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    The House That Jack Built
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    175 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Le but d'un artiste est de transmettre un message et de se faire comprendre un minimum : ici le scénario est d'une vacuité hors norme ( ok on suit les différents meurtres d'un serial Killer mais ce n'est pas suffisant on est au cinéma et on doit suivre une histoire qui nous tienne en haleine un minimum ) enfin on sort de tout ça en se disant " d'accord et après ?? Que veut nous dire LVT ?
    Qu'il y a des âmes absolument horribles ? Très très méchantes ?On le savait déjà Merci , il ne réussit pas à transcender son propos , mon dieu quel ennui , quel pseudo élitisme mal placé, et quel néant , il ne fouille en rien la psychologie du personnage et son enfance, ( SPOILER ) la chute final de Dillon dans le gouffre de l'enfer est une belle métaphore du sentiment du spectateur !
    ffred
    ffred

    1 729 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Chaque film de Lars von trier, au-delà des polémiques qu'ils suscitent tous, est une expérience. On ne sait jamais à quoi s'attendre. Je n'avais strictement rien entendu sur ce film. J'en suis ressorti complètement sonné. Le réalisateur danois ne m'avait pas bousculé comme cela depuis Antichrist. Difficile de parler de ce nouvel opus. C'est à la fois tellement foisonnant et tellement foutraque. On y trouve pêle-mêle des œuvres d'art, de l'architecture, Hitler, Glenn Gould, la vinification du raisin...et j'en oublie. Matt Dillon est parfait, Bruno Ganz impeccable et tout le reste des seconds rôles au diapason (Uma Thurman en tête). Réflexion sur l'art et la création, sur le mal et l'enfer, mise en abime délirante d'un metteur en scène, avec extraits de ses précédents films à la clef. Un des seuls à se permettre ce genre de film aujourd'hui ? Bref, ça se bouscule mais voilà une expérience exigeante aussi visuelle que sensorielle, dérangeante, dur, violente, souvent insoutenable. Sans aucun doute, l'ovni cinématographique de l'année. Dans ma liste des films qui se méritent. Fascinant.
    Ange A.
    Ange A.

    56 abonnés 52 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    L’homme ne serait-il pas un iconoclaste en puissance, un briseur de son propre imaginaire qui comme Jack, le personnage central du film, à le désir de construire sa « maison » (l’oikos) dont il a une image idéale mais qu’il détruit sans cesse sans jamais parvenir à l’achever et que la seule maison qu’il parvient à bâtir est une maison faite de cadavres symbolisant la mort, peut-être sa propre mort, une mort libératrice. Un film à différent degré de lecture dont il faut avoir souvent les références culturelles et philosophiques pour en comprendre l'essence. Platonisme, art pictural, nihilisme, autant de clés pour déchiffrer l'univers "Lars von Trierien".
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un film trop long, trop mou, qui tourne à l'ennui. Divisé en 5 chapitres et 1 épilogue, il retrace le parcours d'un psychopathe dans les années 70-80, améliorant ses techniques de prédateur et de tueur.
    Il ne faut pas s'attendre à un thriller. Il s'agit plutôt d'un drame qui se rapproche du documentaire : caméra à l'épaule (qui donne le mal des transports par moments), silences, séances explicatives sur l'architecture ou l'art avec des images en 4/3 de dessins ou d'Hitler, etc.
    Tout ceci m'a laissée de marbre. Je n'ai rien ressenti, ni l'humour noir, ni dégoût ou peur face aux scènes macabres (suis-je moi-même une psychopathe ?!), car une fois passé le 1er chapitre, on comprend qu'il continuera. Seul le 3e chapitre m'a paru efficace et sans temps mort.
    On notera que c'est Bruno Ganz qui joue le rôle de Verge apparaissant à l'épilogue. Est-ce voulu ou pas, car c'était cet acteur qui interprétait Hitler dans "La Chute" spoiler:
    (la dernière scène montrant la chute du psychopathe dans les flammes, une fois son passage en enfer accompagné de Verge après avoir été tué par un policier) spoiler:
    .
    "The House that Jack built" se veut donc un film misanthrope. La misogynie que certaines ont pu ressentir en est forcément un composant (un peu comme Schopenhauer qu'on dit misogyne alors que ses écrits n'épargnent pas les hommes). Les policiers, quant à eux, quels que soient l'époque et le pays, sont toujours dans les parages lorsque c'est inutile et ne font rien quand on leur demande de l'aide. On en retiendra finalement qu'il n'y a rien à sauver de l'humanité.
    @lesmotsdits
    @lesmotsdits

    8 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un film intéressant, on ne s’ennuie jamais. Passée la qualité, technique, narrative, et la créativité habituelle de Lars Von Trier, ce film reste assez anecdotique. Les personnages ne sont que des caricatures, l’ensemble manque de crédibilité et si le film sait faire rire, il est rarement émouvant ou même franchement dérangeant - ce qu’il s’efforce pourtant d’être, à grands coups (de tout). Ce n’est pas non plus toujours aussi beau que ce à quoi le réalisateur nous avait habitués.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Film répugnant qui se complaît dans une violence crue répétitive sous couvert de propos sur le mal. À éviter.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    78 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Comme souvent avec Lars Von Trier, il est compliqué de poser des mots sur son ressenti tant le visionnage de "The housse that Jack built" a provoqué chez moi une foule de sentiments contradictoires. C'est un long-métrage assez déconcertant et inégale que nous offre le cinéaste danois, une oeuvre difficile à saisir tant celle-ci part dans tous les sens. Pour ma part, j'ai vu ce film comme une grande mise en abîme, une introspection du réalisateur sur son oeuvre toute entière. Ainsi, le tueur représente pour moi Lars Von Trier tant il concentre toutes les étiquette attribuées au réalisateur de "Melancholia" à savoir : un sociopathe provocateur et imbu de sa personne qui élève des atrocités au rang d’œuvres d'art. C'est ainsi l'occasion pour lui de répondre à ces détracteurs et d'également d'expliquer sa démarche artistique, allant même jusqu'à diffuser des images de ses précédents métrages et à revenir sur les propos concernant Adolf Hitler qui lui avaient valu une exclusion de Cannes il y a de ça quelques années. Mais, même si cette idée de mise en abîme amène quelques pistes d’analyse intéressantes à creuser, il serait surement une erreur de tout prendre au premier degré tant Lars Von Trier n'hésite pas à se vautrer à nouveau dans une attitude cynique et méprisante à l'égard de son spectateur. Ce n'est pas seulement que le film est très nombriliste, il est parfois puant tant son réalisateur tombe dans la provocation puérile qui est peut-être la grande limite de son oeuvre. A travers des scènes volontairement subversives, Von Trier prend plaisir à maltraiter le spectateur dans des séquences qui, paradoxalement, sont à mon sens les moins réussies du film tant elles ne sont finalement que peu choquantes. Si l'imagerie qu'il convoque a de quoi gêner, sa manière de la mettre en scène est somme toute assez banale, Lars Von Trier donne l'impression d'aller trop loin sans pour autant aller quelque part dans des scènes plus promptes à provoquer la lassitude du spectateur qu'une véritable réflexion ou même sensation forte. C'est ce qui fait toute la particularité de ce long-métrage où le très bon côtoie le médiocre, les superbes idées de mise en scène s'alliant à des scènes beaucoup moins inspirées pour un résultat pour le moins désarmant. Mise à part la prestation grandiose de Matt Dilon, il est difficile d'avoir des certitudes concernant "The housse that Jack built" si ce n'est qu'il n'est clairement pas le meilleur long-métrage de Lars Von Trier mais que certains de ses coups d'éclats laissent entrevoir le génie d'un artiste qui a le don de me fasciner.
    Antoine D.
    Antoine D.

    42 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Son récit prend la forme, par moment, d’un documentaire où l’artiste (psychopathe) défend son art (tuer des gens) en discutant avec Verge comme dans un essai philosophique. Mais la mise en scène du danois fait que ce rythme ne baisse jamais et nous implique dans la peau du tueur grâce au personnage et à l’interprétation de Matt Dilon.

    Un OVNI qui aura créé du scandale notamment sur la Croisette durant la conférence de presse, un très bon film qui nous donne la nausée, bref du Lars von Trier.
    Pascale R.
    Pascale R.

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    ok au départ je suis plus Melancholia ou dancing in the dark que antichrist mais ce film est une abomination. au départ nous étions 10 avant de nous retrouver à 3 dans la salle. Violence extrême et choquante et montrée avec complaisance, pour une pseudo démonstration intello-artistique sur l'enfer. va te faire f*** mec tu viens de perdre une spectatrice quasi assidue
    Erwin Z
    Erwin Z

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Mais quel ennui...outre l’esthétique morbide ce film est une accumulation de réflexions désenchantées prépubères sur l’art, qui posent pour principe que les meurtres du personnage principal seraient des œuvres d’art. C’est long, très long, et sans intérêt. Et pourtant j’aime LVT! Mais il m’a fait perdre 2h35 de ma vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2018
    Un film dans le voyeurisme. Celui du réalisateur,

    Au premier abord c'est un fil, impétueux en 5 chapitres.
    Mais la violence de l'image est un miroir du réalisateur dans la perdition.

    C'est une ode aux films précédents; d'ailleurs ils sont remis en cadre.
    La descente aux enfers est bien contée.
    Kiwi98
    Kiwi98

    266 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2018
    Il faut se l’avouer d’emblée : Lars Von Trier est un cinéaste du médiocre. Et « The House That Jack Built » est peut-être la pièce la plus médiocre de sa filmographie. Misanthrope morbide par excellence et nihiliste absolu, le cinéaste danois s’emploie ici à une analyse psychologique auto-réflective, où le meurtre se voile consciemment à la manière d’un processus créatif. Mais alors, cette métaphore du psychopathe vue en tant qu’artiste, énième grossièreté ou véritable élévation du crime au rang d’art ? « The House That Jack Built » donne a son personnage principal trois masques : celui du meurtrier, celui de l’architecte, et celui du photographe, n’hésitant pas à montrer ses crimes sous le prisme d’une « œuvre », guidant le spectateur dans la psychologie d’une âme obscure, où le cinéma devient l’Enfer de l’inconscient.

    Lars Von Trier va donc directement théoriser sa conception de la gestation d’une œuvre. Son tueur, Jack, prête notamment intention aux matériaux, guidant sa main vers la mort de ses victimes. Comme un artiste, il aime mettre en scène ses créations, expérimenter : son dernier meurtre ambitionné, par exemple, consiste à répondre à une problématique : peut-on tuer plusieurs personnes d’un seul coup de fusil en utilisant une balle blindée ? Bien sûr, Lars Von Trier profite amplement de ces thématiques afin de laisser paraître une gymnastique s’appliquant à l’humour noir, se targuant d’un cynisme foutraque. Lorsque Jack, atteint de TOC, nettoie une scène de crime à coup d’éponge, on croirait presque voir un peintre exécuter sa toile. Totalement immoral et se jetant corps perdu dans le romantisme noir, « The House That Jack Built » nous emmène sur le sentier de la chambre froide de l’auto-justification, tout en profitant d’un échange philosophique, entre Jack et un mystérieux « Verge », en voix-off, pour tendre vers l’introspection.

    Cependant, il ne faut pas l’oublier : Jack n’est pas un artiste, c’est un homme impulsif, pervers et psychopathe. Et Lars Von Trier, en bon provocateur, n’hésite pas à tourner ces aspects à son (dés)avantage, en dressant, à travers les traits de Jack, une forme d’autoportrait en tant que « Mr Sophistication ». À vrai dire, « The House That Jack Built » aurait aussi bien plus s’appeler « Egomaniac », pour l’exemple. Le réalisateur va même jusqu’à insérer dans le montage des images de ses propres films (dont notamment sa trilogie féminine : « Antichrist », « Melancholia » et « Nymph()maniac »). D’ailleurs, le montage de « The House That Jack Built » s’accompagne d’une vision brutalement illustrative. Par exemple, en voix-off, Jack et « Verge » parlent de l’agneau comme une incarnation de l’innocence, et du tigre comme celle de la puissance. Que voit-on à l’écran ? En bonne et due forme, des images d’agneaux et de tigres mises en opposition. Et cette séquence met au premier plan une première limite au cinéma de Lars Von Trier : il se voue aux icônes, et à une esthétique se galvanisant d’une démoniaque superficialité. Cela pourrait même s’illustrer dans un seul plan, dans la scène finale, où l’on observe une reproduction de « Dante et Virgile aux Enfers » de Delacroix. Certes, c’est une sublime mise en scène de la lumière démoniaque du médium cinématographique, mais cela a tendance à considérablement limiter la réflexion au rang de benoit monologue.

    Avec « The House That Jack Built », Lars Von Trier constitue une œuvre testamentaire. Depuis le début de sa carrière, avec « Element of Crime », le cinéaste n’a jamais laissé paraître l’ombre d’une thèse, ou d’une antithèse, mais tisse une figuration chaotique de la condition humaine, par choix comme par accident. Mais qu’est-ce qui entraine l’homme dans le néant ? Tout simplement la quête de l’absolu. Face à un film tel que « The House That Jack Built », on ne peut s’empêcher, par moment, de rire aux éclats, tant la mécanique du film est profondément textuelle, et tant son aspect de « long-métrage » s’avère fondamentalement malsain. C’est ça, le néant, résultat de la quête d’un absolu de cinéma.

    « The House That Jack Built » n’est donc pas une provocation, ni une déviance cinématographique. C’est un texte illustré, voire, comme nous l’avions dis, un testament, une histoire horrifique vue à la hauteur d’un enfant découpant les pâtes des canetons, où, même, pourquoi pas, une relecture de « La Divine Comédie » de Dante Alighieri, où le mal serait intimement lié à la force créatrice. Détruire des vies pour construire une maison ; aux yeux du projecteur, c’est un peu comme utiliser la pulsion de mort pour faire de l’art. L’acmé de la bassesse humaine, et l’apogée d’un cinéaste toujours aussi médiocre. Rarement l’abject aura si bien flirté avec le sublime.

    Vraiment, de rien, Lars.
    Jorik V
    Jorik V

    1 279 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2018
    Lars Von Trier cinéaste provocateur. Lars Von Trier cinéaste nihiliste. Lars Von Trier cinéaste misanthrope. Lars Von Trier cinéaste complaisant. Lars Von Trier cinéaste négationniste. Mais, surtout, à plusieurs reprises à travers sa filmographie, Lars Von Trier cinéaste brillant. Sa carrière est en dents de scie et ses films sont clivants. Souvenons-nous de « Dancer in the Dark », palmé à Cannes mais bien trop versé dans le pathos, ou de son diptyque cru, jusqu’au boutiste mais fascinant sur la sexualité féminine nommé à juste titre « Nymphomaniac ». Mais il y a toujours du propos et matière à débat dans ces œuvres et c’est qui les rend intéressantes. Néanmoins, on sait très bien que le cinéaste danois aime à choquer et bousculer les conventions du cinéma. Formellement, comme le prouve la création du Dogme 95 duquel sont nés « Breaking the Waves » ou le magistral « Dogville », et thématiquement comme ici avec son portrait d’un serial-killer qui lorgne un peu trop vers « American psycho » qui n’était pas des plus réussis.

    « The House that Jack built » propose donc, à travers cinq chapitres représentant cinq crimes, de brosser le portrait d’un anti-héros puisque tueur en série cruel et dénué de morale. Si le film est parfois très violent, et gratuitement (ce sein découpé ou cet enfant empaillé), il n’est pas insoutenable grâce à un second degré parfois salvateur (le côté maniaque de Jack) et un humour noir bienvenu mais pas vraiment drôle. Pour mettre un contre-pied aux agissements de ce serial-killer qui considère chaque meurtre comme une œuvre d’art, Von Trier lui adjoint en voix off entre chaque partie des discussions avec Verge, son passeur vers l’Enfer à sa mort. Ces dialogues avec ce personnage joué par Bruno Ganz cristallisent toute l’œuvre du cinéaste jusqu’à l’auto-citation (on voit des extraits de ces propres films par exemple) et des récurrences de son œuvre comme le Mal en chacun de nous ou une certaine misogynie. Parfois intéressants, parfois trop triviaux, ils permettent néanmoins d’oxygéner un peu ce postulat malsain.

    Ni aussi déplaisant que « Antichrist », ni aussi réussi formellement que « Melancholia » ou thématiquement que le « Nymphomaniac » cité plus haut, « The House that Jack built » s’apparente au un chant du cygne d’un cinéaste qui tourne un peu en rond mais qui nous propose parfois des fulgurances dans sa mise en scène comme dans la manière de traiter son sujet. C’est imprévisible et certaines scènes sont quand même sacrément barrées (et donc jouissives) mais tout cela s’étire bien trop en longueur au point d’en devenir prétentieux et complaisant et c’est à la limite de la redondance. Quant au dernier acte, plus allégorique, il dénote un peu trop du reste et semble être le testament d’un auteur revenu de tout. Il y montre toute sa maestria visuelle dans certains plans qui rappellent les tableaux de Dante, mais s’éternisent à n’en plus finir. Le constat est donc mitigé mais la cruauté dont fait preuve le cinéaste dans sa filmographie et dans les sujets qu’ils traitent n’aura que peu d’égal contemporain (Haneke peut-être). Ce long-métrage est donc tout aussi répulsif que passionnant sur certains aspects mais bien trop long et surtout sa cruauté ne mérite pas toujours qu’on s’y attarde. Lars Von Trier, cinéaste dépassé ?

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    zorro50
    zorro50

    117 abonnés 249 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 octobre 2018
    C’est avec plaisir que j’ai eu la surprise de voir que Lars von Trier qui aime trop choquer, s’est un peu assagi après les quelques navets pervers et dégradants qu’il a réalisés avec Charlotte Gainsbourg pour interprète. Ici, il s’attache au parcours d’un serial killer cultivé et esthète, magistralement interprété par un revenant, Matt Dillon, qu’on aimerait bien retrouver dans d’autres rôles aussi forts, car cet acteur a beaucoup de talent et mérite bien mieux que tous ces rôles de méchants crétins, dans des comédies farfelues, auxquels on l’a cantonné. Le film est quand même choquant car Lars von Trier frappe toujours très fort, et j’ai eu l’impression qu’il avait utilisé comme base le film culte « Maniac » de 1980, puis, après s’être inspiré de Quentin Tarantino pour les états d’âme et Woody Allen pour les analyses, il avait développé le sujet en l’allongeant de plus d’une heure afin d'expliquer et de justifier les agissements de son personnage. C’est un film très dérangeant qui provoque un malaise palpable chez les spectateurs. Cependant, la séquence d’ouverture avec Uma
    Thurman est franchement jouissive car cette femme est tellement insupportable qu’on est contents qu’il lui coupe enfin la chique, on se demande même comment il a eu la patience de ne pas le faire plus tôt !
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2018
    Le cinéaste danois a une mise en scène redoutable lorsqu’il s’agit d’impliquer le spectateur dans le récit. Dès les premières secondes, on est émotionnellement impliqués et il ne nous lâche plus jusqu’à la fin. De plus, il réussit à mélanger des réflexions philosophiques à propos de la pensée du tueur – qui se voit comme un artiste – sur un format quasi documentaire sans que cela ne nuise au rythme de son récit. Comme dans American Psycho, on se sent littéralement dans la tête d’un tueur… Quel plais… Euh… quelle horreur !
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