Mon compte
    Hostiles
    Note moyenne
    4,1
    7101 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hostiles ?

    625 critiques spectateurs

    5
    152 critiques
    4
    262 critiques
    3
    110 critiques
    2
    51 critiques
    1
    27 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    dillinger75
    dillinger75

    10 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 mars 2018
    Le film est un western à l’ancienne, plutôt lent dans le rythme, des gros plan, des visages écorchés de la sueur, des grandes plaines.... c’est ce qu’on aime dans le genre.
    Les éléments perturbateurs sont nombreux dans le périple mais sont parfois mal exploités. La première et la dernière scène du film sont diamétralement opposé mais ce sont les scènes les plus fortes, elles racontent l’histoire à elles seuls, magistrale ! Christian Bale, qui amène toujours sa patte aux personnages qu’il incarne, est impressionnant de vérité, froid et touchant à la fois. Il apporte une dramaturgie à son personnage c’est magnifique. Mais le film est aussi un moment d’humanité entre 2 peuples, les indiens d’Amérique et les colons blancs. Ces derniers qui donneront finalement leur vie pour protéger le convoi de prisonniers indiens.
    Christian Bale m’a fait penser à Clint Eastwood dans Gran Torino.
    Bravo !
    Heidi75013
    Heidi75013

    8 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2018
    Une fresque magnifique sur fond de traversée épique de l'Amérique. Bien que le sujet n'offre aucune surprise, le scénario est bien écrit, bien servi par la mise en scène, la musique et les personnages tout en ombres et lumières, au sens propre et figuré. J'ai été captivée par la scène à la bougie des premières scènes du film, qui offre un très beau travail de mise en lumière des acteurs et apporte une belle intensité aux acteurs.
    Enfin le duo Christian Bâle et Rosalind Pike est saisissant. Nulle place pour la mièvrerie et moins encore le sentimentalisme, mais malgré l'économie de mots et de gestes, l'intensité était totale.
    stephylo
    stephylo

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2020
    Je ne mets pas souvent de commentaires sur les films que j'ai pu voir dernièrement car je trouve le cinéma de ces dernières années assez insipide mais là j'ai ''ressenti'' quelque chose devant mon écran..... Une ''émotion''!!!
    Ce film n'est pas un basique western moderne et il ressemble beaucoup à "danse avec les loups''.
    Requiemovies
    Requiemovies

    207 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Après un premier film qui avait valu à Jeff Bridges un Oscar, Crazy Heart, Scott Cooper avait un peu réitérer les faits avec le fiévreux Les brasiers de la colère, déjà avec Christian Bale. Depuis, l’inoffensif Black Mass porté par Johnny Depp, qui trouvait là un de ses meilleurs rôles (facile il est vrai) depuis Public Enemies, ne donnait pas la pleine mesure du talent de Cooper. Remise à niveau complète avec ce poignant western, Hostiles, dont la mise en scène jusqu’à l’interprétation laisse coi et invite le spectateur à voir un des meilleurs westerns de ces 10 dernières années. On a beau décortiquer parfois un film dans tous les sens la simplicité des plus belles réussites est ici condensé en un seul film. A commencer par le savoir-faire indéniable de Scott Cooper pour mettre en scène son récit et d’apporter sa grammaire cinématographique en résonance de la narration et des propos de son histoire, tout est justifié et codifié par l’image. C’est étonnamment réussi sur tous les plans, de la somptueuse photographie, à la mise en scène (lente mais savoureuse, et surtout à propos) comme dans l’interprétation de l’ensemble du casting, Rosamund Pike en tête, et Christian Bale qui semble ici avoir été un des grand délaissé des Oscar pour ce rôle.
    Tout est magnifiquement capturé et réalisé, des grands espaces où se détachent les silhouettes de cavaliers rappelle quant à elle les meilleurs films du genre. En plus de respecter le western en lui-même Cooper apporte une modernité effective dans sa propension à guider l’ensemble de son film vers les sommets du genre. Rien n’est caché ici à commencer par la violence brute des deux fronts (amérindiens et américains), là où les batailles et les guerres n’avaient pas plus de sens que celles actuelles, dont Cooper fait forcément écho, écho en parallèle de la ségrégation dont il dénonce également le non sens.
    L’ensemble d’un tout qui fait passer Hostiles de très bon film, à majestueux, quand le metteur en scène s’essaye avec talent à aller au plus profond de ses personnages en les confrontant à une violence brute. Tour à tour violent, beau, dur, profondément humain, Hostiles examine l’Histoire américaine, une fois de plus, à travers un genre ultra codifié que Scott Cooper a su se réapproprier en délivrant un film à la fois touchant, intelligent, et émouvant, tout ça à hauteur d’hommes, fait de longueurs comme de silences, qui, au fil du film, deviennent nécessaires pour finir en apothéose. Sa puissance artistique sur tant de plans, touche, aimante et confirme un auteur/cinéaste. Beau à en être lacrymal, puissant à en rester scotché. requiemovies.over-blog.com
    btravis1
    btravis1

    108 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2018
    Western sombre et violent, magnifiquement filmé et interprété, avec une analyse intéressante des massacres de population, chez les indiens, les soldats ou les civils. Sans partie pris, le réalisateur retranscrit parfaitement à l'écran la violence de cette époque dans certaines régions des états-unis, où la négociation est rarement le moyen choisi pour régler les conflits et où les armes font la loi.
    DarioFulci
    DarioFulci

    104 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2020
    Une fois de temps en temps le cinéma américain retrouve le western pour se pencher sur son Histoire et donner un écho à son époque. Ce genre typiquement US est un médium parfait pour faire résonner des problématiques actuelles.
    Scott Cooper raconte donc avec singularité ce qui serait presque un conte humaniste: un colonel américain accompagne un chef indien dans sa réserve pour finir sa vie. Il se heurte aux rancœurs et à la violence d'un pays en quête d'identité. Il en profite pour mettre les pendules à l'heure quand au sort réservé aux populations indigènes. C'est une reconnaissance et un chemin vers la résilience nécessaire. Surtout dans un cinéma qui a contribué à véhiculer des stéréotypes.
    "Hostiles" est un film clairement humaniste et réparateur. Ce n'est certainement pas un film de divertissement avec le savoir-faire d'Eastwood ou l'ampleur romanesque de Michael Mann. C'est un plaidoyer pour une Amérique en phase avec son passé, son Histoire, sa violence, et sa rédemption.
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 682 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 janvier 2020
    Qu'on est loin du "western" au sens où on l'entend habituellement, avec ses niaiseries et sa psychologie "hollywoodienne". Ici, on est dans une sorte de tragédie grecque, avec toutes ces interrogations sur l'existence, la droiture, la violence, la mort et surtout un vibrant hommage aux Amérindiens, le tout servi par d'immenses acteurs, une photo somptueuse, une bande son fignolée : du bel ouvrage. Dans le genre "western", j'avais adoré, aussi, 3h10 pour Yuma, mais ici on est dans une posture plus profonde. Une indéniable réussite.
    ronny1
    ronny1

    36 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2020
    D’entrée une phrase de D.H. Lawrence annonce la couleur : « L’américain a, par essence, une âme rude, solitaire, stoïque, une âme de tueur. Il l’a toujours ». Le grand mérite d’ « Hostiles » réside dans son réalisme historique et sa volonté d’éviter tout prêchi-prêcha moral. Les comanches sont montrés tels qu’ils furent : des pillards assoiffés de sang, craints par tous (même par les apaches qui ne craignaient pas grand monde) et cela longtemps avant l’arrivée des colons et de l’US cavalery. Dans le film, ils représentent donc l’élément fantastique et horrifique de la première partie. Ils servent également de révélateur des destins aussi antagonistes que sanglants des trois personnages du film : le capitaine Blocker qui en a vu d’autres, le grand chef de guerre Chef Yellow Hawk mourant et Rosalee Quaid, veuve désespérée qui pense rejoindre les siens dans l’au delà en mettant fin à ses jours. Mais ils sont aussi le catalyseur d’une reconstruction psychologique souvent hésitante, parfois douloureuse avec l’ambigüité des hésitations. L’aboutissement se trouve dans une fin sublime avec un long plan sur le visage de Blocker dont Christian Bale parvient à exprimer toutes les contradictions sentimentales et psychologiques dans l’abime historique du déroulé de sa vie. Avec une sobriété qui frise le génie, prouvant, s’il en était besoin, son immense talent d’acteur. Grâce à un sens de la respiration et un script très travaillé, les 134 minutes du film n’offrent aucune longueur, alternant les scènes d’action, de réflexion ou de contemplation. Chaque péripétie est un symbole de plus, avec des groupes représentatifs des communautés en se concentrant sur le choc de deux civilisations. Celle des Cheyennes et leur vie naturelle face aux colons et l’appât du gain, qu’il s’agisse de trappeurs où de propriétaires d’une terre volée qu’ils comptent conserver en appliquant la loi du plus fort. Magnifiquement mise en image par Masanobu Takayanagi (on se croirait chez John Ford par moment), et soutenu par une musique pertinente de Max Richter, cette démonstration sociétale, à la fois sensible et cérébrale, serait presque parfaite. Mais elle est inutilement alourdie par le personnage de Wilkins et l’inévitable mauvaise conscience liée au racisme. Lourdingue et inutile, faisant ainsi passer Scott Cooper tout près d’un chef d’œuvre. A noter que la plupart des critiques placent le film sur le plan politique, donc critique et projectif, alors qu’il traite du sociétal, sous forme d’un constat nettement déplaisant. D’où une interprétation d’anti Trump de la part des critiques, alors que le manuscrit fut rédigé au début du premier mandat d’Obama.
    eliacam
    eliacam

    20 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2018
    un western habité ... habité par certains esprits et certaines pensées. Un western de la fin de la conquête de l'Ouest. Les héros commencent à être vieux et fatigués. Ils en ont tant vu, ils en ont tant fait. Un long voyage d'une certaine initiatique ou révélateur. Un voyage qui va révéler à Joe Blocker qu'il a beaucoup subi et autant fait subir, que la violence était des 2 cotés ... un film qui met en avant comme tous les westerns l'extraordinaire violence qui est co-substantielle des Etats Unis. Un pays qui s'est créé sur un massacre, sur une violence brute et qui s'en est toujours pas vraiment remis.
    Roub E.
    Roub E.

    958 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2020
    En lançant Hostiles j’espérais voir enfin un grand film hollywoodien sur le génocide des indiens. Autant le dire tout de suite s’il est évoqué bien sur, ce n’est pas encore le cas. Hostiles est cependant un bon film, tout d’abord par sa mise en scène impeccable, usant de ses décors comme le font les meilleurs western. Le rythme est lui aussi excellent, prenant le temps de raconter ses personnages de décrire son environnement sans perdre de vue l’avancée du récit. Le personnage de Christian Bâle est vraiment réussi, hanté par les actes qu’il a commis sous les ordres et pour des choses auxquelles il a lui même cru (même si on peut penser qu’un revirement s’opère de manière assez rapide dans le film en ce qui le concerne). J’ai en revanche eu beaucoup plus de mal avec celui de Rosamund Pike qui elle bascule de manière beaucoup trop rapide et j’ai vraiment eu du mal à partir de ce moment là avec ce personnage et ses interventions. Il y a en revanche de très bons seconds rôles. Si ses défauts viennent principalement de problèmes d’écriture Hostiles est tout de même un film qui mérite le détour.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    294 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Un western très sombre et crépusculaire. Le thème de la mort y est omniprésent. Christian Bale tient un rôle tout en sobriété, secondé par d'excellents seconds rôles. On peut retenir du film que l'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit, et que le danger est partout. Comme souvent dans les films du genre, on peut s'émerveiller des paysages filmés ici, et bien mis en valeur. Cet ouest sauvage et nu, c'est peut-être ça l'élément le plus hostile. On pourrait lire aussi "Hostiles" comme une ode à la tolérance et au dialogue entre les peuples.
    Michael R
    Michael R

    104 abonnés 1 260 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Un western comme une Odyssée au lyrisme et à la puissance sourde. Brutal, digne, poignant. La réalisation évolue au gré des scènes, et les sublime. L'interprétation laisse coi avec ses personnages cassés magnifiques. L'épilogue m'a asséché la gorge. Hostiles est excellent et se classe parmi les films qui rendent meilleur.
    VOSTTL
    VOSTTL

    96 abonnés 1 939 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2020
    H comme « hostile » comme haine. Voilà bien longtemps qu’un western ne m’avait pas à ce point conquis. Cela remonte à 1991 avec « Danse avec les loups » et un peu plus tard « Unforgiven » de Clint Eastwood. « Hostiles » comme les deux précédents cités se particularise plus par ses personnages que par son intrigue. Car à bien y regarder, le scénario brut de « Hostiles » est très classique : des soldats de l’Union ont pour mission d’escorter un chef indien accompagné de quatre membres de sa famille pour rejoindre ses terres où il désire mourir en paix de son cancer. Point barre. Un western road movie où l’on aurait pu semer des péripéties pour préserver l’éveil du spectateur. Sachant en plus que le responsable de cette mission, Joe Bloker, a une haine féroce envers les amérindiens, on aurait pu ainsi l’imaginer saboter sa mission en harcelant, menaçant continuellement le chef indien et sa petite famille. Rien. Le film est purement axé sur l’émotion. Et l’émotion prend sa source dans la nature humaine. Ce western va sortir des sentiers battus pour rejoindre un sentier très peu fréquenté comme « Danse avec les loups » ou « Unforgiven » : celui de l’introspection. L’intrigue n’est que la matière première qui va permettre de façonner le récit. Il n'est question que de nature humaine. Celle-ci se réalise avec le temps. Si d’aucuns reprochent certaines longueurs, elles sont pourtant essentielles, indispensables pour réparer ou soigner l’âme humaine ; celle endeuillée, celle rongée par la haine. Il faut du temps pour digérer un deuil, pour accepter l’idée d’envisager de sortir de ses schémas de pensées, pour reconsidérer ses certitudes, pour appréhender la réconciliation, pour parvenir à pardonner et être pardonné. Joe Blocker réalise sa dernière mission avant un départ à la retraite apparemment méritée. Cette mission, forcé à l’exécuter, lui ronge le coeur et l’esprit. Remplir cette mission avec objectivité et professionnalisme c’est insulter la mémoire de tous ses amis tombés sous les coups de ce chef indien, Yellow Hawk, à qui le gouvernement a accordé de se retirer dans ses terres pour y mourrir sereinement ! C’est aussi dédaigner tous ses sacrifices, ses souffrances, ses blessures au nom de l’Union. Dans son voyage entamé, il va recueillir Rosalee. Cette dernière a vu ses enfants et son mari massacrés par des Comanches. Joe Blocker la découvre en train de murmurer une berceuse dans sa maison calcinée. Il joue le jeu de Rosalee, il intime à ses hommes de ne faire aucun bruit ; avec une délicatesse tout contenue, il parviendra à ramener Rosalee au bivouac. Elle serre contre son coeur son dernier-né enveloppé dans un linge rougi du sang du massacre. Un linge ? Ce n’est plus un linge, c’est un linceul ! C’est son ventre qui a porté ses enfants qui est ensanglanté, pas le sang de la naissance, le sang de la mort. Sa souffrance est rouge du sang de sa famille massacrée. Elle étouffe de peur, de sidération quand elle aperçoit Yellow Hawk et les siens assis tranquilles dans le camp. La prestation de Rosamund Pike dans cette séquence et celle qui suit de suite après est douloureusement impressionnante. Rosalee veut elle-même enterrer sa famille, personne ne doit toucher à son enfant ; aussitôt Joe Blocker se retire d’un pas puis quand elle voit les soldats amener des pelles, Joe Blocker se fait l’écho de Rosalee en ordonnant aussitôt de les abandonner à terre. Joe Blocker et ses hommes demeurent muets et interdits, partageant la souffrance de cette femme qui gratte frénétiquement de ses mains la terre à quatre pattes et s’évertue à piocher une terre rocailleuse qui la contraint à abdiquer. Il fallait que sa rage s’exprime car trop longtemps contenue depuis sa fuite avec son dernier-né en se réfugiant sous un rocher à l’abri d’un Comanche venu achever son massacre. Cette séquence du début du film m’a pris les tripes. Le film prend aux tripes à travers son action et sa réflexion. Un film d’une grande sensibilité ; on y voit un Joe Blocker ému à l’infirmerie où un de ses soldats, Noir de surcroît, ce n’est pas anodin, est alité suite à une embuscade ; Joe Blocker ému après la disparition d’un vieux compagnon d’arme, Tommy Metz (Rory Cochrane) ; sensible à la lecture de son livre « La Guerre des Gaules » de Jules Cesar ; sensible quand il le propose avec une ébauche de sourire au petit fils de Yellow Hawk ; ému quand il parvient à se réconcilier avec ce dernier : « Une part de moi s’en va avec vous ». Son horrible passé s’en va avec la mort de Yellow Hawk, son ami. Oui, il parvient à considérer Yellow Hawk comme son ami quand le voyage s’apprête à s’achever. Il a eu le temps de le lui dire et surtout le courage de le considérer comme tel. Le voyage de Yellow Hawk prend fin et avec lui toutes les haines, les hostilités de son ennemi Joe Blocker meurent. Deux hommes parmi tant d’autres victimes d’un affrontement qui a opposé les Blancs aux Indiens. Son vieux compagnon d’armes, Tommy Metz traînait depuis longtemps ce fardeau immonde : le massacre des amérindiens. Au lieu de profiter de la vie civile pour laquelle il ne se sentait pas adapté, spoiler: il préférera mettre fin à ces jours
    ; la veille, il demandera pardon à Yellow Hawk pour tous les crimes faits au nom des Blancs, crimes irréparables, et implorera sa pitié pour tous ! Scott Cooper nous pond un film sur le pardon, sur ce génocide indien qui entachera à jamais la conscience des Blancs américains. Je ne peux pas dire « qui entachera à jamais la conscience de l’Amérique », l’Amérique c’est avant tout les Indiens ! J’ose : le cancer de Yellow Hawk est le cancer qui ronge l’Amérique face à son Histoire. Le constat est là : « Hostiles » n’est pas un western manichéen, il n’y a pas d’un côté les gentils, victimes des Blancs, et de l’autre, les méchants, bourreaux des amérindiens. L’Histoire de l’Amérique est trop compliquée pour résumer de façon aussi simpliste ce conflit. Il est inscrit en préambule une citation de D.H Lawrence que je résumerai succinctement par l’Amérique est violente et le demeure encore aujourd’hui. Une Amérique qui après avoir balayé les Amérindiens, s’appliquera à persécuter sa propre population Noire. Elle n’en finira pas d’être violente. De Christian Bale à Wes Study en passant par Rosamund Pike et Rory Cochrane, la distribution est impeccable. Même Q’Orianka Kilcher et Tanaya Beatty, les deux figures féminines indiennes sont mises en valeur par le récit et la vision de Scott Cooper. Des rôles ingrats et périlleux car reléguées à l’arrière de la troupe. Scott Cooper a su capter leur silence et leurs regards interprétés avec solidité. Christian Bale et Rosamund Pike jouent là une de leurs meilleures partitions de leur carrière. Scott Cooper y révèle par petites touches la culture indienne, à travers aussi sa langue, le cheyenne. Un film qu’aurait renié un certain John Wayne car il n’aurait pas supporté qu’un cavalier de l’Union comme Joe Blocker soit ému aux larmes ! « Hostiles » ne me réconcilie pas pour autant avec l’Humanité. A voir en V.O si possible.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    58 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2020
    Très beau western dans la plus pure des traditions les paysages sont superbes, certes un peu violent, bon moment de passé
    Vincenzo M.
    Vincenzo M.

    42 abonnés 271 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Excellent film dans le genre Western.
    L'histoire est politique avec une vision actuelle sur la maltraitance des "native Americans". La réalisation est excellente, la caméra embrasse le paysage et les visages avec une grande profondeur et beaucoup de détails.
    Christian Bale est très investi dans le rôle, sensiblement surjoué mais c'est tendance à Hollywood ces temps ci, peut-être en est-il le modèle ?.. Les personnages ne sont pas caricaturaux pour autant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top