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PaulGe G
109 abonnés
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4,5
Publiée le 15 mars 2018
une escouade doit raccompagner une famille d'indiens dans le Montana. en chemin ils trouvent une femme près de sa famille décimée. le film raconte une longue chevauchée a travers des paysages admirablement bien filmés une recherche d'humanité . film violent souvent insoutenable mais d'une rare beauté , d'une intelligence remarquable interprété par de superbes comédiens, un western revu et corrigé dans toute sa splendeur.
Une époque bouleversante, Une histoire dramatique et belle, Un film et un duo magnifique : Christian Bale et Rosamund P. sont cinglant de credibilité et menent avec brio toute l'histoire.!
Un film qui vous prend aux tripes. les 5 premières minutes vous mettent directement dans ce que va être le reste du film : un film brut sans filtres mais qui au final nous montre qu'il n'y a ni bons ni méchants mais surtout des victimes dans une guerre et que le pardon, bien que difficile à accorder, sera la première étape avant d'arriver à la paix. Et malheureusement, il s'agit toujours d'un sujet d'actualités.
Pour ceux qui aiment les fusillades à foison et les courses-poursuites à un rythme effréné, « Hostiles » leur semblera peut-être monotone voire ennuyant. Hormis quelques envolées dont une première scène d’une violence inouïe, le long-métrage de Scott Cooper est plutôt avare en action. Mais tout l’intérêt du film réside ailleurs. Le metteur en scène nous convie à un voyage tout autant spatial que psychologique. Tous ces personnages, dont aucun n’est vraiment bon ou mauvais, cristallisent les démons d’une Amérique qui s’est construite sur le sang. Il ne les excuse pas, ne les diabolise pas non plus grâce à un scénario d’une extrême profondeur et sans aucun manichéisme. Par le biais d’un genre, ici le western, Cooper dresse le portrait des Etats-Unis et de leur passé (et présent?) belligérant. Mais « Hostiles » peut également se voir comme la parabole de ce qu’est actuellement notre monde, un monde rongé par la violence où l’on préfère haïr l’autre plutôt que de lui tendre la main.
Le scénario est classique, empruntant au road-movie et usant des codes habituels d’un genre usé jusqu’à la corde. Mais en choisissant une forme contemplative et en privilégiant le cheminement intérieur de ses personnages en souffrance plutôt que d’aligner les rebondissements dans l’intrigue, il nous offre un film qui a du cœur et de l’esprit. Christian Bale prouve, s’il était encore nécessaire de le faire, l’intensité de son jeu en incarnant un soldat au passé peu reluisant dont les contradictions vont s’effondrer lors d’un voyage qui s’apparente à une rédemption. La spirale de violence où chacun combat pour ses intérêts est admirablement démontrée, avec finesse et acuité. Mais on retiendra surtout le beau message de paix qui clôt le film, essayant de mettre en avant le brassage des cultures et l’inanité de plusieurs siècles de boucherie entre peuples. L’émotion jamais forcée qui se dégage de ce drame déchirant est en tous points exemplaire car d’une dignité et d’une pudeur rare.
On note également le soin apporté à l’ensemble des seconds rôles. Chacun d’entre eux est fouillé et leur psychologie, en nuances plutôt qu’unidimensionnelle, permet de rentrer de plein pied dans le récit, de vibrer avec eux et d’être en empathie avec leurs tourments respectifs. De longs dialogues bourrés de sens galvanisent nos esprit, nous faisant réfléchir à de grandes notions telles que la mort, le devoir ou encore la vengeance. Mais sans jamais être pesant ou trop démonstratif, « Hostiles » semble vouloir illustrer que ce cycle de violence qui a eu lieu durant des décennies n’aboutit qu’à tristesse et désolation et, en filigrane, que c’est encore le cas aujourd’hui. Si le rythme du film est plutôt lent, tout son intérêt réside dans l’émotion qui se de dégage de relations humaines contrariées par l’histoire et l’ordre établi. Jusqu’à un dernier quart où la tension monte crescendo pour aboutir à un final tétanisant et magistral enrobé dans de sublimes décors naturels. Quant au dernier plan bercé par la très belle partition musicale de Max Richter, il finit de ranger ce western intemporel parmi les classiques du genre.
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Un vrai grand film sur l'épopée de la colonisation de l'ouest des États-Unis, un épisode se situant à la fin du 19ème siècle, 30 ans après la guerre de sécession, et opposant les derniers Amérindiens résistant aux derniers vainqueurs de l"armée de l'Union. Le réalisateur Scott Cooper nous montre que le passage d'une époque révolue, celle des trappeurs, des soldats perdus, à celle de la civilisation avec ses villes, ses belles toilettes, ses trains, est douloureux pour tout le monde. Les vieilles gloires doivent laisser la place à de nouveaux codes. Les ennemis d'hier sont devenus des partenaires, aussi difficile cela soit-il à admettre. Un long film linéaire, jamais ennuyeux, rempli d'épisodes tumultueux qui s'adaptent peu à peu à l'évolution des points de vue des différents protagonistes. Une volonté d'explorer de nouveaux territoires de la longue tradition du western hollywoodien : ici, les soldats ne sont pas seulement des brutes sanguinaires et les Indiens ne sont pas tous de gentils indigènes. L'interprétation est exceptionnelle, de Christian Bale en vieux soldat démobilisé à la belle Rosamund Pike, en veuve pleine de résilience à l'épreuve de sa confrontation avec un monde qu'elle semble découvrir avec une grande largeur d'esprit. Les décors naturel somptueux, les lents mouvements de caméra, les costumes, la lumière, tout pourrait être cité au crédit de ce film à ne pas manquer si l'on aime le vrai grand cinéma...de papa.
Film dur mais magnifique pour ce périple a travers les grands espaces. Le retour de l'humanité à travers une époque plus que hostiles les uns envers les autres. Christian Bale est formidable pour son interprétation que sa présence à l'écran. La touche d'humanité va venir d'une personne qui a pourtant tous perdu en si peu de temps. Des valeurs bien portées, un grand film
Voilà un peu ce que je pourrais nommer le western que j'attendais. Déjà je vais commencer par l'évident point négatif de ce film, qui pourrait être le principal frein au plaisir qu'il procure. Le western est un genre dont l'apogée est à l'évidence loin derrière. Pour ma part, mes attentes sont un mélange du respect des codes (beaux paysages du grand Ouest, larges plan de vue, scènes d'action chevaleresque), et modernité obligatoire dans sa présentation habituelle du manichéisme. On ne peut que constater que Scott Cooper signe la une belle expérience humaine puisqu'il remet totalement en question le génocide des amérindiens. Oui mais... On va tous être d'accord je pense pour dire qu'à ses fins, il utilise une moralité anachronique et l'on suit les deux personnages principaux faire un revirement inattendu dans leur perception des natifs du sol américain. Au vu des deux portraits brossés, l'un taciturne, barbare et ouvertement anti-indien et l'autre ayant tout perdu à cause d'une tribu particulièrement impitoyable... On ne peut pas y croire une seconde, que ces deux braves gens vont au fil du temps tisser un lien avec leur principal adversaire, cela tombe sous le sens. Oui mais je pardonne cela sans ciller à Cooper, et je vais vous dire pourquoi. Ne pas prendre en compte le contexte historique pour la sortie d'un film est une grossière erreur... Nous redonner de l'indien cause de tous les maux et grand méchant loup serait aujourd'hui complétement ridicule et ce film remet finalement les pendules à l'heure, et fait un bien fou. Oui la situation est improbable mais en même si on va dans ce sens là je ne suis pas sur que les John Ford étaient bien plus réalistes! Très peu de réalisateur s'adonnant à ce genre perdu ose encore mêler frontalement les amérindiens et cet Hostile est en soit très osé et utile. En plus de cela les scènes d'actions représentent un spectacle courts et scotchant à chaque fois... Rien que la scène d'ouverte c'est du grand cinéma pour moi. Ma Rosamund est d'une justesse encore impeccable, j'ai moins adhéré à Bale mais peut-être que sa présence déjà en soit manquait de prise de risque. Tout y est à part ça, on prend son temps pour poser une atmosphère que l'on a pas envie de quitter malgré la longueur du film. Humain, sanglant et sans être réparateur au moins un pardon donc résolument moderne. Merci
Le genre Western est devenir un genre trop rare à mon gout au cinéma. Mais je reconnais que chaque nouveau film est limite une nouvelle pépite à ce genre (Sheriff Jackson, Salvation, 8 salopards,..) Le plan est magnifique en ambiance, prestation, décor, musique. Un film à ne pas rater !
Quand on regarde derrière soit et qu'on fait le bilan des films que l'on garde, ceux qui nous on fait quelque chose, ceux dont on veut se souvenir, on s’aperçoit bien vite que la liste de ces films n'est pas si grande que ça. Et bien je suis ravi de pouvoir en ajouter un à ma liste. J'ai pris une claque, une vraie, une belle. Ce western s'aligne sans conteste avec les plus grands du genre et supporte haut la main la comparaison avec des "Danse avec les loups" ou "le dernier des Moikans", excusez du peu. Je dois bien reconnaitre que je n'attendais pas vraiment ce film et je suis allé le voir par seul plaisir de voir un bon vieux western. J'étais loin du compte. A voir absolument, un film sans concurrence au ciné en ce moment.
Très beau film, parfois violent, mais loin des westerns classiques. Dans ceux des années 50, les peaux-rouges sont des sauvages qui s'en prennent à de pauvres fermiers blancs, puis vint l'époque où les indiens vivent en harmonie avec la nature, alors que les américains tuent tous les bisons et accessoirement les indiens. Comme souvent la vérité historique est plus complexe... Ce film démarre sur des scènes manichéennes un peu longue parfois, mais au cours du périple, où nous traversons les états-unis naissants, les personnages évoluent comme dans un road movie. En bref, une aventure à l'humanité poignante sur fond de paysages magnifiques.
Avec Hostiles, Scott Cooper (à qui l'on doit les très bons Les Brasiers de la colère et Strictly Criminal) nous plonge dans un western à la fois sombre et violent mais aussi humain et rédempteur. Emmené par le toujours excellent Christian Bale, Hostiles fait la part belle aux belles images, à l'émotion tout en nous montrant la violence de l'Homme que ce soit du côté indien ou du côté des soldats américains. L'histoire est assez prenante et j'ai trouvé l'évolution du personnage de Christian Bale vraiment bien traitée jusqu'à une magnifique scène finale. Un western d'une bien belle qualité donc qui ravira les amateurs du genre.
Il y a la longtemps que je n’avais pas vu un bon vieux western Super acteur et scénario Par contre j’ai trouvé à la fin les scènes de tuerie répétitives Comment faisait-on avant pour faire passer autant d’émotion alors que des fois les gars mourraient sans même une trace de sang sur leurs vestons Est-ce qu’on est pas un peu trop immunisé à la violence ? Où nous mène cette surenchère
Une fois passées les dix premières minutes totalement excessives, laides et peu crédibles par le choix de la mise en scène, le cinéma peut commencer. En dehors de quelques mouvements de caméra dans l’air du temps actuel, le classicisme est bienvenu pour ce western globalement réussi. Il sera très utile pour les jeunes spectateurs qui vont découvrir ce genre qui, par sa forme et son ambiance, est le plus éducatif qui soit concernant les affrontements entre les hommes. Il doit beaucoup à l’expérience de Stuart Cooper qui a su ressentir l’humanité des chefs d’œuvre de John Ford. Cela se sent sur les moments de silence, le final est clairement inspiré de celui du ‘’convoi des braves’’. Les extérieurs sont exceptionnels, ils permettent de se sortir du huit clos ambulant imposé par le scénario. Hors le début, le réalisme est réussi, il ne tombe pas dans le travers du western spaghetti et s’attenue avec le temps, ainsi la scène du viol ne sera que suggérée. Celui du final sera bienvenu : ‘’Quelque chose me dit madame que vous ne tirerez pas’’, c’était mal connaître son passé, un des coupables était au bout du fusil. Christian Bale apporte la personnalité du héros, élément essentiel d'un bon western.
Le genre Western revient à la mode cette année 2018 et le film "Hostiles" est de bonne qualité dans sa globalité !! Réalisé par le cinéaste mais aussi scénariste Scott Cooper dont c'est le premier long métrage que je vois et dont il me tarde de voir la suite, j'ai lu je ne sais ou c'était le meilleur Western depuis "Impitoyable" de Clint Eastwood, "Hostiles" nous offre plusieurs thématiques , réflexions sur l'époque ou la cavalerie Américaine n'était pas très copain avec certaines tribus Indiennes et pourtant des gens qui s'aiment pas , pour une mission, doivent se côtoyer pour escorter une famille Indienne au Montana sur ordre de la hiérarchie. En route, le chef de la patrouille aide une récente veuve dont la famille est tuée par des Comanches et l'emmène dans son deuil sur leurs routes. Je raconte pas la suite mais beaucoup de valeurs humaines sont montrés ici comme le fait de tuer et le ressentie, la haine a mettre de cotés, perdre avec douleur un camarade, aider son ennemi, on est pris par l'estomac. Ce long métrage a un petit défaut pour ma part, c'est sa lenteur. La mise en scène de Scott Cooper arrive a capter les émotions des personnages aux spectateurs. Les décors des coins d'Amérique sont très beaux, surtout le Montana . Christian Bale confirme que c'est un grand acteur entouré par de bons comédiens comme Rosamund Pike ou le trop rare Wes Stud abonné aux roles d'Indiens. A découvrir.