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sebou36
71 abonnés
381 critiques
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2,5
Publiée le 11 novembre 2018
Le sujet semblait sympa, mais le résultat n'est pas à la hauteur. La faute a un scénario confus qui n'exploite pas les situations. Là où Henri (portrait of a serial killer) gagnait en intensité , Jack se perd en longueur à force de digressions et de manque de logique scenaristique. Et le dialogue avec le diable est tellement pompeux et ridicule!
Ce qui se dégage du film Lars Von Triers est sa profonde vacuité, et un certain talent de narration. Le discours du cinéaste y est inintelligible, et ses provocations alternent entre malaise et absurdité. Car comment ne pas trouver absurde l'histoire d'un homme qui veut faire de ses crimes une oeuvre d'art.The House That Jack Built montre un homme profondément dérangé théoriser sur ses exploits criminels qui le film montre avec gourmandise (plus de 2h30, ce fut long). Ce n'est pas réflexif pour un sou, abject par moment, mais il faut le dire parfois hilarant comme cette scène ou Jack retourne sans cesse faire le ménage chez sa dernière victime mais encore une fois, ce film n'apporte rien au spectateur sinon du sarcasme. Tout cela reflète la personnalité de son réalisateur, brillant metteur en scène perdu dans de nébuleuses méandres. L'épilogue final dans les entrailles de l'enfer, est assez impressionnant par la force et la beauté de ses images.
Sept ans après la conférence de presse polémique de Melancholia, Lars Von Trier faisait son retour à Cannes avec The House That Jack Built, prudemment présenté hors compétition. Et cette fois, le cinéaste danois n'a même pas eu besoin de dire un mot pour se mettre les festivaliers à dos puisque les violentes aventures de son alter ego serial killer, brillamment interprété par Matt Dillon, auront suffi à vider la salle. La provocation, teintée d'une bonne grosse dose d'humour noir, est évidemment assumée à 100% par Lars Von Trier qui, derrière la subversion, livre aussi une passionnante réflexion sur la création artistique, non sans une certaine nostalgie pour la liberté des années 70 durant lesquelles l'action du film se déroule.
Un film qui mélanche horreur et comique, à ne pas mettre dans les mains des âmes sensibles qui ne se remettraient pas de certaines scènes. spoiler: Comme lorsqu'une mère est forcée à nourrir ses enfants déjà morts lors d'un petit pique nique,et ce avant de se faire abattre . J'ai personellement beaucoup aimé, mis à part les 30 dernières minutes, dont je ne saisis pas l'intérêt.
Une fois de plus le nouveau film de Lars von Trier, encore (et heureusement) présent à Cannes, divise la critique, partagée entre dégoût et émerveillement, et c’est à mon avis toujours le but recherché. Car ce grand auteur n’aura cessé tout au long de son œuvre de s’interroger sur notre condition humaine (ses vices et vertus) en bousculant la décence commune et les conventions narratives. À chaque fois il aura cherché de nouvelles façons de faire du cinéma, convoquant tous les arts, peinture, musique, littérature, théâtre, comédie musicale, pour inciter le spectateur à penser un moment (plutôt qu’à passer un bon moment). Impossible de rester indifférent à ses films, sauf peut-être les trois premiers, et encore. The House That Jack Built n’échappe pas à la “règle�, et représente sans doute la quintessence du style du réalisateur, qui à travers l’autoportrait de ce serial killer (Matt Dillon fascinant) interroge sa propre maniaco-dépressivité sous la forme d’un conte cruel et amoral d’une noirceur absolue. En déjouant sans arrêt l’attente du spectateur (qui espère un éventuel retournement de situation, le pauvre) Lars von Trier sacrifie tout sur l’autel de la création, et érige une figure grotesque de l’artiste contemporain (la sienne) à la fois photographe & architecte, en faisant preuve d’un humour glaçant. Un peu trop didactique par moment (du type leçon de choses qui enfonce le clou) ça manque parfois de légèreté, mais quelle formidable proposition de cinéma, magistrale et diabolique.
Critiquer un film de Lars von Trier est devenu compliqué tant il est difficile de séparer la création de son créateur. Car s’il l’on s’arrête à son créateur, il y a fort à parier que seul le rejet va subsister, tant ses propos et ses actes (réels ou supposés) ne sont pas réjouissants (et là je suis politiquement correcte, mais rassurez-vous, ça ne va pas durer). Cela devient encore plus compliqué avec son dernier film "The House that Jack Built" car chaque pierre de l’édifice est empreint du réalisateur. Véritable plongée dans les profondeurs d’une abyme Nietzschéenne, on peut être certain que Lars a passé beaucoup de temps à contempler les profondeurs… Pour nous livrer un film des plus étonnant. Le film est évidemment violent mais il serait réducteur de s’en tenir à cet aspect tant l’ensemble fourmille de quantités d’idées dont une large partie est excellente. L’étude de l’obsession meurtrière est aussi bien ficelée et profonde qu’une victime dans attachée au fond d’un puit ! La prestation de Matt Dillon est absolument impeccable de froideur, d’opiniâtreté et de démence. Tour à tour amusant, répugnant, bête, ou inquiétant, que dire de sa pâleur, de son stoïcisme et de ses yeux noirs qui sont pourtant toujours expressifs et toujours dans la bonne tonalité ! Du grand art sombre et non dénué d’un humour noir fort bienvenu pour supporter la construction de l’édifice, brique par brique, au ciment rouge sang et aux outils variés. Lars nous live comme une forme de justification de la part très sombre de ses créations, qu’il disperse tout au long du film telle une mise en abyme de « celui qui doit combattre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même ». Même si le passage sur les camps de concentrations sont malvenus de prime abord et rappellent ses récents dérapages oraux… En bonus de provocation très actuelle, la position des femmes dans le film n’est pas du tout « me too » approved ! Etrangement (ou pas), le personnage de « Verge » vient mettre de l’ordre. Conflit Freudien ou pas, Verge semble redresser le tout dans la bonne direction… Le final est de toute beauté, Dantesque en tout point, il faut voir la maison que Jack a construit pour le croire, mais aussi et surtout, l'exploration de son "sous-bassement". Une pépite macabre qui demandera beaucoup à son spectateur mais s’il parvient à éviter les pièges (de plus en plus grossiers) de la provocation, alors la récompense sera livrée sans équivoque. Du moins je l’espère.
Je suis fan de Lars von Trier depuis Breaking the Waves Ce film, beaucoup plus cru ne m a pas autant ému mais bien plu pour son humour, son mysticisme et sa musique ( Bach et Bowie) Accrochez vous au fauteuil pour ne pas sortir devant l horreur (Salo ou les 120 jours de Sodome a fait bien pire en 1976 avec Pasolini) car cela en vaut la peine
j'ai aimé ce film sur la profondeur, le côté comique de certaines scènes ainsi que sur le jeu de Matt Dillon en dépit de certaines longueurs et d'une fin spoiler: illustrant la descente aux enfers déjà kitch à l'instant où on la regarde pour la première fois. . Ce film montre une violence au premier degré comme un acte quotidien, un besoin primaire sans raison aucune. La partie de chasse; les dialogues avec Uma Thurmann sont truculents. Quelques personnes sont sorties de la salle durant la séance mais j'encourage les gens à se faire leur propre avis. âmes sensibles des scènes choc, s'abstenir!
Excellent film a ne pas être vu par tous évidemment! Le voir dans un sens premier serait même une honte à ce grandiose réalisateur. iI faut déguster, digérer les connotations qui vont au dela des scènes dites "Horribles" mais le monde n'est il pas ainsi? Dérangeant pour certains ou certaines est pourtant peignant la triste REALITE que l'être humain ne veux ou ne désire surtout pas regarder face à ce monde débordant de cruauté. Ce film m'a profondément marqué mêlant la puissance décalé; il pénètre les sens les plus enfuis de nos sentiments, de nos ressentis, claque, bouscule, malmène nos ressentis...pour mieux nous montrer la face cachée qui sommeille en chacun de nous...Cette fameuse part d'ombre, ce clair et obscur que le réalisateur a subtilement su mettre en scène! Merci à vous Mr LIARS
Ce film est un ovni artistique! Il met en parallèle l'art et la mort, fait des hypothèses, des suppositions, et les met en lien. Il serait difficile de comprendre le film si on se contente d'une simple lecture. Il faut laisser Jack nous plonger dedans, et voir plus loin que les simples images, parfois trash. Rien n'est gratuit, tout est recherché, travaillé et justifié. Je suis admirative devant un tel exploit. J'ai ressenti de l'amusement, du dégoût, de la peur, de l'empathie. Je me demande si finalement, ce film n'est pas une vaste comédie mise en scène par ce bizaroïde Lars Van Trier. Il y a une intelligence profonde derrière tout ça, maîtrisé de A à Z, avec des références culturelles diverses (cinéma, musique, littérature). Quelle performance artistique! Et ce Matt Dillon, un acteur incroyable.
The house that Jack built est une pierre de plus dans l’édifice cinématographique audacieux, transgressif et dérangeant que construit Lars von Trier. A nouveau, le cinéaste livre un film inconfortable par la cruauté de certaines de ses images et dont l’interdiction aux moins de seize ans paraît justifiée. Comme ses prédécesseurs, ce film sur un tueur en série est positionné là où nous ne l’attendions pas. Un placement cinématographique multiple puisque changeant au fil des cinq segments qui composent The house that Jack built. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Film puissant et malsain, qui plonge immédiatement le spectateur dans l'histoire. Excellent prestation de MATT DILLON, c’était d’ailleurs sa présence qui ma attiré vers ce Film. On peut comprendre certains critiques sur le point que c'est immoral mais du point de vu cinématographique c'est très réussi. Ce Film mérite l'appellation CULT.
L’un des pires films que j’ai pu voir ... soit c’est gore soit c’est ennuyant. Les scènes de meurtres sont parfois très difficiles à regarder. Pour le reste c’est très long, trop long.
Ca part plutôt pas mal, dans une introspection de tueur en série qui réfélchit à sa "condition" et son "art". Matt Dillon est glaçant et flippant à souhait. Le tout est mâtiné d'un humour noir corrosif. Lars Von Trier n'a aucun mal à nous faire nous sentir mal à l'aise en étant aussi intime avec ce psychopathe et son "art". Intercaler la narration avec des extraits d'autres programmes pour illustrer les propos de Matt Dillon donne un rythme et un effet intéressants. Mais la longueur et LES longueurs plombent sévèrement le fil qui au final n'a aucun rythme. Je ne comprends pas les avis dithyrambiques qui louent un rythme extraordinaire et une vision géniale du réalisateur. Passé un certain point, le rythme du début disparaît et on se noie complètement dans des élucubrations visuelles: ok, elles sont là pour illustrer l'esprit du tueur et son délire, mais Lars Von Trier finit par nous perdre complètement dans le dernier quart d'heure qui vient brouiller tout ce qui précède. Au final on ne sait pas ce qu'on a vu : une illustration malsaine de la notion d'art, ou une critique de la notion que "tout" est art ?