre intelligente et juste.
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 avril 2017
    On s'étonne d'un début tonitruant, puis au bout des dix minutes, on sent qu'on va passer 1h50 de calvaire total ! On assiste plutôt à un documentaire sur la vie d'un couple qui habite dans un appartement dont l'ancien habitante avait une histoire assez terrible. En soit, tout était censé mettre un peu d'huile sur le feu, sauf que le film avance tel un escargot et on perd vite le fil du film. Limite, on peut tout faire pendant ce film, sauf le regarder. La fin rend un peu plus d'intérêt mais c'est bien trop tard !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Rana était sous sa douche quand on a sonné à la porte de son nouvel appart. Ce ne pouvait être qu’Emad, son mari et elle a ouvert. Mais c’était un type qu’elle ne connaissait pas. En fait, un client de la précédente locataire qui se prostituait. L’erreur sur a personne lui a valu une sacrée dérouillée. Après un viol ou une tentative, on ne sait pas. En tout cas, elle a salement morflé. Au point de ne plus pouvoir jouer au théâtre avec son mari. Dès lors, celui-ci n’aura de cesse de retrouver l’agresseur de sa femme…
    Le drame social d’Asghar Farhadi se joue d’abord dans les lieux qui rythment la vie du couple : les appartements, le lycée ou lui est prof de littérature et la scène ou ils jouent « Mort d’un commis voyageur », d’Arthur Miller. Si on ne voit quasiment rien de Téhéran, les évolutions et rigidités de la société iranienne sont à saisir dans les relations familiales. D’autant que la multiplication des allers et retours entre la fiction qui se joue sur les planches et la réalité quotidienne du couple n’apporte pas davantage de clé de compréhension.
    Reste la honte. Celle qui finit par envahir les trois personnages principaux : femme, mari et agresseur. Chacun a ses raisons de refuser ou d’atténuer une certaine forme de violence. La honte et la culpabilité, mais aussi la vengeance et le pardon sont aussi omniprésents. Entre la profusion et la confusion des sentiments qui l’assaillent, l’acteur Shahab Hosseini incarne superbement le trouble d’un homme pris entre le désir de venger son honneur et le risque de perdre l’amour. Le Client, c’est un beau film sur le doute.
    tixou0
    tixou0

    697 abonnés 1 999 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 décembre 2016
    C'est lent, c'est long.... si lent, si long.... Fonctionnant sur le non-dit, une arme d'évidence contre la censure. On est en effet dans une société verrouillée, par l'islam (version ayatollahs), l'Iran chiite, république théocratique et dictature étouffante. Donc Fahradi use (et abuse) dudit - le supplémentant (comme seul autre procédé narratif) par la théâtralité, "audacieusement" (car la pièce-référence, dès le générique de début, est d'un auteur appartenant au "Grand Satan" - américain, juif qui plus est, Arthur Miller), avec la mise en place et les représentations de "La Mort d'un commis-voyageur", revisitées par le couple Emad/Rana, selon leur propre dramaturgie, intime et évolutive. On notera le contre-sens du titre français ("Le Client"), déplaçant le centre de gravité du propos (en attirant l'attention sur spoiler: Naser,
    une des pratiques de l'Arlésienne du film, la prostituée, clandestine évidemment, qui occupait avant eux le nouvel appartement des héros - le cinéaste ayant intitulé à dessein son film "Le Vendeur", se calant sur le "Salesman" de Miller). On ne peut que s'interroger sur les deux Prix cannois de ce monument d'ennui ("Scénario" et "Meilleur Acteur") - sauf à y voir une nouvelle preuve de l'engouement systématique pour le cinéma "divers", des jurys récents...
    poet75
    poet75

    270 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2016
    J'avais été, jusqu'à présent, séduit par chacun des films de l'iranien Asghar Farhadi. Mais ce nouvel opus m'a semblé inabouti et bien peu captivant. L'argument du scénario (primé à Cannes!!!) ferait une excellente nouvelle d'une vingtaine de pages, mais pas un film de deux heures! Sur grand écran, même si l'on a affaire à un cinéaste de talent, le film donne l'impression de tourner en rond. On risque donc fort de s'y ennuyer copieusement, sauf pendant les vingt dernières minutes. L'attention se réveille tout à coup, mais vingt minutes sur deux heures c'est bien peu. Il est peut-être temps pour Asghar Farhadi de se renouveler. Espérons que ce sera le cas pour son prochain film... 5/10
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