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Marie Breton
67 abonnés
261 critiques
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5,0
Publiée le 5 décembre 2021
Je ne sais pas s'il est nécessaire d'aimer les autres films de Lars Von Trier pour se prendre la claque qu'est "The house that Jack built", mais pour ceux qui ont adoré autant "Dogville" que "Melancholia", il est fort probable que cela fonctionne aussi intensément. Tout comme on peut être totalement profane et se prendre quand même un claque d'après moi. En revanche, il faut être averti : c'est le genre d'expérience à laquelle il faut être préparé si l'on est vierge de cinéma dérangeant. Si ce n'est pas le cas, alors on peut se lancer sans hésiter et succomber absolument à ce chef d'œuvre qui mélange plus de genres qu'il n'est habituellement possible d'en mélanger au cinéma. Lars Von Trier n'a pas fini d'étonner ni de nous questionner toujours plus loin sur la nature de notre propre mal. Sommes-nous, nous les êtres humains, tous destinés à pourrir en enfer ?
Un film choc, je pense qu'on peut le dire. On suit donc le parcours de ce serial-killer à travers 5 "incidents" qu'il choisit de nous raconter sur ses 12 ans de "carrière". Matt Dillon est vraiment habité par son personnage, alors ne vous attendez pas à ce qu'il vous fasse rire comme dans "Mary à tout prix", ou alors, vous allez rire jaune. Rien à dire sur la réalisation, les acteurs, le rythme, le scénario : tout est très réussi, et on ne s'ennuie pas même si le film dure quand même 2h30. J'ai été particulièrement choqué, ou du moins mal à l'aise, en regardant l'incident n°3. Là, je crois que j'ai compris pourquoi le film était interdit aux moins de 16 ans. Mais je n'en dit pas plus, je garde la surprise pour ceux qui veulent le voir. D'ailleurs j'ai remarqué qu'en terme d'intensité des incidents, c'est un peu comme si le 1 et le 5 étaient les plus faibles, les 2 et 4 dans la moyenne (avec une originalité à chaque fois) et le 3 l'acmé de la violence : un peu comme si l'intensité des incidents "dessinaient" le toit d'une maison. Ainsi, en terme d'intensité, on aurait : 1-2-3-2-1. J'ai pas trop envie d'en dire plus pour pas spoiler, mais sachez que j'ai vraiment beaucoup aimé le film, et qu'il ne faut pas le mettre devant tous les yeux, car certaines scènes sont insoutenables et je crois que ça vient du fait qu'elles sont tournées en une prise, sur un seul plan séquence, ce qui renforce le réalisme des crimes. Ames sensibles s'abstenir.
Après entre autres, l'excellent "Dancer in the dark", Lars von Trier signe ici un film d'une rare originalité. Indiscutablement un chef d’œuvre dans son genre. Rarement la misanthropie, associé à des troubles psychiatriques lourds, n'avait été l’objet d'un film qui associe violence (psychologique, physique et morale) et esthétisme extrême.
Je suis fan de Lars von Trier depuis Breaking the Waves Ce film, beaucoup plus cru ne m a pas autant ému mais bien plu pour son humour, son mysticisme et sa musique ( Bach et Bowie) Accrochez vous au fauteuil pour ne pas sortir devant l horreur (Salo ou les 120 jours de Sodome a fait bien pire en 1976 avec Pasolini) car cela en vaut la peine
Un Matt Dillon extraordinaire dans le rôle de Jack un dangereux psychopathe sanguinaire tueur en série qui n'a aucune limite et qui n'hésite pas à commettre des crimes de plus en plus atroces (d'ailleurs les derniers crimes qu'il projette de commettre ne sont pas sans rappeler des pièges dignes de Jigsaw!) Celui ci n'éprouve rien, pas le moindre sentiment ! Il converse avec avec un certain Verge qui se pose en psychanalyste. Ce film de Lars Von Trier est surréaliste, assez fidèle à ce qu'il produit d'habitude mais en mieux. On ne pourra pas nier que ce réalisateur controversé a un style bien à lui.
ce film doit être classifié comme un film d'horreur. Ma note n'est pas le reflet réel de la performance cinématograhique ni du jeu des acteurs, mais plutôt la marque d'un film où la violence est montrée de manière assez réaliste. Comment certains peuvent ils trouver certaines scènes drôles ??? On ressent un malaise tout au long du film, et la scène familiale en est le summum. Je n'ai pas aimé également les insertions d'images ou de séquences qui cassent le rythme (ou permettent de se reprendre un peu), même si elles sont là en tant que références, mais le propos est trop violent pour essayer d'en voir des métaphores.
Lars Von Trier revient avec un film qui va en choquer plus d'un, notamment a cause de sa violence (interdit au - de 16 ans). Le réalisateur nous offre une vision très philosophique d'un psychopathe et de ses actes avec beaucoup de métaphores etc. Premièrement, on a un casting absolument incroyable, avec un Matt Dillon glaçant et formidable a la fois. Ce long film de 2h30 se découpe en 5 histoires, ce qui rend le long métrage captivant et on ne s'ennuie a aucun moment. La réalisation est géniale, de longues scènes, des images d'archives, une narration formidable et une mise en scène spéciale mais incroyable. Seul chose que je n'ai pas aimé: la fin qui est trop profonde dans ses propos a mon sens, et la fin ouverte, on sort du film avec une question, que s'est il passé a la fin.
Ultra-violent et malsain, une volonté de choquer pour choquer, On assiste clairement à un film misanthrope d'un réalisateur désabusé. Lars Van Trier talent gâché.
Le dernier Lars Von Trier ne fait pas dans la dentelle et ne pourra laisser indifférent (mais ceci est presque sa marque de fabrique). La rencontre de C'est arrivé près de chez vous avec Henry, Portrait of a serial killer.
Le film repose en très grande partie sur l'excellente interprétation de Matt Dillon dans un rôle à contre-emploi. Terminé le beau gosse, dites bonjour à l'inquiétant Jack, serial killer assumé.
Si la première heure est clairement fantastique (dans tous les sens du terme), le film s’essouffle vite à mon goût, se perd un peu et devient fatigant à voir...
Pour être honnête, j'ai eu du mal à aller au bout. Il aurait fallu couper au moins une heure des 2H35 du montage actuel, à mon avis. Mais la première heure et demie vaut clairement la peine.
Rien. Le vide absolu. Derrière l'ennui aucun message. Derrière l'horreur aucune émotion. Je n'arrive même pas à atteindre les 100 caractères de cette critique.
Avec The House that Jack Built, on est bien loin du Dogme 95 (un mouvement cinématographique, lancé en 1995 par Lars von Trier) qui ordonnait péremptoirement que les meurtres, les armes, etc. ne devaient pas apparaître dans un film. De toute manière ce genre de cinéma a perdu. Les jeunes gens vont voir des films de super héros, et un cinéma indépendant peut nous proposer de beaux films simples sans propos exaspérant, comme le très beau, Katie Says Goodbye, un drame américain écrit et réalisé par Wayne Roberts, sorti en 2018 ou le très réussi, Daphné, un film réalisé par Peter Mackie Burns, sorti en 2017. Alors Lars von Trier peut continuer à amuser la galerie, tout ce qu'il fait depuis plusieurs années est vain. Lars von Trier parie seulement sur la polémique. Il faut qu'on parle du film, créer la controverse pour que le film existe. Tout cela est absurde. En réalité Lars von Trier cache un côté infécond. Il mélange des images d'archives d'Hitler avec ce malheureux Glenn Gould qui n'a rien demandé, et qui surtout n'a pas besoin de Lars von Trier pour nous éblouir. On connaissait Glenn Gould bien avant Lars von Trier, et on continuera à s'émerveiller de son talent, alors que The House that Jack Built sera un film vite oublié. Les amateurs de musique classique me comprendront. Il vaut mieux écouter l'enregistrement du Clavier bien tempéré de Bach, joué magistralement par Glenn Gould que de perdre son temps avec ce film inutile.
C'était tard le soir, ARTE diffusait le film en début de nuit. Après une petite demi-heure j'ai été vaguement accroché par l'irruption d'un effet comique, dans la scène montrant le psychopathe TOC-toqué incapable de résister à ses pulsions de nettoyage sur sa scène de crime, après avoir fait sa petite affaire de tueur en série. Mais j'ai fermé ma téloche cinq minutes plus tard quand un flash-back nous le montre, enfant, assis au bord d'un étang, fasciné par le souffle des faux maniées dans un champ par une équipe de paysans. Ca lui donne envie de couper la patte d'un caneton avec un sécateur, avant de le remettre à l'eau pour le voir tourner en rond ! Même si cette scène était truquée (je suppose qu'elle l'est. Je l'espère pour le caneton et si elle ne l'était pas, Lars von Trier ne mériterait que du mépris, en sus d'une condamnation pour cruauté envers un animal !) elle a agité dans ma tête une sonnette d'alarme, me dissuadant de cautionner plus avant les fantasmes du réal en visionnant son délire jusqu'au bout... Quelle trouble pulsion nous pousse à chercher le frisson en jouant les voyeurs devant une mise en scène de la souffrance et de la peur ? Et pourquoi est-ce le spectacle de la torture d'un animal qui m'a poussé vers l'écoeurement et un jugement définitif alors que, juste avant cette séquence, la mise à mort d'une femme associée au comportement ridicule de son meurtrier m'avait fait l'effet d'un délire comique ? Intéressantes questions. Introspection quand tu nous tiens. Un jour peut-être, à tête reposée ou quand la fatigue ne se fera pas sentir, je visionnerai intégralement ce film. J'en doute un peu, même si je serais alors mieux habilité à avoir à son sujet un avis critique, sans qu'on puisse me rétorquer que je n'en connais que des bribes. Quoi qu'il en soit, cette nuit là j'ai préféré fuir la nausée dans un sommeil... réparateur !
Thriller interdit aux -16 par notre CNC et CSA, polémique démentielle à Cannes édition 2018 pour des conférences de presse chaotiques, une projection hors-compète dans la grande salle avec à la clé, des centaines de personnes largement dégoûtées par certaines scènes... Perso pour un -16 chuis franchement déçu, sur 2h30/2h45 j'ai, tous cumuler, à peine 10/15 min de gore, de tonitruant bref, rien d'exceptionnel. Un film qui s'est voulu brutal et sans pitié, bah son cinéaste aurait dû prendre des cours chez James Wan pour "Saw", au moins là on est servis sur tous les fronts. spoiler: Paroles, paroles et paroles, des images d'archives historiques à rien comprendre ce qu'elles fiche ici, des mises à mort express, une première victime campée par Uma Thurman qui, désolé d'le dire, à jouée une femme lourdement gonflante sur son auto-stoppeur et qui n'à pas à s'excuser d'avoir été assommée, les seuls scènes choc étant les tirs de chasse sur une mère et ses 2 enfants ou une jeune femme se faisant découpée les seins vif... Pour la première le trucage digital est trop voyant pour l'un des enfant mais l'ensemble est très bref, la jeune découpée, scène bâclée dont on aurait tellement pu avoir le rendu -16... Comment peut on faire aussi nul pour un -16 ??? A fuir et donc, à zapper total.