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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 avril 2018
un chef d oeuvre. bouleversant. Apre. humain. des acteurs fantastiques. un remarquable hommage à l histoire du far West. une musique de Richter envoutante
Un des derniers grands western à ce jour en 2024 , des acteurs psychologiquement intense , une très grande morale sur l'humanité et le pardon de notre prochain. Christian Bâle encore une fois nous prouve que cet immense acteur américain qui nous fait ressentir des choses sur l'âme humaine et les horreurs de la guerre amérindien
Scott Cooper réalise un western noir, âpre et brutal, sublimé par l’interprétation de Christian Bale qui est formidable, tout en retenue, et de Rosamund Pike, remarquable dans son rôle et sa détermination. Sur des paysages majestueux et sans cris ni fureur, ces personnages meurtris ne s’agitent pas mais transmettent avec pudeur et gravité la puissance de leurs sentiments. Il n’y a pas autant d’action que ne le laisse supposer la bande annonce, et c’est tant mieux car une tension constante anime les conflits intérieurs de haine et de vengeance, d’amitié et de compassion, et surtout de rédemption. A savourer.
Fin du XIXème siècle, après la défaite des résistances autochtones et un saccage du continent déjà très avancé. Entre Nouveau Mexique et Montana, Hostiles nous plonge dans la violence de la colonisation de l’Amérique. Qu’a-t-elle fait des hommes qu’elle a emportés ? Encore n’est-ce qu’une partie de cette violence, car elle a aussi détruit la plupart des animaux et dévasté les écosystèmes. La conscience peut réapparaître du milieu de la haine et de la douleur. Alors, la reconnaissance du partage d’une histoire tragique, sans issue, fait naître une nouvelle fraternité. Beaux moments qui sauvent du désespoir. Mais la violence réduit aussi des têtes pour toujours, tels ces bornés défourailleurs dont on voit plusieurs descendants dans « America », un documentaire sur les Etats-Unis actuels, en ce moment sur les écrans. Combien ceux-là ont-ils détruit de vies, hier comme aujourd’hui où ils sont si nombreux qu’ils ont décidé de la politique du pays ? Autre film actuel à voir en complément : « The Ride ». Celui-ci suit le parcours initiatique de dizaines de jeunes cavaliers qui, aujourd’hui, conduisent leurs chevaux sur les traces de leurs ancêtres vers Wounded Knee, lieu du dernier massacre perpétré par l’armée coloniale. ACG
Ce somptueux western en forme d’épopée profonde m’aurait marqué, sur ses grands espaces magnifiques où vivait le premier peuple d’Amérique jusqu’à l’arrivée de la colonisation européenne suivi du remplacement des populations. En territoire hostile, il ne peut y avoir q’une confrontation, l’usage de la violence pour dominer des autochtones par rapport de force que l’on connaît de l’histoire coloniale. Dans les jeux de rôles dramatiques, il y a des paroles négatives et des grandes convictions, les visages désabusés de la guerre civile qui a traversé la nation américaine. Le début de la tragédie d’une famille massacrée où ne restera qu’une survivante s’ajoute à la douleur immense face à la cruauté des hommes rouges justifiés par l’appropriation de leurs terres. La religion est abordée avec une pertinence particulière pour apaiser les peines, malgré une prise de position esclavagiste, la vraie utilité en toute simplicité des philosophies est la croyance en la vie, l’encadrement de l’intrigante mise en scène pour représenter la mort dans l’âme des deux individus plus que vivants, une forte émotion que j’ai ressentie pour ce beau chef-d’œuvre.
Très belle histoire, simple sobre et efficace même si au final, le résultat est celui qu'on aurait pu imaginer très rapidement.
Les acteurs sont tous très bien. Le film repose en partie sur la capacité de c bale à être mystérieux, à cacher ses émotions et pensées. Hostiles ne me semble pas jouer spécialement dessus mais jusqu'à la fin, que le capitaine tue tout le monde et se réfugie dans un coin reculé m'aurait semblé aussi cohérent que l'option totalement inverse. Lorsque j'ai remarqué cela, j'ai réalisé que le film se développait vers une issue, tout en maintenant l'autre possible, et c'était fascinant de voir comme il était possible d'interpréter les choses comme on veut,
Le film m a semblé bien meilleur que ce que la bande annonce m'en laissait voir. Avec la bande annonce, je pensait qu'il serait un peu sentencieux.
Chef d oeuvre du western dans la veine de Josey Wales ou Danse avec les loups. Film dur et beau où se côtoient la barbarie et la dignité, la haine et la fraternité, la mort et la rédemption. Si vous ne pleurez pas au cri de Rosamund Pike ou aux larmes de Christian Bale c est que vous êtes insensibles.
Que dire.. Un Chef d’œuvre. L’histoire, la mise en scène, les paysages, les acteurs, la musique; Tout est profond! On fait littéralement un bon dans cet Amérique de 1880, à l’aube de l’ère moderne où l’on peut voir le changement de temps qui s’opère. Ici dans le film on suit un groupe d’hommes, américains et amérindiens qui traverse le pays avec tellement de différences au départ, et tellement de points commun à l’arrivée. Cette traversée dangereuse à cheval nous racontent l’histoire des ses hommes, de leurs violences, de leurs sentiments, et de leurs peines. Si seulement ce film pouvait repasser au cinéma!
Quelle claque ! Ancien héros de la guerre de Sécession, Joe (Joseph) Blocker, devenu gardien de prison, a pour mission d'escorter le chef de guerre Cheyenne Yellow Hawk, mourant, et sa famille, jusqu'à leur terre natale du Montana. Tout le film est donc un Road movie contemplatif allant du Nouveau-Mexique jusqu'aux magnifiques terres du Montana. La première chose qui saute aux yeux dans ce film est sa superbe photographie, avec des plans larges nous faisant profiter des somptueux paysages du Nouveau-Monde sauvage de la fin du dix-neuvième siècle et une lumière maîtrisée à la perfection. La seconde chose qui frappe et cela d'entrée de jeu est la violence du film, la brutalité et le caractère sec et soudain de la mort. Il suffit de quelques coups de feu pour faire des dégâts considérables et n'épargner aucune âme sur son passage. Les scènes d'action sont peu nombreuses mais terriblement efficaces par leur brutalité si réaliste qui scotch le spectateur à son siège et lui coupe littéralement le souffle. De plus, les personnages de ce film sont excellents, tout d'abord grâce aux acteurs qui sont époustouflants et qui transmettent leurs émotions à merveille, mais également par le biais de leur développement soigné qui permet aux spectateurs de s'attacher à eux. "Hostiles" dépeint des hommes détruits par la guerre, des hommes qui ont une vie et une santé mentale qui ne tient qu'à un fil. Le thème de la guerre et surtout son aspect viscéral occupe d'ailleurs une place importante dans ce film : tuer des êtres humains, perdre des camarades, des amis etc. Cela participe grandement au ton dramatique du film qui selon moi lui donne toute sa splendeur. En outre, la mise en scène est incroyable, surtout lors de la scène finale où elle atteint des sommets. Quant à la bande originale composée par Max Richter, elle est sublime, transcrivant parfaitement l'ambiance Far West mais aussi dramatique de ce film. Le seul bémol du film est pour moi ses longueurs, on voit vraiment le temps passer. Ainsi, "Hostiles" est pour moi le meilleur film du mois de mars et peut-être même le meilleur de l'année, c'est vraiment le genre de film qui change des vies, j'ai pour ma part mis une journée à m'en remettre. Un véritable chef d'oeuvre et un Western qui deviendra sûrement culte dans les prochaines années ! 5/5
Un film prenant et formidablement interprété, que ce soit pour les rôles principaux, que pour ceux, secondaires WES STUDI, notamment en Chef Cheyenne d'une grande dignité. Au fur et à mesure que nous avançons en compagnie des soldats et de leurs"prisonniers" va s'établir un respect mutuel, la rudesse du voyage va les amener à se faire confiance et à s'entraider. A chaque plan on retient son souffle, craignant de voir surgir une nouvelle attaque. Qui sont les coupables les soldats ou le "peaux rouges". Ces derniers chassés de leur terre, affamés parce que l'armée tue les bisons pour que ces peuples nomades n'aient plus rien à manger, de sorte qu'ils se déplacent de plus en plus loin et qu'ils meurent de faim et de maladie. Mais c'est sans compter sur les "renégats" qui vont attaquer les fermiers, sans état d'âme, pour leur volet leur bétail. La haine l'emportant, vient le massacre. Et réciproquement. Pourtant la coquille se fendille et, peu à peu, on voit émerger le cœur de ces hommes rompus aux atrocités des guerres ! Le rythme est lent pour justement laisser le temps aux spectateurs de voir ce changement émerger L'arrivée dans le Montana est grandiose, les coutumes Cheyennes respectées... jusqu'à ce que.... allez voir ce film, il est magnifique d'humanité. J'ai une admiration sans faille pour ce peuple Cheyenne souvent considéré comme les plus fiers et les plus braves parmi les Indiens des Plaines,
L'épopée américaine, revue et augmentée. Après "the revenant", le cinéma américain tente de racheter la conscience de ses ancêtres. Le sujet privilégie l'horizon, simple avec les paysages du nouveau Mexique au Montana. Les acteurs sont bons, avec des instants poignants. Des émotions. Hostile, c'est au pluriel, par ce qu'il y a des rebondissements. Et des hommes et des femmes valeureuse. Un très beau film.
Un des meilleurs westerns de l' histoire du cinéma . Il n' y a pas beaucoup d' actions , un peu d'actions quand même , mais le scénario , l' histoire est super bien , triste mais émouvante .
Un western qui dénonce le génocide , le massacre des Amérindiens ( Indiens d' Amérique ) , et les vols de leurs terres , par les colons Européens .
Un western contre le racisme , qui démontre que nous sommes tous des êtres humains pareils , et qu' il y a des bons êtres humains et des mauvais êtres humains , chez les cows boys , comme chez les Indiens .
Et un western contre la guerre , un message de paix .
Hostiles est un film sublime qui, même longtemps après visionnage, reste dans la tête. Scott Cooper déroule son récit lentement en nous happant par l’histoire violente, crue et émouvante racontée. La réalisation est solide, grandiose, et les personnages vraiment bien définis : aucun manichéisme facile de l’Amérique triomphante ; aucun jugement de valeur ; chaque personnage a ses propres convictions, qu’elles plaisent ou non.
Les décors sont vastes ; la narration semble avoir été écrite avec facilité et chaque moment nous amène logiquement à un autre : aucun rebondissement forcé, aucune action sur-expliquée (la cruauté et la violence font partie de l’Amérique) et aucune prise de position. Scott Cooper a l’intelligence de ne jamais juger ou excuser ses personnages. Le spectateur assiste ainsi à des événements dont lui seul se fera le témoin et le juge. Et même lorsqu’on en a après tous ces personnages, il nous arrive ensuite d’avoir de l’empathie pour la plupart d’entre eux, malgré leurs actes.
En fait, Hostiles est un road movie déguisé avec lequel on fait le voyage. Deux heures de beauté, de réussite, de colère et d’émotions dans une proposition absolument éclatante. L’alchimie entre les personnages de Christian Bale (impressionnant, au regard ravageur, l’un de ses plus beaux rôles) et Rosamund Pike est saisissante et poignante. Il n’y a qu’à observer leur regard, triste, perdu, désolé, désespéré pour comprendre. Ces derniers se substituent sublimement aux mots, alors que l’on devine toutes les émotions cachées et les non-dits. La scène finale est déchirante et prolonge, par le regard profond de Bale, la sensation intense que l’on ressent durant Hostiles.
Chef d'œuvre, dur, touchant, et magnifique à la fois. Le rythme est maîtrisé à la perfection, du début à la fin. Les décors sont époustouflants, tout comme Christian Bale.