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sylvainleduc40
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5,0
Publiée le 30 avril 2017
Très belle prestation des acteurs d'un pan plutôt méconnu de la vie de Django Reinhardt...et un véritable plaisir à écouter les interprètes musicaux (Rosenberg trio).
Django présente une vision artistique très valorisante du génie musical qu'à été DR. l'émotion est vraie, sincère et le jeu cinématographique est excellent. La vie de l'homme Django est moins exaltante, et le film l'est du coup moins également. Un bon moment malgré tout
Si Django Reinhardt est encore aujourd'hui très populaire en raison de son incomparable talent de guitariste, portant à lui seul l'étendard du jazz manouche, sa biographie reste plutôt méconnue car peu marquée par le sensationnel. C'est sans doute ce manque d'aspérité qui a conduit Etienne Comar à aborder son portrait de Django à travers la question toujours controversée de l'attitude des artistes en temps de guerre. Enfant chéri des cabarets parisiens durant l'entre-deux guerres, le génial guitariste a été approché par les nazis pour venir jouer en Allemagne devant les dignitaires du régime. Issu de la minorité tzigane qui n'entrait pas dans les critères de sélection aryens, Reinhardt comprend vite les menaces voilées qui sous-tendent cette proposition. Le réalisateur expose assez bien le cas de conscience qui mine l'artiste, tiraillé entre le souci de préserver sa famille et le constat qu'il fait du sort réservé à ceux de sa communauté, mais ce parti pris l'amène à obérer une grande partie de la carrière de Reinhardt au profit d'une reconstitution historique sur papier glacé un peu figée où Cécile de France a bien du mal à faire exister son rôle de femme fatale jouant au péril de sa vie les intermédiaires de charme entre Django et les nazis. Heureusement Reda Kateb, acteur caméléon particulièrement sobre parvient à rendre crédible un Reinhardt dont le contour reste assez flou. Nous avons peut-être trouvé avec cet acteur nouvellement révélé le Dustin Hoffman français ? On lui souhaite.
"Django" est un très bon film biographique français coécrit, coproduit et réalisé par Étienne Comar,en 2017. La vie du célèbre guitariste de jazz manouche Django Reinhardt sous l'occupation, avec Reda Kateb et Cécile de France. Une bonne réalisation qui permet d'en savoir plus sur la vie du musicien. Excellente B.O pleine de swing. Un film musical prenant dans le contexte particulier de la seconde guerre.
Je n'ai pas aimé. Moi qui suis fan de la musique de Django, et m'attendais à un biopic intéressant, j'ai plus assisté à la persécution des tsiganes pendant la dernière guerre qu'à autre chose. Et si certains s'extasient devant l'acteur qui incarne Django,il est vrai talentueux, je regrette pour ma part le choix de cet homme d'origine algérienne ne collant pas du tout avec le physique que l'on connait. Les vrais tsiganes ont, je pense, peu apprécié, même si un hommage leur est rendu à la fin du film.
Une énième preuve qu'il ne suffit pas d'être bon technicien pour être bon réalisateur, Django est un amoncellement de lieux communs sans moindre apport personnel, avec un final grandguignolesque où un plan est monté contre les nazis qui atteint un summum de ridicule. Aucun intérêt.
Pour les amateurs de jazz manouche ils seront servis par des morceaux choisis qui ont fait le succès de ce compositeur. Une tranche de vie sur fond de nazisme qui dénonce que même sous l'égide de l érudition la création est bridée au nom d'une culture négationiste. Reda Kateb excellent et exele dans son art. Un film à voir et à revoir.
Revoilà Reda Kateb dans un rôle qu'il maîtrise bien même si on le sent parfois un peu mal à l'aise au début du film. C'est vrai que l'ambiance musicale est excellente et nous transporte dans les années sombres de l'occupation. Mais je trouve que le film manque de profondeur. Le sujet était pourtant intéressant mais l'histoire semble pas aboutie sur cette période de la vie de Django qui n'est peut être pas la plus passionnante au fond! Malgré l'excellence musicale, le film manque de souffle.
Si la bande annonce est accrocheuse, ce film est effectivement un biopic avec ses limites propres au genre. J'adore Reda Kateb et Cécile de France, mai cette histoire est un peu convenue et attendue. Il ne fait pas de mal par les temps qui courent de savoir une fois encore comment la traque de catégories de populations a été organisée au nom d'une idéologie nazie. Curieusement, à l'image des discours islamistes radicaux, les nazis considéraient que l'art et la musique pouvaient être source de dépravation. Comment électeurs ou croyants peuvent-ils souffrir d'amnésies au point de faire confiance à des idéologies extrémistes ? J'étais content et ému d'apprendre que Django "Renard", ainsi que le prononçaient les allemands, a créé un Requiem pour les Tziganes, qui n'a été interprété qu'une unique fois et dont la partition a disparu.
Des acteurs à côté de la plaque. Aucune émotion. On ne parvient pas à éprouver de l'empathie pour les personnages tant la mise en scène est plate et les scènes de concert longues.
Des éléments très intéressants sur la vie du virtuose, qui donnent à Django une valeur historique indéniable. Reda Kateb incarne le personnage avec justesse et profondeur mais la réalisation demeure très classique, le film peine à prendre son envol et à donner toute la mesure de son sujet.
Moment agréable pour ceux qui aiment ou qui découvrent Django Reinhardt et sa musique. On se laisse porter par ses mélodies qui permettent au spectateur de pardonner facilement quelques longueurs scénaristiques. Pour ceux qui s'attendent à un biopic aux détails psychologiques et historiques fouillés, ils regretteront le manque de contexte, et sortiront avec plus de questions que de réponses sur les relations conjugales et familiales du protagoniste et sur les traitements infligés à la communauté tsigane en France pendant la guerre.
Avec un titre pareil, on s'attend forcément à un grand film mais le scénario prend le parti pris de ne s'attacher qu'à un petite partie de la vie de l'artiste. On est presque plus sur un film de guerre, d'espionnage que sur un biopic. Dommage j'aurais voulu connaître l'ensemble de la vie de ce virtuose. Reda Kateb et Cecile de France sont tout de même très bon dans leurs interprétations respectives.