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Jonathan M
131 abonnés
1 528 critiques
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2,0
Publiée le 12 mars 2019
La sortie d'un Lars von Trier est toujours une perpétuelle excitation. Son dernier Nymphomaniac en 2 volumes m'avait conquis malgré les critiques acerbes. Ce monsieur là est capable de chef d'oeuvre. Puis il a des creux, et ici s'en est un. Toujours sur un récit chapitré, tout commence sous les meilleures hospices avec une Uma Thurman risible qui finit par être la première victime de Jack Built. Malgré le faite qu'on se spoile assez facilement à cause de la bande annonce, cela reste quand même une des deux scènes marquantes. Un coup de cric sec et violent en montage coupé propre au danois, c'est fabuleux. Seconde scène : celle de la séquestration de la jeune copine de Jack. Magnifique scène ou telle une araignée qui tisse sa toile, Matt Dillon endosse le rôle de psychopathe en démontrant à sa victime que ses cris n'y changeront rien. Malheureusement, l'évolution de ce dernier tout du long du film est un tantinet ennuyante. On ne comprend pas très bien ce que le cinéaste a voulu transmettre. Timide dans l'horreur finalement, cela donne une composition qui manque de rythme.
J'adore Lars von Trier habituellement,mais la malgré des scènes assez marquantes psychologiquement et un coté humour noir qui vient s’immiscer par dessus et bien j'ai trouvé le tout assez ennuyeux dans l'ensemble et pas forcément cohérent en vu de toutes les maladresses que Jack accumule qui aurait du déboucher sur son arrestation bien avant la fin...Un style très particulier qui va de pair avec Lars von Trier mais cette fois je suis beaucoup moins conquis,j'ai regardé jusqu'à la fin mais quelques fois le temps m'a paru long.Donc 2,5/5
Film sordide sur un serial killer joue avec Brio par Matt Dillon en contre emploi..à part ça c'est de la violence gratuite sur thème semi prophétique de Lars Von Triers qui a un problème symptomatique avec l'âme humaine..Très spécial ce film et certainement pas pour tout le monde..Je ne le conseille donc pas..
Film qui joue clairement la carte de la provocation du dégoût et du choc pour le spectateur. Philosopher sur le crime et la violence avec un montage épileptique seul Lars von trier pouvait se le permettre car on connaît chez lui son goût pour le sadisme humain et l'esprit psychologique quelque peu torturé... Mais là le discours tourne au snobisme intellectuel et la violence à la provocation un peu trop gratuite. Et puis c'est lent et souvent ennuyeux. Bref c'est bof bof
Pendant à peu près tout le début je me suis dit: "mais c'est quoi ce machin prétentieux?". Puis vient le twist spoiler: (le Diable) qui est franchement aussi surprenant que génial, et qui change la vision du début du film en faisant basculer le récit dans une toute autre dimension (on quitte totalement le réel glauque du début pour entrer dans une sorte de récit quasi-parodique, vengeur, et presque drôle). Au final, c'est un ovni cinématographique, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'il laisse une vraie impression, c'est vraiment "du cinéma" en quelque sorte, et il mérite franchement d'être vu, que l'on aime ou que l'on déteste (je ne saurais même pas dire dans quel camp je suis). Dans son genre, c'est un grand film. Dillon et Ganz sont excellents, le premier en anti-héros détestable n'attirant aucune sympathie (c'est rare pour un serial-killer d'arriver à rester le sale type tout le film) et Ganz en démiurge blasé s'amusant de la situation.
Irritant dérangeant, ce qui est certain c'est qu'on ne reste pas de marbre de A à Z. On est dans un Lars Von Trier donc forcément la narration, les références à l'art et autres digressions peuvent dérouter mais j'ai trouvé au contraire ça très intéressant. Après avoir lu de nombreuses critiques je m'attendais à quelque chose de vraiment terrible niveau choc. Il est certain qu'il n'est pas question de dentelle édulcorée et que tout est servi de façon très crue, ça va loin c'est un fait mais contrairement à certains je ne trouve pas cela injustifié. On est dans la froide et dure réalité d'un esprit malade qui va au bout de ses fantasmes et expériences. C'est long c'est fastidieux mais la fin en vaux la peine car ... qu'elle fin ! Tout au long du film la beauté de la photographie qu'on peut trouver dans Melancholia ou Antichrist m'a maqué et je l'ai vraiment trouvé avec splendeur à la fin, et rien que pour ça, je suis satisfaite du voyage bien qu'un peu éreintée a la sortie.
Habituellement admiratif du travail de Lars Von Trier, réalisateur de plusieurs films singuliers et importants, je suis d'autant plus déçu par celui-ci! C'est laid, répétitif, glauque, malsain et gratuit! Et je ne vois rien à sauver!
spoiler: Film vu cet apre midi, a la base faut aimer le style de Lars Von Trier, il a une vision bien particuliere de traiter ses films. Perso j aime beaucoup sa maniere de nous emmener dans son monde. The house that Jack Built est vraiment bien dans son genre. UFilm vu cet apre midi, a la base faut aimer le style de Lars Von Trier, il a une vision bien particuliere de traiter ses films. Perso j aime beaucoup sa maniere de nous emmener dans son monde. The house that Jack Built est vraiment bien dans son genre. Une autre maniere assez efficace d entrer dans la tete d un tueur en serie. Mat Dillon est juste terrifiant dans son role. Un acteur que j apprecie enormement et de le revoir au cinema en tueur sans aucune pitie c est juste Un Regal! Qu on aime ou pas ce film Lars Von Trier sait sortir le specteur du film habituel du genre. Un tres bon film pour ma part. A voir .ne autre maniere assez efficace d entrer dans la tete d un tueur en serie. Mat Dillon est juste terrifiant dans son role. Un acteur que j apprecie enormement et de le revoir au cinema en tueur sans aucune pitie c est juste Un Regal! Qu on aime ou pas ce film Lars Von Trier sait sortir le specteur du film habituel du genre. Un tres bon film pour ma part. A voir .
Lars Von trier de retour 4 ans après Nymphomaniac pour se relancer dans des délires satanistes et gores qui tiennent debout et qui mêlent l esthétisme au suspense de l intrigue. On est subjugué par la beauté du spectacle, et ça va crescendo. On passe du concret à la symbolique et du sérieux au fantasmagorique. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 4/5
Film complètement fou, That House That Jack Built reprend la structure de Nymphomaniac en auscultant cette fois-ci la psyché désordonnée d’un serial-killer. Le long-métrage est sans aucun doute moins profond que le précédent, mais il est tout aussi perturbant. L’auteur y confirme son goût immodéré pour la provocation et l’humour très noir. A noter d’ailleurs le talent de Matt Dillon qui trouve là l’un de ses meilleurs rôles. Difficile à conseiller, ce long-métrage délirant alterne les styles, que ce soit la caméra portée durant les cinq premiers volets ou au contraire des compositions picturales très recherchées sur l’épilogue, totalement fou. Bref, une œuvre inclassable qui vient parfaitement s’inscrire dans la filmographie d’un artiste complet qui ne peut laisser indifférent. Le film méritait en tout cas mieux que cette sortie en salles ratée.
Qu’on se le dise d’emblée, le dernier film de Lars Von Trier s’apparente plus à un patchwork indigeste d’influences artistiques et intellectuelles diverses qu’à un véritable métrage où la réflexion prend le pas ou explique les actes les plus criminels. Non, « The house that Jack built » est un conglomérat de références culturelles et de meurtres perpétrés par un serial killer (souvent sur des femmes, clin d’œil du réalisateur qu’on dit misogyne) en proie à des TOC (dont celui de la maniaquerie) et incapable de mener à bien son projet de construire une maison et pour qui finalement tuer, c’est créer de l’art. Von Trier fait alors de Jack une sorte d’alter ego sur pellicule, lui qui est décrié et incompris mais s’estime comme un grand créateur ! Seulement voilà, la provocation c’est sympa cinq minutes, mais quand ça dure plus de deux heures trente, ça en devient difficilement supportable ! Tout en se moquant de ses propres névroses, Lars Von Trier s’empêtre dans un film long, ennuyeux, et répétitif car alternant entre crimes horribles, réflexions pseudo philosophiques, images d’archive montrant l’art nazi, d’anciens films, des vidéos de Gould jouant du piano, j’en passe et des meilleurs jusqu’à l’overdose ! Toutefois, la fin qui voit Jack partir avec Verge (une sorte de Virgile des temps modernes) avec qui il converse depuis le début du métrage et faisant directement référence à « La Divine Comédie » de Dante, est pour le moins originale car changeant complétement de point de vue et devenant une puissante métaphore sur l'âme humaine d’un aliéné. Mais c’est tout de même bien trop tard car on sent Von Trier capable de faire mieux que de jouer les paresseux en alignant les assassinats les plus horribles les uns que les autres dignes d’un « American psycho » (mais vingt ans trop tard !) et les références culturelles peu saisissantes car répétées à l’envi. Arrête la provocation Lars, tu vaux tellement mieux !
Une véritable purge que je déconseille à tous, gore oui mais pour rien car on n'y comprend rien du tous. Comment de célèbres et bons acteurs se sont ils pourvoyaient dans ce film ? Finalement pour moi qui ai eut le "malheur" de voir toute la filmographie de Lars von Trier, regardez donc les quelques minutes de danses dans Dancer in The Dark sur Youtube... c'est tout ce que ce réalisateur a offert au public pour l'ensemble de sa carrière ! Mais comme je dis toujours, il en faut pour tous les gouts...:)
Sous le prétexte de l'art, l'auteur fait un film complaisant dont l'intérêt est limité. Certes il y a beaucoup de savoir faire chez ce cinéaste. Mais au service d'un film de meurtres sadiques comme il en existe des dizaines, entrelardé de passages vaguement politiques avec des considérations sur l'architecture, Glenn Gould, et les nazis. C'est Jason chez les intellos.
The House That Jack built est l'un des objets cinématographiques les plus fascinants que j'ai pu voir. Il est impossible pour moi d'accrocher à 100% à l'oeuvre pour la simple et bonne raison qu'on se glisse dans la peau d'un homme complètement dérangé et psychopathe, c'est vraiment dérangeant et Lars Von Trier prend un plaisir malsain à aller toujours plus loin dans ce qui est politiquement incorrect à montrer. Mais pour autant, l'expérience vaut le détour. Déjà car cette plongée dans la tête d'un serial killer a le mérite d'être quelque chose de rarement vu et vraiment innovant, qui m'a captivé tout du long malgré le rythme assez lent du film. Ensuite, j'ai adoré le décalage entre la violence montrée et la manière dont le serial killer accepte cette violence, ce qui crée un contraste énorme et plusieurs situations qui vont vous faire rire. Mine de rien, ça permet de rendre un peu plus léger le film et malgré sa réputation, je trouve au final que c'est un film relativement accessible. Pour terminer, le parallèle entre Lars Von Trier et Jack est assez passionnant : je vois Jack comme un incapable, qui voit seulement dans sa capacité à tuer son seul talent et la chose pour laquelle les gens pourraient le respecter. C'est la raison pour laquelle il va de plus en plus loin, est de plus en plus choquant… Un peu à la manière de Lars Von Trier finalement, qui a énormément de détracteurs mais s'efforce toujours d'aller plus loin dans son art en n'ayant pas peur de choquer. Bref, The House That Jack Built est un film fascinant, que je vous recommande vivement.
excellent... agréablement surpris... d habitude je ne suis pas fan des films d auteur méta intellectuel mais celui ci passe vraiment bien... il est rempli de métaphores artistiques sur les meurtres que commet Jack... on en vient à s attacher à ce serial killer pathétique qui souffre de TOC... on suit son évolution et on comprend mieux au fur et à mesure sa psychologie... bref j ai vraiment adoré...