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    Une femme fantastique
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    85 critiques spectateurs

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    amafu
    amafu

    6 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    On reste sur sa faim devant ce film, qui montre une femme transgenre venant de perdre son compagnon en butte à l'hostilité de sa belle-famille. L'actrice principale est excellente, mais le scenario traine en longueur, et certaines scènes sont trop longues et inutiles. La scène où Marina lutte contre le vent est trop démonstrative, celle où elle est dans le sauna torse nu met un peu mal à l'aise, et pourquoi toujours faire référence à Almodovar ? Ce dernier a des extravagances, une flamboyance que ce film n'a pas. Et j'ai eu l'impression que le réalisateur ne savait pas trop comment finir son film. Bref une petite déception tout de même.
    Lil0uche75
    Lil0uche75

    4 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2017
    On ne s'y attend pas. Je ne pensais pas pouvoir m'attacher au personnage, mais au delà de l identité, l'amour reste universel.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2017
    Risqué mais maîtrisé, "Une femme fantastique" est un long métrage touchant sur un thème important abordé avec beaucoup de délicatesse. Le film touche directement à travers des scènes très impactantes et formidablement bien mises en scène. Sebastián Lelio équilibre son film pour le rendre émouvant mais sans jamais sombrer dans la facilité et en restant toujours digne. Le film peche un peu dans son scenario qui manque de consitance et de maitrise. La narration du film est prévisible mais l'inventivité de la mise en scène et la puissance du sujet rattrape ce défaut. Le film abandonné aussi soudainement des sous intrigues abordés au début du long métrage qui perd alors un peu en cohérence. Mais au delà de ces détails, "Une femme fantastique" est un très bon film, beau et émouvant qui a en plus le mérite de s'intéresser à un sujet d'actualité complexe qu'il traite avec beaucoup de justesse, bref un film à voir.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juillet 2017
    Sebastian Lelio est un réalisateur obsédé par le rapport à la discrimination, notamment sexuelle. Après son très joli "Gloria", il récidive avec un récit sur un transgenre, apportant en sus la dimension intergénérationnelle. Le film se passe à Santiago du Chili, et chose frappante, le regard de la caméra fait immédiatement penser à Almodovar. Almodovar, non pas tant pour le sujet dans la mesure où le réalisateur espagnol s'attache souvent plus à l'extravagance que le réalisme du scénario, que dans la manière dont les deux cinéastes filment la ville. Lelio parvient à dénicher aux quatre coins de Santiago des fresques, des bars absolument incroyables, des façades d'immeuble, qui dénotent un pays en pleine mutation moderniste, tant dans son architecture, son économie que sa morale. Mais la transexualité n'est pas des plus faciles à accepter, d'autant quand votre ancien conjoint vous a quittée pour un travesti. L'acteur principal tient d'un bout à l'autre du film, une présence faite tout à la fois de profondeur, de légèreté et de beauté. On regrettera les échappées à tendance spirituelle qui peuvent certes être assimilées à des hallucinations visuelles, mais elles n'ont pas grand intérêt dans ce récit sensé dérouler la complexité identitaire d'un transgenre, la discrimination et le rejet sociaux dont il fait l'objet, et plus généralement la difficulté à aimer quand on sort des sentiers battus. La musique, déjà présente dans "Gloria", est très belle, jouant entre le clacissisme et la contemporanéité. En définitive, le caractère ambigu de la temporalité musicale rejoint celui d'un pays, le Chili, prêt à traverser les réformes morales et idéologiques qui s'impose, tout en se repliant derrière des réflexes réactionnaires. "Une femme fantastique" est un beau film, parfois un peu trop consensuel dans sa forme, et qui n'a pas retrouvé les vibrations émotionnelle du précédent "Gloria".
    poet75
    poet75

    272 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Les films qui ont pour ambition de nous inviter à changer nos regards sur autrui, à abandonner nos regards de défiance pour adopter ceux de la bienveillance, sont toujours les bienvenus, dans la mesure où ils sont réalisés avec talent. C'est incontestablement le cas de cette œuvre du chilien Sebastián Lelio qui y dresse le portrait d'une transsexuelle, non pas d'une manière militante mais précisément pour bonifier, voire pour réparer si besoin est, nos regards si facilement encombrés de préjugés et de doutes dès qu'ils se posent sur ce qu'ils estiment différent.
    En vérité, c'est un couple d'amoureux qui constitue le pivot de ce film et ce couple est formé de Marina (Daniela Vega) et d'Orlando (Francisco Reyes), un homme beaucoup plus âgé que sa compagne. Mais qu'importe la différence d'âge ! Quand Orlando regarde Marina chanter sur la scène d'un club, on comprend aussitôt que ces deux-là s'aiment d'un amour vrai et sincère. Et qu'importe que Marina soit une transsexuelle comme on le découvre rapidement ! Cela ne brouille aucunement le regard d'amoureux d'Orlando qui projette de l'emmener bientôt visiter les chutes d'Iguazú. Malheureusement, il est une autre invitée qui se plaît à tout perturber : elle s'appelle la mort ! Pris de malaise durant la nuit et ayant fait une chute dans des escaliers, Orlando est emmené d'urgence par Marina jusqu'à une clinique, mais en vain. L'homme décède d'une rupture d'anévrisme.
    C'est alors que commence pour Marina la lugubre ronde des regards mauvais. Les regards de ceux qui jugent, les regards de ceux que la différence effraie. Le corps d'Orlando étant couvert de bleus et sa tête étant marqué d'un hématome du fait de sa chute, la police ne tarde pas à se mêler de l'affaire. Apparaît donc le regard suspicieux d'une inspectrice, son regard déshumanisant qui ne se réfère qu'aux procédures à suivre et son regard de curiosité malsaine lorsque Marina est examinée jusque dans son intimité !
    Viennent aussi les regards méfiants, hautains, rancuniers, voire haineux, des proches du défunt (ou, en tout cas, de sa famille, le mot « proches » n'étant peut-être pas le plus indiqué). Hormis le frère d'Orlando qui n'est pas dénué d'élans de compassion, les autres n'ont qu'un désir, se débarrasser de celle qu'ils considèrent comme une intruse, ne plus la voir, la chasser et, bien sûr, sans lui accorder quoi que ce soit. C'est le cas de l'ex-femme d'Orlando, qui ne cache pas son mépris, comme celui de son fils pour qui Marina n'est rien d'autre qu'une sorte de monstre. Terribles regards que ceux dont se targuent ces gens-là !
    Heureusement, Marina n'est pas du genre à courber l'échine ni à se laisser piétiner par les humiliations. La force de se battre, elle la puise non seulement en elle-même mais surtout dans le regard de ceux pour qui elle n'a rien d'excentrique : spoiler: non seulement sa sœur, qui intervient lors d'une des scènes du film, mais, bien davantage encore, Orlando lui-même à qui la magie du cinéma permet de donner une présence au-delà de la mort. Le temps d'échanger un regard d'amoureux et le temps d'un baiser sont les plus précieux qui soient. Marina y trouve une vitalité et une volonté insoupçonnées. Jusqu'à une sorte d'apothéose finale toute remplie d'espoir. Car Marina, qu'on a entendu chanter, au début du film, une chanson de cabaret, prend aussi des cours de chant lyrique au point de se produire sur la scène d'un théâtre et de chanter, de sa voix qu'on peut associer, me semble-t-il à une voix de haute-contre, l'air fameux du « Xerxès » de Haendel, « Ombra mai fu »
    . Comment mieux terminer ce film bouleversant et mêlangeant judicieusement les genres (drame, psychologie, policier, fantastique...) que par ce moment de pure grâce et d'exquise beauté ? Qui osera encore regarder Marina avec les yeux inquisiteurs de qui la considère comme un phénomène ? Marina n'est pas un être étrange, elle n'est rien de plus qu'une femme, mais « une femme fantastique » ! 8,5/10
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Il n’y a déjà pas beaucoup de film contre l’homophobie, alors contre la transphobie….Je crois que c’est le premier que je vois. Déjà auteur d’une belle réussite avec Gloria (2014), Sebastian Lelio nous livre à nouveau un formidable et étonnant portrait de femme, pudique et touchant. Pour se faire, sa caméra reste toujours aussi discrète pour suivre le parcours d’une femme ordinaire, mais comme nous le suggère le titre, fantastique. Sa mise en scène est simple et épurée, ne s’encombrant d’aucun artifice, aucune lourdeur, aucune longueur. Marina veut juste aller de l’avant et dire adieu à l’homme qu’elle aime. Tout comme Gloria voulait juste vivre sa vie. Elles pourraient être mère et fille, tante et nièce, ou même sœurs. Le scénario (prix du scénario à Berlin) est un pur joyau de dignité, de finesse, de tendresse et d’amour (Grand Prix à Cabourg). Tout autant de cruauté et de bêtise. Celle de ceux qui ont peur de ce qu’ils ne connaissent pas, peur de ce qui dérange leur petit confort. Pour incarner Marina, il fallait une grande actrice. Daniela Vega n’est pas connue et c’est seulement son deuxième film mais elle est absolument formidable. Une des plus belles performance féminines vue depuis longtemps. Le reste du casting est à la hauteur grâce à une direction d’acteurs sans faille. Quand, en plus, les images sont superbes et la musique sublime...
    Voilà donc un film fort sur un sujet délicat et encore, malheureusement, hautement tabou, mais sans pathos, sans misérabilisme, sans voyeurisme aucun. Sebastian Lelio est décidément un réalisateur à suivre, il nous livre ici l’un des plus beaux films de l’année. C’est fort, c’est dur, c’est beau, ça restera longtemps en mémoire, c’est donc un coup de coeur.
    Yves G.
    Yves G.

    1 464 abonnés 3 489 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Mise à part leur différence d'âge, Marina, jeune et sexy, et Orlando, la cinquantaine grisonnante, forment un couple ordinaire. Ils dînent ensemble au restaurant, font l'amour, partagent le même lit. Sauf que Marina n'est pas une femme tout à fait ordinaire. Elle est transgenre et la famille d'Orlando n'a jamais accepté son existence.
    Tout se complique pour Marina lorsque Orlando est victime d'une rupture d'anévrisme qui le tue. Seule avec son chagrin, Marina doit se battre pour être respectée. Se battre avec la famille d'Orlando qui refuse qu'elle assiste à ses funérailles. Se battre contre la société toute entière qui n'accepte pas son identité.

    "Une femme fantastique" est un film à thèse. C'est ce qui fait sa force. C'est ce qui constitue aussi sa principale faiblesse.

    Sa thèse est belle : l'identité transgenre et le droit d'être reconnue pour ce que l'on est. Nul doute que "Une femme fantastique" fera un tabac dans les festivals LGTB ou en introduction d'un séminaire queer. C'est à ma connaissance la première fois que la tête d'affiche est jouée, avec autant de justesse, par un acteur transgenre. De tous les plans Daniela Vega est parfait/e. Elle a l'ambiguïté qui fait la crédibilité de sa composition. Sa féminité va de soi et ne va pas de soi. Dans un plan elle coule de source ; dans un autre elle sonne faux.

    Où le bât blesse-t-il ? Dans la perfection morale de Marina. Sa dignité dans le deuil, sa colère rentrée sont admirables. Trop. Eût-elle montré quelques failles, Marina aurait été plus humaine. Plus touchante. Et au final, comme "Gloria" dans le précédent film de Sebastián Lelio, plus convaincante.
    dominique P.
    dominique P.

    838 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2017
    J'ai été conquise, scotchée et bluffée par ce drame psychologique et humain.
    Une personne transgenre de 30 ans (Marina) est en couple avec un monsieur quinquagénaire.
    Tout va bien et ils sont heureux.
    Malheureusement le monsieur décède d'une rupture d'anévrisme.
    A partir de là, Marina va vivre des choses extrêmement pénibles.
    Outre la douleur d'avoir perdu un être cher, son compagnon, elle doit faire face à l'hostilité de la famille du défunt (à part un monsieur compréhensif et gentil mais il est bien le seul).
    Elle va devoir quitter l'appartement, on lui interdit de venir aux funérailles, la police l'embête également et en plus la famille veut lui prendre le chien qu'elle avait avec son compagnon décédé.
    Ce film est très bien réalisé et interprété et il est très intéressant.
    On est totalement en empathie avec le personnage principal qui souffre psychologiquement.
    Cette histoire présente beaucoup de sensibilité, d'intelligence et d'émotions.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 juillet 2017
    Il n’est pas facile de donner un avis sur ce film sans en dévoiler l’intrigue … ce qui explique peut-être le décalage entre le nombre d’avis et le nombre de critiques … mais certains le font sans pour autant être censurés ?
    Marina (Daniela Vega) voit son amant, âgé de 20 ans de plus qu’elle, Orlando, mourir brutalement et du fait d’un secret que seul Gabo, un proche de la famille du défunt, connaît, et la réaction de la famille est extrêmement violente à son égard.
    Marina est par les critiques professionnels qualifiée de « forte et courageuse » mais pour ma part alors qu’elle a déjà eu de terribles épreuves à franchir, elle fuit souvent : à l’hôpital qu’on apprend son secret ; à la veillée funèbre où sa présence est interdite où elle repart en moins de 5 minutes sur le simple conseil de Gabo ; idem à l’enterrement où elle défonce le toit de la voiture de la famille avant d’arriver bizarrement guidée par un mystérieux inconnu dans les sous-sols du crématorium juste avant que le corps d’Orlando ne soit incinéré …
    Certes Marina a plié l’échine (cf. la scène contre le vent) et dit « avoir tourné la page » après cette histoire … et à la fin on la voit chanter un air lyrique en diva ce qu’elle voulait être grâce à un professeur de chant lyrique qui se dit être « ni son père, ni son psychiatre ».
    Le film est traité de façon linéaire avec quelques effets intéressants de lumière … mais je suis assez surpris qu’il ait reçu à Berlin un ourson d’argent pour le scénario … même quand on connait le « secret » de Marina !
    Certains comparent Sebastián Lelio à Almodovar … mais où sont la fantaisie, l’humour, l’autodérision de Pedro ?
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 juillet 2017
    Super film plein de sensibilité l actrice crève l écran la musique belle leçon de vie magnifique à voir absolument
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Au-delà du "buzz" autour du film (un trans pour la première fois à l'écran) on peine à s'accrocher au personnage et à l'intrigue, sans grand intérêt. On est loin de la sublime Gloria, sujet de son précédant film...
    Loïck G.
    Loïck G.

    337 abonnés 1 671 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Pour évoquer le transsexualisme, l’auteur de « Gloria » reprend l’idée d’une femme extraordinaire transposée cette fois dans un monde totalement hostile. L’héroïne est la cible de toute une famille que le père a quittée pour cette femme. Sebastián Lelio n’instruit pas à charge le procès des uns ou des autres, mais dans la quête d’identité de Marina c’est un double reproche que lui adresse la société. Terrible d’abord au regard d’une relation quasi incestueuse (20 ans d’écart), cruelle puisqu’on lui refuse le droit à disposer de son corps. La confrontation n’en est que plus violente même si l’acte demeure souvent en deçà d’une expression terriblement cruelle. C’est tout le talent du cinéaste que de concentrer dans son héroïne (excellente Daniela Vega) toutes les tentions maintenues par un scénario qui ne retient que l’essentiel et le conjugue avec une belle dextérité. Au point que l’œuvre est vite aboutie et que le trop-plein devient langoureux, presque pathétique. La femme fantastique se laisse emporter par ses élans.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    LaureP
    LaureP

    11 abonnés 199 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juillet 2017
    Je suis allée voir ce film sans rien savoir du sujet, du réalisateur ni de l'actrice. Je l'ai vraiment prise pour une femme jusqu'à ce que l'histoire révèle qu'elle ne l'est pour l'instant qu'en devenir. Beau, bien filmé, belle histoire d'amour, de triste (même si compréhensible) rejet familial. Marina défend son amour et son identité. Elle est magnifique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2017
    On est bien sûr un peu sur les terres d'Aldomodovar à la fois par le sujet et le traitement. Magnifique, réalisate et onirique à la fois.
    Stéphane C
    Stéphane C

    60 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juillet 2017
    Après l'excellent "Gloria", Sebastián Lelio (le "Almodovar" chilien) revient avec un nouveau superbe portrait de femme et ne met aucun doute quant à la féminité de Marina ... un drame touchant qui balaye les tabous d'une société chilienne encore très réactionnaire ... Daniela Vega est superbe ! 🎬🎬🎬🎬
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