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    The House That Jack Built
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    3,6
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    175 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Excellent film de Lars Van Trier, qui peut choquer, mais qui décrit fabuleusement les mécanismes de fonctionnement d'un psychopathe via un Matt Dillon monstrueusement effrayant. La mise en scène est efficace et même si la première partie est un peu longue, j'ai passé un excellent moment. Je recommande sans modération.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    7 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Un film qui fait froid dans le dos.
    Dillon joue brillamment le psychopathe asentimental, et le découpage en plusieurs parties est très bien trouvé et monté (tout comme l'ensemble du film).
    Dommage que les personnages féminins ne soient jamais plus forts et en compétition avec ce malade à lier.

    Bravo à la séquence de la chasse par ailleurs, elle reste en mémoire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Gore, barré et d’une lenteur et répétition de scènes affligeantes. Beaucoup de gens sont sortis pendant le film. Nul de mon point de vue.
    Etienne G
    Etienne G

    55 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Un artiste peut-il nier la beauté dont les ténèbres peuvent être le terreau, par peur, souci opportuniste, d’effrayer son public? Une vision artistique le reste-elle si elle laisse la morale s’inviter dans le processus créatif? Ce film est une réflexion sombre et libre sur l’Art et le spectre le plus large possible de la légitimité de cette création artistique. Ce film déplait volontairement par sa violence pour plaire à celles et ceux qui passeront outre et y verront un coup de pied franc mais honnête dans le cadre des consciences en évolution. Qu’est-ce qui est horrible et mal aujourd’hui et pourquoi? Je comprends que le film déplaise si on ne fait aucun pas vers lui et le subit. J’ai détesté les scènes de violences physiques et psychologiques mais je me suis senti respecté sur un plan intellectuel parce que j’ai du remettre en question ma vision morale du bien et du mal, de l’agréable et de l’horreur, de la liberté, à travers un film brut mais diablement malin qui me fait confiance pour questionner nos conventions de sociétés, quitte à y revenir pour mieux les apprécier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    Excellent! Tout d'abord, le type de narration est intéressante, la complexité des personnages (très bien joués par ailleurs) est intriguante, et l'histoire a un super fil rouge. À voir absolument, avec le cœur bien accroché ;)
    Boré I.
    Boré I.

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    une formidable œuvre sur le passage à l’acte...L’art comme le crime ne supporte pas la morale. L’artiste se doit d’être libre, de s’affranchir des contraintes, il a le droit de montrer l’immontrable… tant c’est à travers le prisme de son regard.
    desiles ben
    desiles ben

    31 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 octobre 2018
    Affligeant. Le mélange entre la monstruosité des actes montrés et le côté grand-guignol de la mise en scène devient vite insupportable. C'est plus une parodie de thriller qu'un thriller.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 octobre 2018
    Il y a quelque chose d'effroyablement triste dans la façon dont Lars von Trier saborde son talent au fil du temps.

    Les petites provocations du film (dont l'ablation d'un sein dans l'indélicate intention d'en faire un porte-monnaie, une fois la peau tannée) ne paraissent finalement que roupie de sansonnet face à l'incroyable naufrage en continu que constitue la filmographie de Lars von Trier.

    Le nouvel opus de l'âme damnée danoise se situe dans le prolongement de l'exercice précédent, l'inégal et indécent Nymphomaniac : scènes tirées d'une même vie à plusieurs années de distance, voix off omnisciente, focus sur une addiction mal contrôlée, le tout entrelardé de considérations diverses sans grand rapport avec le schmilblick (Glenn Gould, Gauguin, les nazis, Klimt, les cathédrales...).

    Pour ma part je n'ai pas vraiment ressenti de malaise en regardant ce film censé en générer. La logorrhée incontrôlée du personnage principal devient au fil des séquences de plus en plus ennuyeuse, et à l'initiale curiosité malsaine succède vite un ennui carabiné.

    La descente finale aux Enfers n'est au final suivi que d'un oeil attristé, bien loin de l'effet dantesque qu'elle est probablement destinée produire.

    Peu dérangeant, ponctuellement séduisant, The house that Jack built finit par paraître inutile, tant l'ego malade de son auteur en vient à contaminer son oeuvre. Une petite chose.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    Un Lars Von Trier déchaîné, en roue libre qui offre un film de genre très efficace, drôle et surtout perturbant et inquiétant...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 octobre 2018
    Un Matt Dillon extraordinaire dans le rôle de Jack un dangereux psychopathe sanguinaire tueur en série qui n'a aucune limite et qui n'hésite pas à commettre des crimes de plus en plus atroces (d'ailleurs les derniers crimes qu'il projette de commettre ne sont pas sans rappeler des pièges dignes de Jigsaw!) Celui ci n'éprouve rien, pas le moindre sentiment ! Il converse avec avec un certain Verge qui se pose en psychanalyste. Ce film de Lars Von Trier est surréaliste, assez fidèle à ce qu'il produit d'habitude mais en mieux. On ne pourra pas nier que ce réalisateur controversé a un style bien à lui.
    amour13
    amour13

    48 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Je suis allé voir ce film parce que je vais toujours voir les films de Lars von trier et surtout pour Matt Dillon que j'aime depuis toujours et qu'on ne voit pas souvent à ma grande déception. Mais malheureusement, je suis sorti ce film est froid et n'a aucun intérêt. Lars von trier a magnifiquement bien commencé sa carrière de réalisateur avec Breaking the Waves puis Dancer in the dark ( bouleversant ) puis petit à petit, il n'a pensé qu'aux scandales qu'il procurait au festival de cannes avec ses films choquant pour maintenant faire un navet, dommage !
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    637 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 octobre 2018
    Présenté hors-compétition au dernier festival de Cannes, "The House That Jack Built" n'a pas manqué de faire scandal sur la Croisette, sept ans après sa dernière venue pour "Melancholia". En effet, plus d'une centaine de spectateurs aurait quitté la salle de projection, choqué par les meurtres perpétrés à l'écran. Attention, film interdit aux moins de 16 ans.
    C'est l'histoire de Jack, un architecte serial-killer qui considère chacun de ses meurtres comme une oeuvre d'art. Il n'agit pas dans le but de faire du mal mais plutôt pour assouvir un besoin de création qui pèse en lui. Par le biais de cinq incidents, on découvre ses différentes facettes et obsessions, ses risques encourus ainsi que son désir profond de créer sa maison.
    Certains crient au chef-d'oeuvre alors que d'autres sont offusqués. Moi, je ne sais pas trop quelle doit être ma réaction. Quelques idées m'ont plu mais le sens général m'a paru trop flou et l'éloge à la violence arrive vite à saturation, si bien qu'on ne sait plus pourquoi on est venu voir ce film (peut-être que c'est là son but ; nous déstabiliser face à nos attentes de spectateurs amateur d'hémoglobine). Cinéaste de la transgression, il aime détruire et bouleverser les images et dès le début, il joue avec nos connaissances du genre et nos attentes envers le film de serial-killer. Il s'agit du premier incident lors de la scène avec Uma Thurman : on sait ce qui va se passer mais on ignore quand ni comment et en cela, il interroge notre propre rapport à la violence via une malice intrinsèque.
    Il vient également parsemer son film de peintures et d'images d'archives répondant aux volontés d'"artiste" de son personnage principal. Dante, Goethe ou encore l'architecte de Hitler ; on sent une volonté de vouloir justifier l'innommable et l'horreur par le vecteur de la prouesse créative. C'est comme si le film déconstruit par son montage ce que le personnage tente de construire, notamment avec les grandes discussions philosophiques de Verge, l'interlocuteur invisible de Jack. L'art vient justifier le meurtre et est ici porteur d'une morale mais on regrettera le côté auto-complaisant lorsqu'il se met à diffuser les images de ses meilleurs films pour montrer la violence fictive.
    Malgré tout ces côtés apparement pensés et digne d'un cinéaste de cette envergure, on assiste à un film gore dont certaines scènes sont difficiles à avaler, extrêmement long avec des dialogues interminables. L'humour noir est l'outil propre au film et permet avant tout de prouver à quel point cet anti-héros est ridicule et bourré de TOC. Même si Matt Dillon a un côté très dérangeant, ça ne suffit pas pour trouver l'intérêt à cette violence gratuite, excessive, perverse et malsaine. Le but est peut-être de nous pousser à bout, de nous prouver notre humanité face à un excès sans limites de violence ? Ce qui est sûr, c'est que je préférais l'esthétique picturale de ses précédents films plutôt que cette nature morte brute et malade. Ah oui, et le rabâchage des images des camps d'extermination disant que ce fût le sommet d'une forme d'art, moi, je dis simplement non ! Surtout lorsqu'on sait les propos qu'a tenu le cinéaste par rapport au nazisme...
    En soit, "The House That Jack Built" provoque quelque chose en nous et sa mission est réussie. Mais n'allons pas appeler chef-d'oeuvre un film aussi macabre, auto-suffisant et répétitif...
    axelle J.
    axelle J.

    121 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    C'est trop macabre, trop dérangeant, trop outrancier, trop pénible, trop malsain.
    Un internaute dit que ce n'est pas un film pour les âmes sensibles.
    Personnellement j'ai vu les précédents films de ce réalisateur, je suis habituée à son style et surtout je ne suis pas une âme sensible.
    Mais là, les bornes de ce qui est acceptable sont largement dépassées.
    spoiler: Je pense que ce film est plutôt réservé (et ne pourra plaire) qu'aux âmes vraiment très insensibles, c'est pas possible autrement.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Entre films passionnants et d'autres médiocres, voire carrément insupportables, difficile d'y voir clair avec le cas LVT. Or, "The house that Jack built", en plus d'être un étrange et jubilatoire thriller où l'humour noir côtoie une terreur glaçante, jette un nouvel éclairage sur l'oeuvre du cinéaste, explique en partie son rapport à la violence et à la provocation. Même si le film fait parfois une confusion volontaire entre le point de vue de Lars et celui de Jack, tel ce passage sur les dictateurs perçus comme des artistes à part entière (idée du serial killer) qui renvoie aussi à la conférence de presse cannoise de 2011 et l'intervention peu intelligible sur Hitler, il fait l'effort de bien dissocier ce qui relève de la création d'un cinéaste et la vision artistique des meurtres par un tueur dont la bêtise égale l'atrocité des crimes. Beaucoup de spectateurs ont rejeté en bloc les scènes ultra-violentes qui parcourent le film, sous prétexte qu'elles seraient gratuites et trop dérangeantes. À toutes ces personnes, on serait tenté de répondre qu'un film de serial killer peut en soi ne pas être agréable à voir et surtout, c'est là l'important, que Lars met toujours une distance conséquente avec l'action, à travers la mise en scène (la scène de chasse filmée du point de vue de la mire du fusil, donc celui de Jack), l'écriture (l'humour qui penche parfois vers le grotesque) et un système dialectique dans lequel s'inscrit Verge, mystérieux personnage dont on ne connaît l'identité que dans le dernier segment du film. Non seulement cette figure crée de l'ironie en se moquant de Jack mais elle met en évidence le ridicule de ce tueur qui se prend pour un artiste alors qu'il est un architecte raté bourré de TOC : ne pas saisir les passages du premier degré – qui font réellement froid dans le dos – à une drôlerie sardonique qui discrédite totalement son principal protagoniste, c'est passer à côté du film et sa richesse de tons. La puissance dégagée par "The house .." est de prendre en charge le paradoxe de Jack, personnage somme toute peu intelligent mais qui parvient pourtant à ses fins de manière ignoble, par un montage ludique s'inscrivant dans la droite lignée de celui de "Nymphomaniac". Voir la mise en scène ultra-réaliste de la fiction s'interrompre et laisser place à des digressions inventives et savoureuses, notamment sous la forme d'images d'archives, procure un plaisir total, stimule quelque soit l'intérêt du contenu – la comparaison entre le pourrissement des cadavres et celui du raisin ne vaut que parce qu'elle est incongrue et parce que l'image soutient la voix-off. Que le "fond" du film soit "intellectuellement élevé" ou pas (notions très vagues) n'a aucune importance dans la mesure où la structure employée dénote d'une curiosité envers les images et leur utilisation que trop peu de réalisateurs ont aujourd'hui. Le film fait comprendre que LVT n'est pas un cinéaste réflexif mais un expérimentateur tantôt rigoureux tantôt désinvolte, qui s'amuse à créer des associations insolites et instructives désamorçant ici l'horreur de l'histoire racontée. Cette manière d'être frontal et détaché, cet intérêt pour les images hétérogènes et pour les tonalités contraires, nous permet d'affirmer une bonne fois pour toutes que Lars von Trier est un cinéaste qui ne peut s'épanouir qu'en mettant un pied dans le grotesque et un autre dans le sublime : David Bowie cohabite avec Glenn Gould, les reproductions kitschs de tableaux alternent avec des images filmées à la GoPro dans l'épilogue, l'humour noir peut enfin laisser place à l'émotion dans ce qui s'apparente au plus beau moment du film spoiler: et les larmes de Jack devant un pré des champs Élyséens qui lui rappelle un souvenir d'enfance, seul véritable instant de bonheur dans sa vie.
    On ne reviendra pas sur certains films ratés de Lars von Trier, on en réévaluera d'autres, mais ce qui est sûr, c'est que si le cinéaste tire sa révérence avec "The house that Jack built", alors il nous laisse avec l'une des propositions formelles les plus fortes et originales vues ces dernières années.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 octobre 2018
    C'est le premier film de ce cineaste que je vois. Le questionnement sur le bien/le mal, l'art, les icones, la psychologie ou la psychiatrie du psychopathe , l'enfer, le neant sont interessantes. La performance de Matt Dillon à souligner. Par contre c'est par trop grossier dans l'outrance macabre et dans les 'reponsed' apportees. Douloureux, c'est le mot que j'emploierais...
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