Dans la lignée de la Flèche brisée, du Massacre de Fort Apache et de la Charge Héroïque, Hostiles (2017) est un film particulièrement fidèle à la richesse culturelle et à l'histoire des Amérindiens.
Réalisé par Scott Cooper (également à l'origine des Brasiers de la colère), ce western dramatique s'inspire d'une histoire de Donald E. Stewart. En 1892, le capitaine Blocker et ses hommes sont chargés d'escorter et de ramener un chef de guerre cheyenne mourant, Yellow Hawk, ainsi que sa famille, sur leurs terres natales. Ce voyage dangereux et pénible se révèle être un périple initiatique pour chacun des personnages, remettant en cause leur vision de la culture qu'ils affrontent à travers des actes de solidarité et d'entraide.
Dans la lignée de la Flèche brisée, du Massacre de Fort Apache et de la Charge Héroïque, Hostiles (2017) est un film particulièrement fidèle à la richesse culturelle et à l'histoire des Amérindiens.
Réalisé par Scott Cooper (également à l'origine des Brasiers de la colère), ce western dramatique s'inspire d'une histoire de Donald E. Stewart. En 1892, le capitaine Blocker et ses hommes sont chargés d'escorter et de ramener un chef de guerre cheyenne mourant, Yellow Hawk, ainsi que sa famille, sur leurs terres natales. Ce voyage dangereux et pénible se révèle être un périple initiatique pour chacun des personnages, remettant en cause leur vision de la culture qu'ils affrontent à travers des actes de solidarité et d'entraide.
Nourri de consultants cheyennes et comanches, ainsi que de riches recherches et documentations, ce film est une excellente immersion dans la culture amérindienne. A travers le langage et les traditions tribales, c’est une occasion rare de découvrir ces peuples trop peu présents au cinéma. Toutefois, je regrette que la volonté du réalisateur d’exposition et de critique des problèmes raciaux de l’Amérique d’aujourd’hui ne soient pas plus visible et affirmée.
Côté casting, on retrouve Christian Bale, toujours aussi talentueux dans un rôle qui lui a été taillé sur mesure par le réalisateur en personne. Capable de profondeur, de précision et de retranscription exacte des émotions, il est incontestablement un atout majeur du film. Notons également les bonnes performances de Rosamund Pike en veuve traumatisée mais courageuse, Wes Studi en chef cheyenne sage et respecté, et Rory Cochrane, dans le rôle d’un unioniste épuisé par les horreurs des massacres.
D’autres aspects positifs sont à noter, à commencer par la beauté de la lumière naturelle et des paysages du Nouveau-Mexique et du Colorado. Enfin, mention spéciale à la bande originale du film, composée par le talentueux Max Richter (« On the Nature of Daylight », une musique terriblement mélancolique, à l’image du film dans lequel elle apparaît : Shutter Island).