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    The House That Jack Built
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    3,6
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    175 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2018
    Si ce nouveau pamphlet signé Lars Von Trier est loin de n’avoir que des qualités - le réalisateur est fidèle à lui-même et son goût immodéré pour la polémique dessert souvent ses œuvres - force est d’admettre que la puissance et l’ambition de ses propositions cinématographiques finissent par emporter l’adhésion. À travers une succession de séquences plus violentes et abjectes les unes que les autres, on suit ici le parcours sanglant d’un tueur en série - figure du mal absolu - qui considère ses crimes comme autant d’œuvres d’art, ponctué de digressions sur des sujets liant homicides et esthétique artistique. L’ensemble, à déconseiller aux âmes sensibles, est mâtiné d’un humour noir bienvenu. Oui, le cinéaste danois a encore des choses intéressantes à nous proposer.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    Critiquer un film de Lars von Trier est devenu compliqué tant il est difficile de séparer la création de son créateur. Car s’il l’on s’arrête à son créateur, il y a fort à parier que seul le rejet va subsister, tant ses propos et ses actes (réels ou supposés) ne sont pas réjouissants (et là je suis politiquement correcte, mais rassurez-vous, ça ne va pas durer).
    Cela devient encore plus compliqué avec son dernier film "The House that Jack Built" car chaque pierre de l’édifice est empreint du réalisateur. Véritable plongée dans les profondeurs d’une abyme Nietzschéenne, on peut être certain que Lars a passé beaucoup de temps à contempler les profondeurs… Pour nous livrer un film des plus étonnant.
    Le film est évidemment violent mais il serait réducteur de s’en tenir à cet aspect tant l’ensemble fourmille de quantités d’idées dont une large partie est excellente.
    L’étude de l’obsession meurtrière est aussi bien ficelée et profonde qu’une victime dans attachée au fond d’un puit !
    La prestation de Matt Dillon est absolument impeccable de froideur, d’opiniâtreté et de démence.
    Tour à tour amusant, répugnant, bête, ou inquiétant, que dire de sa pâleur, de son stoïcisme et de ses yeux noirs qui sont pourtant toujours expressifs et toujours dans la bonne tonalité !
    Du grand art sombre et non dénué d’un humour noir fort bienvenu pour supporter la construction de l’édifice, brique par brique, au ciment rouge sang et aux outils variés.
    Lars nous live comme une forme de justification de la part très sombre de ses créations, qu’il disperse tout au long du film telle une mise en abyme de « celui qui doit combattre des monstres doit prendre garde de ne pas devenir monstre lui-même ». Même si le passage sur les camps de concentrations sont malvenus de prime abord et rappellent ses récents dérapages oraux… En bonus de provocation très actuelle, la position des femmes dans le film n’est pas du tout « me too » approved !
    Etrangement (ou pas), le personnage de « Verge » vient mettre de l’ordre. Conflit Freudien ou pas, Verge semble redresser le tout dans la bonne direction…
    Le final est de toute beauté, Dantesque en tout point, il faut voir la maison que Jack a construit pour le croire, mais aussi et surtout, l'exploration de son "sous-bassement".
    Une pépite macabre qui demandera beaucoup à son spectateur mais s’il parvient à éviter les pièges (de plus en plus grossiers) de la provocation, alors la récompense sera livrée sans équivoque.
    Du moins je l’espère.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 décembre 2018
    « Infligé », le réalisateur m’a infligé durant 2 h35 de regarder une horreur sans nom. Les premiers films de Lars Vas Trier, malgré toujours cette envie de créer des atmosphères au sein de ces film assez froides et violentes, étaient plutôt esthétiquement bien travaillées.
    The house that Jack built ne présente aucune mise en scène, on a toujours l’impression d’être au même endroit durant tout le film alors que les épisodes se déroulent dans des endroits différents. Nous n’avons aucune explication sur les choix de ces lieux, Jack décide de tuer des enfants dans une forêt, pourquoi ? Pourquoi cette envie d’être dans ce lieu ? Pourquoi cette mascarade ou il fait croire qu’il est chasseur ? Qu’est ce qui stimule ce choix ? Nous n’avons aucune réponse. L’épisode démarre d’emblée sur un plan de la petite famille comparée par le tueur d’une biche et ses petits. Et le bain de sang commence. Et c’est la même chose durant tous les épisodes. On déplace le spectateur de place en place sans aucune raison, juste pour le plaisir de voir de la torture dans un lieu différent. Nous avons une mise en scène brouillon.
    Le montage est dès plus simple, mis à part la fin du film esthétiquement mieux travaillée, nous avons du montage cut tout le temps. On dirait que la seule chose qui a stimulé le montage est d’en rajouter une couche à chaque fois. Toujours plus de sang, toujours plus de torture, toujours plus de cries. Peu importe l’histoire, peu importe les choix techniques adoptés, le réalisateur est libre de créer l’œuvre qu’il souhaite. Mais il faut que cela raconte quelque chose !!! On ne peut pas nous montrer de la violence extrêmement traumatisante sans aucune raison ! A quoi cela sert ? Ce film n’offre aucun point de vue, il n’y a pas d’histoire !!! On assiste juste durant deux heures aux meurtres d’un fou. Un choix extrêmement mauvais et qui ne sert juste qu’à rajouter des minutes en plus dans le film est l’utilisation des flash backs, on replonge Jack dans son enfance. Mais dans cette décente dans le passé, on n’apprend rien de plus à part comprendre effectivement que Jack était tout aussi dérangé, il ne tuait pas des gens mais il découpais les pattes des canards par exemple, à quoi cela sert de nous montrer ça ? Pourquoi ce personnage est-il dévoré par cette haine envers autrui ? Ou se trouve sa famille ? Alors, oui, le scénario n’est pas toujours obligé d’être clair. J’adore les films de David Linch et pourtant on y comprend pas grand-chose, je pense néanmoins à Mulhand drive. Mais dans ce film de Lars Van Trier, le scénario est inexistant, juste on regarde un homme tuer, et re tuer. Alors on change évidemment, un coup on traîne une femme derrière un camion sur une route national, ensuite on découpe les seins d’une autre femme, on tire les enfants à la carabine, on congèle les corps, on étrangle, on poignarde… Ce film ne dit rien sur rien. On dirait que son seul but est de nous faire vomir sur nos genoux, voir même de nous faire quitter la salle.
    De plus nous sommes plongés dans du « déjà-vu », l’histoire de ce meurtrier en série a déjà été faite mainte et mainte fois au cinéma, on a compris, donc il n’y aucune originalité.
    Ce film provoque une ambiance dans la salle incompréhensible, on a des gens qui quittent la séance, d’autres qui se cachent les yeux, d’autres qui rient !!! Une atmosphère pathétique. On s’inflige à nous même de la torture. Et pour finir, pour féliciter les gens d’être resté jusqu’au bout, on assiste à la construction de la maison de Jack uniquement constitué de cadavres.
    En échangeant avec mes camarades, j’ai apprit que apparemment il y aurai eu une quelconque dimension humoristique. Moi, la dimension humoristique elle m’est passée à 3 km.

    Néanmoins, la fin du film est plus intéressante. On assiste à la descente aux enfers de Jack. Le réalisateur retranscrit cette descente aux enfers dans une dimension antique ( Virgil et Dantes dans la barque de Phlégias entouré par les damnés) avec une touche, quand même, de contemporain. Je dirai que c’est ce final qui a attiré mon attention. Elle est subtile et bien travaillée, on a enfin une mise en scène travaillée et un décor intéressant. On a un travail avec la lumière extrêmement captivante. Ce jeu entre le clair et l’obscur est bien fait.

    Pour conclure, ce film est d’un ennuie abyssal qui délivre de la violence gratuite et le tout accompagné d’une mise en scène et d’un scénario brouillon. La fin est mieux filmée et stimule un peu plus mon attention. Cela ne rattrapera pas la totalité de l'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 octobre 2018
    Gore, barré et d’une lenteur et répétition de scènes affligeantes. Beaucoup de gens sont sortis pendant le film. Nul de mon point de vue.
    ElBlasio
    ElBlasio

    32 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2018
    Là il faut trier ! Si Lars Von Trier vous a largué depuis sa dépression antéchristique, fuyez ce film qui cumule tous les traits du film triérien post-moderne. Récit découpé en chapitres, voix off sentencieuse et démonstrative, scène de mutilation difficilement soutenable et alors qu’on croyait y échapper, longs plans au ralenti tout droit sorti d’un cours d’histoire de l’art. Par contre, pour peu qu’on soit sensible à son cinéma, The House That Jack Built devient une œuvre fascinante, dense, provocante et dérangeante. Avec le personnage de Jack, le réalisateur signe un autoportrait en réaction à « l’incident » de Cannes 2011. Petit rappel : il avait été déclaré persona non grata suite à une conférence de presse dans laquelle il déclarait sa sympathie pour Adolf Hitler et son goût pour l’architecture d’Albert Speer, tout en cumulant des pirouettes ironiques sur le nazisme. Ce film est, entre autre, une explicitation directe de ses propos. Pendant 2h35, Jack explique à l’acteur qui interpréta Hitler dans La chute (Bruno Ganz) comment l’artiste qu’il est se doit d’être cynique pour garder sa liberté. Difficile de ne pas voir non plus une réaction du réalisateur accusé de misogynie et de harcèlement suite à la vague #metoo lorsque son personnage accumule les cadavres de femmes mutilées devant son objectif, déclarant que l’homme naît coupable et la femme victime. S’il ne fait pas dans la dentelle, le réalisateur questionne la démarche créative sans jamais l’affirmer, sauvant ainsi le film d’un nombrilisme complaisant. Il s’amuse également à parsemer son œuvre d’innombrables références artistiques, de Dante à Glenn Gould, en passant par Blake ou Bosch. Nous avons affaire donc à un film qui ne choisit pas la facilité et n’est pas de exempt de défauts. Néanmoins, à l’heure où le politiquement correct gagne du terrain, la projection d’un tel film sur la croisette est rassurante.
    bouddha5962
    bouddha5962

    61 abonnés 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 octobre 2018
    Un film brutal et déroutant !

    Un tueur en série raconte à son passeur d’âme ces meurtres. Une intrigue violente et difficile.

    Avec son style habituel Lars Von Trier, le réalisateur nous fait vivre l’horreur de ces macabres rencontres.

    Certaines scènes sont difficiles et permettent de comprendre pourquoi ce film est interdit au moins de 16 ans.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2018
    Comme souvent avec Lars Von Trier, il est compliqué de poser des mots sur son ressenti tant le visionnage de "The housse that Jack built" a provoqué chez moi une foule de sentiments contradictoires. C'est un long-métrage assez déconcertant et inégale que nous offre le cinéaste danois, une oeuvre difficile à saisir tant celle-ci part dans tous les sens. Pour ma part, j'ai vu ce film comme une grande mise en abîme, une introspection du réalisateur sur son oeuvre toute entière. Ainsi, le tueur représente pour moi Lars Von Trier tant il concentre toutes les étiquette attribuées au réalisateur de "Melancholia" à savoir : un sociopathe provocateur et imbu de sa personne qui élève des atrocités au rang d’œuvres d'art. C'est ainsi l'occasion pour lui de répondre à ces détracteurs et d'également d'expliquer sa démarche artistique, allant même jusqu'à diffuser des images de ses précédents métrages et à revenir sur les propos concernant Adolf Hitler qui lui avaient valu une exclusion de Cannes il y a de ça quelques années. Mais, même si cette idée de mise en abîme amène quelques pistes d’analyse intéressantes à creuser, il serait surement une erreur de tout prendre au premier degré tant Lars Von Trier n'hésite pas à se vautrer à nouveau dans une attitude cynique et méprisante à l'égard de son spectateur. Ce n'est pas seulement que le film est très nombriliste, il est parfois puant tant son réalisateur tombe dans la provocation puérile qui est peut-être la grande limite de son oeuvre. A travers des scènes volontairement subversives, Von Trier prend plaisir à maltraiter le spectateur dans des séquences qui, paradoxalement, sont à mon sens les moins réussies du film tant elles ne sont finalement que peu choquantes. Si l'imagerie qu'il convoque a de quoi gêner, sa manière de la mettre en scène est somme toute assez banale, Lars Von Trier donne l'impression d'aller trop loin sans pour autant aller quelque part dans des scènes plus promptes à provoquer la lassitude du spectateur qu'une véritable réflexion ou même sensation forte. C'est ce qui fait toute la particularité de ce long-métrage où le très bon côtoie le médiocre, les superbes idées de mise en scène s'alliant à des scènes beaucoup moins inspirées pour un résultat pour le moins désarmant. Mise à part la prestation grandiose de Matt Dilon, il est difficile d'avoir des certitudes concernant "The housse that Jack built" si ce n'est qu'il n'est clairement pas le meilleur long-métrage de Lars Von Trier mais que certains de ses coups d'éclats laissent entrevoir le génie d'un artiste qui a le don de me fasciner.
    Agathe G.
    Agathe G.

    2 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Jattendais avec impatience la sortie du niveau film du pittoresque Lars Von Trier. Si vous voulez un bon conseil gardez votre temps et votre argent. Je mets une étoile pour la performance de Matt Dillon qu'on se doit de saluer. Quand au reste, nous avons la une succession de scènes dérangeantes et ennuyantes, qui s'etirent de plus sur 2h30, et dieu que c'est long. Les dernières 30 minutes dépassent tout entendement avec un scénario grotesque dont on ne doit comprendre le but qu'en étant sous drogue dure. Passez votre chemin.
    Kowalski
    Kowalski

    2 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2018
    Une fois de plus le nouveau film de Lars von Trier, encore (et heureusement) présent à Cannes, divise la critique, partagée entre dégoût et émerveillement, et c’est à mon avis toujours le but recherché. Car ce grand auteur n’aura cessé tout au long de son œuvre de s’interroger sur notre condition humaine (ses vices et vertus) en bousculant la décence commune et les conventions narratives. À chaque fois il aura cherché de nouvelles façons de faire du cinéma, convoquant tous les arts, peinture, musique, littérature, théâtre, comédie musicale, pour inciter le spectateur à penser un moment (plutôt qu’à passer un bon moment). Impossible de rester indifférent à ses films, sauf peut-être les trois premiers, et encore.
    The House That Jack Built n’échappe pas à la “règle�, et représente sans doute la quintessence du style du réalisateur, qui à travers l’autoportrait de ce serial killer (Matt Dillon fascinant) interroge sa propre maniaco-dépressivité sous la forme d’un conte cruel et amoral d’une noirceur absolue. En déjouant sans arrêt l’attente du spectateur (qui espère un éventuel retournement de situation, le pauvre) Lars von Trier sacrifie tout sur l’autel de la création, et érige une figure grotesque de l’artiste contemporain (la sienne) à la fois photographe & architecte, en faisant preuve d’un humour glaçant. Un peu trop didactique par moment (du type leçon de choses qui enfonce le clou) ça manque parfois de légèreté, mais quelle formidable proposition de cinéma, magistrale et diabolique.
    Shephard69
    Shephard69

    332 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 août 2019
    Lars von Trier, à l'instar de Michael Haneke avec "Funny games", est un réalisateur qui, au delà du personnage public sulfureux, a longtemps suscité en moi une certaine répugnance par ses films d'une noirceur absolue, abyssale, à la violence nihiliste tant morale que physique mais pourtant magnétique, provoquant chez moi une espèce de curieuse fascination morbide. Après "Antichrist" et son diptyque "Nymphomaniac", ma quatrième incursion dans la filmographie du metteur en scène danois, un thriller à la fois glaçant par son réalisme cru et impressionnant par sa gestion du rythme jamais ennuyeux, par sa réflexion très cérébrale et intellectuelle de la psychopathie. Une intrigue centrée sur le point de vue du tueur en série, à l'instar de films méconnus comme "Schizophrenia" de Gerald Kargl ou "La panthère noire" d'Ian Merrick, magnifiquement interprété par un Matt Dillon véritablement électrique, malsain dans ce qui est à mon avis peut-être la meilleure incarnation de ce type d'antagonistes cinématographiques depuis Kevin Spacey dans "Seven" ou Anthony Hopkins dans "Le silence des agneaux". Un bon nombre de séquences purement anxiogènes, dures mais mises en scène avec une maestria architecturale. Au final, un long-métrage qui s'avère, malgré un thème central extrêmement dérangeant, incroyablement captivant jusque dans son final très expérimental. Sans vilain jeu de mots, une tuerie.
    Marie L.
    Marie L.

    5 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2018
    Pour moi le pire de l'année, je n'ai jamais autant regretté une sortie au cinéma...
    Comment, peut-on encore autoriser ce genre de films au delà d'un soit disant effet de purge ou effet cathartique.
    De la violence en crescendo du début à la fin, du sadisme à l'état pur. Comment ce film a-t-il pu être sélectionné à Cannes, qui cette année, se revendiquait contre les violences faites aux femmes ? Dans ce film les victimes, sont des femmes ou des enfants...tout ce qui ressort c'est le sadisme et la perversité...
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Le but d'un artiste est de transmettre un message et de se faire comprendre un minimum : ici le scénario est d'une vacuité hors norme ( ok on suit les différents meurtres d'un serial Killer mais ce n'est pas suffisant on est au cinéma et on doit suivre une histoire qui nous tienne en haleine un minimum ) enfin on sort de tout ça en se disant " d'accord et après ?? Que veut nous dire LVT ?
    Qu'il y a des âmes absolument horribles ? Très très méchantes ?On le savait déjà Merci , il ne réussit pas à transcender son propos , mon dieu quel ennui , quel pseudo élitisme mal placé, et quel néant , il ne fouille en rien la psychologie du personnage et son enfance, ( SPOILER ) la chute final de Dillon dans le gouffre de l'enfer est une belle métaphore du sentiment du spectateur !
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    6 abonnés 284 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    Un film qui fait froid dans le dos.
    Dillon joue brillamment le psychopathe asentimental, et le découpage en plusieurs parties est très bien trouvé et monté (tout comme l'ensemble du film).
    Dommage que les personnages féminins ne soient jamais plus forts et en compétition avec ce malade à lier.

    Bravo à la séquence de la chasse par ailleurs, elle reste en mémoire.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    J'ai assisté à l'avant-première aux Halles ce 1er octobre (en présence de Matt Dillon). La salle était pleine au départ. Ce qui n'était pas le cas à la fin !!! Il serait cependant très exagéré de dire que le lieu s'est vidé ! Il y eut "quelques défections" (dans le calme !). Pourtant l'acteur héros maléfique nous avait prévenus en insistant pour que nous restions jusqu'au bout. Je suis encore abasourdi par ces images terribles ( spoiler: sans parler des images d'archives...
    ). Dillon nous prouve une fois de plus quel grand acteur il est mais est-ce vraiment ce que l'on retiendra tant Lars von Trier s'est une fois de plus lâché dans sa nouvelle tentative d'explication du mal ? C'est aussi un talentueux réalisateur, mais là n'est pas le problème ! Je ne vais pas vous décrire les scènes mais il est certain que le film est vraiment à déconseiller formellement aux âmes sensibles. Je ne sais pas comment le bouche à oreille va fonctionner. Il n'y a pas beaucoup de personnes dans mon entourage à qui je pourrais favorablement recommander cette expérience extrêmement malsaine ! Je vais régulièrement voir des films d'horreur mais je n'ai pas ce malaise et surtout cette incompréhension en sortant. Le film est bien trop long. On n'en peut plus de cette fin qui s'étire, s'étire...Même si on a du mal à voir où le réalisateur veut en venir, il est dommage que le trop plein de bavardage vienne quelque peu gâcher son propos. Car (et il fallait s'y attendre), Lars von Trier a parasité tout son film de ses obsessions, notamment celles qui l'ont un temps banni de la Croisette...On dit souvent que la qualité d'un repas se définit par la dernière sensation, le dessert, et bien pour ce long-métrage, il est fort probable que la chute laisse une impression qui casse totalement le propos. Que certaines scènes soient pénibles, certes, mais ma frustration principale vient surtout du fait de n'avoir pas saisi le sens réel de tout cela. Peut-être qu'après le 17 octobre, j'aurai des éclaircissements. On ne pourra que retenir la prestation incroyable de Matt Dillon. Bon courage aux futurs spectateurs !
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Lars Von Trier n'est pas assagi du tout et poussant encore plus loin ses théories sur le mal avec le portrait d'un tueur en série, et fier de l'être, dans le très méchant The House that Jack Built. Certains verront dans l'évocation de Jack et dans sa philosophie de la "pourriture noble" une sorte d'auto-portrait. Voire. En tant que cinéaste et démiurge, il a aussi la licence de donner à un personnage un mode de pensée qui peut certes se confondre avec la sienne mais aussi outrepasser les bornes comme le provocateur-né qu'il adore être. On soupçonnerait facilement Von Trier d'affoler le curseur jusqu'à l'abjection pour mieux se faire détester des uns et porter aux nues par les autres. Il faut donc se garder de confondre l'homme et le cinéaste et ne juger que le second faute de véritablement connaître le premier. Les 5 chapitres qui constituent The House that Jack Built (l'épilogue dantesque est à part) illustrent des monstruosités en série commentées par l'auteur en voix off, lestées de comparaisons avec des créations artistiques où la figure de Glenn Gould revient comme un mantra. On est alors partagé entre fascination et horreur, agacé par le ton professoral mais aussi diverti par les touches d'humour très noir. Il serait aisé de condamner le film pour abomination morale mais c'est justement le piège que Von Trier nous tend avec un rire sardonique. Pas question non plus de s'extasier comme devant une icône car si l'on peut admirer le savoir-faire du réalisateur et notamment sa science du montage, il ressort de tout cela l'impression d'une vaste fumisterie artistique. Mais ludique et cathartique, d'une certaine façon, ce qui n'est pas le moindre des paradoxes de ce film (très) malade.
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