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gizmo129
100 abonnés
1 531 critiques
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4,5
Publiée le 25 septembre 2020
Moins biopic que film sur un peuple nomade, Django évite volontairement de nombreuses étapes de la vie de l’artiste tzigane pour se consacrer à une période de 2 ans, la fin de la deuxième guerre mondiale. Ne vous attendez donc pas à découvrir les débuts du guitariste, son accession à la gloire ou son parcours musicale, non ici seul comptent les tourments de l’homme dans les heures les plus sombres de l’histoire. Assez soft, tout en restant poignant, le film ne cherche pas à montrer des allemands stéréotypés mais la tension de la menace permanente est bien présente. Ce film sur le peuple tzigane, sur sa façon de vivre, sa solidarité et sa persécution est assez passionnant. Reda Kateb est encore une fois excellent, mais attention, ce film est plus un film sur les tziganes avec en tête d’affiche Django Reinhardt qu’un véritable biopic sur cet homme.
Je me suis installé devant mon écran avec enthousiasme, pensant me plonger dans l'univers du jazz manouche et de la virtuosité de Django Reinhardt. Enthousiasme vite calmé par l'ambiance glauque de l'année 1943 sous occupation allemande à Paris. Le film se concentre sur cette période de la vie du guitariste. On ne sait donc rien de ce qui l'a amené à découvrir et développer son génie. Rien non plus sur les dernières années de sa vie. C'est donc un biopic sur deux ans de la vie d'un homme qui a vécu 43 ans. Un peu court ! Ajouté à cela une interprétation excellente pendant les scènes de jazz, mais médiocre le reste du temps. A refaire.
Film dont le sujet m'intéressait. Résultat : un film plat et sans intérêt. La personnalité de Reinhardt est bof m'en foutiste, le sujet est mal traité. Les acteurs jouent correctement mais pour du vide. Du gâchis ! 2/5
même si Reda Kateb enfile avec conviction le costume du prodige de la guitare, la période à laquelle s'attache le film livre un scénario mince comme du papier à cigarette pour tenir sur la longueur. Les scènes s'attardent longuement donc sur l'aspect musical, ce qui est agréable et réussi, mais pas suffisant pour livrer un film intéressant. Le spectateur finit par trouver le temps long, le fil mou, et l'évolution dramaturgique bien mince. dommage...
j'ai été déçu par ce film à cause du manque de rythme. L'interprétation de reka kateb est impeccable comme d'habitude. Mention spéciale à l'actrice qui joue le rôle de la mère de django
Un biopic qui n’en a que le titre « Django » pour Django Reinhardt. Ainsi, le réalisateur assume l’enrobage fictif. Pour ne citer que deux exemples, Django ne passera jamais la frontière suisse et le personnage de Cécile de France, Louise, sont pures inventions. Pourquoi pas. Dans un sens tant mieux ; moi qui ne remets pas en question les biopic, et ne comprends pas les doutes de certains malgré l’indication « Histoire vraie », j’avais du mal à croire à son évasion réussie en se couvrant partiellement le corps de neige pour échapper aux flairs des bergers allemands ! La vie de Django n’était pas assez passionnante que le réalisateur lui en invente une pour le cinéma ? J’ai déjà vu ça avec « Chocolat » sauf qu’il était inutile de romancer tant la vie de Chocolat se suffisait à elle-seule. Le portrait d’un des plus grands guitaristes français jazz manouche méritait assurément une place sur grand écran. Le vrai faux biopic se concentre sur une période définie : l’Occupation. Période qui renforce la dimension dramatique. Seulement, ça ne fonctionne pas tant que ça. C’est assez inerte dans l’ensemble. Si tant est ça bouge, c’est un peu bancal. Etienne Comar a choisi ce saupoudrage « historique » pour trouver le moyen de nous présenter la musique de Django. Et par extension le massacre de la communauté tsigane ou (et) manouche par l’Allemagne nazie. Massacre bien trop peu reconnu. Le résultat est cependant honorable. Reda Kateb campe un Django crédible, son interprétation est aussi juste qu’il joue de son instrument, et mention bien à Bimbam Merstein.
Un très bon film qui retrace bien la période de l'occupation et les démêlés de Django, le tzigane toujours à la merci des nazis. On regrette toutefois le peu de place faite aux influences musicales de Django, à peine évoquées. La mise en scène est soignée et tout est bien interprété. Un bonheur pour les amateurs de jazz manouche.
Un peu long. Mais interprétation de Reda Kateb excellente dans le rôle de Django Reinhardt. Cecile de France est toujours sublime. L'histoire s'intéresse plutôt aux exactions des nazis sous l'occupation ou de la vie amoureuse de Django. Son entourage musical de l'époque n'est pas mis en avant, dommage.
Décidément les biopic est source d'inspiration de réalisateur.... Pas très imaginatif ... Et pourquoi pas ?! Et c'est un exercice bien difficile: comment représenter à dès spectateurs un personnage qui possède lui même une notoriété pour parfois ces mémes spectateurs ? Il a risque de déception, n'est ce pas? Django n'y échappe pas.... Soit à la Pablo Larrain qui transcende le personnage en Neruda ou replace le personnage dans une situation critique historique à la Jacky .... Django fait partie de ceux là ! Mais avec quelque trop grosse ficelle.... Bien tenté la progression scénaristique parallèle musique / prise de position..... mais ça manque de finesse. La direction d'acteur m'a semblé approximative sur Cécile de France par moment gauche.... Et sur Reda Kateb trop figé du visage et fermé. Pourtant j'ai apprécié son arrogance, son côté aveugle sur les massacres concernant sa communauté ....et par contre son retournement est mal amené et encore de trop grosse ficelle. Et les méchants allemands..... Hou ils ne jouent pas bien du tout leurs rôle de méchants.....affreux.... Vraiment à côté de la plaque à mon sens. Les scène de guitare sont pas mal doublé et joué par Kateb, enfin moi j'ai aimé et j'y ai cru.... Donc peu vraiment mieux faire. Dommage !
Un biopic qui manque cruellement de cinéma. Si l’interprétation de Reda Kateb est une nouvelle fois remarquable il manque une mise en scène plus inspirée pour rendre un meilleur hommage à l’artiste. Le film se laisse suivre mais n’arrive pas à être vraiment poignant vraiment marquant alors qu’il évoque un sujet bien trop rare au cinéma le massacre des tsiganes pendant la seconde guerre mondiale. Il y avait matière à faire un très grand film, il est juste bon.
Ce film est un biopic assez curieux, choisissant de se concentrer sur quelques mois de l’existence de l'artiste, pour interroger ses convictions et son comportement dans ce contexte de la Deuxième Guerre Mondiale et de l'Occupation. Cela étant, en dépit d'une réalisation méticuleuse, d'un casting soigné et d'une reconstitution d'époque précise, le film reste un peu trop en surface, donnant le sentiment d'un personnage éthéré et lointain, pas très concerné par ce qui se passe et, même lorsque le récit bascule, on ne ressent pas l'urgence ou l'émotion. A la limite, les personnages les plus intéressants sont les seconds rôles, satellites autour de Django. Gros point positif du film, les séquences musicales sont très efficaces et nous immergent dans l'ambiance très facilement. Un film qui manque un peu de densité émotionnelle en dépit de sa perspective neuve sur le sujet.
Ce film raconte l'histoire de Django Reinhardt entre 1943 et 1945, au moment où il a dû quitter Paris alors qu'il s'y produisait régulièrement en concert avec succès. Au vu du contexte historique dans lequel il se déroule, le récit est centré sur les rapports que Django Reinhardt entretenait avec les allemands et les tziganes, montrant la manière dont ces derniers ont pu être traités. Django Reinhardt apparaît comme étant désinvolte, sensibilisé à ce que subissaient les tziganes au moment où il se trouvait à Thonon-les-Bains avec sa mère et sa femme enceinte pour rejoindre la Suisse. Plus globalement, ce long-métrage apporte un regard original sur l'occupation allemande, du point de vue d'un artiste issu d'une communauté persécutée.
La musique,je l'ai toujours aimée,mais je ne connaissais rien de la vie de Django et ce film m'a présenté un personnage très attachant,qui n'a pas eu la vie facile.C'est un peu pour moi un hommage au musicien.
Décidément, ça ne fonctionne pas. Plus on admire les héros, moins les biographies filmiques ont l'air vrai. Soyons juste : ce n'est ni la faute d'Etienne Comar, ni celle de Reda Cateb, ni encore celle de Cécile de France, mais pour parler vrai dans un langage clair, "je n'y crois jamais" de la première à la dernière minute, pas plus à Django dans sa geôle, qu'à Django dans son trou de neige, qu'à Django au bord du lac, qu'à Django dirigeant sa symphonie. Tout est vrai ? Oui, mais tout sonne faux, allez savoir pourquoi. Django, c'est une légende à lui tout seul, certes, mais c'est aussi et surtout un musicien de génie. Dans ce film manque finalement la musique, sa musique. Pas ce concert délirant -- supposé réel, là n'est pas la question -- au milieu de nazis indifférents, aussi lourds que leurs caricatures convenues, des nazis que les accents de jazz manouche conduisent à la partie fine... La musique, sa musique, c'est vrai qu'on l'entend, mais comme si on avait mis un 33 tours sur la platine d'un tourne-disque "qui marche encore". Mais Django, lui, reste désespérément absent. Bon ! Laissons ! J'en ai déjà peut-être trop dit...