Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Aulanius
196 abonnés
1 707 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 26 mai 2018
Enfin un long métrage sur l'histoire des Etats-Unis qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout. L'ambiance et l'univers est bien reconstitué, les acteurs sont bons, on ne s'ennuie pas, la bande originale est sympa, on apprend même certaines choses et au final, je me suis imprégné de tout. C'est assez délicat de juger une réalisation comme ça car ce sujet est vu et revu mais là, j'ai bien aimé. Christian Bale, à la base, je n'étais pas convaincu pour ce rôle et finalement j'ai trouvé que ça lui allait pas mal. Bon, il est vrai que la morale est toujours présente, que certains passages sont peut-être exagérés et qu'on ressent ce côté américain comme dans la majeure partie de leurs créations mais bon, ça a toujours été le cas, donc on comment à s'y faire. En outre, ça manquait un peu de profondeur pour le côté indien, j'aurai bien aimé en savoir un peu plus. A découvrir. 13/20.
Un western qui sort des sentiers battus (...), porté par un Christian Bale brillant de froideur ou a contrario, d'humanité. La photographie, époustouflante, est une ode à la réflexion sur les rapports humains et la tolérance. Seul le décor change. Ce rythme, volontairement censuré pour porter ce message, peut néanmoins se juger comme une invitation à décrocher le regard de l'écran.
De très belles images permettent de tolérer quelques longueurs. Sinon, c'est bien, mais il m'est difficile de tirer des arguments positifs de l'ensemble du film. Il ne s'agira pas de son histoire, pas particulièrement de ses personnages même si j'ai apprécié la partition de Christian Bale. Néanmoins, je reste perplexe sur la vraisemblance du film à présenter un militaire en véritable boucher, qui après une carrière militaire brillante marquée par sa méprise des Indiens, d'un coup, décide de leur offrir une confiance et voire une amitié particulière.
Beaucoup plus profond qu'un simple western opposant les Indiens aux Cowboys, c'est avant tout un film extrêmement humaniste qui évoque un passé trouble pour mieux nous questionner sur le présent. La rédemption, le pardon, le devoir... autant de thématiques traitées sous une photographie magnifique par des acteurs très investis et un souci du réalisme (les dialogues Cheyennes) bluffant. Mais Scott Cooper, tout talentueux qu'il soit, pêche peut-être par excès de lenteur à véritablement nous permettre de nous attacher à ses personnages.
Un western à la fois long et lent, émaillé de scènes d'une extrême violence, de grands silences et de dialogues rares mais souvent profonds, dont le véritable objet apparait très vite : la réhabilitation des amérindiens dans l'inconscient américain. Tout le déroulé du scénario, toute l'évolution des personnages peut s'analyser sous cet angle. Le Capitaine Joe, qui doit malgré sa haine du départ, accompagner le vieux chef libéré, mourant, et sa famille jusque dans le Montana, sur ordre du Président des Etats-Unis et qui progressivement va entrer en respect, puis empathie, puis amitié envers celui contre lequel il a sauvagement bataillé, et dont les clones à différents âges de sa carrière accompagnant le convoi en y laissant la peau, sert de support à cette narration. L'image est soignée, la musique aussi. Mais on s'ennuie quelque peu entre les poussée de violence, tiré par cette grosse ficelle qu'est la démarche rédemptrice du réalisateur.
C'est un western à la fois très traditionnel puisqu'il est centré sur l'affrontement entre les Blancs et les Indiens, et à la fois différent en ce qu'il présente les Indiens comme des gens qui peuvent eux aussi avoir des sentiments partagés, capables d'actes violents mais également de bienveillance. Les thèmes de la violence et de la rédemption rythment le film du début à la fin. D'ailleurs la violence est omniprésente et le rythme assez lent, ce sont les principaux points noirs du film pour moi. Le réalisateur a semblé prendre plaisir à se regarder filmer, quitte à allonger exagérément certains plans. Mais le destin chaotique des principaux personnages et leur compagnonnage plus ou moins imposé dans un milieu hostile offrent de belles séquences, le tout dans un décor naturel magnifiquement filmé. Un bémol toutefois concernant certains scènes de nuit peu compréhensibles, notamment lors de l'affrontement avec les trappeurs. Christian Bale est convaincant, à l'instar des autres acteurs.
"Hostiles". Un titre qui résume bien le climat des rencontres faites par Joseph J. Blocker, capitaine de l'armée américaine chargé d'escorter un chef Cheyenne du Nouveau-Mexique au Montana, terre de ses ancêtres. Ce road-movie version western est donc rythmé par diverses rencontres peu amicales, pour ne pas dire mortelles. On est rapidement séduit par la mise en scène de Scott Cooper mais aussi par la beauté des paysages traversés par les protagonistes. Formellement magnifique, le scénario m'a moins convaincu. L'intrigue, ses différents rebondissements ainsi que le propos général du film m'a nettement convaincu. Du déjà-vu. Le message de tolérance, omniprésent, est amené d'une manière trop banale pour impacter notre esprit. Le caractère convenu de l'histoire et le manque de subtilité du propos est toutefois contrebalancé par l'émotion que réussi à véhiculer le cinéaste, à la fois à travers ses acteurs mais aussi en plongeant le spectateur au coeur de cette troupe de cavaliers. Un bon western mais dont le potentiel est entâché par quelques clichés.
Belle intention pour ce western crépusculaire qui prend le contrepied de ce que l'on pourrait en attendre. Complétement arythmique, ce sombre voyage nous emmène aux confins d'une Amérique profonde d'un autre temps aux côtés d'un Christian Bale toujours excellent. Une rencontre fortuite entre soldats américains et amérindiens, pleine de haine et de violence mais qui ne prend jamais partie, c'est d'ailleurs le gros point positif du métrage, pas vraiment de méchants ni de gentils mais des histoires d'hommes, ni plus ni moins, et un regard très neutre. Le scénario est des plus simple et les décors superbes mais alors qu'est-ce que c'est lent ! Des scènes interminables, une intrigue qui n'avance pas et d'énormes moments de flottement entachent véritablement ce qui aurait pu être un grand film car il est à l'évidence difficile de ne pas s'ennuyer et ce malgré d'excellentes interprétations et un fond particulièrement intéressant. C'est dommage mais finalement en pesant le pour et le contre, l'ensemble est simplement pas mal alors que "Hostiles" méritait sans doute bien mieux ...
Western essentiellement contemplatif, entrecoupé de séquences particulièrement violentes et réalistes, Hostiles est surtout l'illustration d'une qualité de mise en scène indéniable et du talent d'acteur de Christian Bale, le reste étant plutôt attendu. De magnifiques paysages et une partition envoûtante offrent un habillage judicieux pour cette histoire crépusculaire, qui manque de caler en cours de route mais se rattrape dans le final.
Bon Western avec de très bons acteurs et évidemment de supers décors, des beaux tableaux. Mais un soupçon trop long. Mais dans ce genre ; j'ai préféré les plus ou moins récents : Sherif Jackson, Jane got a gun, Brimstone et aussi Wind river qui m'ont plus marqué car peut etre plus violent et avec de supers scénarios aussi.
Un très bon western, moderne, avec de belles images, de très bon acteurs, de l'aventure... et des morts, beaucoup de morts, peut-être trop pour que l'histoire reste crédible et en faire un film supérieur. D'autres anachronismes trop visibles gâchent un peu l'ensemble. Mais c'est quand même un film fort et qui réussit à illustrer le postulat de départ (avec lequel on peut être d'accord ou pas): C'est leur histoire et le monde dans lequel il vivent qui fait la violence des américains.
Joseph Blocker (Christian Bale) est contraint d’escorter un vieux chef de guerre cheyenne sur ses terres natales, avec sa famille. Il accomplit cette mission complètement à contrecœur car il a passé la majeure partie de sa vie à combattre les amérindiens. Sur son chemin, il rencontre Rosalie dont la famille vient d’être massacrée par des Comanches, elle se joint à la troupe. Les paysages sont magnifiques, qu’on soit dans une atmosphère désertique de canyons, dans les plaines ou les forêts. Ces grands espaces sont mis en valeur. On se doute fortement du déroulement du film dès le début : spoiler: les anciens ennemis vont apprendre petit à petit à se découvrir et vont finir par s'estimer profondément . A la limite,soit. C’est assez progressif, bien fait, sans violence à outrance. En revanche, c’est dommage, le film est plein de petits détails qui cassent un peu l’intention soignée : certes Timothée Chalamet parle bien français mais le faire passer pour un français (ce qui n’apporte rien au scénario) alors qu’il a clairement un petit accent américain est un peu ridicule ; la maison de Rosalie a brûlé mais elle trouve moyen de se changer de tenue dès le lendemain avant d’arriver au camp… C’est un beau film qui transmet de belles valeurs, les décors et costumes sont soignés mais c’est un peu convenu / prévisible malgré tout.
Ce film s’adresse à ceux qui aiment les films lents, axés sur les paysages et les émotions des personnages. Si on est imperméable à tout ceci, on déteste en crachant sur des paysages inutiles, des scènes muettes et plans rapprochés bidons. Mais si on aime cette ambiance intimiste, sans rajout superficiel, alors on est servit. Un film qui gratte en profondeur tous les sentiments humains où l’on suit cette épopée hors du commun emmenée par ce Bale toujours topissime. Les longueurs sont parfois lourdes, où l’impression que certaines sont forcées pour émouvoir le spectateur, et par moment, ça ne prend pas. Mais dans l’ensemble, on retient bien le message et la morale annoncée du film (qui est prévisible).