Mon compte
    Hostiles
    Note moyenne
    4,1
    7101 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Hostiles ?

    625 critiques spectateurs

    5
    152 critiques
    4
    262 critiques
    3
    110 critiques
    2
    51 critiques
    1
    27 critiques
    0
    23 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 163 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2018
    Sursauter, éprouver sur mon siège différentes émotions voilà qui me donne à penser que ce film est un grand film de cinéma parfois je me surprenais à regarder dans les moindres recoins du large écran les paysages dans leur ensemble. Une force de l'image tout comme celle du regard de Joe ( Christian Bale ), le réalisateur prend le temps de nous montrer la transformation du personnage principal, comme il prend le temps de nous embarquer dans le long voyage entre le new mexique et le montana. On est content pour les personnages qu'ils puissent passer une nuit tranquille dans l'unique petite ville qu'ils rencontrent. C'est bon d'avoir peur pour les protagonistes... Courrez voir ce western
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Symbole par excellence du cinéma américain, le western est probablement le genre cinématographique qui exprime le mieux l’histoire de l’Amérique contemporaine, la ruée vers l’or, la conquête de l’Ouest, les conflits ethniques, le rapport aux armes…et sa mythologie férue de thèmes forts, la rédemption, le triomphe du bon sur la brute…. depuis le vingt et unième siècle, le genre a quasiment disparu, mais néanmoins des réalisateurs comme les frères Coen ( True Grit) , Quentin Tarentino (Django unchained), Kévin Costner ( Open Range) Ed Harris ( Appaloosa) ou Tonny Lee John ( The Homesman) ont su redonner un nouveau souffle au genre…Aujourd’hui c’est Scott Cooper qui avec Hostiles nous offre un western puissant, prenant et majestueux…
    En 1892, un légendaire capitaine de l’armée américaine, Joseph Blocker, vétéran des guerres indiennes, dont on dit qu’il a pris autant de scalps que Sitting Bull, accepte à contrecœur d’escorter un chef de guerre Cheyenne, Yellow Hawk et sa famille, désireuse de retourner sur leurs terres tribales pour y mourir car il est atteint d’un cancer. Sur le chemin, qui va les emmener du Nouveau Mexique au Montana, il recueille une jeune veuve, Rosalie Quaid, dont la famille vient d’être assassinée par des comanches.
    Au cœur de superbes paysages filmés par une caméra inspirée, qui veut exalter la beauté de la nature et des terres américaines, Scott Cooper s’attache à ces personnages dont le caractère a été forgé par cette souffrance et cette violence qui a marqué cette fin du XIX iem siècle…Le capitaine Blocker et le chef Yellow Hawk
    se sont livrés une guerre sans merci, ils vont devoir s’entraider pour parcourir les 1500 km qui séparent le Nouveau-Mexique du Montana, accompagnés des frères d’armes de l’un et de la famille de l’autre. Rosalie est à la recherche de la part d’humanité qu’elle a perdue et c’est dans les yeux de ces cheyennes qu’elle va la retrouver. Débute alors pour ces personnages, un chemin de résilience où chacun, au côté de l’ennemi d’antan, va devoir questionner son passé, ses fautes, ses hostilités et ses douleurs pour survivre. Christian Bale est impressionnant dans le rôle d’un homme qui voit l’ancien monde qu’il représente s’effondrer. Son masque de combattant, se fissure progressivement et reste insensible à la mauvaise conscience que cherche à lui insuffler, Charles Wills, son ancien compagnon d’arme qui a failli à l’honneur et que l’on lui a demandé de conduire au tribunal…
    Le périple qui conduit au Montana est lent, au rythme des chevaux qui avancent au pas au milieu de reliefs qui les écrasent…et d’une nature majestueuse et silencieuse et la musique de Max Richter, participe également à la splendeur de la reconstitution d’une époque, certes violente, mais qui n’avait pas encore été souillée par l’industrialisation, la mécanique et le béton…
    Beau sans être poseur, profond sans être moralisateur, Hostiles se range aux côtés des meilleurs westerns des dix dernières années….
    AHEPBURN
    AHEPBURN

    101 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Un western humaniste qui offre de bons moments de bravoure. Un bon casting servit pas de bons dialogues et une bonne intrigues.
    ollavatelli
    ollavatelli

    58 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Hostiles est un très bon film avec une bonne écriture. Le film ne cherche pas à jouer dans le spectaculaire mais plutôt dans sa richesse narrative.

    Bien que l’histoire ne se résume qu’à une escorte, le film nous livre des scènes très fortes. Cette production alterne au fait la simplicité et la complexité. Le film peut se montrer très linéaire au premier abord mais au générique final on a vraiment la sensation d’avoir une œuvre riche et complète. Que l’objectif majeur de ce film d’un peu plus de deux heures ne corresponde qu’à une longue escorte est pour moi une petite faiblesse. Mais ce n’est qu’une petite parce que comme j’ai dit, derrière cette trame, il y a un gros contenu scénaristique. Tout d’abord, à chaque arrêt d’escorte, il se passe quelque chose. Ensuite, le film nous propose une vision profonde de l’homme (la sauvagerie, l’amitié, l’honneur, la vengeance et le pardon) donc il y a vrai travail approfondi sur les personnages. Ce film ne nous laisse pas indemne et nous propose des passages assez forts. Le film débutera avec un des passages comme ça avec une introduction violente et déjà difficile. Le carnage final est vraiment incroyable aussi; qui se montre comme une virulente claque par rapport aux relations longuement construites entre les personnages de l’escorte. La dernière scène du film est belle et correspond à la meilleure fin possible pour les personnages à l’écran. Personnellement, certains moments m’ont fait un peu penser à The Revenant dans la dureté ou la violence. Parfois aussi dans les magnifiques plans de paysages; parce qu’il faut le dire aussi que cette œuvre est belle visuellement.
    Le casting est très convaincant avec en tête, Christian Bale époustouflant comme souvent dans ses rôles. Le reste est très bon aussi mais l’acteur principal prend quasiment tout.

    Hostiles est donc une œuvre plutôt surprenante. Simple dans sa narration globale mais bien approfondie dans le fonds. Du vrai petit cinéma pur et dur.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2018
    Bon western avec des paysages magnifiques, belle musique, le ritme est lent mais soutenu, j’aime bien avoir le temps d’apprécier la belle photographie. Un vrai films américains des indiens et cowboys :)
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2018
    Pas à mon programme au départ mais je n’en ai entendu que des louanges. De plus le western est un genre tout de même bien oublié aujourd’hui et pas franchement de mon goût personnel. Même s’il y en a quelques très bons de temps en temps (Janet got a gun, Appaloosa, Blackthorn…). Et puis j’ai vu que Scott Cooper, réalisateur de Strictly criminal et surtout de l’excellent Les brasiers de la colère était derrière la caméra. Il n’en fallait pas moins. Je ne le regrette pas, j’ai trouvé cela formidable. Un sans faute sur tous les plans. Une mise en scène soignée, élégante, puissante, parfaitement maitrisée qui laisse le temps à un scénario subtilement et intelligemment écrit (sur une des pages sombres de l’Amérique) de nous présenter les personnages (d’une belle profondeur) et de mettre en place un récit qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute. Une histoire forte, poignante, violente (la scène d’ouverture donne le ton et laisse pantois d’entrée), émouvante, aux multiples rebondissements devant laquelle, contre toute attente, j’ai fini en pleurs. L’interprétation est tout aussi magnifique. Je n’apprécie d'ordinaire pas spécialement le couple vedette mais j’ai trouvé que Christian Bale et Rosamund Pike étaient parfaits dans leur rôle respectif, aussi sobres que touchants. Tous les seconds rôles sont tout aussi convaincants. Et enfin pour ne rien gâter, techniquement le film est une vraie splendeur. Une direction artistique magnifique pour des images en décors naturels à couper le souffle. Bref, voilà donc, entre rédemption et résilience, un western aussi réussi sur la forme que sur le fond. Une excellente surprise pour un grand film.
    shindu77
    shindu77

    92 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2020
    Très bon film du début jusqu'à la fin. Les images sont très belles, le casting est excellent, la mise en scène est très efficace et tout cela porté par un scénario de bonne facture. C'est véritablement un film très solide, pas de défaut majeur. Au contraire.
    Flaw 70
    Flaw 70

    260 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Alors que son cinéma déclinait de films en films, surtout avec Black Mass un biopic réussi mais qui manquait singulièrement d'identité et qui tendait à être trop bavard, Scott Cooper semble être en quête d'un renouveau artistique. Hostiles est en ça, l'évolution évidente de son style tellement Cooper tournait autour du western (surtout avec ses deux premiers films) sans jamais l'aborder directement. Ici il se fait enfin plaisir et assoit ses intentions de cinéaste dans un genre qui le fascine et dont il espère lui donner ses lettres de noblesses. Le western étant clairement en voie de disparition et qui ne trouvait plus que Tarantino pour le faire encore un peu subsister. Loin des effusions de sang et des influences italiennes de Tarantino, Scott Cooper revient aux fondamentaux pour y étudier les fondements de l'Amérique.

    Auto-proclamé pays de la liberté et des opportunités, Les Etats-Unis est une terre d'hypocrisie, où la liberté des blancs s'est faite au profit de l'extermination et l'enfermement de la population amérindienne. Mais qui a aussi prospéré dans l'usage de l'esclavage, à se demander qui est le sauvage et qui est l'homme civilisé. Prenant place à la fin de l'âge d'or du far west, Hostiles va principalement s'interroger sur cette question mais aussi sur le statut du soldat et de l’irrationalité de la violence. Cooper s'intéresse ici à des âmes en peine, brisée par la vie et sa violence où les soldats se rendent compte qu'ils se sont battus pour rien et que les civils subissent encore les contrecoups de cette supercherie. Une guerre qui n'aurait mené à rien, qui s'achève sans vainqueur mais que des perdants. Dans ce road trip à travers l'Ouest sauvage, Cooper dresse beaucoup de symbolique sur l'histoire de l'Amérique, parfois peut-être un peu trop ce qui rend le récit et sa conclusion un brin prévisible. A cause de ça, certaines longueurs pourront aussi pointer le bout de leur nez mais ce serait passer à côté d'un film qui a autre chose à offrir que d'y prêter trop attention.

    Ce qui bouleverse le plus dans Hostiles, c'est le portrait de ses personnages tous déchirants dans une certaine mesure. Des ennemis qui vont apprendre à se connaitre et se comprendre là où leur rivalité n'était qu'un symptôme de l'incommunicabilité. Des êtres qui ne se parlaient qu'à travers la violence et les morts qu'ils répandaient. Autant le procédé est déjà-vu, autant il parvient encore à fonctionner dans ses personnages écrit avec une grande finesse tout comme ses dialogues qui transpirent d'une belle humanité. Surtout qu'ils servit par un casting exemplaire que ce soit dans les seconds rôles comme les principaux. On retiendra surtout la fureur émouvante de Rosamund Pike, ou la dignité touchante de Wes Study mais celui qui domine clairement est ici Christian Bale. L'acteur livre la meilleure performance de sa carrière dans un rôle tout en retenu où il expose un charisme sidérant mais aussi des fêlures déchirantes notamment grâce à une subtilité et un regard habité. Il est phénoménal et il est bon de retrouver l'acteur au sommet de sa forme.

    Mais le film possède aussi des visuels somptueux, avec une photographie soignée et surtout une musique mémorable de Max Richter qui nous invite à un voyage aride et percutant. On regrettera peut-être un montage un peu trop didactique et qui donne un aspect répétitif au deuxième acte du film, mais le tout est bien contrebalancé par une mise en scène inspirée et maîtrisée de Scott Cooper. Sans pour autant prétendre à être parmi les ténors du genre, la réalisation de Cooper se montre admirable et prenante dans sa manière très poétique de filmer l'Amérique comme un purgatoire en pleine mutation. S'attardant sur les décors mais aussi sur les âmes torturés qui si baladent, Cooper reste classique dans sa démarche mais porte un regard juste sur son récit. Laissant ses personnages et acteurs respirer permettant ainsi de vraiment faire resurgir l'émotion. Bon nombres de visions fendront le cœur et laisseront une trace impérissable dans l'esprit du spectateur.

    Hostiles est un film dur, au rythme lent et à l'action peu présente mais qui propose un périple émouvant et inoubliable. Son récit part d'un procédé déjà vu et résulte à une conclusion attendue car il tant à abuser de ses symboliques pour justifier son histoire. Quand bien même cela amoindrit sa qualité, cela n'enlève rien au choc qu'il fait ressentir. Dans le portrait toute en finesse et bien senti de ses personnages émouvants ou encore ses visuels somptueux, Hostiles crée de vrais frissons de cinéma et vise toujours là où cela fait le plus mal, au cœur. Poétique, parfois même transcendant et habité par un excellent casting avec en tête un Christian Bale dans son meilleur rôle, Scott Cooper signe son oeuvre la plus aboutie qui donne au western un de ses plus grands baroud d'honneur. Car aussi imparfait soit-il, Hostiles reste un beau et mémorable moment de cinéma.
    videoman29
    videoman29

    246 abonnés 1 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2018
    Fan de western depuis toujours, je me suis facilement laissé happer par « Hostiles », signé par le cinéaste Américain Scott Cooper (inconnu par ailleurs). Son film, d'un réalisme étonnant, nous immerge très profondément dans les immensités de l'ouest Américain, plutôt inhospitalières pour l'homme blanc. On y suit le parcours initiatique d'un Capitaine de cavalerie, proche de la retraite et dont la dernière mission est d'accompagner son pire ennemi (le vieux Chef Cheyenne Faucon jaune) vers son territoire natal où il souhaite mourir. Évidemment, le chemin ne se fera pas sans un certain nombre d'accrochages qui rendent le film particulièrement intéressant et agréable à suivre. Au cours de leurs tribulations, les deux protagonistes (judicieusement accompagnés de seconds rôles de grande qualité) devront peut-être revoir leurs positions pour parvenir jusqu'au terme de leur voyage. Doté d'un rythme volontairement lent et contemplatif, ce western est traversé de scènes d'action brutales qui tranchent avec les longues périodes de chevauchées. Il en résulte une œuvre sombre mais particulièrement philosophique dans laquelle de nombreux thèmes universels sont traités avec intelligence. Aventure, spectacle, réflexion et dépaysement sont également au rendez-vous pour nous offrir un très beau moment de cinéma, qui parvient à faire preuve de profondeur tout en restant divertissant... Une indéniable réussite que je vous conseille donc vivement !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Ce film est surprenant loin de l'image que l'on se fait des westerns. C'est une bonne leçon d'humanité et on ne peut pas rester de marbre selon les passages.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    21 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 avril 2018
    Scott Cooper est un réalisateur que j'affectionne énormément. Il avait réalisé les excellents Crazy Heart, Les Brasiers de la colère et le très bon Strictly Criminal. C'est un réalisateur fasciné par les personnages hantés par de vieux démons, et remplis de violence. Il traite aussi souvent de la vengeance. Tout ces thèmes souvent déjà vus sont toujours traité avec finesse dans le cinéma de Scott Cooper. Avec Hostiles, il remet en avant ses thèmes qui lui sont cher. Il réalise pour la première fois un western. Un genre qui convient parfaitement à ses thématiques fétiches. Et avec ce genre il réalise peut être son meilleur film. D'entrée de jeux, il nous plonge directement et nous met de suite sous tension. Tension qui restera permanente. C'est un film très dur, au message très beau qui traite de la bêtise de la haine et de la violence. C'est un film puissant qui prend aux tripes, remplie d'humanité et qui évite tout manichéisme. A travers le personnage principal joué par Christian Bale, on assiste à son changement d'idéologie. Le film est parfois très touchant comme la scène sous la pluie avec un personnage secondaire qui parle au "Chef" mais aussi très dur. Des scènes resteront en mémoire et le final est tout simplement parfait avec un dernière scène magnifique. Malgré que le film soit très sombre, et très dur, il laisse place à l'espoir d'une magnifique manière. Le film est toujours très en retenue et joue beaucoup avec le silence. Il prend son temps et parfois il est très contemplatif avec des paysages magnifiques. Le film souffre peut être d'une petite baisse de régime à son milieu mais rien de bien grave. On reste toujours accroché et pris. Le casting est incroyable jusqu'au second rôle (Ben Forster, Jesse Plemons, Paul Anderson...). Rory Cochrane déjà présent dans un film de Scott Cooper (Strictly Criminal), est bouleversant. Wes Studi part son charisme et d'une grande puissance. Rosamund Pike qui avait déjà prouvé avec Gone Girl que c'était une très grande actrice, le prouve de nouveau. Elle est incroyable d'intensité et d'authenticité dans sa douleur. Mais celui qu'on retient est sans aucun doute Christian Bale, dans un rôle taillé pour lui. Il fait passer par son regard une tonne d'émotions différentes. Il prend au tripe de tout son long et son personnage et parfaitement écrit. Comme tous d'ailleurs, tous incroyablement travaillé. La bande son et les paysages magnifiques rajoutent un grand plus dans l'atmosphère unique de ce western qui donne un bol d'air frais au genre. Encore un excellent film de Scott Cooper.
    Joelle C
    Joelle C

    2 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Un vrai, grand et beau western comme on aimerait en voir plus souvent , nostalgiques que nous sommes des grands Sergio Leone, Clint Eastwood, Kevin Cosner and Co. Christian Bayle est magistral et malgré la longueur du film, on ne s’ennuie pas une minute. La fin arrive même trop vite, tellement on s’imprègne de cette ambiance. A voir et à revoir par la suite !!!
    eljab
    eljab

    4 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Je n'avais pas entendu parler de ce film avant de regarder les horaires de mon cinéma habituel pour ce dimanche. Et là je vois un western, plutôt bien noté, avec un thème qui m'interpelle, c'est parti.
    Et bien j'aime ce genre de cinéma, ces personnages taiseux ou les émotions et le sentiments s'expriment par des gestes, des regards et pas par des discours mielleux dégueulant de bons sentiments. Le simple fait de voir ces rudes gaillards, massacreurs et étripeurs en série, ôter leur chapeau et se tenir tout pataud devant une femme au chagrin incommensurable m'émeut plus que des longs dialogues sirupeux. spoiler: La scène du contact physique entre Bale et Pike est aussi particulièrement touchante
    . Certes c'est parfois un peu trop au niveau émotion mais c'est le jeu de montrer ces soldats détruits par la haine et par tout ce qu'ils ont vu et commis arrivés à leur point de rupture. Ce film me semble être un des premiers qui traite du syndrome post traumatique lié à la conquête de l'Ouest. On ne peut ignorer la volonté d'assumer le passé, l'histoire américaine et son côté plus que sombre. Dans ce sens, le monologue du sergent Metz qui énonce que " spoiler: ce qui a été fait aux indiens ne peut être pardonné
    "
    C'est donc un road trip violent et sombre, dans des paysages somptueux, mais aussi paradoxalement profondément humain.
    Bref, ce film mérite bien le titre de western crépusculaire, qui sans happy end laisse néanmoins un message d'espoir.
    Chez B
    Chez B

    8 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Ce film .. des la premiere scène sa violence est insoutenable.. a en mettre plusieurs fois les yeux humides.. une violence accentuée par la beauté des décors qui l entourent.. ce film n est pas une ode à quoi que ce soit.. ce film est une dénonciation de la bêtise humaine..
    La futilité de la guerre..
    Ce film n est pas à voir sauf si vous n avez toujours pas compris que le racisme la haine et la guerre sont inutiles et destructrices
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Un Western très réussi ! La réalisation, certes lente mais pas perturbante, est extrêmement bien soignée, avec des visuels à couper le souffle. Le casting ne démérite pas non plus, avec un Christian Bale encore une fois très bon dans son rôle. Néanmoins, Rosamund Pike déçoit par moment, en étant à la limite du sur-jeu durant certaines scènes d'émotion. De plus, le film représente vraiment bien ce que devait être l'ambiance durant cette époque : pas de pitié pour personne, on tire pour tuer.
    Un très bon western comme on n'en fait plus de nos jours.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top