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Marie Breton
52 abonnés
249 critiques
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5,0
Publiée le 5 décembre 2021
Je ne sais pas s'il est nécessaire d'aimer les autres films de Lars Von Trier pour se prendre la claque qu'est "The house that Jack built", mais pour ceux qui ont adoré autant "Dogville" que "Melancholia", il est fort probable que cela fonctionne aussi intensément. Tout comme on peut être totalement profane et se prendre quand même un claque d'après moi. En revanche, il faut être averti : c'est le genre d'expérience à laquelle il faut être préparé si l'on est vierge de cinéma dérangeant. Si ce n'est pas le cas, alors on peut se lancer sans hésiter et succomber absolument à ce chef d'œuvre qui mélange plus de genres qu'il n'est habituellement possible d'en mélanger au cinéma. Lars Von Trier n'a pas fini d'étonner ni de nous questionner toujours plus loin sur la nature de notre propre mal. Sommes-nous, nous les êtres humains, tous destinés à pourrir en enfer ?
Pénible, pathétique, bourré de clichés pseudo psychanalytiques, bref... Nullissime. La fin est détestable, et je n'ai même pas eu envie d'aller au bout.
Après entre autres, l'excellent "Dancer in the dark", Lars von Trier signe ici un film d'une rare originalité. Indiscutablement un chef d’œuvre dans son genre. Rarement la misanthropie, associé à des troubles psychiatriques lourds, n'avait été l’objet d'un film qui associe violence (psychologique, physique et morale) et esthétisme extrême.
Le scénario est d'une horreur et d'un sinistre absolu mais en terme de genre, de façon de raconter l'histoire, de mise en scène, de créativité il est remarquable. Néanmoins ce n'est vraiment pas un film à mettre devant tous les yeux...
Dans la lignée des films singuliers et dérangeant propres à Lars Von Trier, celui-ci ne fait pas exception. Difficilement classable, il n'en garde pas moins un intérêt par la provocation qu'il suscite. Les séquences sont d'une violence froide que la réalisation met bien en valeur. Pour autant, le hic, c'est qu'il est difficile de savoir où nous allons. Le film est particulièrement intense et captivant au début tant la surprise est forte, avant de s'estomper dans la répétition des cas, jusqu'à 1h45 de film environ. Les trois derniers quarts d'heure sont plus où moins une sorte de n'importe quoi métaphysique qui peine sérieusement à conclure. Un bon film pour son étrangeté à connaître par curiosité si le coeur vous en dit, mais malheureusement un peu trop long.
Je l'avoue : il fut un temps où j'appréciais ce réalisateur, où j'avais de l'estime pour lui. Et puis, de plus en plus, j'ai perçu un réalisateur qui cherchait avant tout à provoquer la critique et les spectateurs, quel qu'en soit le "prix". Avec "The house ...", on atteint des sommets, de provocation, de vacuité, d'imbécilité.
Lars Von trier de retour 4 ans après Nymphomaniac pour se relancer dans des délires satanistes et gores qui tiennent debout et qui mêlent l esthétisme au suspense de l intrigue. On est subjugué par la beauté du spectacle, et ça va crescendo. On passe du concret à la symbolique et du sérieux au fantasmagorique. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
excellent... agréablement surpris... d habitude je ne suis pas fan des films d auteur méta intellectuel mais celui ci passe vraiment bien... il est rempli de métaphores artistiques sur les meurtres que commet Jack... on en vient à s attacher à ce serial killer pathétique qui souffre de TOC... on suit son évolution et on comprend mieux au fur et à mesure sa psychologie... bref j ai vraiment adoré...
Rarement un film m’aura laissé aussi perplexe et partagé. Ce glissement progressif du thriller vers l’horreur difficilement soutenable produit un effet de rejet, face à quelque chose de plus en plus nauséabond. En même temps, Lars Von Trier prend soin d’établir une distance avec les faits racontés, par une forme d’humour très noir, puis par une mise en perspective de ces faits avec des représentations (artistiques) du mal ou de son expression collective la pire qui soit (les camps d’extermination). Il intègre aussi à cette œuvre des références multiples, et propose des pistes de réflexion diverses, jamais claires ni approfondies. Et conclut son film par un épilogue intitulé « Catabase » qui est une des rares représentations de l’enfer au cinéma. Un film inclassable d’un réalisateur qui ne l’est pas moins, cultivant la provocation et interpellant notre morale. Qu’il faudrait revoir plusieurs fois pour l’analyser plus avant, mais cela ne fait pas envie….
très, très dur. sulfureux et ambigu comme toujours avec Lars von Trier. suivi d'un serial killer particulièrement sadique. très original, même des touches d'humour, de la philosophie intérressante mais mettant mal à l'aise. excellents acteurs. attention ce film vous marque (donc sans doute un bon film)
Pas facile d'apprécier ce film lorsqu'on suit ce personnage horrible ... des moments pénibles ! C'est assez bien filmé mais c'est trop lourd pour moi.... Je suis allé au bout du film pour tenter de comprendre... mais je n'ai pas réussi....
C'était tard le soir, ARTE diffusait le film en début de nuit. Après une petite demi-heure j'ai été vaguement accroché par l'irruption d'un effet comique, dans la scène montrant le psychopathe TOC-toqué incapable de résister à ses pulsions de nettoyage sur sa scène de crime, après avoir fait sa petite affaire de tueur en série. Mais j'ai fermé ma téloche cinq minutes plus tard quand un flash-back nous le montre, enfant, assis au bord d'un étang, fasciné par le souffle des faux maniées dans un champ par une équipe de paysans. Ca lui donne envie de couper la patte d'un caneton avec un sécateur, avant de le remettre à l'eau pour le voir tourner en rond ! Même si cette scène était truquée (je suppose qu'elle l'est. Je l'espère pour le caneton et si elle ne l'était pas, Lars von Trier ne mériterait que du mépris, en sus d'une condamnation pour cruauté envers un animal !) elle a agité dans ma tête une sonnette d'alarme, me dissuadant de cautionner plus avant les fantasmes du réal en visionnant son délire jusqu'au bout... Quelle trouble pulsion nous pousse à chercher le frisson en jouant les voyeurs devant une mise en scène de la souffrance et de la peur ? Et pourquoi est-ce le spectacle de la torture d'un animal qui m'a poussé vers l'écoeurement et un jugement définitif alors que, juste avant cette séquence, la mise à mort d'une femme associée au comportement ridicule de son meurtrier m'avait fait l'effet d'un délire comique ? Intéressantes questions. Introspection quand tu nous tiens. Un jour peut-être, à tête reposée ou quand la fatigue ne se fera pas sentir, je visionnerai intégralement ce film. J'en doute un peu, même si je serais alors mieux habilité à avoir à son sujet un avis critique, sans qu'on puisse me rétorquer que je n'en connais que des bribes. Quoi qu'il en soit, cette nuit là j'ai préféré fuir la nausée dans un sommeil... réparateur !
La première partie du film est super, avec une ambiance angoissante et des scènes d'épouvante très efficaces. C'est la deuxième partie qui tire en longueur, spoiler: beaucoup trop d'images d'archives du coup je n'ai pas pu accrocher au film dans son ensemble, dommage. Coup de coeur pour Riley Keough, impressionnante de justesse dans ce film. J'admire toujours ses choix de rôles, elle transcende l'écran à chacune de ses apparitions.