La dame Nadège Loiseau, après un court métrage (qu'apparemment personne n'aura vu) intitulé "Le Locataire" a su trouver, quasi-quadra, le financement pour un "long", intitulé "Le petit Locataire" (de la suite dans les idées pour les titres, donc). La réalisatrice/scénariste s'est adjoint, à l'écriture, 3 coauteurs (dont la - presque - dame Mitterrand, MP). Qu'en est-il de cette abondance de... talents, au résultat ? L'argument de départ (et de base de l'histoire entière) est la grossesse tardive de la pré-ménopausée "Nicole Payan" (Karin Viard), 49 ans. En fait, une habituée des états gravides non-souhaités
(l'aîné de ses enfants, Vincent, 34 ans, cuistot à bord d'un sous-marin de son état, fut l'accident des rapports précoces avec "Jean-Pierre Payan", lui aussi ado alors ; quant à la cadette, Arielle, ouvrière dans une usine de saucisses, et mère célibataire d'une gamine de 6 ans, sa naissance est due à un accident de... stérilet, 11 ans plus tard - mais que le spectateur se rassure : les Payan acceptent les cadeaux de la Providence - ou du Hasard, comme vous voulez, et aiment leur progéniture !).
Où l'on voit que pour nos "héros", ne s'applique jamais d'emblée le célèbre "Lorsque l'enfant paraît, le cercle de famille applaudit à grands cris" (d'un certain Hugo), mais que les choses s'arrangent vite. Cela va se vérifier avec ce nouveau rejeton à naître. On se dit que l'on va être indulgent sur de nombreux détails
(ainsi, un salarié en période d'essai comme JP ne sera pas "licencié ; il est par ailleurs fort improbable que l'usine de saucisses fonctionne un dimanche, jour de la "finale" du concours de gymnastique, ou que les Payan aient envisagé sérieusement de rallier en scooter Chamoux-sur-Gelon - Savoie - et les Pays-Bas, où d'ailleurs ils trouvent sans hésiter la bonne clinique d'IVG.... "just on time", bien sûr, quand la législation néerlandaise impose un "délai de réflexion" de 5 jours, pour les grossesses entre 6 et 24 semaines... ceci n'étant que de simples exemples d'incohérences...)
, pour se concentrer sur l'étude de moeurs.... Histoire(s) de famille - pertinence, émotion et pétillance..... Hum...Personnellement, ai eu à visionner un film racontant des banalités, sur un ton banal, avec des personnages sans relief - et sans saillies humoristiques dignes de ce nom. Encore une "comédie à la française" se signalant par sa médiocrité (coproduction du Service public télévisuel..). Tous azimuts. Un (petit) accessit ("une étoile") pour KV, et Hélène Vincent ("Mamie Violette" - dite "Mamilette").