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    The House That Jack Built
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    175 critiques spectateurs

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    AMCHI
    AMCHI

    5 752 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2020
    Avant ce film je n'ai jamais été réellement attiré par le cinéma de Lars von Trier (je crois avoir vu un seul de ses films, il me semble que c'était Europa et je n'étais pas allé jusqu'au bout) pourtant The House That Jack Built avec son thème du tueur en série me faisait de l’œil or je craignais le film un peu bavard et intello à 2 balles.
    Je me suis trompé car le sang gicle et c'est presque gore par moment bien sur je sais que ce film ne se résume pas à cela mais cet aspect du film m'a surpris, il y a aussi sa durée qui peut paraître rebutante (à l'origine ce projet devait être une série) finalement on se laisse facilement emporter par le climat bien que malsain (la 2ème heure étant peut-être meilleure que la 1ère) jusqu'au final dantesque paraissant tordu tout en s'intégrant bien au reste du récit.
    L'aspect ambigu du film renforce son côté fascinant, on se laisse entraîner dans ce parcours meurtrier aux scènes chocs (même un pauvre petit caneton sera torturé), je n'ai jamais été particulièrement fan de Matt Dillon comme acteur, dans la peau de Jack le tueur il est excellent rendant bien compte de la folie de ce personnage qui tue comme un artiste (du moins c'est ainsi qu'il voit et aborde son "œuvre meurtrière").
    C'est un film qui fait aussi preuve d'un humour noir notamment bien rendu lors de la scène ouvrant le film.
    Acidus
    Acidus

    715 abonnés 3 702 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Lars von Trier est un cinéaste subversif qui n’hésite pas à user de la provocation pour bousculer un peu le spectateur. Son précédent long métrage, « Nymphomaniac”, l’illustre parfaitement tout comme ce “The house that Jack built” dont le personnage principal est un tueur en série.


    Film sans concession qui nous plonge dans la noirceur de l’âme humaine. C’est violent, dérangeant, mais aussi intelligent et esthétiquement beau. Tant dans le propos que dans la forme, la patte du réalisateur est bien présente ce qui plaira à ses fans et rebutera ses détracteurs. Assurément un film clivant qui nous bouscule d’un bout à l’autre.
    Grosse performance de Matt Dillon dans son rôle de psychopathe.


    Une nouvelle fois, Lars von Trier signe un très bon long métrage. J’adore !
    moket
    moket

    522 abonnés 4 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2020
    Le propos est-il réellement si nauséabond où est-ce simplement la volonté de choquer d'un réalisateur qui semble n'avoir plus que ça pour lui et aime se regarder le nombril ? L'objet est certes déconcertant et interpelle, Matt Dillon livre une performance formidable, mais le montage épileptique et l'ésotérisme de pacotille empêchent de complètement accrocher au portrait d'un personnage qui semblait prometteur…
    Hotinhere
    Hotinhere

    545 abonnés 4 943 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    Portrait d'un serial killer qui associe ses crimes à de l'art. Lars von Trier s'intéresse au mal absolu dans un film macabre et provocant, avec quelques fulgurances visuelles et des digressions philosophiques pas inintéressantes, mais le scénario est confus et souvent ennuyeux.
    Alasky
    Alasky

    345 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 octobre 2020
    La première partie du film est super, avec une ambiance angoissante et des scènes d'épouvante très efficaces. C'est la deuxième partie qui tire en longueur, spoiler: beaucoup trop d'images d'archives
    du coup je n'ai pas pu accrocher au film dans son ensemble, dommage. Coup de coeur pour Riley Keough, impressionnante de justesse dans ce film. J'admire toujours ses choix de rôles, elle transcende l'écran à chacune de ses apparitions.
    stanley
    stanley

    66 abonnés 754 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Lars Von Trier nous donne ici un film d'une extrême ambition, telle une oeuvre testamentaire, à l'image de son personnage, narcissique, névrosé, à l'égo boursouflé. Matt Dillon, dont la carrière était en berne, effectue un retour spectaculaire dans un rôle où il réalise une grande performance d'acteur qui fait peur mais qui, par instant, peut faire rire de par ses TOCS. Manifestement, Lars Von Trier est le personnage de Jack dans lequel il se projette avec souvent une grande emphase. Le cinéaste, après avoir conceptualisé la sexualité dans le pompeux Nymphomaniac, cherche ici à théoriser le crime que le serial killer veut ériger en oeuvre d'art. Bien que parfois drôle, dans des actes criminels parfois à la limite de l'absurde (C'est arrivé près de chez vous était plus hilarant et réussi) The house that Jack built ennuie souvent, énerve parfois par la vacuité des comparaisons que le cinéaste montrent entre les actes criminels et des images ou vidéos historiques anciennes (dictatures nazies ou communistes) piochées un peu partout et placées dans l'histoire avec une certaine incongruité, sans le moindre sens ou d'une façon pompière et superficielle. De plus, les scènes sont réitérées jusqu'à l'épuisement, assénées par un cinéaste qui explore en vain la position du cinéaste dans l'art. Le comble se situe lors de la scène de la chasse et sa morbide comparaison de l'extermination et le plan des cadavres assemblés en architecture. Heureusement, le cinéaste, quand il oublie ses tics de mise en scène, sait montrer de belles images et a souvent le sens du cadre (choix d'élargir le cadre lors de la partie aux enfers). La philosophie de l'esthétique et de l'art existent mais Lars Von Trier en est un professeur médiocre sauf dans Mélancholia, son plus beau film à ce jour. The house that Jack built est un film qui marquera longtemps mais au final est bien moyen.
    carbone144
    carbone144

    88 abonnés 766 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 avril 2021
    Dans la lignée des films singuliers et dérangeant propres à Lars Von Trier, celui-ci ne fait pas exception. Difficilement classable, il n'en garde pas moins un intérêt par la provocation qu'il suscite. Les séquences sont d'une violence froide que la réalisation met bien en valeur. Pour autant, le hic, c'est qu'il est difficile de savoir où nous allons. Le film est particulièrement intense et captivant au début tant la surprise est forte, avant de s'estomper dans la répétition des cas, jusqu'à 1h45 de film environ. Les trois derniers quarts d'heure sont plus où moins une sorte de n'importe quoi métaphysique qui peine sérieusement à conclure. Un bon film pour son étrangeté à connaître par curiosité si le coeur vous en dit, mais malheureusement un peu trop long.
    Starwealther
    Starwealther

    74 abonnés 1 179 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 décembre 2022
    Lars Von Trier fait dans l'étrange et le singulier, c'est véritablement sa marque de fabrique. Matt Dillon en tueur en série trouvant ses meurtres artistiques fait froid dans le dos! L'originalité du film vient de la description de la psychologie d'un serial killer via 5 faits marquants de sa vie de tueur. La fin est proprement géniale, j'ai vraiment beaucoup aimé. Lars Von Trier a ce don pour faire des films véritablement innovants, qui sortent vraiment du lot et nous surprennent.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 169 abonnés 4 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Lars Von Trier fait partie du cercle restreint des réalisateurs à l'univers artistique si personnel et surtout si peu conventionnel que chacun de leurs films divise la critique et le public, allant souvent jusqu'à provoquer la polémique en raison de la radicalité de leur propos et de leur esthétique. S'il peut être associé dans cette catégorie à David Lynch, Peter Greenaway, Bela Tarr ou Stanley Kubrick en son temps, Lars Von Trier ajoute à sa panoplie des saillies provocatrices régulières qui lui ont aliéné une grande partie des médias et des festivals déjà peu systématiquement enclins à le suivre. Ce fut le cas en 2011 à Cannes où présentant "Mélancholia", il proféra une ode à l'esthétique nazie qui l'embarqua dans une démonstration des plus douteuses sur les motivations d'Hitler. Résultat, sept années de pénitence sans pouvoir remettre les pieds sur la Croisette. En 2018, il est de nouveau admis hors compétition avec "The house that Jack built" qui une fois de plus ne fit pas l'unanimité en sus de s'avérer être un flop commercial. Cette réflexion autour de la création artistique utilisant un serial killer comme vecteur d'une fumeuse justification à tous les débordements de l'artiste aussi bien dans ses œuvres que dans ses déclarations n'est peut-être au finale qu'une pochade de Von Trier. Celui-ci aura voulu noyer dans une même vague ses contempteurs et ses laudateurs en les dupant grâce à l'enveloppement des cinq "incidents" narrés par Jack (Matt Dillon) à Verge (Bruno Ganz) alors que celui-ci le mène jusqu'en enfer, dans le substrat intellectuel habilement fourni par la référence à "La Divine Comédie" de Dante. Les images que montre Von Trier sont certes insoutenables mais les TOC qui minent Jack additionnes au blougi-boulga historico-psychanalytique qu'il débite doctement pour tenter d'assimiler ses crimes à une forme ultime de l'expression artistique agissent aussitôt en contre-point pour démontrer que tout ceci ne peut être qu'une farce grotesque. spoiler: C'est en réalité la jonction parfaite entre les très potaches "Evil Dead" (trois épisodes de 1982 à 1992) de Sam Raimi et le clinique et glaçant "Henry, portrait d'un serial killer" (1986) de John Mac Naughton que le réalisateur danois tente et réussit avec brio. Si Sam Raimi à l'époque novice et geek jusqu'au bout des ongles s'abritait derrière le décorum fantastique pour délivrer son délire gore, Lars Von Trier cinéaste expérimenté (treize longs-métrages et trente ans de carrière) dont le cinéma est imprégné de ses tourments intérieurs et des angoisses qui le hantent, place naturellement son propos dans le réalisme le plus cru
    . Le dialogue savoureux entre Jack et Verge qui imprime sa tonalité drolatique au récit est peut-être l'anticipation amusée par Von Trier de la bataille d'Hernani que se livreront les exégètes de son œuvre pour déterminer ce que chacun des deux personnages révèle du processus de création chez le fondateur du Dogme 95. Chacun ira forcément de son interprétation et il ne faut pas compter sur le réalisateur pour donner le manuel de lecture qui accompagne son dernier film qui nous éclaire peut-être sur l'état d'esprit qui l'habite désormais. Celui de se moquer de lui-même mais aussi de ceux qui prétendent tout savoir de son œuvre et de la psyché qui l'inspire. Un peu revenu de tout à plus de soixante ans et l'œil sacrément goguenard quand il parle de son film, Lars Von Trier déroute une fois de plus tout en remettant en selle dans un film aussi jouissif que dérangeant un Matt Dillon qui après "Collision" (2004) de Paul Haggis confirme encore une fois qu'il est un très grand acteur malheureusement sous employé.
    Roub E.
    Roub E.

    939 abonnés 4 977 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2019
    Construit en plusieurs parties The House That Jack Built ressemble à un exercice de style assez inégale d’un Lars Von Trier en roue libre après ses dérapages verbaux cannois. J’ai vu le film surtout dans sa première partie comme une farce macabre avec son serial killer misérable, pas dégourdi mais complètement fêlé qui se persuade petit à petit que ce qu’il fait a un sens et devient même une œuvre artistique. Matt Dillon trouve avec Jack un rôle extraordinaire où il peut montrer un vrai talent d’acteur. Comme je le mentionnais j’ai vraiment pris ce film volontairement outrancier à la rigolade dans un premier temps. Mais petit à petit j’ai eu l’impression qu’il se mettait à se prendre vraiment au sérieux à intellectualiser plus son propos qu’il ne devrait alors que c’est clairement de la provocation pour de la provocation et qu il ne savait pas vraiment comment s’en sortir au final. Impression renforcée par les deux heures trente de durée qui sont bien trop longues et qui font que les scènes de fin passent vraiment pour du remplissage. C’est assez inclassable, c’est souvent fou, par moment brillant, par moment crétin, ça ressemble à un film de sale gosse qui après avoir été puni revient avec une envie de mettre le bordel décuplée.
    pierrre s.
    pierrre s.

    423 abonnés 3 300 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 janvier 2020
    Un thriller dérangeant et ultra-violent mais qui parvient paradoxalement à nous faire rire, porté par la performance XXL de Matt Dillon.
    benitoberlon
    benitoberlon

    53 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2019
    Wahou! on tient là le nouveau "American Psycho" 20 ans plus tard! Prestation absolument incroyable de Matt Dillon, en sociopathe serial killer. La ressemblance avec l'enfant jouant son rôle est frappante, le casting est top. Attention, ce n'est pas un film à montrer à tout le monde, c'est malaisant, gore, glauque, provoquant, choquant et un peu barré. Relativement long (des scènes à la Tarantino, avec beaucoup de blabla puis de la violence) mais captivant, je vous le recommande chaudement, car ce film ne laisse pas indifférent.
    gregbutton
    gregbutton

    27 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2021
    Le scénario est d'une horreur et d'un sinistre absolu mais en terme de genre, de façon de raconter l'histoire, de mise en scène, de créativité il est remarquable. Néanmoins ce n'est vraiment pas un film à mettre devant tous les yeux...
    Benjamin L
    Benjamin L

    15 abonnés 250 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2019
    Comme la grande majorité de ses films (pour ne pas dire l'intégralité), le dernier Von Trier n'échappe pas à la règle : clivant, irrévérencieux mais extrêmement soigné, violent et poétique, complexe et en même temps d'une simplicité parfois déconcertante... Von trier nous fait entrer dans la tête de ce tueur en série campé de manière magistrale par un Matt Dillon dont j'avais presque oublier quel formidable acteur il est ! Alors oui, cela peut être dérangeant pour le spectateur, avec ses malaises, quelques longueurs, ses redondances, ses interrogations, mais n'oublions pas qu'il s'agit là d'un parti pris, celui d'une vision par le seul prisme du tueur, de sa vision de la réalité, de son "oeuvre", et sans que celle-ci ne soit jamais remise en question par une perception différente de ses actes... Bref, étant donné qu'il est toujours difficile de parler de ce genre de film, et bien visionnez-le, c'est mon meilleur conseil ! (4/5)
    lorenzo fly
    lorenzo fly

    22 abonnés 813 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2019
    "The house that Jack built" est un film assez déroutant, ce qui ne déroge pas à la règle avec Lars Von Trier. Néanmoins celui-ci ne fait pas parti de mes films favoris du réalisateur. On ne s’ennuie pas et les 2 premières heures du film sont réussies mais la dernière partie est très spéciale et on assiste un peu à du n'importe quoi. Certes, ce genre de film impose une seconde lecture mais cela ne doit pas entacher le film en lui-même. A voir de toute façon pour le style à part du réalisateur!!
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