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cinéman
41 abonnés
806 critiques
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3,0
Publiée le 5 octobre 2019
On a un assez beau western qui interroge sur la violence mais tout en la montrant. Le point fort est l'absence de manichéisme et de partialité. Certains Blancs ont des remords à tuer quand des Indiens tuent sans remords, ou inversement. Mais cette réflexion accuse peut-être un certain anachronisme vu qu'à cette époque l'extermination des Indiens était plus radicale, sans état d'âme pour leur vie ou pour le respect de leurs terres.
Un Western d'un genre nouveau, qui s'éloigne des traditionnels et poncifs du genre avec les bons cowboys d'un coté et les méchants indiens de l'autre. Un rythme lent pour un périple long qui peut peser parfois, tellement les rebondissements sont éphémères et légers. Non ici, on s'attache à l'atmosphère du film plus qu'à une histoire palpitante : du pardon, de la rédemption, pas de place à la vengeance (quoiqu'un peu quand même). Quelque chose qui nous dit qu'on est peut-être plus proche de la réalité historique que de tous les Westerns rencontrés jusqu'à présent. On n'échappera pas tout de même à des scènes typiques de fusillade de bandes contre bandes. Bref c'est pas mal sans plus car on est à la limite de l'ennui parfois. A voir sur grand écran pour ses somptueux paysages..
« Hostiles » est un film d’itinérance à forte composante mélancolique qui renvoie à un total désenchantement. La conquête de l’Ouest (1865-1890) s’est achevée, nous sommes en 1892 et le monde industriel s’impose. Les Indiens (Wes Studi), les tuniques bleues (Christian Bale) et les pionniers (Rosamund Pike) vont bientôt rejoindre la légende et les musées. Christian Bale est impressionnant dans ce film. Désabusé, aigri, voire maltraitant, il va au fur-et-à-mesure bouger un petit peu en gagnant en humanité. Le réalisateur, Scott Cooper, n’ose pas néanmoins, et c’est plutôt bien vu, l’acte de pardon. On parle d’un tueur d’Indiens. C’est lent, contemplatif…, certainement pour nous faire partager les émois et émotions des protagonistes. Le film tient surtout grâce au jeu des acteurs et aux magnifiques paysages. Pas inintéressant tant sur le fond que sur la forme. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Un film de genre mais pas un classique western. Le rythme est assez lent mais presque hypnotique avec une bande son en adequation avec les images. Cela fait penser a Herzog et kinski. Donc ton original et bienvenu. Reste quand meme une duree un peu trop longue et un retournement de pensee des personnages pas vraiment credible.
LOIN DE LA TERRE BRULEE. L'Amérique, sa violence, ses silences, ses racines, sa nation, son peuple, ses races, sa naissance, ses ennemis, son sang, sa haine, sa conscience, ses larmes, ses douleurs, ses espoirs, ses peurs, son humanité, ses fondamentaux, ses remords, ses regrets, ses amours, sa nature, son immensité, ses états....l'Amérique unie?
Scott Cooper prend son temps, impose son rythme mais ne nous ennui jamais, ce qui est déjà un bon point. Par contre, l'histoire en elle-même est assez classique et ne parvient pas à nous surprendre.
Jusqu’en 1950, le western était un genre extrêmement injuste avec les populations amérindiennes. La Flèche brisée de Delmer Daves a inauguré une réhabilitation de ces peuples amenant à des œuvres comme Danse avec les loups de Kevin Costner. Hostiles s’intègre parfaitement à cette mouvance plus réaliste. En effet, alors qu’on pourrait penser, avec la première scène, qu’il montrerait bêtement les indiens comme des méchants, le film de Scott Cooper devient rapidement beaucoup plus nuancé en montrant que chaque peuple possède des éléments vertueux, d’autres maléfiques et surtout beaucoup d’autres se situant dans une zone grise. Il montre également que les combats de cette époque n’opposait pas uniquement les blancs et les indiens mais que les blancs pouvaient s’entre-tuer et que les peuples indiens pouvaient s’affronter entre eux (ici les Comanches et les Cheyennes). Le tout est traité avec une dureté et une sécheresse assez grandes. Nous sommes donc face à un film intelligent avec des thématiques très intéressantes. Hélas, cette volonté de réalisme extrême entraîne une absence totale d’humour ou de moment de répit. Ainsi, la lourdeur ambiante s’accompagne ainsi d’une impression de longueur qui devient rapidement gênante. On peut donc trouver qu’Hostiles est un film intelligent mais qui peut avoir tendance à ennuyer.
Hostiles : un western philosophique défendant la cause amérindienne tourné dans des décors naturels magnifiques. Christian Bale en capitaine torturé est magistral et les autres acteurs également efficaces. Beaucoup d'humanisme pour ce film si bien qu'on frise le déluge de bons sentiments. Mal dirigés dans leur personnages, on a peine à croire quand même à ce changement d'attitude du soldat sans pitié ou du chef indien cruel, de la veuve qui veut vite tourner la page et s'attache à son sauveur. Beaucoup de plans et de séquences inutiles ou mal interprétés pour une durée bien trop longue accentuée par cette lenteur mis en exergue avec des prises de vue interminables par moment. Aurait pu mieux faire...
Esthétiquement renversant, Hostiles n'est malheureusement pas captivant. Scott Cooper reprend tous les attraits classiques du western dramatique pour les incorporer dans un visuel moderne. Trop classique, malgré ses questionnements métaphysiques et son casting de premier ordre, Hostiles finit par ennuyer.
un western estassez classique parlant un peu de rédemption, de racisme ,de l'acceptation de tolérance le tout dans la violence.les images sont recherchées , stylisées avec pas mal de gros plans mais l'histoire est ordinaire et un peu répétitif depuis'"little Big man"
Un assez joli film, emmené sur un rythme parfois excessivement lent, et qui, malgré une volonté évidente d’aborder en particulier les rapports indiens-américains sous un angle nouveau, n’évite cependant pas certains clichés du genre. Christian Bale y est imposant à tous les sens du terme.
Un western avec des attaques d'indiens comme dans les films de John Ford,c'est ça que j'aime bien mais à la fin je soutiens des propriétaires terriens qui refusent qu'un indien soit entérré sur leurs terres,spoiler: ils sont lachement assassinés par une femme et Christian Bale.
Le western, ce genre devenu si rare... Il devient donc d'autant plus important que ceux que nous découvrons aujourd'hui soit réussi, ce qui est plutôt le cas concernant « Hostiles ». Premier constat : visuellement, c'est très fort. Excellemment filmé, exploitant remarquablement ses paysages, cette traversée sauvage offre un dépaysement total, où la photographie apparaît comme un élément majeur pour la meilleure immersion possible. Dommage que Scott Cooper, au-delà de son grand talent de plasticien, ne parvienne pas à créer une tension beaucoup plus forte, le rythme s'avérant assez lent, presque contemplatif parfois, au point de me faire décrocher à certains moments. Heureusement, la présence de personnages souvent intéressants et complexes permettent de compenser cette impression, notamment à travers la présence de Ben Foster ou la relation de plus en plus respectueuse entre Blocker et Yellow Hawk, la belle interprétation générale (notamment d'un Christian Bale aussi sobre qu'inspiré) venant renforcer cette impression presque « majestueuse », où la violence est finalement peu présente, même si on la sent capable d'exploser à plusieurs reprises. J'en regrette d'autant plus ce rythme parfois si lent, empêchant ce très beau spectacle d'exprimer tout son potentiel. Maintenant, c'est un vrai film, loin de ce qui peut nous être proposé habituellement aujourd'hui. C'est du cinéma, non sans réserves « rythmiques », mais du cinéma. Pour cela, « Hostiles » doit être salué et, qui sait, la fatigue n'ayant pas aidé mon jugement, peut-être même reverrais-je mon opinion à la hausse dans le futur. En tout cas, je ne saurais que trop vous le conseiller afin de vous forger votre opinion, si possible sur le plus large écran...
On fait fasse à un périple lent ou l'on admire avec brio les paysages qui sont respecté d'un réalisme à toute épreuve (et automatiquement la violence des Cheyennes qui peut intervenir à tout moment) Loin des western ihnabituel, nous en voici un sur un ton assez grave et majestueux. Ou l'on nous narre une histoire assez forte sur des ennemis ou ils seront contraint de faire alliance... Icii le coté Far West est ici décrit comme un monde impitoyable ou l'on appelle facilement la vengeance, la cruauté.... Enfin un peu chacun pour sa peau^^. Un petit western comme on voit pas souvent mais qui a la qualité des grands et qui aborde une partie de l'histoire que l'on ne voit pas spécialement dans les autres productions. Les acteurs interprétant bien leur rôle, ce qui ajoute un petit truc vis avis des personnages et de l'histoire.