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    The House That Jack Built
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    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 avril 2020
    Thriller interdit aux -16 par notre CNC et CSA, polémique démentielle à Cannes édition 2018 pour des conférences de presse chaotiques, une projection hors-compète dans la grande salle avec à la clé, des centaines de personnes largement dégoûtées par certaines scènes... Perso pour un -16 chuis franchement déçu, sur 2h30/2h45 j'ai, tous cumuler, à peine 10/15 min de gore, de tonitruant bref, rien d'exceptionnel. Un film qui s'est voulu brutal et sans pitié, bah son cinéaste aurait dû prendre des cours chez James Wan pour "Saw", au moins là on est servis sur tous les fronts. spoiler: Paroles, paroles et paroles, des images d'archives historiques à rien comprendre ce qu'elles fiche ici, des mises à mort express, une première victime campée par Uma Thurman qui, désolé d'le dire, à jouée une femme lourdement gonflante sur son auto-stoppeur et qui n'à pas à s'excuser d'avoir été assommée, les seuls scènes choc étant les tirs de chasse sur une mère et ses 2 enfants ou une jeune femme se faisant découpée les seins vif... Pour la première le trucage digital est trop voyant pour l'un des enfant mais l'ensemble est très bref, la jeune découpée, scène bâclée dont on aurait tellement pu avoir le rendu -16... Comment peut on faire aussi nul pour un -16 ??? A fuir et donc, à zapper total.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 mars 2020
    C'est un film poignant et honnête qui s'astreint de tout tabou. Lars von Tiers revisite l'horreur de manière structurée, faisant tourner l'intrigue autour d'un psychopathe attachant qui dessine sa vie en même temps que sa propre maison...
    Stone cold steve austin
    Stone cold steve austin

    16 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Long métrage de Lars Von Trier, réalisateur controversé et connu pour ses films violents. Ici, on n'échappe pas à la règle : Jack, tueur en série, est un artiste qui veut élever ses meurtres au rang d’œuvres d'art. C'est durant son voyage vers les enfers qu'il confesse cinq de ses œuvres. Avec un résumé pareil, la violence est inévitable. Jack, véritable maniaque et obsédé du crime n'hésita pas durant douze ans à tuer des dizaines de personnes. Grâce à ce découpage en cinq actes et la voix off, nous assistons au portrait d'un homme, sans doute au passé douloureux, se livrer en "artiste" macabre à la construction de son personnage, de sa maison symboliquement comme le dit le titre. Matt Dillon, joue ici un personnage torturé, obsédé par l'art, et décris un message universel sur le rapport entre l'artiste et son œuvre (bien qu'ici l’œuvre est différente de la convention). A travers des tableaux, des photographies, de la musique, et des pensées, Jack s'expose comme un artiste, photographiant ses plus belles peintures faites de corps, mais n'en est pas un. Il va bel et bien en enfer après avoir commis les pires atrocités. Son testament morbide montre alors à travers ces cinq actes ses différentes facettes, les plus violentes comme les plus malsaines. Déchainé sur le monde comme une bête, à travers des couleurs le caractérisant comme le rouge, Jack nous offre sa vision dérangé du monde qui l'entoure, ainsi que son point de vue sur la beauté des choses. Particulièrement choquant à certains moments, Lars Von Trier nous montre avec contre pied la nature que peut prendre l'art (ou plutôt comment il peut-être perçu par les différentes personnes - ici Jack), sous ses formes les plus morbides, et observe le monde avec un œil pessimiste sur les choses les plus horribles que de la vie peut apporter. Un film profondément humaniste qui se place au dessus de toutes les formes d'art sur Terre pour étudier l'homme fou avant tout, sa pensée, et son rapport au monde extérieur. Jack reste dans les mémoires comme l'un des méchants les plus marquants de cette décennie cinématographique.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 mars 2020
    Cela a commence comme un thriller avec un gars essayant de tuer certaines personnes, puis ça se transforme en un film d'horreur, puis en quelque chose sur le diable. Ce film n'a aucun sens et c'est pourquoi je dois baisser sa note. Une histoire très lente avec beaucoup trop de longueur. En fin de compte, nous avons un long film avec la bande sonore d'une chanson et un tas de scènes de meurtres de plus en plus grossiers qui nous mènent à un non-sens final. Je pense que j'en ai fini avec les films de Lars von Trier...
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    47 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2020
    Pendant à peu près tout le début je me suis dit: "mais c'est quoi ce machin prétentieux?". Puis vient le twist spoiler: (le Diable)
    qui est franchement aussi surprenant que génial, et qui change la vision du début du film en faisant basculer le récit dans une toute autre dimension (on quitte totalement le réel glauque du début pour entrer dans une sorte de récit quasi-parodique, vengeur, et presque drôle). Au final, c'est un ovni cinématographique, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'il laisse une vraie impression, c'est vraiment "du cinéma" en quelque sorte, et il mérite franchement d'être vu, que l'on aime ou que l'on déteste (je ne saurais même pas dire dans quel camp je suis). Dans son genre, c'est un grand film. Dillon et Ganz sont excellents, le premier en anti-héros détestable n'attirant aucune sympathie (c'est rare pour un serial-killer d'arriver à rester le sale type tout le film) et Ganz en démiurge blasé s'amusant de la situation.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    69 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 février 2020
    Habituellement admiratif du travail de Lars Von Trier, réalisateur de plusieurs films singuliers et importants, je suis d'autant plus déçu par celui-ci! C'est laid, répétitif, glauque, malsain et gratuit! Et je ne vois rien à sauver!
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2020
    On pourrait ne voir, dans ce portrait en vignettes d’un tueur en série, que le dernier coup d’éclat en date d’un provocateur vieillissant, toujours aussi ravi qu’on lui donne l’occasion de chier sur le Tapis Rouge de Cannes, tout comme on pouvait choisir de ne voir que cela dans ‘Nymphomaniac’, dont il reprend d’ailleurs le principe du dialogue encyclopédique en voix off qui commente a posteriori le déroulé des événements. Cette insolence, cette volonté de choquer le bourgeois, sont bien présents, c’est une certitude : un peu de misogynie - le timing est parfait - pour ce film où les femmes sont explicitement réduites au statut d’aimables connes et de victimes sacrificielles, et un peu de Full Frontal, avec des enfants abattus à bout portant sans une once de tentative de suggérer l’abominable, tout cela pendant que deux hommes, le tueur et son mystérieux guide, devisent du sens et de la finalité à donner à de tels actes, citant Dante, William Blake, Glenn Gould ou Albert Speer (sans doute pour le quota de nazis obligatoire) : un peu de poudre aux yeux intellectuelle, histoire de troubler ceux qui persistent à penser que violence et inculture vont de pair, alors que de toute évidence, le réalisateur souhaite continuer à être perçu comme un être infréquentable aux yeux de ceux qui ne voudraient pas voir au-delà des apparences...mais franchement, qui serait assez barré pour regarder un film Lars von Trier juste comme ça, par hasard, sans savoir à quoi s’attendre ou juste parce qu’il n’y a rien d’autre à la télé ? D’autant qu’il ne lui suffit pas que le film puisse être considéré comme révoltant ou intolérable par le néophyte, il faut aussi que le néophyte puisse en rire, et éprouver de la honte d’avoir ri : Von Trier atténue ainsi - ou exacerbe, ça dépend de quel côté on aborde la démarche- la violence intrinsèque à sa proposition d’un humour noir, très noir. Qu’il s’agisse du premier crime, où la victime jacasse, titille et provoque Jack jusqu’au moment où à bout, il la tue impulsivement d’un coup de cric, découvrant de la sorte son moi profond de psychopathe, de cette partie de pique-nique cruelle, malsaine et authentiquement dérangeante, ou plus simplement de la personnalité de Jack, assassiné dévoré par ses TOC, qui prend des risques inconsidérés en revenant sur la scène de crime parce qu’il croit avoir oublié de nettoyer une tache de sang ou d’éteindre une lumière, les raisons de sourire ou de rire aux éclats abondent. On s’en doute, la démarche n’est pas pour autant parodique, même si ‘The house that Jack built’ s’amuse à déconstruire la figure mythifiée du tueur en série en disséquant si soigneusement sa personnalité et ses méthodes qu’il lui ôte toute sa part de mystère. Il n’est de toute façon guère difficile de comprendre que tout cela n’est qu’un prétexte à une réflexion théorique sur l’Art, et plus spécifiquement l’impossibilité de le concilier avec la morale puisque l’acte créateur doit être, par définition, détaché de toute morale : Jack ne tue que parce qu’un Grand Dessein s’est peu à peu formé dans son esprit, et ses méthodes épousent ainsi différents processus artistiques : impulsion soudaine, reprise de travaux antérieurs, respect scrupuleux de règles précises...qui, tous, doivent relever du libre choix de l’artiste et non de la soumission aux normes imposées de l’extérieur par la norme. En d’autres termes, Von Trier a livré un film dont le contenu sert de justification à sa propre existence (et à celle du reste de sa filmographie). Ensuite, Il suffit de dire que Jack, c’est Lars von Trier, et que le meurtre, c’est son cinéma et l’ambition de bâtir une cathédrale immortelle tout en n’acceptant pas tout à fait le statut de paria que cela implique, et on se retrouve devant le plus fascinant égo-trip de la décennie. On peut être insensible à cet humour visqueux, choqué par la violence ignoble du film, indifférent à sa démarche métaphorique, déstabilisé par ce mélange toujours aussi bizarrement harmonieux entre préoccupations philosophiques, digressions prosaïques, étalage de Kültüre et visions élégiaques : Von Trier n’est peut-être pas le puissant penseur nietzchéen qu’il imagine être, ni l’empêcheur de tourner en rond ultime dans un monde qui s’emmerde tellement qu’il feint l’indignation à la moindre occasion, histoire de rester éveillé...mais son talent formel, sa volonté affichée de combler les trous de l’histoire du cinéma en tournant, selon ses propres dires, ce que personne n’a encore pensé à tourner et son statut de némésis numéro 1 des “woke” ne peuvent que me le rendre sympathique….et puis, aujourd’hui, quel cinéaste parvient encore à amuser, révulser, susciter la curiosité et jouer avec le spectateur avec autant de réussite simultanément ?
    karpathakis y
    karpathakis y

    25 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 janvier 2020
    Une véritable purge que je déconseille à tous, gore oui mais pour rien car on n'y comprend rien du tous. Comment de célèbres et bons acteurs se sont ils pourvoyaient dans ce film ? Finalement pour moi qui ai eut le "malheur" de voir toute la filmographie de Lars von Trier, regardez donc les quelques minutes de danses dans Dancer in The Dark sur Youtube... c'est tout ce que ce réalisateur a offert au public pour l'ensemble de sa carrière ! Mais comme je dis toujours, il en faut pour tous les gouts...:)
    pierrre s.
    pierrre s.

    441 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un thriller dérangeant et ultra-violent mais qui parvient paradoxalement à nous faire rire, porté par la performance XXL de Matt Dillon.
    Nicolas F.
    Nicolas F.

    3 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2019
    Je suis sorti sur le cul...
    Plus sérieusement quel culot de la part de Von Trier, il réussit à manier l'humour loufoque et parfois très noire afin de le fusionner avec cette touche de psychologie.
    On réussit à comprendre sans grande difficulté la véritable intrigue à travers ce film à différents chapitres qui nous transportent dans le monde du personnage remarquablement joué par Matt Dillon.
    A ne pas regarder en famille mais recommandé pour les fins consommateurs de cinematographie
    benitoberlon
    benitoberlon

    59 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Wahou! on tient là le nouveau "American Psycho" 20 ans plus tard! Prestation absolument incroyable de Matt Dillon, en sociopathe serial killer. La ressemblance avec l'enfant jouant son rôle est frappante, le casting est top. Attention, ce n'est pas un film à montrer à tout le monde, c'est malaisant, gore, glauque, provoquant, choquant et un peu barré. Relativement long (des scènes à la Tarantino, avec beaucoup de blabla puis de la violence) mais captivant, je vous le recommande chaudement, car ce film ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 novembre 2019
    The house that Jack built est un film magistral, que j'aie longtemps hésité a regarder. En effet, le métrage a beaucoup fait parler de lui pour sa violence, ses scenes choquantes et sa perfidie. Pour ceux qui seraient dans le meme cas que moi, je vais le dire tout de suite, toutes ces critiques sont vraiment abusives. Le film est loin d'etre si choquant que le veut la "légende". Bien sur, si vous prenez tout ca au premier degré et que vous avez du mal avec la violence a l'écran, pensez-y a deux fois... Mais je pense que l'intelligence de la mise en scene et le ton habile du film avec lequel il traite son sujet suffisent amplement a nous faire avoir le recul nécessaire sur ce que l'on voit. De plus, je tiens aussi a souligner qu'en fait, la violence pure et dure est peu présente a l'écran concretement. On n'a pas de scene ou on voit clairement des horreurs etre commises, en fait. Non, vraiment, je ne comprends pas pourquoi ce film a autant choqué... Faut bien se plaindre j'imagine, et spoiler: "O mon dieu, il y a un moment ou il congele le cadavre d'un enfant dans une position etrange (certes, tres glauque, peut-etre passage le plus inconfortable du film, pour moi) alors quelle ignominie!"...
    En fait, tout ce qui nous est montré a un propos et souleve des questions intéressantes. Bien sur, je ne peux pas dire jusqu'ou le réalisateur a voulu aller dans la symbolique de tout ce qu'il nous montre. Néanmoins j'ai été surpris de pouvoir faire tant de rapprochements divers et variés entre les différents themes abordés dans le film. Il y a vraiment beaucoup de matiere a réfléchir avec ce qu'on nous montre, tout en restant quand meme devant un film accessible. Dans le sens ou celui-ci n'est pas "difficile" a regarder, ni "pompeux", comme pourrait l'etre un certain Mulhollande Drive par ex (attention, j'aime beaucoup ce film, c'est juste que je pense que ce n'est pas le genre de film auquel on peut vraiment accrocher avant d'etre bien familier avec le cinéma).
    Il y a, par exemple, une certaine réflexion sur la chasse que j'aie trouvée intéressante. Entre le fait de dire qu'on est autorisé a tuer les corbeaux car ils sont considérés comme "nuisibles", bien que ce ne soient pas des gibiers; et l'explication de la logique derriere la chasse des biches et de leurs bébés; on a de quoi remettre tout ca en question une fois qu'on voit ces memes regles sadiques (Jack, tout tueur qu'il soit, disant lui-meme qu'il trouve la chasse horrible, meme si on a un doute sur sa sincerité a ce moment, puisqu'il s'adresse a d'autres personnages...) directement appliquées a des etre humains. Et pas n'importe lesquelles, spoiler: puisqu'il tue une femme et ses enfants (comme l'exemple de la biche et de ses deux faons), symbole sacré dans notre société qu'il a rarement été aussi malmené dans un film qu'il l'est ici. Détruire et souiller une telle valeur, une telle ICONE (vous voyez ou je veux en venir si vous avez vu le film), est toujours tres tabou meme dans la fiction...
    Choquant, peut-etre. Tres interessant et plein de remise en question, surement. De plus, on est quand meme loin ici, d'un ton aussi moralisateur que dans un Funny Games par exemple. Tout aussi cynique en revanche. Le film est parsemé de ce genre de séquences, un peu dures a regarder parfois c'est vrai, mais de la a s'en cacher les yeux ou a quitter la salle... On aura vu bien pire, et avec bien, mais alors bien moins de propos...

    J'ai trouvé la mise en scene et la facon de filmer vraiment plaisantes! On a un beau contraste entre deux methodes majeures. D'abord il y a ces caméra-épaule et ces cuts / zooms rapides a la limite du documentaire. Cette facon de filmer donne tanto un aspect ultra réaliste aux images, tanto un aspect tres comique qui se rapproche en fait completement de la serie The Office. C'est vraiment bien fait et subtile! L'humour fonctionne étonnement (étrangement) bien! Une meme séquence pourra vous glacer le sang tout en vous faisant pouffer de rire. On sent un jeu d'acteur brilliant de Matt Dillon, a la limite (on the verge ;) ) entre le froid clinique du psychopathe qu'il interprete et sa maladresse qui le met dans des situations amusantes et grotesques. A la fin du métrage, nous avons donc la deuxieme méthode de filmer bien plus classique et basée sur l'esthétique des images pour les traiter presque comme des tableaux, plutot que comme des rushs de documentaire animalier comme auparavant. Ce changement marque vraiment la différence entre ce qu'a réellement pu vivre le personnage de Jack dans la diégese pure et dure, et ce qu'il a ensuite... "imaginé" ? spoiler: Peut-etre que la fin du film, a partir du moment ou il s'engouffre dans les egouts de sa "maison" avec Verge, est sa descente aux enfers apres sa mort, abattu par la police qui tente de rentrer dans son hangard (bien glaque soit dit en passant) ?


    Enfin Il y aurait tellement a dire sur les thematiques sous-jacentes au film. Cet espece d'opposition constante entre art et technique, presque meta (reflexion sur le cinéma lui-meme également). L'architecte construit des maisons, l'ingénieur aussi (comme dit dans le film, par un personnage que Jack qualifie d'idiot_preuve encore que le film est loin d'etre misogyne, et nous montre Jack etre ici, a mon avis, completement a cote de la plaque lorsqu'il qualifie la remarque de Jacqueline de "stupide"_et qui pourtant nous livre ce constat réel, plein de sens et de questions), le chirurgien urgentiste opere les gens, le chirurgien plastique aussi (oui cette comparaison n'est pas faite au hasard, et oui je pense que le film a voulu faire la meme. Pour ceux qui n'y ont vu qu'une scene choquante, je pense qu'il faut y voir un parallele pertinent dans la lignée du reste du film). Pourtant ils n'ont pas tous les memes resultats, ni la meme image aupres des gens, de la société. Société qui se veut bien pensante, choquée de voir des gens etre tués, découpés, mutilés et j'en passe; mais qui n'aide pourtant pas ceux qu'elle entend crier depuis leur appartement, comme nous le montre a plusieurs reprises le film. Je pourrais en dire tellement plus... C'est la preuve que ce The House That Jack Built ne se limite pas a un film choquant, provoquant juste pour se faire mousser et est loin de tous ces films "arty" qu'on peut voir ci et la. Pour peu qu'on veuille bien jouer le jeu, on nous propose ici de vraies réflexions sur le monde et la société. C'es du tres bon monsieur LVT!
    Théo Pouillet
    Théo Pouillet

    6 abonnés 184 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2019
    Si l'on devait faire la psychanalyse d'un tueur en série, et bien Lars Von Trier l'a fait. C'est ultra violent, immorale et ficelée avec un sens du montage et du rythme propre au réalisateur. Bref c'est du Lars Von Trier.
    Vincent S.
    Vincent S.

    1 abonné 13 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 octobre 2019
    J'ai littéralement adoré ce film. La psychologie, et le comportement de Jack, sont vraiment très proche de celle de véritables tueurs en séries. Par exemple l'explication du fantasme qui grandit et devient incontrolable, par le symbolisme de l'ombre sous le lampadaire, est parfaite. Hormis quelques infimes détails, on a vraiment l'impression de voir un tueur en série agir sous nos yeux. Cette oeuvre montre parfaitement le degré de sadisme et de manipulation dont ils sont capables. Ce regard neutre de la caméra devant l'horreur qui incarne cet homme, est vraiment prenant. Et je ne parlerais pas du travail de l'image, et de la mise en scène qui sont excellente. Le seul bémol, spoiler: c'est la psychologie de monsieur Verve. Ok Jack fait partit de la catégorie des tueurs en séries très intelligents, non marginalisé, organisé etc... mais il a pour débattre en face de lui une personne qui nous apparait comme une experte dans son domaine, et qui pourtant est très bancale dans ses réponses. Monsieur Verve ne creuse pas, c'est de l'argumentaire de surface. On sent qu'il y a quelque chose, mais ca va pas plus loin. Alors qu'en face de lui, on a un Jack qui réponds en tapant de manière plus construite lorsqu'il expose ses idées. Bref, j'aurais préféré un véritable débat, durant lequel Jack serait parfois mis au pied du mur. Là ça donne l'impression qu'il a toujours raison, même face a ce Verve. D'ailleurs Verve ne serait-il pas une sorte de "passeur" chargé de le conduire en enfer ? Si c'est bien le cas, la vision béatifique dont il jouis ne l'aide pas beaucoup dans son argumentaire.
    Bref, hormis cet aspect, le film reste à la fois troublant, et horriblement beau.
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2019
    Lars von Trier, à l'instar de Michael Haneke avec "Funny games", est un réalisateur qui, au delà du personnage public sulfureux, a longtemps suscité en moi une certaine répugnance par ses films d'une noirceur absolue, abyssale, à la violence nihiliste tant morale que physique mais pourtant magnétique, provoquant chez moi une espèce de curieuse fascination morbide. Après "Antichrist" et son diptyque "Nymphomaniac", ma quatrième incursion dans la filmographie du metteur en scène danois, un thriller à la fois glaçant par son réalisme cru et impressionnant par sa gestion du rythme jamais ennuyeux, par sa réflexion très cérébrale et intellectuelle de la psychopathie. Une intrigue centrée sur le point de vue du tueur en série, à l'instar de films méconnus comme "Schizophrenia" de Gerald Kargl ou "La panthère noire" d'Ian Merrick, magnifiquement interprété par un Matt Dillon véritablement électrique, malsain dans ce qui est à mon avis peut-être la meilleure incarnation de ce type d'antagonistes cinématographiques depuis Kevin Spacey dans "Seven" ou Anthony Hopkins dans "Le silence des agneaux". Un bon nombre de séquences purement anxiogènes, dures mais mises en scène avec une maestria architecturale. Au final, un long-métrage qui s'avère, malgré un thème central extrêmement dérangeant, incroyablement captivant jusque dans son final très expérimental. Sans vilain jeu de mots, une tuerie.
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