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I'm A Rocket Man
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2,0
Publiée le 1 avril 2019
Je suis effondré... je misais beaucoup sur ce film car entre Django Reinhardt et Reda Kateb, je me faisais une joie de le visionner mais malheureusement je n'ai pas beaucoup aimé. Le début est long et soporifique, l'histoire peine à décoller et surtout ce qui est pénible avec ce genre de biopic c'est qu'on suit le personnage sur seulement quelques années et on n'apprend rien sur sa jeunesse, son parcours, sa psychologie... et c'est fort dommage. Reda Kateb a beau illuminer l'écran, cela ne suffit pas. Django est raté, voilà tout !
lutôt décevant, que ce soit pour les mordus de musique, pour les passionnés de culture tsigane ou même pour ceux qui veulent mieux comprendre l’ambiance sous l’occupation…
Si le film n’emballe pas c’est sans doute avant tout parce que Django Reinhardt, tel qu’il est montré, est lui-même décevant : peu concerné par la persécution de ses congénères par les nazis, volage, inconséquent…
C’est pourtant bien joué, Reda Kateb réussit à incarner le grand homme, certes descendu tout en bas de son piédestal, et Cécile de France est parfaitement agaçante dans son rôle de pasionaria femme fatale agaçante.
Pas beaucoup d'idées de cinéma dans ce Biopic qui présente en revanche, l’intérêt de se concentrer sur l 'épisode méconnu de la seconde guerre mondiale et les démêlés du musicien avec l'occupant nazi. Et puis rien que pour voir Reda Ketab interpréter remarquablement Django et écouter encore une fois son prodigieux swing , cette musique miraculeusement belle , métissage véritable que ce Jazz manouche qui fait coïncider 2 cultures dominées et martyrisées .
Le film a une bonne ampleur musicale et donne une vue du talent et de la renommée de Django. Ce qui est décevant effectivement est que le scénario s'attache à une sorte d'aventure qui est un point de vue peu utile sur l'année 1943 et l'occupation allemande. Peu utile au moins dans le contexte car si c'est sans doute une partie importante de la vie de Django, elle ne s'impose pas et l'on n'a pas ici un bon biopic. Ce choix restreint laisse une impression de facilité qui conserve la présentation du personnage mais abaisse le jugement d'un film dont le titre est trompeur au final. Non du fait des acteurs ou de la technique mais par ses choix qui transparaissent dans le traitement des personnages et d'événements qui ne sont pas véridiques. Si le réalisateur voulait vraiment faire un film sur l'année 1943 il aurait fallu que ce soit sans cette tromperie qui consiste à "utiliser" Django et si on avait un vrai biopic sur Django on aurait autre chose qu'une sorte de point de vue historique sur un seul aspect modifié de sa vie. Hésitant entre pas terrible et bien, je conserve bien pour la partie musicale et la présentation du personnage qui reste intéressante en marge d'un film qui sabote son sujet concernant son scénario principal.
Ce film permet de se faire une petite idée de qui a pu être Django Reinhardt, musicien qu'on ne présente plus, mais n'a point vocation à être une biographie du personnage, car l'action se situe principalement pendant les années de guerre vers 1943 notamment. Le film reprend les ingrédients principaux d'un bon film de cinéma, à savoir un personnage emblématique, des beaux décors, une belle musique et on ne pouvait pas faire mieux, du suspense avec les épisodes de fuite liés à la guerre et de l'intrigue amoureuse. en la personne de Cécile de France. Néanmoins le film reste plutôt plat, car trop beau ou trop lisse.
Film un peu poussif et histoire très incohérente on ne comprend pas bien les motivations ou Django est totalement manipulé par le SOE anglais qui l'utilise pour ses opérations Heureusement il y a la musique
Ce film n’est pas un biopic traditionnel puisqu’il ne retrace pas toute la vie du tzigane Django Reinhardt. Étienne Comar a centré son premier film pendant la période de l’Occupation.
Le film ne déplaît pas mais ne plait pas non plus, Étienne Comar décide de « créer » un personnage plutôt que d’en faire un récit historique, dommage.
Personnellement, je ne comprend pas que l'on puisse laisser un pseudo-réalisateur (c'est son premier film) traiter un tel artiste. Ce désastre est à partager avec le scénariste car pour un biopic, il manque beaucoup de la vie de Django. Quid de Stéphane Grapelli, de son accident de la main (fait qui fera qu'il jouera avec trois doigts), de son escapade américaine, etc... Deux heures pour nous raconter sa vie entre 1943 et 1945, c'est un peut lourd. On ressent cette lenteur dans le film, même si certaines scène sont intéressante, tout traîne en longueur en insistant sur la côté manouche alors qu'il reste dans l'inconscient collectif comme un musicien de jazz qui a inventé un style très particulier qu'il lui est propre et qui le fera remarquer du monde entier ; on ne retrouve rien de tout cela ici. Très déçu. Je vais me mettre un disque de Django et Grapelli, fermer les yeux et rêver en écoutant ces génies.
j'aime la musique jazz et du monde, et j'ai été soufflée d'entendre le jeu de Reda tout le long du film .. peut être un peu longue point de vue description historique mais à chaque fois un grand bonheur d'écouter la guitare véloce et la troupe suivre le soliste !! j'ai été le voir 3 fois, je me retiens pour ne pas encore y aller ..
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18 103 critiques
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5,0
Publiée le 22 juillet 2020
Django présente une autre histoire incroyable et inédite sur l'occupation allemande en France. Cette production musicale poignante raconte la vie du musicien gitan Django Reinhardt. Lorsque Django et son groupe Hot Quintet sont engagés pour divertir les nazis en Allemagne a une époque où le Jazz, le Blues et certains instruments à percussion et rythmes musicaux étaient interdits. L'événement tourne mal et bientôt sa famille et ses amis sont interdits de vivre dans leur campement. Les jeunes sont contraints de rejoindre la résistance. Comar commence le film avec un travail de caméra proche de ses personnages pour comprendre ce qui se passe et pourquoi. La présentation musicale (musique de Warren Ellis) dans ce film en particulier le concert final est fascinante et à ne pas manquer. Je ne sais pas si Kateb a réellement interprété les différents arrangements de guitare mais s'il l'a fait sa performance doit être récompensée. Lorsque l'histoire de la survie s'est présentée avec la belle musique et les dures réalités de l'occupation nazie de la Seconde Guerre mondiale, je n'ai pas pu m'empêcher de m'investir pleinement dans ce film...
Très bon film qui plonge une fois de plus dans une période noire. Il est juste étonnant d'imaginer que les nazis aient pu vouloir organiser une tournée de "musique dégénérée" en présentant sur scène un "sous-homme" ??? Comment comprendre cet anachronisme qui constitue le fondement du scénario ? Imagine-t-on les Hutus organisant la tournée d'un chanteur Tutsi même génial ou un responsable de DAESH proposant un concert d'un rappeur mécréant pour remonter le moral de ses troupes ? Bref, une fois dépassée cette interrogation, je suis resté scotché par le déroulement d'un long métrage aux lives musicaux époustouflants et au récit particulièrement tragique du sort réservé aux tziganes et autres roms. Dénoncer l'horreur reste un devoir. Mais quand cela prend une telle dimension artistique, le registre militant s'articule avec un réel bonheur. Comment peut-on rester indifférent face à un tel swing et ne pas ressortir remonté contre les discriminations de toutes sortes ?
J'ai été déçue par ce film. La musique et certes très jolie mais il me semble qu'il manque quelque chose pour faire de ce film une réussite. Je me suis un peu ennuyée. Dommage.
Biopic académique consacré à Django Reinhardt, l’un des rares maîtres européens du jazz dans sa variante manouche, le film de Etienne Comar offre une reconstitution visuelle soignée de la France sous l’Occupation et, dans le costume du guitariste, Reda Kateb livre une remarquable performance Actor’s studio à la française. On regrette pourtant un peu que le Django artiste et créateur reste autant en retrait, même si son talent se laisse aisément percevoir dans les rares scènes où il dévoile sa technique et sa sensibilité musicale...et aussi lorsque, dans l’ultime scène du film qui prend place dans l’immédiate après-guerre, il dirige l’oeuvre orchestrale aujourd’hui perdue qu’il dédia à tous les tziganes exterminés au cours du conflit. Car c’est bien de cela qu’il s’agit en fin de compte : de la métamorphose d’un hédoniste nonchalant en homme conscient du drame qui se joue autour de lui et du rôle qu’il peut jouer dans le combat pour la liberté : c’est alors qu’il s’efforce de mettre sa famille en sûreté en Suisse qu’il renoue avec ceux de son peuple et prend la mesure de l’idéologie de destruction qui guide les occupants. Je n’ai rien contre les oeuvres qui souhaitent transmettre un message humaniste mais alors que j’aurais vraiment aimé en découvrir plus sur l’homme et m’imprégner de sa musique, j’ai le sentiment que Django Reinhardt sert ici, en partie, de prétexte pour parler des souffrances des Roms durant le conflit, d’autant plus que certains éléments, spoiler: comme sa fuite en Suisse à travers les montagnes ou l’intéressant personnage de Louise de Klerk , sont totalement imaginaires : ce serait un peu comme profiter d’un biopic de Marvin Gaye pour traiter majoritairement de la guerre du Vietnam sous prétexte qu’il aurait composé ‘What’s going on’. En tant que tel, ‘Django’ est loin d’être un ratage, même s’il creuse une veine hyper classique en matière de biopic...mais il ne traite pas tout à fait du sujet auquel on s’attendait et on a le droit de se sentir légèrement floué.