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Un visiteur
3,5
Publiée le 2 juin 2017
L'héritage musical de Django Reinhardt est à la fois marquant de part son unicité et de part son intemporalité. C'est pourquoi, un film qui lui est dédié est à voir pour bien le comprendre. Une partie de son histoire y est montrée (à partir de 1943) et son jazz nous accompagne. C'est un film poignant ou les acteurs jouent très bien avec Cécile de France qui nous offre l'un de ses plus beau rôle. Je suis ravie du moment que j'ai passé au cinéma qui était unique et inoubliable comme l'est Django.
Une énième preuve qu'il ne suffit pas d'être bon technicien pour être bon réalisateur, Django est un amoncellement de lieux communs sans moindre apport personnel, avec un final grandguignolesque où un plan est monté contre les nazis qui atteint un summum de ridicule. Aucun intérêt.
Deux ans de la vie de Django. Deux ans dont on voit qu'ils ont étés difficile. Le film alterne avec succès les morceaux de musique, les épisodes dramatique et les séquences à suspense. Beaucoup d'émotion dans cette histoire, en particulier au moment du dénouement. A voir absolument!
Plutôt un bon film, notamment grâce à la musique et l'interprétation. Le scénario lieu reste un peu creux, se concentrant sur une période de la vie de Django et à sa communauté. Dommage car on aurai pu attendre un véritable biopic plus complet.
Très bon film qui plonge une fois de plus dans une période noire. Il est juste étonnant d'imaginer que les nazis aient pu vouloir organiser une tournée de "musique dégénérée" en présentant sur scène un "sous-homme" ??? Comment comprendre cet anachronisme qui constitue le fondement du scénario ? Imagine-t-on les Hutus organisant la tournée d'un chanteur Tutsi même génial ou un responsable de DAESH proposant un concert d'un rappeur mécréant pour remonter le moral de ses troupes ? Bref, une fois dépassée cette interrogation, je suis resté scotché par le déroulement d'un long métrage aux lives musicaux époustouflants et au récit particulièrement tragique du sort réservé aux tziganes et autres roms. Dénoncer l'horreur reste un devoir. Mais quand cela prend une telle dimension artistique, le registre militant s'articule avec un réel bonheur. Comment peut-on rester indifférent face à un tel swing et ne pas ressortir remonté contre les discriminations de toutes sortes ?
Des éléments très intéressants sur la vie du virtuose, qui donnent à Django une valeur historique indéniable. Reda Kateb incarne le personnage avec justesse et profondeur mais la réalisation demeure très classique, le film peine à prendre son envol et à donner toute la mesure de son sujet.
C'est un film assez intéressant, sur un musicien hors pair très bien incarné. On est un peu déçu par le personnage frivole et hors de la réalité de la menace nazi mais la conscience viendra peu à peu.
Déception pour ce biopic fiction, qui ne nous dit pas grand chose sur Django. Parti pris très daté, puisque le film se déroule pendant la seconde guerre mondiale. "C'est pas sa guerre" comme il dit et pourtant c'est bien celle des gitans, des tziganes .... Belle interprétation de Reda K. et pourtant on s'ennuie dès que disparaît de l'écran Cécile de France, la seule à apporter un peu d'actions ....
Bon moment passé un cinéma, avec un acteur qui rend bien le personnage. Désintéressé par la guerre, mais concerné, forcément, comme tout le monde. Le tout avec une très bonne bande son, on respire et bouge au rythme de la musique !
Outre la bande-originale sublime signée Warren Ellis et Stchelo Rosenberg, le personnage interprété par Reda Kateb nous fait replonger dans l’histoire tsigane, souvent mise de côté. Le scénario quant à lui sonne un peu creux, mais nous fait tout de même replonger dans l’histoire tsigane, souvent mise de côté. A voir pour sa musique et le jeu d’acteur de Reda Kateb, alias Django Reinhardt.
j'ai adoré ce film, même si il a quelques défauts (petites longueurs et direction d'acteurs parfois). je pense qu'il faut le voir avec le coeur et non avec la tête, si vous aimez la musique courez-y ! trop bon, et historiquement intéressant en plus, j'en suis ressortie toute chose;-)
Si Django Reinhardt est encore aujourd'hui très populaire en raison de son incomparable talent de guitariste, portant à lui seul l'étendard du jazz manouche, sa biographie reste plutôt méconnue car peu marquée par le sensationnel. C'est sans doute ce manque d'aspérité qui a conduit Etienne Comar à aborder son portrait de Django à travers la question toujours controversée de l'attitude des artistes en temps de guerre. Enfant chéri des cabarets parisiens durant l'entre-deux guerres, le génial guitariste a été approché par les nazis pour venir jouer en Allemagne devant les dignitaires du régime. Issu de la minorité tzigane qui n'entrait pas dans les critères de sélection aryens, Reinhardt comprend vite les menaces voilées qui sous-tendent cette proposition. Le réalisateur expose assez bien le cas de conscience qui mine l'artiste, tiraillé entre le souci de préserver sa famille et le constat qu'il fait du sort réservé à ceux de sa communauté, mais ce parti pris l'amène à obérer une grande partie de la carrière de Reinhardt au profit d'une reconstitution historique sur papier glacé un peu figée où Cécile de France a bien du mal à faire exister son rôle de femme fatale jouant au péril de sa vie les intermédiaires de charme entre Django et les nazis. Heureusement Reda Kateb, acteur caméléon particulièrement sobre parvient à rendre crédible un Reinhardt dont le contour reste assez flou. Nous avons peut-être trouvé avec cet acteur nouvellement révélé le Dustin Hoffman français ? On lui souhaite.
Film un peu poussif et histoire très incohérente on ne comprend pas bien les motivations ou Django est totalement manipulé par le SOE anglais qui l'utilise pour ses opérations Heureusement il y a la musique