Très déçue par ce western construit toujours sur le même enchaînement de situations : attaque, chevauchée, nouvelle attaque, etc... Le renversement d'attitudes et de sentiments entre Wes Studi, le chef indien et Christian Bayle n'est vraiment pas crédible ; c'est un soldat complètement endurci par tout ce qu'il a vécu et il tombe dans un sentimentalisme lui aussi absolument pas crédible ni d'ailleurs la fin complètement "happy end".
Servi par un bon casting et un scénario alléchant, le western de Scott COOPER avait tous les ingrédients possibles pour faire un excellent film. Malheureusement, "Hostiles" se plante dans ce qu'il essaye de faire. Le film hérite d'une mise en scène plate et d'un discours très pompeux. Il n'y a pas de rythme, ça manque d'émotion et on s'ennuie ferme devant le long périple de ce gardien de prison interprété par Christian BALE. Le film ne prend aucun risque et manque cruellement d'ambition.
Voilà un film que je désirais énormément découvrir et qui s'avère une belle déception du moins pour ma part car je ne rejoins pas la majorité des critiques encensant ce western. Peut-être suis-je passé à coté de cette œuvre mais je la trouve assez creuse ; Hostiles commence pourtant de manière solide et laisse présager du bon et beau cinéma. Beau ce film l'est en effet car la mise en scène et la photographie sont de qualité mais là ou le bât blesse c'est le scénario que j'ai trouvé assez faible voire creux en fait à partie de la fin de la première heure spoiler: le moment où ils découvrent que les Comanches ont été tués Hostiles n'a plus rien à raconter. La seconde heure se traîne et n'apporte rien au film à part ce personnage de soldat qui doit être exécuté même la sorte de rédemption du Capitaine Blocker est déjà faite (un peu trop rapidement d'ailleurs pour une personne détestant tant les Indiens), le personnage de Rosamund Pike m'a semblé un peu inutile (niveau personnage féminin une des Indiennes aurait dû être mise en avant). Sinon c'est bien joué sans non plus que je sois époustouflé par la prestation des acteurs, beaucoup de scènes un peu longues et parfois lourdes ; dans une approche plus ou moins similaire Fureur Apache (1972) de Robert Aldrich est davantage à mon goût.
Même si j'en avais entendu du bien, je n'ai pas été convaincu par Hostiles. Si le message du film et sa conclusion sont intéressants et très réussis, je trouve malheureusement que c'est noyé dans un trop plein de blabla et de scènes au rythme très lent. La réalisation et les acteurs sont très bons mais pour autant, il manque un quelque chose dans les dialogues et dans l'écriture des personnages pour les rendre vraiment passionnants et touchants, ce qui fait qu'avec sa longue durée, Hostiles m'a plus endormi qu'autre chose. Dommage.
un film d'un ennui intenable. Malgré quelques scenes d'action et encore...ce film ne tient pas les routes avec les grands westerns americains. John ford doit se retourner dans sa tombe. Et force est à dire que christian bale et loin de ressembler à john wayne. Un film d'un ennui totale. 2 etoiles pour les superbes paysages americains
film tiède sans aucun suspense et surtout sans émotion tout est téléphoné, surjoué le scénario est invraisemblable en un mot on ne croit pas une seconde à cette histoire n'est pas John Ford qui veut !!!
Les westerns avec l'opposition indiens et blancs sont désormais rares sur le grand écran. des décors spectaculaires, une lumière superbe et au milieu d'une certaine barbarie, quelques moments d'humanité. Mais globalement, l'ambiance, certains dialogues et le rythme sont sous anesthésie jusqu'à une fin précipitée. Bien réalisé mais pas vraiment novateur et palpitant.
J'avais placé beaucoup d’espoirs en allant voir ce film et je dois malheureusement reconnaître qu’il m’a terriblement déçu ... Non pas par Christian Bale (un acteur toujours excellent) mais surtout par un scénario terriblement prévisible (quand on commence à deviner ce qu’il va se passer à l’avance, en règle générale, c’est que c’est mauvais signe ...). Si on ajoute que ce western est plus une peinture humaine qu’un "vrai" western et que le rythme est très lent (ça n’est pas pour me déplaire sauf qu’à un moment, il faut un peu d’action ...), la coupe est pleine et l’ennui guette ...
Puissant dans son interprétation de la nature humaine, Hostiles vient nous remuer comme un bon film peut le faire. Partant de cela, cette interprétation n’apporte cependant pas d’originalité dans le genre.
Un western moderne, très (trop) lent et avec des bons sentiments anachroniques: le message est clair, les américains ont été exagérément hostiles avec les natifs indiens mais spoiler: tout est bien qui finit bien vu que tout le monde s'aime à la fin ... Y compris le capitaine yankee qui a passé sa carrière à haïr ces "sauvages" et à leur faire la guerre mais qui spoiler: comprend à l'heure de sa retraite qu'ils sont semblables à lui . Y compris cette colon qui a vu sa famille se faire massacrer, quispoiler: hait également ces indiens mais qui va prendre sous son aile une pauvre enfant orpheline . Bref des bons sentiments 21°siècle adaptés à un film se passant à la fin du 19ème. Au delà de ça, les moyens ont été mis dans la reconstitution de l'époque, dans la photographie des vastes plaines de l'ouest et Christian Bale tient le film sur ses galons.
A force de se flageller et de demander pardon, le cinéma américain tourne son western en panoplie de contrition. Les paysages sont magnifiques (décors naturels, évidemment !), comédiens et comédiennes apprêtés pour le sujet, et la mise en scène langoureuse qui s’accorde à cette mission en rémission pour un soldat devant escorter un chef indien, à la veille de sa mort. Les deux hommes se sont sauvagement combattus et la haine demeure encore dans leur regard quand débute le chemin de croix. Pénitence pour le héros d’autrefois dont la conduite intérieure le mène à un examen de conscience approprié sur ce qu’il l’animait autrefois. Que le cinéma réfléchisse sur cette Histoire cruelle et dévastatrice ne manque pas de panache, mais le faire de manière aussi angélique, voire candide, amenuise la force du propos. Que dire alors du jeu monotone de Christian Bale contrebalancé par l’interprétation assez juste me semble-t-il de Rosamund Pike victime de la barbarie indienne, mais pleine d’une charité chrétienne que le western d’aujourd’hui se charge de mettre en scène. Pour en savoir plus :lheuredelasortie.com
Un capitaine de cavalerie doit escorter, contre son gré, son ennemi, un vieux chef indien. Un western lyrique qui parle de rédemption, avec une belle qualité dans la mise en scène, desservi malheureusement par son rythme trop lent, malgré la composition sobre et puissante de Christian Bâle.
De toute évidence, le but de Scott Cooper était de faire un western qui apporte une réflexion profonde, motivée par de bonnes intentions sur les clivages ethniques, encore très névralgiques, dans la mémoire collective Américaine. Sauf qu’il le fait de manière assez grossière. Les dialogues semblent parfois des tracts. Les ressorts dramatiques de l’histoire sont peu crédibles au regard de l’Histoire, et au regard aussi de la psychologie des personnages de l’intrigue elle même. Faire reconduire un chef indien rebelle malade prisonnier vers sa terre natale, ne paraît pas vraisemblable d’autant que la requête a mille fois été présentée au Président, pour Geronimo, sans avoir jamais été acceptée. La présence d’un Français, et d’un noir sudiste, Caporal dans le 7ème de Cavalerie, paraît fort incongrue. Le transport d’un assassin d’une famille Indienne pour être pendu, paraît d’autant moins vraisemblable, que son accompagnateur s’est rendu célèbre pour son traitement cruel des « Natives ». Quand aux revirements psychologiques des protagonistes, ils semblent tout à fait artificiels et créés pour le besoin du message que Scott Cooper voulait, généreux, pacifiste, et pénitent. Le dernier règlement de compte semble se dérouler de manière tout aussi improbable que le reste. Quant à la scène finale, elle est d’une ambiguïté qui semble être l’apanage des films de Cooper.